Après mûre réflexion, je ne vois qu’une solution, une seule, pour éradiquer le terrorisme et mettre fin à ces carnages à répétition, c’est le lâchage de tonnes d’antidépresseurs sur Molenbeek et sa région.
Une opération de grande envergure intitulée, Molécule contre Terrorisme.
Un plan Marshall de la reconquête de soi.
Du Prozac, du Zoloft, de l’Effexor, du Deroxat, du Laroxil, de l’Anafranil déversés à grands flots dans les rues des communes belges.
Des antidépresseurs à s’en faire éclater de joie le cerveau.
Des capteurs de sérotonine de la dernière génération capables de réduire à néant les chagrins existentiels de nos terroristes favoris qui, las de vivre, désespérant de trouver un sens à leurs existences moribondes, pris au piège de leurs propres contradictions, enfermés dans des logiques mortifères, confient à la mort le soin d’abréger leurs souffrances.
Deux pilules au saut du lit, une poignée à l’heure du déjeuner, quelques cachets avant le coucher et, hop houba hop, en l’espace de quelques semaines, ces aficionados de la terreur urbaine en auront fini avec cet amour de la mort qui hante leurs vies.
Résultat garanti.
Oubliées ces pulsions suicidaires, envolé ce désir d’en finir avec la vie, éradiqué ce besoin maladif de propager la terreur afin de légitimer une mort à laquelle ils ne savent ou ne peuvent se soustraire.
Bien vite, ils retrouveront confiance en l’avenir, redécouvriront les simples joies de l’existence – manger, boire, baiser, s’engueuler avec son voisin, descendre les poubelles, balancer de la mie de pain aux pigeons – renoueront avec cet appétit de l’éternelle jeunesse désireuse de mordre dans la vie à pleines dents.
Les terroristes sont de grands dépressifs qui s’ignorent.
Regardez bien leurs visages : ils sont amorphes, leurs yeux disent la mélancolie de leurs humeurs, leurs bouches, la fatigue de vivre une existence blafarde qu’aucun jeu vidéo ne parvient plus à égayer.
Ils sont arrivés au bout de leur chemin, ces gens-là.
A force de vivre dans un pays où le ciel est si bas qu’un canal s’est pendu et où des diables en pierre décrochent les nuages, ils ont épuisé en eux toute velléité de renouer avec leur lumière intérieure.
A nous de les aider.
Terroriste, si tu me lis, apprends qu’il existe désormais de petits pilules très bien foutues, remplies d’expédients chimiques autrement puissants que tes bombes d’opérette, à même d’aider ton cerveau à chasser ces idées noires qui te pourrissent l’existence (et la nôtre par la même occasion), à le dépolluer de toutes ces fantaisies mortifères, à lui redonner sa vigueur et son enthousiasme d’antan.
Bouffe des antidépresseurs à volonté, tu verras, tu vas t’en sortir, t’es pas tout seul Jef.
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Personnellement, j’avais pensé à une vaporisation par avion de tonnes de poppers. Quand on s’éclate, on pense moins à éclater les autres.
Et sinon, ça va ? Je vois que la psychophobie se porte bien …
Personnellement, je pense à la fameuse courbe de Gauss: chez ces gens-là, il y a 10°/° d’authentiques psychopathes qui jouissent de la souffrance infligée à l’autre, 80°/° de suiveurs décérébrés manipulés, et 10°/° d’idéalistes fourvoyés dégoûtés par nos pseudo valeurs. Oui, dégoûtés: qu’avons-nous à offrir comme valeurs ou comme figures valeureuses aux jeunes qui ne veulent pas être un footballeur mafieux pour les garçons, ou ressembler à Nabila pour les filles? Où sont nos héros modernes, nos penseurs, nos politiques? Finalement, est-ce palpitant à 18 ans de ne se battre que pour l’argent? On est mal barrés.
Merci pour votre chronique.
Contrairement à ce que vous déclarez, vous aimez les gens.
Si, si
Pour avoir grandi dans le “beau” Molenbeek (tiens, ce nom est encore inconnu du correcteur automatique), celui où les Maghrébins faisaient montre d’une véritable volonté d’intégration, étaient pour la plupart diplômés universitaires et occupaient généralement des bons postes, ce “beau” Molenbeek se trouvant néanmoins à quelques centaines de mètres de la station Beekkant dont la mauvaise réputation est excellemment justifiée, je peux dire avoir connu des probables sympathisants au jihad ou aux jihadistes, et ils n’étaient en rien moroses. Cependant, certains, soumis aux mêmes conditions que les enfants d’immigrés italiens, espagnols ou polonais, étaient convaincus, contrairement aux autres enfants, que jouer avec un Juif était péché, et que l’humilier ou le casser, était le remède miracle à toute frustration (et ce dès leur plus jeune age, semble-t-il). D’autres conservaient une certaine décence, assez facilement mise à mal par des aléas divers et variés comme le massacre du caveau des Patriarches, les examens de fin de semestre ou une sortie arrosée. Quelques-uns, enfin, qui ne partageaient pas ces préjugés antisémites, ne manquaient pas une occasion de défendre et vanter leur civilisation face à celle dans laquelle ils voulaient s’intégrer mais non s’assimiler.
Donnez des antidépresseurs à tous ceux-là, s’ils en arrivaient à vouloir passer à l’acte, et ils n’en obtiendraient pour tout bénéfice qu’un meilleur rendement dans leur entreprise.
Ce qu’il se produit à présent est, à mon avis, du aux erreurs d’une politique tant de droite (avec sa poursuite d’une croissance qui paraissait alors irréfrénable)que que d’un discours de gauche inadapté : l’égalité n’est véritablement envisageable que dans deux cas de figure, la pénurie totale ou la pléthore généralisée. Bien à vous
Il se peut que les terroristes soient « de grands dépressifs qui s’ignorent »… Mais est-ce sûr ? S’ils s’ignoraient tels autant que cela, manifesteraient-ils ce souci prégnant de communiquer, par la mort si généreusement administrée, dépression et terreur ? Ne cultiveraient-ils pas aussi en eux, et préalablement à la commission des massacres, une jouissance qui ne pourra plus être ressentie puisque leur propre explosion les conduira au néant ? De sorte que votre panoplie d’antidépresseurs, finement dosée, les aideraient moins à (re)trouver le goût d’une vie paisible qu’à construire ou conforter la maîtrise requise par la perpétration de leurs crimes.
Désolé que tout ce que dessus exprimé le soit avec infiniment moins d’humour que vous.
You will hate alone.