L’autolib débarque à Paris. Evidemment on va vous faire croire comme d’habitude que “c’est nous les français parigots qui ont eu les premiers cette idée”. Je tiens donc, par avance, à m’inscrire en faux et je vous en apporte la preuve éclatante, puisque j’avais déja abordé le sujet, ici même. La preuve :
https://blog.slate.fr/sagalovitsch/2011/09/27/jai-teste-lautolib-a-vancouver/
Avant tout, une mise au point. A priori, je ne vous aime pas et je me contrefous de savoir si vous m’aimez ou si vous allez apprécier ou pas ce que je vais pouvoir radoter à longueur d’article. Ce n’est en aucun cas mon problème, c’est le vôtre. Je rajoute que je suis d’une mauvaise foi crasse, que je n’ai d’avis arrêté sur aucun sujet, que je prends un grand plaisir à manier l’art du contre-pied, que je n’aurai cesse de vous provoquer et de vous titiller afin que vous vous sentiez offusqué au point d’aller pondre un commentaire rageur et furieux auquel je prendrais un malin plaisir à répondre. Toujours.
Ceci posé, la plupart du temps, mes articles seront à prendre au deuxième ou au troisième degré. De grâce, nul besoin d’aller embêter la standardiste de la Licra, de menacer de convoquer le conseil d’administration de la Mrap, de m’admonester de présenter des excuses sur le champ, sans quoi, vous irez tout rapporter au commissaire général de S.O.S racisme, à l’inspecteur en chef de la SPA, au rapporteur de la Ligue des Droits de l’Homme. Je ne suis pas sérieux. Je suis un bouffon. Un pitre. Un petit con hargneux. Un individu sans intérêt qui aime jouer à l’intéressant.
Surtout par pitié, ne me taxez jamais d’antisémitisme. J’ai eu le bonheur ou le malheur d’être né de parents tout à la fois ashkénaze et sépharade donc pas de jaloux non plus de ce coté-là. Chacun en prendra pour son grade et aura sa pâtée de critiques bien senties. J’oubliais : bien que je sois né en France, bien que je possède un passeport français, que j’ai trop longtemps vécu dans ce beau pays, je n’éprouve envers lui aucune tendresse particulière et n’aurait cesse de démonter et démontrer à longueurs d’articles ses travers et ses absurdités.
Je n’ai jamais pardonné la rafle du Vel d’hiv et ne la pardonnerais jamais. Par principe et par instinct, je n’ai aucune sympathie pour l’Allemagne ou pour la Pologne. C’est ainsi. Vous pourrez toujours me parler de la réconciliation nécessaire entre les peuples, de la nécessité du pardon, de l’exigence de tourner la page, je suis sourd à jamais à tous ces raisonnements frappés du bon sens.
La notion de patriotisme m’est complètement étrangère, celle de nationalisme me donne la nausée. Si l’équipe de France de Football devait disputer une rencontre capitale contre la Hollande ou l’Italie, je supporterais toujours ces dernières. Si le PSG ou l’OM ou Lyon, surtout Lyon, était amené à rencontrer Manchester United, le Milan AC ou Barcelone, je serais toujours du côté des équipes qui considèrent le football comme un des beaux arts et ne supporterais jamais une bande de tacherons au simple motif qu’ils sont français. Sauf Saint-Etienne. L’amour est aveugle et j’ai pour les verts des yeux de Chimène.
Ne venez pas m’emmerder sur ce sujet en me disant que depuis trente ans ils n’ont rien gagné, qu’ils vivent sur leur passé, que la roue a tourné. Je saurais vous répondre avec le cinglant approprié à vos sottes remarques.
Mais de tout cela vous en vous en rendrez compte très vite. A bientôt donc mon idiot de semblable, mon crétin de frère, mon stupide cousin. Sois donc soulagé: désormais, dans le désert de ta connerie qui est infinie, tu ne seras plus jamais seul.
Laurent Sagalovitsch
Oui, mais nous on a eu le premier accidenté, dès le premier jour :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/06/97001-20111206FILWWW00398-un-pieton-blesse-par-une-autolib.php