Par bien des aspects, Internet représente vraiment le grand trou du cul du monde de la pensée contemporaine. Le défouloir idéal pour celui qui veut exister à tout prix et prouver aux yeux du monde que sa parole compte et importe. Le piédestal rêvé pour l’aspirant journaliste, critique, commentateur, analyste, boursicoteur d’idées, bâtisseur de système philosophique, qui a trouvé là un moyen idéal pour enfin, du fond de son cabinet d’inepties, se faire entendre. Convaincu qu’il est, du haut de son ignorance suintante de crasse et de bêtise confondue, qu’il a forcément des choses pertinentes à dire, des vérités cruciales à asséner, des commentaires judicieux à partager.
J’écris donc j’existe.
Les Bouvard et Pécuchet des temps modernes ont de beaux jours devant eux. Par légions, ces nouveaux cerbères de la crétinerie organisée, ces gardiens du temple de l’idéal philosophique de la pétomanie mentale, sévissent et s’égaillent à longueur de journées sur des sites d’informations dûment répertoriés qu’ils colonisent à coups d’interventions aussi insipides que bavardes.
Sitôt qu’une nouvelle apparaît, peu importe sa nature ou son intérêt, son ampleur ou son insignifiance, les voilà qui sans même prendre le temps de la réflexion, de peur qu’un autre ne les devance, sait-on jamais, s’emparent de leur plus beau clavier et s’en vont crachoter un gargouillis de commentaire d’une stupidité effarante, d’une vacuité si profonde, si absolue, si inouïe de bêtise abyssale qu’elle relève parfois du génie.
C’est que ces gens-là ont un avis sur tout, absolument sur tout. Ils sont à leur aise sur tous les sujets possibles et imaginables. Ils peuvent argumenter avec le même aplomb sur le
prix en hausse de l’essence sans plomb, sur la dernière séance de chimiothérapie d’Hugo Chavez, sur l’apparition d’un nouveau traitement contre le rhume des foins, sur le danger supposé de manger des carottes râpées, sur les vertus de l’onanisme chez le dauphin de l’Antarctique inférieur, sur la mort de Dieu, sur le problème de flatulence d’un animateur de jeux télévisés, sur la nouvelle coupe de cheveux d’une starlette en cure de désintoxication.
Ils adressent leurs condoléances transies à des gens dont ils ne soupçonnaient pas, une minute avant, l’existence. Ils se fendent d’une pensée émue pour celui qui s’en est allé, que ce dernier soit un garagiste bordelais écrasé par une patrouille de sangliers en maraude ou un grand cinéaste kazakhe à la filmographie obsolète. R.I.P. Je prie pour vous. Soyez forte. Après le printemps vient l’hiver.
Ils résolvent les crimes les plus inextricables en trois coups de cuillères à pot, soupçonnent des complots à chaque coin de dépêche, distribuent à tout-va des bons et des mauvais points, s’enorgueillissent de connaître sur le bout de leurs orteils les mécanismes de pensées de ceux qui nous gouvernent.
Ils éructent à l’infini des solutions et des avis pour régler une bonne fois pour toutes les grands problèmes de notre époque : il faut limiter l’influence de la Chine, l’Amérique n’a plus les moyens de ses ambitions, le modèle français date, Ribery devrait jouer à droite, Claude François n’a jamais été remplacé, ma voisine sent des pieds. Affirmation qu’ils appuyent d’une citation implacable de leur auteur favori, généralement Audiard ou Coluche, qui n’ont jamais rien demandé à personne.
Leur sens de la répartie est sans limites comme est sans limite l’inanité de leur jugement.
Mieux : ils se répondent entre eux. Ils s’invectivent à coups de raisonnement tordus, de jeux de mots foireux, de diatribes emportées et attendent avec gourmandise quel effet leur nouvelle saillie aura sur l’autre qui ne se démonte d’ailleurs pas et en profite au passage pour en rajouter une couche.
Il est à noter que ces gens-là n’ont évidemment aucune mais absolument aucune compétence pour traiter du sujet abordé. Leur raisonnement ne repose sur rien si ce n’est sur leur expérience personnelle puisée dans le néant de leur bibliothèque imaginaire.
Auparavant ils sévissaient dans les cafés du commerce et n’emmerdaient que le tavernier de service. Désormais les voilà consacrés sur la place publique. Promus pollueurs
assermentés et incontinents des forums de discussion. Dépêchés comme maîtres de cérémonie au chevet de l’amphithéâtre du bavardage inconsistant.
Ils s’enivrent de leur propre prose, ils jouissent de se savoir si importants, si illustres, si reconnus. Ils se relisent à l’infini avec un air de satisfaction béate inscrite sur leurs
moustaches, ils se paluchent de plaisir devant l’éclat magnifique de leurs pensées ; ils s’aiment.
Ce sont les nouveaux cons et ils sont là pour longtemps.
Évidemment cette constatation ne s’adresse d’aucune manière aux commentateurs de ce blog qui à une exception près font tous preuve d’une intelligence, d’une perspicacité, d’une sagacité si grande qu’il est souvent plus intéressant de les lire que de perdre son temps à parcourir les inepties rabâchées par l’auteur moisi de blog prétentieux et puéril !
Et pour une fois, c’est à prendre au premier degré.
une cuti ?
hein?
Ah, bravo ! Maintenant, tous les commentateurs de ce blog vont se battre pour savoir qui est l’exception !
C’est vrai qu’ici on n’a pas l’impression d’être au café du commerce mais plutôt au café des sports (allez les girondins !) ce qui est quand même bien plus classe.
je sais qui c’est!
je commente donc je me fais chier
@ Job : bravo, vous êtes un homme de goût, vous. Il est clair qu’il faut l’être pour priser l’élégante tenue marine au scapulaire (Quand je pense que certaines équipes jouent en vert…)
@ Laurent : Super, le coup de l’exception, ça donne un petit parfum de paranoia à votre billet qui rehausse sa saveur…
Sinon, cette réflexion que vous vous faites, elle aurait pu être faite par un moine enlumineur du moyen âge, qui a vu débouler l’invention de Gütemberg, non ? En multipliant la parole publique, on multiplie aussi la parole sans qualité, non ? tant qu’on recopiait les manuscrits à la main, seuls les meilleurs étaient reproduits. Avec l’imprimerie, est arrivée la collection Harlequin, Closer,
Bon, peut-être Internet augmente t’il aussi le potentiel de connerie disponible dans la mesure, où comme vous le dites, il permet désormais la réaction sans recul sur des évènements sans importance, bref il est peut être aussi un catalyseur de conneries qui sans lui seraient restées à l’état d’ébauche dans des millions de cerveaux.
Mais alors que dire de Tweeter…
http://ideesnoires.free.fr/images/pasdideenoire.gif
onfray a écrit le même article en mieux et sans projection car beaucoup peut être renvoyé au blogger ici dessus: “la littérature des vespasiennes”(article du monde) est consultable en ligne
heureusement que la modération existe
Ah flûte, cette fois je n’ai effectivement aucune compétence pour traiter du sujet abordé (mais j’ai bien ri). Du coup, je ne chercherai pas l’exception (bien que je me soupçonne fortement, mais n’ayant pas encore réuni assez de preuves pour m’accuser avec certitude, je me laisse une petite présomption d’innocence, relativement fragile certes mais bon).
Laurent n’a balancé ni le nom de sites d’info, pourtant certains experts en la matière(fécale) et comme la presse de caniveau, ces sites ont trouvé un public
ni celui de l’exception… qui n’existe pas, à mon avis : soit il a glissé une épine dans son bouquet d’éloges soit celui qui est visé l’a traité “d’auteur moisi de blog prétentieux et puéril” et je crois me souvenir qu’il y en a eu plus d’un:p
Certes,
Bon je voulais développer un peu mais je ne suis même pas capable d’écrire correctement ce matin (ce midi pour vous). Ahh les jeudis soir….
@ Hannah : Ca remonte peut-être à son légendaire billet sur les joueurs de Poker, qui lui a valu une franche popularité chez les obsédés du Brelan et les fracassés de la quinte. Ou alors il s’agit de pure invention, histoire de faire psychoter son public, et exploser la barre des 150 commentaires. Sagalo est un peu pervers, whatever.
That awkward moment when Saga is talking about you.
am I doin’it right?
ou comment commenter comme au plus profond du trou du cul de dépotoir qu’est internet: 4chan.
@ Monsieur Sagalovitch : Malheureusement ces gens ne polluent pas uniquement l’espace “merdiatique” que nous avons toujours le choix de ne pas explorer en long et en large. En revanche, ils viennent parfois s’mposer dans les enreprises en qualité de “coach” ou consultant pour pourrir la vie des salariés avec leur si grande expérience (on se demande même parfois s’ils n’ont qu’une vie à leur actif tellement ils connaisent tout sur tout) et leur science infuse (mais ils ont laissé la culture dans leur cabinet – d’aisance). Au moins auprès des grands érudits dont les directives écrites méritent souvent d’être imprimées sur du papier toilette biodégradable nous avons la confimation du mépris à peine dissimulé envers “le salarié de base” (que je suis^^) Encore merci, vos articles sont de vrais friandises spirituelles 🙂
@ Saga : Bien vu, surtout le paragraphe sur les condoléances. C’ est peut-etre ce qu’il y a de plus bas, de plus vulgaire même, ces coms du genre ” Dormez-en paix mes petits anges” dès qu’un bus scolaire s’ enroule autour d’ un panneau Decaux, ou encore ” Tu n’es pas mort en vain” quand un poivrot retraité s ‘entrave dans le fil electrique de son respirateur artificiel.
@ Tous : néanmoins, je pense qu’il est temps de me dénoncer afin que le brouillard paranoîaque qui envahit ce blog se dissipe rapidement. Un certain nombre d’ indices subtilement disséminés dans le post de Saga ( “boursicoteur d’ idées”, “garagiste bordelais”, ” jeux de mots foireux” ) m’ obligent à reconnaitre que la fameuse ” exception près” me concerne hélas sans aucun doute….
@ Vinnie Jones : ça pourrait aussi être moi quand j’y pense. Mais d’où sort-il comment plausible qu’un garagiste bordelais puisse se faire écraser par un sanglier ?
Je vois que tout le monde s’est dénoncé. C’est bien. Suis fier de vous.
@ Fred: ah c’est sur que si Onfray l’a dit…
billet critique sur les commentateurs :
https://blog.slate.fr/labo-journalisme-sciences-po/2012/03/13/sxsw-les-commentaires-sont-ils-dans-limpasse/
aux commentateurs de ” Fin de partie ” qui s’interrogent sur la distinction droite/gauche ( dans ton œil déficient ), je conseille la lecture de ceci ( ainsi que celle des coms’ ):
http://jeanzin.fr/index.php?post/2012/03/29/Comment-peut-on-etre-de-droite
( pardonnez-moi cet excursus; & je donne de la matière à moudre aux nouveaux cons, de droite & de gauche, soyons pédagogique & pas idéologique… )
échec de mon envoi apparemment, peut être coincé dans un vestibule virtuel…je retente : billet sur les commentateurs
https://blog.slate.fr/labo-journalisme-sciences-po/2012/03/13/sxsw-les-commentaires-sont-ils-dans-limpasse/
désolé Hannah mais ils m’ont collé un anti virus trop puissant j’ai l’impression
Est-ce que ce n’est pas la télé qui a en premier fait croire que tous les avis se valaient, que chacun était un expert?
Internet a surtout permis à tous ces nouveaux penseurs de se confronter et de se foutre sur la gueule.
Bon vu que Saga s’excuse auprès d’hannah pour le firewall on peut en déduire qu’elle n’est pas l’exception vu qu’il ne l’a fait à aucun autre d’entre nous…
L’étau se resserre !
Si c’est moi, je vous signale, je vais faire un scandale ! 🙂
m’en fous, je le censurais
Tyran !!
à vrai dire je ne sais pas si les sites d’info et toutes formes de sites web ont engendré des commentateurs professionnels, je les lis de moins en moins (les commentaires) je laisse peu d’avis sur ceux que je visite, celui-ci est une exception
trés flatté!
@ Saga : C’est malin d’ avoir choisi un sujet pareil : du coup personne n’ose commenter…
La distinction Droite Gauche n’est elle pas seulement une distinction spatiale, du registre d’un univers à deux dimensions, désormais inefficace en tant qu’instrument ontologique à décrire la complexité du monde dans lequel nous vivons ? Je dis cela porté par vos commentaires inspirés, et parce que je sors juste de mon lit, hein. Tout va vite redevenir normal, promis…
cuti = reactions
tous cons sauf nous
Tiens au fait, c’est quoi l’ intérêt d’ utiliser des pseudos différents sur le blog? C’ est quand on a épuisé son forfait?
Pour le gros homme chauve avec cigare qui règne sur Slate soit content que Sagalo de par ses billets exquis, autant pénétrants que drôles, attire un public aussi riche en nombre qu’en qualité.
Moi je constate surtout que l’horodatage des commentaires est complètement à l’ouest. A se demander où vit réellement ce Sagalovitsch, dans une capsule satellisée autour de Titan ?
Laurent est un genre de sauterelle farceuse, finalement. :o)
D’ailleurs j’ai une preuve de ce qu’il fait aux commentateurs ici :
http://www.wat.tv/video/minuscule-sauterelle-18zwz_2ey2b_.html
(Pas sûre que le lien va passer…)
Il nous faut donc une coccinelle assez costaud pour l’affronter. Pas fastoche à trouver…
Vouloir remplacer cette propension à la délation nationalement identifiée par un support technique à l’autocritique est plutôt finaud.
Alors… est-ce mieux depuis ?
je ne jetterai pas le bébé dans le tuyau, des sites sans visiteurs qui commentent, quel intérêt ? je ne jette pas plus la pierre Pierre aux commentateurs occasionnels (dont je suis), c’est un réflexe bien naturel de donner son avis dans un regroupement momentané d’individus (physique ou virtuel) il faudrait aussi distinguer les trolls purs des néo cons pathologiques qui passent de site en site, pas simple…
Sophie : Merci d’avoir dévoilé le mystère. Reste à trouver la coccinelle, oui. Vous n’avez pas ça dans votre bestiaire pour enfants ?
“les insectes vivent efficacement sans penser à eux-mêmes”
@ Bernard : Ah mais je pensais à vous, Coccinelle Tapioca. Ou à Vinnie, tiens. Ou Hannah. Ou Burt. Ou Sanka. Ou… 🙂
(Pas moi, quoi. Pas assez fortiche, dos en trop mauvais état.)
(PS Bernard : Et mauvaise carburation, bougies encrassées, voltage en berne, en plus d’essuie-mirettes grinçants qui me feraient illico repérer.)
nan moi je suis Hannah l’abeille et je reviens après avoir butiné ici et là
@ Sophie : Eh, dites arrêtez… Ca va si mal que ça ? L’infâme Sagalo va jubiler si vous continuez 🙂
Bon, entre nous, le Vinnie Jones, je peux vous révéler qu’ il cause mieux qu’il ne court vite, hein…
Eh m.. à force de surfer machinalement, j’ ai du tomber sur un site animalier. Et Christian Zuber, vous vous en souvenez de celui-là ?
@ Tapio-Nanard : Mais qu’est ce que vous en savez ? Vous m’ avez pas vu courir depuis 25 ans ?
J’avoue que je ne vous suis plus très bien les amis…
d’un haut niveau! Je crois que que je vais enlever le dernier paragraphe. Vous etes tous des exceptions!
@ Burt : ah mais si vous n’avez pas cliqué sur mon lien, c’est effectivement incompréhensible, haha.
@ Bernard : Non ça va, ne vous inquiétez pas. Un p’tit séjour au garage ce WE et vroum dès lundi, allez. 🙂
@ Laurent : oui. C’est vrai.
@ Vinnie Jones : C’est intéressant. Vous faites quoi exactement sur des sites animaliers ? J’ai connu quelqu’un, qui, eh bien, aimait beaucoup aussi les sites animaliers. Il a fini par être arrêté pour viol aggravé sur Poney (Je ne sais ce que signifie le concept d’aggravé dans le cadre de relation zoophile non consentie, mais bon, les charges étaient lourdes).
Sinon, le maître des clés, alias Sagalovitsch m’a bloqué un commentaire sous le pseudo de Surfer d’Argent, la censure existe !
ah non! Celui là il apparait nulle part. Et arrretez de faire le Fernando Pessoa du blog!
Allez plutôt écouter ceci : http://www.youtube.com/watch?v=_QiEKFVGUBw en regardant ceci : http://kimjongillookingatthings.tumblr.com/ (et sa suite logique que vous tgrouverez facilement), au lieu de glandouiller sur ce blog.
De rien.
@ Superflic : Elles sont super sexy les guides touristiques nord Coréennes… Les militantes de L.O. sont volcaniques à coté.
Bernardo est porté sur la bouteille et la schizophrénie ?
Hannah : …et les jolies filles, voui. 😀
Oui je confirme que le Nanard est bien l’ individu que vous décrivez. Quand aux sites animaliers, il l’ a l’ air d’en connaitre un rayon, mais c’ était certainement dans le cadre de la préparation d’ un livre..
Bon, Saga, serait temps de pondre. Et vous avez l’ embarras du choix, les sujets ne manquent pas. Quelques suggestions:
– Est ce bien Bégaudeau qui a volé le vélo de Tapioca ?
– Hannah et Sophie vont-elles partir en croisière sur un vraquier panaméen ? Et que leur arrivera-t-il en cas de mutinerie ?
– Raymond Aubrac était-il le chef cuisinier de la maison de l’ Aubrac ? (rue Marboeuf)
– Burt est il le pseudonyme de Bernard Squarcini ?
– Nico Pedia répond-il “Oui qui ?” à ses enfants ?
– Gunther Grass aura-t-il un second prix Nobel, catégorie Poèmes antisémites ? (nouvellement crée)
– Combien de voix rassemblera finalement Jacques Cheminade, et les voix extra-terrestres seront-elles correctement comptabilisées, ou bien incluses dans celles de l’ Outre-mer ?
Voila, bon je pars faire un peu de sport, je vais essayer de ne pas m’ arrêter au bistrot de la Porte des Ternes, c’ est promis….
@ Vinnie : C’est quoi, un “vraquier panaméen” ? (Moi j’bouge pas, fait trop froid dehors et j’ai encore plein de bouquins à lire.)
ca fait 3 heures que vinnie est parti. Je crains qu’il n’ait pas tenu ses promesses. Sophie allez le chercher au bistrot avant qu’il ne s’en prenne à la dame pipi
@ Sophie K : demandez à Vinnie Jones d’où il m’a envoyé un message à 3h17 le matin, ça paraissait venir d’une autre galaxie… Je conserve précieusement la pièce… Après tout, FH n’a pas encore pensé à taxer les revenus du chantage, et il va bien falloir nourrir sa famille…
Un vraquier est un cargo qui trimballe du vrac, avec des matelots tatoués, à demi nus, aux muscles luisants de sueur animale dans une salle des machines plus surchauffée qu’un sauna… Ca semble troubler notre ami…
@ Hannah : le surfeur d’argent est porté sur beaucoup de choses, effectivement. Tapioca, un peu moins.
j’ai connu un musicien qui travaillait plusieurs mois par an sur un porte container, il enregistrait des sons, les bruits à bord, de la mer furieuse et je voyais très bien comment cette atmosphère particulière pouvait inspirer les textes poétiques versant dramatique qu’il écrivait. de là à embarquer… il est recommandé de ne pas avoir une frêle constitution.
Ca va, ça va..je suis revenu. Ma carte du Club Med gym étant périmée, j’ ai vraiment failli finir au troquet. Mais quelque menaces de représailles post 6 Mai, voire de nationalisation du Club Med m’ont finalement permis d’ aller “m’ entrainer” comme on dit la-bas ( “Bon entrainement” vous dit le préposé en vous jetant au visage une serviette blanche usée jusqu’à la corde, d’une superficie d’ environ 30 cm2 qui vous permet au mieux de vous sécher le..Bernard, vous compléterez ?)
mais il faut s’arreter au bistrot avant pas aprés!
marin sur un vraquier effectivement rien à voir avec la vie d’un Vinnie qui se demande combien de nems au poulet il doit commander pour tenir jusqu’à la fin de Titanic
@ Hannah : Désolé, je deteste les nems, les sushis, la nourriture chinoise, viet, la world food de manière générale. En fait j’ aime pas la bouffe.
Mais la poitrine frémissante et les taches de rousseur de Kate Winsley, ça je dis pas…Sauf si c’ est sur TF1, chaine que ma religion m’ interdit de regarder
nems cités totalement au hasard…;)
“j’aime pas la bouffe”, je pensais qu’il n’y avait que les anorexiques qui revendiquaient ça… c’est un peu comme dire j’aime pas respirer
faut voyager Hannah !!! Je crois que pour la plupart des humains les gens mangent par nécessité. C’est plus une corvée qu’autre chose. Mais la France, je vous l’accorde, résiste. Et c’est tant mieux!
@ Hannah : Mais je n’ aime pas respirer non plus..
🙂
La salle de musculation d’un Club Med, on doit pouvoir y croiser quelles vagues imitations hormonées d’authentiques matelots angolais naviguant sur des vraquiers, oui…
Laurent et Vinnie : n’importe quoi. je ne trouve rien d’autre à dire
(j’ai un peu voyagé : plus d’une dizaine de pays quand même)
@ Hannah : Vous aviez raison, toute la famille regarde le Titanic, argh…
@ Laurent : si c’était une corvée, la plupart des gens dans les pays occidentaux ne seraient pas en surpoids, normalement. Vos voisins américains qui s’enquillent des jerrycans de coca et des brouettes de pop corn en regardant ces sports inintelligibles aux parties interminables qu’ils semblent affectionner ont l’air de bien aimer bouffer, non ?
ah ne commencez pas à mélanger les canadians avec les américains, ils le prendraient trés mal. Disons qu’ici les gens aiment manger mais sans plus. Il serait inconcevable pour eux de rester deux heures dans un restaurant. En une demie-heure, c’est pesé, emballé. D’ailleurs à peine vous avez fini votre assiette que la serveuse s’empresse de vous la retirer
je ne suis pas sûre que la différence d’organisation des repas soit la très simple explication du goût ou pas pour la nourriture
@ Bernard : c’est surtout qu’ils avalent plein de sucre, ce qui prouve qu’ils ont perdu le sens des trois autres saveurs (salé, aigre et doux), donc qu’ils n’aiment pas bouffer, effectivement…
Merci pour le vraquier. Vous pensez que Vinnie écoutait “cargo de nuit” en boucle, jadis ? 🙂
C’est pas possib’. Titanic les a coulés eux aussi. Pfff.
quand je vois plus de 1000 commentaires sur certains articles, ça laisse rêveur
@ Sophie : Axel Bauer, à qui JP Gaultier à piqué ses T Shirts, toute une époque…
Logorrhée mal torchée, humour pétomane, lieu commun d’aisance laborieuse, petit esprit morveux qui se mouche en même temps qu’il pleure, avec son public de sans famille composé de cinq personnes, il confirme ce que disait Audiard : « Depuis ma phrase Les cons ça osent tout, on en a vu de plus gros sortir du bois pour la théoriser ». Quand on voit le niveau affligeant des commentaires de ce blog, particulièrement les vôtres, on comprend pourquoi il n’y a pas foule. Café du Commerce vous disiez ? J’ose espérer que Slate ne vous paie pas pour ces papiers double épaisseur, que vous faites ça juste pour remplir votre vacuité de quelques phrases convenues entre deux canapé-foot et la rédaction d’un roman sous Témesta aussi profond qu’une petite cuillère… La présentation sur la droite pose déjà le Tartuffe. Si vous aviez un tant soi peu ( ce qui serait déjà beaucoup ) de dignité et de cohérence, après ce billet, vous auriez définitivement arrêté le blogagage comme l’ont fait bien d’autres avant vous : mais on n’arrête pas une tartufferie quand elle n’a pas pris, on attend une meilleure occasion pour faire ses adieux, comme le raillait Aznavour en son temps.
Si on est toujours le sagouin d’un autre, on a parfois la présence d’esprit de le reconnaître et de se taire. Pas le genre de subtilité qui risque de vous caresser le front. Voyons ce que pensent les lecteurs non-censurés de vos brouillons de sagare désaffectée:
http://www.facebook.com/SlateFrance/posts/209725145803292
qu’est ce que ca peut vous foutre que Slate me paye ou pas ? Et laissez Aznavour tranquille
Ah mais vous me renvoyez le papier sur Grass à la figure. Tout s’explique!
Oh là là, au vu de la page FB, je comprends enfin pourquoi les Monty Python n’ont jamais vraiment marché ici (enfin, beaucoup moins bien que “Bienvenue chez les ch’tis”)…
C’est sûr FaceBook, voilà de la source de haut vol…
@ Polaroïd : Ben vous avez raté votre coup parceque :
1/ On s’ en branle de la qualité de nos commentaires, nous on se prend pas pour le justicier masqué, ou le Mr Propre du ouaibe
2/ Votre com illustre parfaitement le propos de Saga, mais au premier degré, et visiblement malgré vous.
Voila, sans rancune ni animosité, mais simplement une dernière requête : Aznavour, je vous le laisse, mais par pitié, laissez Audiard tranquille, il est pas digne de votre niveau…
@ Sophie : la présence d’Audiard dans ce commentaire démontre tout l’inconvénient pour un auteur d’être mort. Vous êtes ouvert à tout vent, comme une station service d’autoroute la nuit. Le premier con venu arrive, se sert comme il l’entend, et repart, très fier de lui. Et en plus, c’est gratuit.
@ Bernard :
🙂
J’avoue que moi, c’est le “sagare désaffectée” qui me tue (“yau d’poële”, évidemment).
(C’est pour ça que je soupçonne cette fripouille de Laurent. C’est trop gros.)
son commentaire est plutôt bien écrit je trouve
c’est vrai Laurent est souvent fatigant, on finira par l’avoir…
mais au contraire il est digne et très cohérent
@ Bernard : C’ est assez juste. Alors qu’ il y a tant d’ auteurs de talent, bel et bien vivants que notre ami pelliculé aurait pu invoquer. Je ne sais pas moi, Mikael Vendetta, Jean-Pierre Coffe ou Frédéric Lefebvre.
Comment, il est mort Jean-Pierre Coffe ? Arrête…
@ Hannah : C’ est vrai que “aussi profond qu’une petite cuillère” c est bien tourné quand je le relis…
@ Hannah : non, c’est du faux mal “bien écrit”, moi j’dis. 🙂
@ Vinnie : manque de bol, tourné comme ça, c’est le Témesta qu’est profond comme une cuillère, pas le roman, hahaha !
je retire le mot “digne” si c’est lui qui l’a écrit^^
M’enfin j’ai rien écrit du tout!!!!! Ca va pas la tête!!! Vous voulez son adresse mail au gus ?
Notez que si c’est lui qui l’a écrit, il a l’élégance de dire que ses propres commentaires sont pires que les nôtres. Et ça, c’est tout à fait digne.
je crois que le Témesta est une posture Sagalovienne, qui fera sans doute gloser ses commentateurs pendant deux ou trois générations. Vu ce que le lascar s’enfile ou prétend s’enfiler dans Loin de Quoi et La métaphysique du Hors Jeu, le bougre devrait être totalement légumisé depuis un moment, genre cerveau façon buvard. En outre, le Témesta n’est pas un réel anxyolitique, mais plutôt un somnifère.
comment ca pas un anxiolytique ??? Alors le composé actif du temesta est une molécule qui répond au nom de Lorezapam, laquelle est ” une molécule de la classe des benzodiazépines, utilisée pour traiter l’anxiété, l’angoisse, et éventuellement dans le sevrage alcoolique et cannabique. ” Non mais! Incollable sur le sujet
Vous voulez dire, Laurent, que Polaroïd existe VRAIMENT ?
Naaaaaaaaaaaaaaaaaan..
J’peux pas croire ça.
Ce serait trop cruel, ma foi en l’humanité se briserait instantanément
Non.
Pas ça.
@ Sophie K : mais que ça s’ applique au bouquin au temesta ou aux fosses Marianne, ça change rien. “Profond comme une petite cuillère” ça veut rien dire. C’ est comme si on disait ” long comme une pomme” ou ” rouge comme une huitre”
Bon en fait, je viens de comprendre, c’ est très fort en fait.
@ Saga : Non merci
Y’ avait pas un joueur qui s’ appelait Kana-Byik ? et pourtant son prénom c’ était pas Sevrage ?…
@ Vinnie : C’est encore du Audiard : un problème con-cave. 🙂
(PS Vinnie : La cuillère, j’veux dire.)
@ Laurent : Vous vexez pas, je vous crois ! 🙂
Vous avez fait un banc d’essai avec le Bromazépam (Lexomyl) ? Moi j’aime bien. Par contre, le Deroxat, une belle saloperie, à devoir noter son nom sur un Post it pour se rappeler qui on est.
Profond comme une petite cuillère, c’est clair. S’il avait dit “creux comme une petite cuillère”, ça aurait été plus ambigu.
je suis repassé au bon vieux valium, le moins addictif des anxiolitiques
avec une durée de vie plus longue
@ Sophie K : Et si Sagalo était victime de dédoublement de la personnalité ? Un vertige, il se convulse, renverse la table basse, et… lorsqu’il émerge de sa transe, bave aux lèvres, il devient… PolaroÏd !
@ Saga : franchement, arretez le chimique et prenez des trucs plus bios. Moi mon secret, c’ est le Pauillac ou le St Julien. j’ ai tout essayé, y’ a pas mieux.
@ Bernard : terrible scénario de film d’horreur. “Le Retour de l’Infâme Polaroïd”, ou la vengeance du docteur Sagalovitsch…
😀
où l’on apprend que les troubles du comportement du dr Jekyll était dus à une épilepsie…
je crois bien que ça se traite avec du valium d’ailleurs
Vous remarquerez Sophie que le docteur Sagalovitsch disparaît de la circulation toute la journée, pour réapparaître le soir… Serait-il photophobe, comme les plus grands suceurs de sang façon Dracula ? le dossier déjà mystérieux, s’épaissit…
tiens il y a edmond qui vient de se réactiver sur le billet Grass, il a dû à nouveau copier-coller son commentaire et inonder tout le oueb
@ Bernard : oui, j’avais noté. Il faudrait lui demander s’il aime l’ail, tiens.
bah il vaut mieux un homme avec un ( mauvais ) caractere que sans, non ?
décalage horaire vous connaissez messsieurs dames de vieille et exangue et moisie Europe 🙂
@ Laurent : c’est pas faux, pour le caractère.
Vieux, exsangue, et moisi, c’est vrai que c’est assez l’esprit européen du temps. Ça changera, tout passe… 🙂
@ C’est pas forcément juste, le caractère. Emile Louis avait très mauvais caractère, par exemple, et il n’était pas non plus très fréquentable. D’ailleurs, conduisant des bus…
Bon, je m’auto censure, j’allais dire une énormité du genre potentiellement blessante (Mais très drôle quand même)