C’est désormais un rituel bien établi : quel que soit le sujet qui agite la classe politique, Ségolène la ramène pour dire que selon elle, il serait plus sage de… Plus prudent d’agir dans tel sens… Plus avisé d’envisager d’adopter… Plus pertinent de prendre en compte…
La nouvelle mouche du coche.
La version ressuscitée de Casse-Noisette.
L’emmerdeuse de tourner en rond.
Et comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, la dame patronnesse de Poitou Charente s’est prise pour la Sévigné et nous a pondu un bel ouvrage où elle s’en va rendre hommage à ses augustes aînés, ces êtres merveilleux de bonté qui ont contribué à faire de Ségolène ce qu’elle est aujourd’hui : un phare de la pensée française, une perle de la culture occidentale, une personnalité à l’éclat si aveuglant qu’elle éclabousse de son génie transcendantal notre classe politique.
Franchement n’existe-t-il pas une personne dans son entourage qui pourrait débrancher sa machine à se croire encore destinée à jouer le premier rôle dans cette comédie du pouvoir ?
N’y aurait-il donc pas une âme charitable à même de la raisonner et de l’amener tout doucement à comprendre qu’elle a fait son temps, qu’il faut savoir tourner la page, qu’il existe des retraites qui peuvent s’avérer de délicieux moments passés à jouer aux cartes avec ses amies, à préparer des cakes au citron pour ses voisines, à s’initier aux joies de la broderie en ligne ?
Qu’elle prenne donc exemple sur Lionel.
Quand on se prend une méchante raclée à une élection présidentielle, qu’on se rétame à la députation, qu’on accumule les déboires en tout genre, on doit quand même être effleuré par l’idée que son avenir s’inscrit désormais ailleurs que dans les affaires publiques.
Ou alors possède-t-elle un tel orgueil, une confiance en soi si démesurée, un aplomb si extravagant, une force intérieure si indicible, qu’elle parvient à se convaincre malgré tout que le vent se décidera bien par tourner, que les orages tant désirés finiront par se lever pour la porter sur l’olympe de son aura enfin consacrée ?
Je ne connais personne, absolument personne dans ma sphère privée ou dans le monde du dehors qui possède une telle force de répulsion.
Moi-même qui suis pourtant doux comme un agneau, tendre comme une biche, amical et aimant comme une chaton, je peux succomber à un accès de rage foudroyant et irrépressible rien qu’en tombant au débotté sur sa photo où elle semble toujours être d’humeur pré ou post orgasmique.
Et si par mégarde je me surprends à l’écouter blablater sur n’importe quel sujet, il m’est tout à fait possible de m’en aller allumer sur-le-champ la bonbonnière à gaz pour que cesse cette atroce torture auditive.
Elle me plonge dans des états psychotiques si violents que j’en viens à comprendre le mode de pensée d’un djihadiste kamikaze.
Je m’en étonne moi-même.
Je m’effraye d’avoir des réactions si violentes.
Je comprends bien que ce comportement n’a rien de rationnel, que cette femme ne mérite en aucun cas un tel courroux, qu’en toute logique je devrais me contenter de l’ignorer au lieu de m’infliger de telles séances d’auto flagellation.
Le syndrome Ségolène relève de la pathologie mentale.
De la psychiatrie lourde et invasive.
Psychologiquement, il est aussi puissant et dévastateur que le virus Ebola.
Ségolène a ce pouvoir rare d’amener les gens, les plus raisonnables soient-ils, à sortir de leurs gonds alors que d’évidence elle tient des propos qui, s’ils peuvent parfois apparaître comme très légèrement barrés, valent toutes les sornettes de n’importe quel autre animal politique s’imaginant un quelconque destin national.
Ségolène agit sur le cerveau comme une drogue d’une puissance renversante.
Il me faudrait de très longues séances de psychanalyse pour arriver à comprendre la raison de ces réactions outrancièrement épidermiques.
Me rappelle-t-elle une institutrice qui se serait moquée de ma petite taille devant mes camarades rigolards ? Une voisine qui m’aurait surpris dans mes joutes onanistes et s’en serait plainte à mes parents ? Une maîtresse que je n’aurais su satisfaire ?
Emane-t-il de sa personne une sorte d’aura sexuelle qui me déstabilise au point d’en venir à la redouter ?
Je ne sais.
C’est pourquoi, avant qu’il ne soit trop tard, je demande aux autorités compétentes le retrait immédiat de sa mise sur le marché.
Sinon je ne réponds plus de rien.
Et comparé au scandale du Médiator, croyez-moi le Sagator provoquera pour la santé publique des troubles d’une intensité et d’une gravité autrement plus grandes…
Moi c’est Morano, chacun son truc!
Je voudrais profiter de l’occasion pour rappeler que les Girondins de Bordeaux ont remporté avec brio la coupe de France édition 2013.
bien que partageant ton aversion pour cette horipilante bonne femme,
je me dis au contraire qu’elle aurait tort de renoncer…
et qu’elle a même raison d’y croire encore:
si les français se sont choisi comme leader charismatique, en période de crise mondiale , celui que les allemands appellent “der karamel pudding” pour mettre en place sa flamby tthérapie
((après l’asticot bling-bling”))…alors pourquoi pas “casse noisette ” la prochaine fois…..
@ beni zeitoun : Il est vrai que la charismatique Angela Merkel est d’une stature tout à fait autre, elle qui est “fascinée” à l’idée que l’Europe se couche comme un petit caniche devant tonton Obama quand celui-ci lui parle de traité transatlantique…
Infinie richesse de la nature humaine, merveilleux univers de contrastes saisissants toujours remplis de mystères ! Vous c’est Royal qui vous excite, vous enfièvre, vous déflagre et vous dégonde, moi c’est Nathalie Kosciusko-Morizet. Tout en elle m’électrise, m’irrite, m’exacerbe, m’insupporte. Je ne peux ni l’écouter sans grimacer, ni la voir sans me tordre; le simple fait d’entendre prononcer ses initiales honnies me pousse à élever la voix, à accomplir des gestes brusques, je claque des portes, j’effraie mon entourage, les femmes se cachent, des enfants pleurent, pourtant comme vous, je suis bon, je suis un caramel tendre, un loukoum suave, une brioche incomprise. Mais trop c’est trop, Nathalie Kosciusko-Morizet réveille un irrépressible bouillonnement barbare, une pulsion bestiale, quelque chose en moi d’Attila, j’ai besoin qu’on me joue du Wagner ou du Lynyrd Skynyrd à fond pendant que j’enfile mon cuir et lance le feulement rauque de mon puissant bicylindre. Je m’élance pour griller des feus rouges, franchir des lignes blanches, exposer mes tatouages devant des collégiennes innocentes et offrir de la bière tiède à des orphelins timides.
3 personnes révulsantes, 3 femmes…et ce sont des hommes qui en parlent, n’y aurait t’il pas une “cause à effet”?
Sophie, Hanna, Sirandane?
sinon M’siou Sagalo vous etes sur que vous n’etes plus en vacances?je vous trouve bien prolifique ces derniers jours.
@vince, heureusement que la coupe de France est encore sur les chaines non payantes 🙂
@ rakam : en même temps je vois pas trop qui accepterait de payer (même si, rappelons-le, les Girondins de Bordeaux ont remporté avec brio la coupe de France édition 2013).
ainsi que la Gambardella, 2013 un grand Cru!
Depuis que Bordeaux a remporté la coupe de France 2013, je vous trouve, je ne sais pas, grincheux, Mister Sagalo. Au fait, ce bouquin, ça avance ? Déjà que vous avez perdu toute chance d’avoir un article dans La Charente Libre…
3 femmes ci-dessus respectivement dénoncées comme emmerdeuse, moranesque et horripilante… Cela fit trop ! J’aurais du me restreindre, j’aurais pu me rabattre sur Christian Jacob, du deuxième choix, mais il fait ce qu’il peut et Mariton, même s’il vient loin derrière Nathalie mon guide, non plus ne démérite pas. A propos de ballon rond, je m’interroge, n’est-ce pas une victoire de 2ème rayon la Coupe de France, un lot de consolation ? Bravo borde
Vous pouvez me rappeler le parcours de Bordeaux pour décrocher cette mini coupe ?!
tout pareil.
Mais aussi Nadine Morano, Lefevre, Balkani, Dassault…
Sauf que ceux là ne s’imaginent pas encore un destin national, Ségo oui !
Ségolène on a envie de lui dire la même chose qu’à un soldat qui ne saurait pas que la guerre est finie (et perdue…), en lui prenant son arme : “tout doux Ségo, c’est fini, tout va bien…”.
comme l’a si bien dit le pédantissime arnaud montebourg ( qui lui aussi se voit un destin “présidentiable”,… comme tout un chacun au parti socialiste) :
“le vrai problème de ségolène c’est son (ex) mari “
@ Laurent : Vous tombez enfin le masque : Le motif de cette sombritude que je ressens à vos derniers billets (je ne parle pas de celui sur les motards, bien sûr) , cette humeur chafouine, vos répliques de jeune jocrisse agacé… vous êtes jaloux, les verts n’ont ramassé que la coupe en bois, alors que comme chacun sait, la Coupe de France 2013 a été conquise de haute lutte par le Football Club des Girondins de Bordeaux, créés en 1881, siège social avenue Jolliot Curie 33 Le Haillan.
tssss….
J’avoue….!
1881, vous dites Bernard ? J’aurais dis 82… éventuellement 83, mais enfin je vous fais confiance. Je parle bien évidemment de l’année de la création des Girondins de Bordeaux, qui ont par ailleurs remporté avec brio la coupe de France édition 2013, faut-il le rappeler.
Mouais, Ségo veut être ministre, pour un animal politique dans son genre je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire, elle l’a déjà été. Et puis la mettre à côté de Morano c’est de l’ordre du degré zéro. Son côté mère poule me gonfle mais rien n’interdit de discuter de ses idées, mais bon il ne faudrait pas trop en demander à des footeux, il y a tout de même un très gros risque qu’ils se pètent un boyau de la tête, z´ont pas l’habitude de trop réfléchir non plus.
@ Grand Rackam : ah de mon côté, nos politiques (mâles comme femelles) me mettent tous, mais alors TOUS au grand complet de gauche à droite, dans les états sus-décrits – je cumule même celui de Laurent avec celui de Massilian, mais de façon moins phénoménale parce que, quand même, je suis taoïste, moi, ET QUE JE CONTRÔLE MES EMOTIONS gnh.
(Mais du coup, je fais super gaffe, je ferme tout, télé, radio et journaux dès que l’un d’entre eux l’ouvre.)
Je crois que votre pathologie mentale s’appelle le sexisme ! Pas besoin de psychanalyse, un bon bouquin (au choix : La Domination masculine de Bourdieu ou Deuxième Sexe de Beauvoir) et vous comprendrez mieux vos états psychotiques.
C’est pas trop tôt ! Je l’attendais celle-là… Excusez-moi de ne pas prendre la peine de vous répondre… Ah ma chere et adorée Virginia que de betîses nous entourent.
Remouais, je lis dans la préface de Elles :”Les sentiments de ses personnages, elle les prend tels qu’ils sont; bien qu’elle sache combien les différents contextes façonnent et aveuglent les sensibilités, elle se refuse à remettre en cause les souffrances, les illusions ou les erreurs qui définissent leurs trajectoires.(…) On sent qu’elle n’aurait fait aucune des choses qu’elles ont faites, mais elle les aime, surtout dans les moments ou elles lui semblent les plus éloignées d’elle.”
Et pourquoi Sego ou toutes les autres femmes politiques seraient elles différentes de tous les autres hommes politiques ? Quand tout ce qui les motive est, sous prétexte de servir leurs communes, concitoyens ( y’a citoyen dans concitoyen), pays ou que sais je encore, de servir leurs propres ambitions et leurs égos démesurés. La femme politique est un homme comme les autres. Y’en a juste de plus baisables que d’autres.
C’est une femme sans intelligence tactique. C’est à dire qu’il lui reste une part d’humanité intacte.
Forcement, ça perturbe…
C’est l’histoire de Poutine qui vient voir Bacher el Assad pour profiter de son célibat retrouvé : “Alors Bacher, ça gaze ?”.
Hannah, vous serez gentille de ne plus utiliser mon pseudo pour vos blagues pourries. Merci d’avance.
Mon préféré reste Lefebvre http://www.slate.fr/story/36141/frederic-lefebvre-copie-colle-mieux-ami-du-bien une intelligence rare doublée d’un beau p’tit cul!
@ Claire : Si vous comptez sur le blog de Laurent pour résoudre vos problèmes avec les hommes, vous êtes mal barrée. .
@ VInce : Oui, je viens de vérifier, et j’ai mis une photo du célèbre maillot des girondins de Bordeaux, qui, rappelons le, ont gagné la Coupe de France, sur mon blog. Sur ce maillot anniversaire figure bien la date de création des Girondins de Bordeaux, les récents vainqueurs de la Coupe de France de football, contre Evian, sur le score de 3 buts à 2.
Mon cher Bernard, de quelle édition parlez-vous concernant la coupe de France ? Parce qu’il y en a eu plusieurs gagnées par les Girondins de Bordeaux, il ne faudrait pas l’oublier. Ah ! mais j’avais lu trop vite… Effectivement, je confirme la véracité de vos propos : il s’agit bien de l’édition 2013 de la Coupe de France, remportée par les Girondins de Bordeaux contre Evian. En 2013, donc. Par les Girondins de Bordeaux. Contre Evian.
Et paf, c’est clair, les féministes DEHORS, vous avez bousillé toute une génération de couilles ! Stop !
Ah ! Bordeaux… Ville lumières, ville mystère qui attira notamment des espagnols dans les Temps Anciens. De valeureux chevaliers inspirés par Don Quichotte en personne au service du noble peuple d’Espagne…
Bordeaux, sa traite négrière, son vin, ses cannelés.
Oliive, ouais, bon, enfin pour la traite négrière je ne sais pas trop, je n’étais pas encore né, mais pourquoi pas…
Les gens font la gueule quand le temps est pourri, et quand il fait beau ils restent chez eux à regarder leur télé à la con. Qu’est-ce que vous voulez que j’vous dise ?
faut creuser Vince.
Au fait c’est demain non la finale de Roland-Garros ?
Non, ce n’est pas du sexisme. Ou alors j’ai aussi un problème avec les femmes. Je suis dans le même état psychotique et démentiel si je croise son regard à la télé, si sa voix m’atteint. Par contre, vous avez tort sur une seule chose : ce n’est pas sa force intérieure qui la maintient en politique, c’est juste sa débilité profonde. Je me souviens des quelques mois qui suivirent sa grande défaite, et son aveu : elle n’avait pas de programme.
“Sans intelligence tactique”, Claire ? Sans intelligence tout court. La tactique elle l’a, comme toutes les personnalités politiques. Il lui manque l’intelligence. Ou alors vous vivez dans le jardin d’Eden… Tous les politiques sont en quête de pouvoir, d’accomplissement personnel, la fièvre d’être tout en haut. Le bonheur des citoyens n’est qu’une hypothèse, un prétexte.