A l’espagnolette

Non seulement l’Espagne nous empoisonne l’existence avec ses problèmes de dette chronique qui obligent nos bien braves dirigeants européens à passer des nuits blanches à son chevet mais de plus elle se permet depuis quelques années maintenant de parader sur le toît du monde en prétendant au titre de plus grande équipe du monde de football de l’univers depuis l’avènement du big-bang.

La vérité est toute autre. Nul besoin d’avoir lustré la chaîne du vélo de Lance Armstrong ou d’être parti en voyage de noces avec Marion Jones pour s’apercevoir que la sangria que les joueurs espagnols s’infusent à longueur de temps dans leurs veines n’a rien d’une verveine menthe.

Ce serait plutôt un cocktail détonnant de substances chimiques et hautement toxiques dont la liste serait bien trop longue à énumérer ici. Il suffit d’ailleurs de contempler la blancheur cadavérique du visage d’Iniesta pour se rendre compte de la nocivité des produits avalés, blancheur des plus suspectes au regard du taux d’ensoleillement de la capitale de la Catalogne.

Sans parler de sa tonitruante calvitie, preuve éclatante que les séances intensives de chimiothérapie pétaradantes  auxquelles sont astreints les joueurs du Barça ne se parent d’aucune valeur thérapeutique.

Si on administrait la même potion magique à Nasri et consorts, on assisterait alors à la plus grande révolution survenue dans le sport français depuis des décennies : des joueurs qu’on pensait être paralysés et condamnés à lambiner à tout jamais sur la pelouse se remettraient comme par enchantement à courir et à enchaîner deux passes sans qu’elles fussent interceptées par l’adversaire.

De surcroît, les Espagnols, dans la droite lignée de leur héritage franquiste jamais renié, possèdent aussi cette très agaçante et discourtoise habitude de confisquer le ballon sans jamais vouloir le rendre, comportement des plus singuliers qui s’apparente en tout point aux agissements scélérats de membres de la race canine à qui, dans un accès de générosité, l’on lance un bâton, dans l’espoir de le voir revenir, espoir vite déçu puisque le chien étourdi par sa course de dératé mille fois répétée s’obstine à pratiquer une ridicule danse de sioux à vos pieds sans jamais consentir à vous rendre ce morceau de bois qui pourtant vous appartient bel et bien.

Messieurs les Espagnols, vous ne pouvez demander à vos collègues européens de partager le fardeau de vos dettes et dans le même temps biaiser la règle fondamentale du football qui veut qu’à un moment donné le ballon doit être rendu à l’adversaire afin que ce dernier puisse lui aussi se divertir.

Sinon cela se nomme ni plus ni moins de l’onanisme footballistique et sa pratique à haute dose comporte de nombreux risques tels que la perte de cheveux déjà évoquée plus haut, le gonflement des chevilles, sans évoquer des croissances retardées voire jamais achevées, n’est-ce pas messieurs Xavi et Iniesta, deux parfaits exemples de tripoteurs compulsifs de baballe qui comme par hasard ont arrêté de grandir aux alentours de leur dixième anniversaire.

Voilà comme ce peuple de tragédiens d’opérette, de joueurs de castagnettes aux cheveux laqués, d’assassins de taureaux innocents, de bouffeurs de paëllas avariées, est parvenu
à se hisser au firmament du football mondial.

En trichant et en pervertissant le règlement.

Aujourd’hui les Espagnols plastronnent.

Demain, ils plafonneront.

Et après-demain, ils planteront des oliviers pour se faire pardonner.

 

 

8 commentaires pour “A l’espagnolette”

  1. Ahlààà!! C’est rude, ça… Tout ça parce qu’il n’y a pas un juif dans l’équipe !

  2. qu’est-ce que vous en savez ?!

  3. Que de haine perverse, de jalousie mesquine et de petitesse d’esprit peut-on lire dans votre billet, monsieur Sagalovitch !, le billet retour du supporter français obligé de voyager dans la soute à bagages pour éviter la honte et les collibets ! Pourquoi la fabuleuse équipe d’Espagne a-t-elle si aisément gagné la coupe d’Europe, humiliant les uns après les autres leurs adversaires ? La réponse, monsieur Sagalovitch, vous ne la trouverez ni dans la rhétorique du mauvais perdant, ni dans la chimie d’apprentis-sorciers, ni dans la technique – si ce n’est, peut-être, celle des incroyables joueurs espagnols -, non !, monsieur Sagalovitch, la réponse, vous la trouverez si vous questionnez la Science, celle qui nous montre la Vérité, celle qui nous a montré que le noble peuple d’Espagne est doté d’un capital génétique supérieur permettant aux fantastiques joueurs espagnols de gagner leurs matchs sans vraiment se fatiguer, mais pourquoi le tigre ou le lion serait-il fatiguer de chasser ?, car le tigre est tel que la Nature l’a fait, et ainsi en est-il du noble peuple d’Espagne.

  4. De la mauvaise foi à l’état brut comme je l’aime!
    évidemment tout le monde dans ce joyeux cirque s’envoie des substances diverses et variées(toute ressemblance entre le tour de (F)rance et les jeux Olympiques n’étant que pure coïncidence)
    Disons que nos voisins ibériques sont plus inventifs et qu’ils ont eu l’audace d’engager d’authentiques athlètes de haut niveau

  5. Hé oui. “Les Ibères sont rudes”, décidément. (Goscinny).

  6. on ne m’a pas transmis le gène du foot mais je rétablis une vérité : bouffeurs de paellas variées

  7. Bon, ça y est, tout le monde a de nouveau disparu corps et bien.
    Tsss.

  8. Moi je suis la.

    Et j’ai (beaucoup) aimé. Surtout que le jeu espagnol m’ennuie profondément (bon, en général c’est le cas des matches de foot).

Laissez un commentaire

« »