Si ça se trouve, Fleur Pellerin n’aime simplement pas les romans de Patrick Modiano et, ne voulant se montrer indélicate, elle a préféré affirmer de ne pas l’avoir lu plutôt que d’afficher son désintérêt pour notre tout nouveau Prix Nobel de littérature.
Ou alors sa grand-mère a eu une aventure avec Gaston Gallimard qui s’est mal terminée et depuis, dans la famille Pellerin, de génération en génération, on s’est juré de ne jamais lire un auteur publié dans cette vénérable maison d’édition.
Ou alors dans sa petite enfance, à l’heure où se fixent les indéracinables aversions, on l’a forcée à regarder Modiano bégayer des silences chez Pivot, entraînant chez elle un traumatisme si profond que la seule vue d’un livre de l’auteur de La place de l’Étoile lui donne des envies de défenestration.
Ou alors elle n’apprécie pas les romans brefs et inquiets et préfère de loin les grandes chevauchées romanesques longues de plus de 500 pages.
Ou alors, s’étant un jour servie d’un livre de Modiano comme cale-pied à sa table du salon, elle ne s’est jamais remise de la trahison de ce dernier quand, pour une raison inexpliquée, il a failli à sa tâche en laissant le montant de la table vivre sa vie, entraînant la chute de la soupière sur la jupette de celle qui jusqu’à ce repas fatal devenait devenir très bientôt sa belle-mère.
Ou alors…c’est à dire…enfin ce que je veux dire c’est…la littérature…en même temps c’est très…comment dire…comme si vous…mais sans vraiment..oui le rapport au…c’est toujours…parce que le en fait…
Ou alors elle confond Modiano avec Modigliani et Modigliani avec Molinaro et Molinaro avec Morlino.
Ou alors elle ne sait pas lire.
Après tout, elle n’a pas été gâtée par la vie.
Enchaîner l’Essec avec Science Po, avant de conclure par l’Ena a de quoi vous rendre complètement eunuque d’un point de vue intellectuel.
Certes dans ces augustes réservoirs à talent de la République, on vous apprend à disséquer la politique industrielle de la Mongolie inférieure sous le règne de Damdim Sükhabaatar, certes on vous enseigne le fonctionnement des banques centrales et des centrales nucléaires, certes on vous apprend à apprivoiser la technique du réajustement de l’impôt sur le revenu par l’entremise de taxes concurrentielles selon les paradigmes de l’école bostonienne.
Mais ne comptez pas sur ces institutions pour vous initier aux sortilèges de la poésie ou à l’art du roman.
On ne va quand même pas encrasser le cerveau de nos futures élites, de notre prochaine classe dirigeante, par l’étude de textes littéraires décrivant les nunucheries sentimentales d’une gourdasse provinciale crevant d’ennui auprès d’un crétin de mari médecin et rêvant à d’autres vies possibles entre les bras d’amants de fortune.
Ce n’est pas en s’intéressant au bavardage inconsistant d’un Marcel attendant la visite de sa maman pour aller faire dodo qu’on va apprendre à redynamiser notre économie, à endiguer la montée du chômage ou à négocier avec les syndicats.
On forme des dirigeants capables de transformer le paysage industriel de la France et d’anticiper les grands défis de demain, pas des branleurs de seconde zone tout juste bon à s’enthousiasmer d’aventures rocambolesques survenues à je-ne-sais-quel Fabrice Del Dongo de pacotille.
Qu’on se le dise, l’époque est à l’économie pas au romanesque ou aux humanités.
On est pragmatique de nos jours.
On va à l’essentiel.
Droit au but.
En oubliant seulement que le cœur des hommes qui se trouve être souvent celui des citoyens bat et battra toujours au rythme immuable et éternel des passions, des folies et des tourments décrits à longueur de siècles par ces falots de romanciers.
Et que si on se complaît à ignorer ces derniers, on se condamne alors à être de simples perroquets de palais caquetant encore et toujours les mêmes refrains remplis de mots creux et de formules vagues, incapables de nous transcender ou de nous amener à nous rassembler autour d’un vrai projet de société.
Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true
pfff.
démagogie ?
corporatisme ?
En tout cas c’est bien pompeux sur la fin. Pour pas grand chose. Pour une fois qu’un/une politique ne fait pas semblant. J’admire sa franchise au contraire.
Et puis si elle met les romans de côté pdt quelques années, la littérature et la France s’en remettront. Bref foutez lui la paix avec vos grands airs de vierge effarouchée.
Les romanciers, ça cite. Quoi là d’étonnant ? En tout cas, rien de détonnant. Fabrice del Malongo, un héros de Henry Bêle, alias Stand up ; Madame Hourvari, l’héroïne d’Octave Flots Verts, qui a cocu fait son lourd époux avant d’avaler un ersatz de ciguë ; le narrateur de Marcel Prout (qui est, en fait, Prout lui-même) à qui son pouce ne suffisait pas pour trouver le sommeil, vu que ses vieux le couchaient trop tôt, dans « La Recherche du sommeil perdu » ; jusqu’à nos jours, avec Patrick Molianeau ou, on s’y perd : Maurlianeau, enfin, vous comprenez : celui qui voit la place de l’Étoile tout en jaune.
Bon, soyons clair : on vous jette pas le caillou. On n’est pas comme vous, qui traitez durement Fleur Pèlerhin, notre nouvelle ministre de la Culture. D’accord, à la différence d’un André Malraux ou, dans un registre moindre, d’un Jack Lang, cette jeune femme ne semble pas – pour l’heure, mais pour après, sait-on jamais ? – incarner une ministre du Culte de la Culture. Mais elle ne méritait pas votre cascade (un début de Niagara) de « ou alors » venimeux !
Et tout ça pour nous préparer – on la sentait venir – une chute de romancier humaniste que feu Philippe Muray eût trouvé dégoulinante. Tout ça, les livres, l’amour de l’humanité, la « moraline » moquée par Fred Nittche, le célèbre auteur d’outre-Rhin qui écrivit “Ainsi parlait Zara Toussa”, tout ça est terminé ! On est au vingt et unième siècle ! D’ailleurs vous le dites en une formule ternaire qui, fût-elle moins ramassée, eût rappelé Château Brillant, l’admirateur déçu de Bon Appart : « On est pragmatique de nos jours. On va à l’essentiel. Droit au but ».
L’essentiel, c’est Paulo McCarthy et son bouche-trous de la place du Vent & Dôme ; c’est : « Comment ça buzze sur le Net ? » ; c’est encore : « Est-ce qu’on va retirer le bouquin de Valérie pour la cinquième fois ? »
Ce n’est tout de même pas : « Notre quinzième prix Nobel de littérature lira-t-il ou dira-t-il, appris par cœur, son discours de Stockholm ? »
À part pour rédiger la dépêche destinée à l’Agence France-Presse ou – ne soyons pas ringard ! – pour taper un touit sur Touitteur, ben, on s’en tape de son discours, au Molianeau, ou Maurlianeau.
Rooooh ! La tehon !
C’était quoi déjà la question? Comment la littérature influence le politique? On ne le saura visiblement pas. De toute façon ce n’est pas à l’ordre du jour de ma liste de question existentielle. Pas le cœur à ça. Question suivante.
Quelqu’un a t’il déjà vu un film avec Mélanie Laurent?
Je n’ai jamais lu Modiano et je ne lis plus depuis 20 ans. La lecture m’ennuie profondément. J’aimerais que l’auteur des lignes peu sympathiques sur la ministre, me dise qu’elle est son analyse du 2e acte de Siegfried de Richard Wagner, la morale du Chevalier à la rose de Richard Strauss et la forme architecturale du Wozzeck d’Alban Berg. S’il ne peut me répondre, c’est qu’il est comme Flore Pellerin : un ignare ! Pourrait-il me dire aussi pourquoi – EXACTEMENT – Marnie (Hitchcock) change si souvent d’identité ? (parce qu’elle est une voleuse, n’est pas une réponse !)
Tu dois être si triste Laurent Sagalovitsch, si seul et si triste.
On peut faire l’argumentation inverse. Faire semblant de tourner en ridicule la mentalité sup de co et grandes écoles, leurs préoccupations matérialistes, vulgaires. Tourner en dérision leur pragmatisme. Pour finir par dire que c’est oublier la réalité du quotidien de la plupart des gens qui, soyons clairs, n’ont pas lu et n’ont aucune intention de lire Modiano. Est-ce qu’il y a vraiment un clivage “élites incultes et pragmatiques” contre “citoyens qui lisent Modiano et continuent à rêver”? Non.
Ne faites pas comme Claude Askolovitch qui parle de la “part sacrée” du Ministère de la Culture, en l’opposant aux commerce extérieur et à la nouvelle économie qui sont apparemment aussi triviaux que des “choux farcis” -et suivant votre logique, bons pour les “simples perroquets de palais”?
Pendant des décennies les politiques les plus brillants et les plus cultivés ont fait des villepinades et méprisé tout “pragmatisme”. Est-ce qu’il faut vraiment les regretter?
Franchement quel article pompeux, suintant la jalousie et la démagogie. Peut être que si vous aviez été dans une telle école, vous auriez pu rendre un jugement moins stupide. Ces écoles que vous dénigrez sont reconnues dans le monde entier pour donner des formations de qualité, et inculquer une culture solide à ses élèves. Rien ne sert de prendre une ministre incompétente dans un gouvernement incompétent comme échantillon représentatif des élèves qui sortent de ses écoles. Ne vous donnez pas la peine de surfer sur la vague de haine envers Fleur Pellerin qui sévit dans les médias en ce moment si c’est pour pondre un article aussi médiocre. Parfois, mieux vaut priviligier la qualité au lieu de raconter n’importe quoi.
Bien à vous.
1 On peut douter de beaucoup de choses, pas du fait qu’un cabinet a préparé une fiche sur le prix Nobel : que la ministre ne l’ait pas utilisée et n’ait pas fait semblant est tout à son honneur.
2 J’engage l’auteur de ce blog à aller voir les programmes de des écoles qu’il cite, des associations étudiantes qui s’y sont crées, et plus largement ce sur quoi travaillent les chercheurs en SHS (le H est pour humaines, ce qui renvoie aux humanités) : pour les SHS, les arts et la littérature traduisent la réalité sociale et interagissent avec elle. Pour mémoire, l’économie fait partie de cet ensemble des SHS. Que cet auteur jette également un oeil sur les activités de ces hauts fonctionnaires issus de l’ENA tellement honnis aujourd’hui : combien d’auteurs littéraires à la Cour des comptes ou au Conseil d’Etat, sous leur nom ou sous un nom d’emprunt, combien de membres de conseil d’administration d’institutions culturelles, à titre personnel et bénévole, issus de l’ENA ? Je précise que je ne suis pas énarque moi-même et que j’aurais d’autres critiques à formuler à l’égard de cette école de formation professionnelle (elle n’est pas sur le même plan que l’ESSEC ou Sciences Po qui sont pour l’essentiel des formations initiales), mais pas celle-là !
3 L’art, les humanités, c’est très important. La culture populaire en fait partie. Peut-on vraiment s’y intéresser sans le détour par le chômage, le pouvoir d’achat, les politiques économiques menées qui ont un impact si fort sur les catégories / classes populaires ?
4 J’ai pensé cliquer sur un lien de Slate allant vers un papier, je me retrouve sur un blog qui fait de la haine le ressort affiché de l’analyse : décidément, le journalisme sérieux, celui qui ne fait pas appel aux émotions mais à l’analyse puis à la prise de position responsable se perd.
Je voulais une définition de la masturbation intellectuel, j’ai eu cet article en tant que parfaite illustration. Merci
@Nico Pedia : yes, bibi
Vous me faites de la peine Mr Salovitsch. Vous cherchez à obtenir la rage de tout le monde en disant des absurdités hargneuses alors que la pauvre Fleur Pellerin y parvient beaucoup mieux que vous sans le vouloir et en ayant le mérite de ne pas ouvrir sa bouche sur des sujets qu’elle ne maîtrise pas (bien qu’elle le devrait).
Votre article est une nouvelle fois débile mais vous en faites votre marque de fabrique.
Ce n’est bien heureusement pas aux grandes écoles de nous passionner pour la littérature mais à nos parents ou à nos professeurs de collège. Et quiconque ne se passionne pas pour la littérature, n’a pas besoin des conseils de pépé Laurent pour trouver le moyen de faire battre son coeur.
Vous remarquerez néanmoins que dans les grandes écoles vous trouverez toujours une majorité de personnes dont la culture littéraire est développée (pour passer par l’ESSEC par exemple, vous devez passer au moins deux ans de votre vie dans une classe prépa où les cours de culture générale occupent 6h de votre semaine et dans lesquels vous étudiez les grandes plumes françaises et les philosophes).
Mais Fleur Pellerin n’est pas l’unique personne à être passée dans ces écoles et elles ne peut pas ainsi être citée comme l’unique produit de ce type d’études.
Vous simplifiez une nouvelle fois les choses.
Qui plus est, c’est loin d’être la mission des écoles de commerce ou de politique de “faire battre les coeurs” des étudiants en les nourrissant de littérature, comme vous le dites. Et si par le plus grand des hasards vous auriez raison, s’il fallait lire pour avoir un coeur, n’hésitez pas à en reprendre une tranche.
Ceal vous a des odeurs de vieilles haines recuites!
Me rappelle les miasmes suris de La Minute de Saint-Granier ( appelée la minute du bon sens). Pesant de kakahouètes garantis…. A vos INA
“Je suis un peu scandalisée quand je lis certaines choses. Ce n’est pas parce que j’ai dit que je lisais moins actuellement — et ça me semble naturel quand on travaille 16 heures par jour — qu’il y a deux ans où je lisais à peu près deux livres par semaine et que j’entends dire que je suis inculte ou que je ne lis pas. Je trouve ça absolument scandaleux” http://www.le-pays.fr/france-monde/actualites/economie-politique/politique/2014/10/29/fleur-pellerin-scandalisee-par-la-polemique-sur-modiano_11200904.html
Je disais donc passons à autre chose, hein.
@bibi Lequel? Belle prestation?
Je vous suis de loin, avec plutôt pas mal d’intérêt, mais ce post est relativement affligeant. Vous “enterrez” une personne parce qu’elle n’a pas le temps de lire. Bon, la critique n’est pas unilatérale, mais il faudrait peut-être souffler un peu avant de crier au scandale. D’autant plus qu’il s’agit apparemment d’une grande lectrice, qui a simplement moins de temps aujourd’hui.
@Nico pedia : Le Concert et Insaisissables.
Non dans les 2, mauvaise prestation. Pas de spontanéïté dans le jeu. Récite son texte.
Pour moi une mauvaise actrice.
Quand vous êtes Ministre de la Culture et que vous apprenez que Modiano a reçu le Nobel, puisque vous ne l’avez jamais lu, vous demandez à n’importe quel trouffion travaillant sous vos ordres de ramener un roman dudit écrivain et vous le lisez toute affaire cessante. C’est votre métier il me semble. D’autant que la lecture d’un Modiano doit demander deux, trois heures de concentration. Ou alors vous postulez pour le Ministère de l’Agriculture. Bref consternant de bout en bout.
hahaha.
l’intérêt de ce blog, ce sont les commentaires.
note à l’auteur : pour accabler davantage FP, elle n’est ni juive, ni chauve, ne se masturbe pas compulsivement, n’est pas fan de dépressifs des années 60 à 80, semble plutôt intelligente..
je m’avance, certes, mais ne dois pas me tromper beaucoup.
au moins pour l’absence d’alopécie.
pourquoi :
un trouffion ?
l’agriculture ?
un ministre de la recherche doit il se taper les thèses et les travaux des nobels de physique et chimie ?
macron doit il se farcir le nobel d’économie ?
un blogger doit il soigner sa grammaire et son orthographe ?
Cher Laurent,
Je suis d’accord avec vous, le formatage de nos élites est un problème car il nuit à leur inventivité et créativité. Le tout dans un contexte où les contraintes pesant sur la France appellent à imaginer de nouvelles réponses.
Toutefois, le changement est en route à Sciences Po Paris. De nombreux ateliers créatifs y sont proposés : théâtre d’improvisation, cuisine moléculaire, joaillerie…
Pour ma part j’y ai suivi des cours d’écriture du roman ou encore de photographie. Alors ne désespérerez pas !
Arnaud
Déjà dit “Vous provoquez chez moi un ennui profond car je ne vois pas ici une analyse global mais qu’un énième papier de petit hater focalisé sur sa connerie infinie, façon de raisonner qui m’est étrangère et me laisse indifférent et où le mélange des genres est roi au profit d’un déclinisme de bon aloi et au dépend d’une judicieuse organisation des idées.”
Le Figaro “pourquoi les politiques ne lisent plus” http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/10/28/31001-20141028ARTFIG00179-fleur-pellerinmodiano-pourquoi-les-politiques-ne-lisent-plus.php Or dans le cas présent, admettons que l’on compte à partir de l’age de 15 ans, Fleur Pellerin en à 40 ce qui fait au rythme de 2 livres par semaine 2600 livres. Ce n’est pas la lecture de Modiano qui va changer quoi que ce soit. Elle a fait une erreur de jeunesse, l’important c’est d’apprendre de ses erreurs, laissons lui une chance puisque manifestement vous jugez quelqu’un que vous ne connaissez pas. Et puis on pourrait parler de la ministre de la culture précédente, malgré ses lectures, ses livres publiés combien d’articles intitulés “le bilan en demi teinte”. Dans celui ci http://www.lexpress.fr/culture/le-bilan-d-aurelie-filippetti-des-couleuvres-avalees-et-une-seule-loi-votee_1570616.html il parle des “ratées sur Hadopi et Netflix” Ô vous grand lecteur érudit, expliquez nous donc quel serait votre “projet de société” à ce sujet?
Marche toujours aussi bien la modération de votre site.
ah, et un petit coup de mépris pour l’Agriculture !
De pire en pire.
Si l’on attendait de la Ministre de la culture qu’elle lise tous les livres, regarde tous les films, joue à tous les jeux vidéo (oui oui, premier bien culturel français, je me permets de le rappeler), sans oublier qu’elle aille à toutes les expositions et j’en passe; qui ont un jour gagné un prix, j’ai bien peur qu’elle fasse une bien piètre ministre de la culture.
J’ose rappeler qu’un prix nobel ne reflète que l’avis d’un comité qui ne représente en rien la société actuelle, jusqu’à nouvel ordre nous sommes tous en droit de choisir ce que nous faisons de notre temps libre. Or comme elle le précise durant son interview (ce que l’auteur ici semble avoir soigneusement occulté) est qu’elle n’a malheureusement plus le temps de lire.
Et enfin je finirais là dessus, la littérature ne représente pas à elle seule la culture: je ne reprocherais pas à un ministre de ne pas aimer l’art moderne ou de ne pas jouer aux jeux vidéo (bien que ces derniers n’aient pas le vent en poupe chez les intellectuels bien pensants investis de la mission sacrée de montrer au peuple ignorant ce qu’est la véritable culture, mais passons). Ce que j’attends d’une ministre c’est de faire au mieux pour que la culture soit accessible au plus grand nombre afin qu’ils aient les bagages nécessaires pour ne pas se laisser influencer par les mêmes intellectuels cités ci-dessus qui seront malheureusement toujours là pour leur dire ce qu’il convient ou ne convient pas de penser en termes de culture.
Mais chacun reste libre d’avoir un avis différent sur la question et bien heureusement.
Super, les commentaires ! La horde intello-bourgeoise se défoule et fait corps avec sa petite “fleur” qui en tant que ministre de la Culture devrait en avoir ou au moins se renseigner avant de réciter le catéchisme libéral et décérébré des gens incultes qui tirent les ficelles de ce monde pourri. Tout fout le camp, mon pauvre Monsieur. Mais comme disait Desproges : La culture, c’est comme l’amour. Il faut y aller par petits coups au début pour bien en jouir plus tard.
@ jjmacno et autres donneurs de leçons. Répondez au commentaire de gallien. Et on en rediscute après.
Laurent, si l’on reprend votre dernier commentaire, vous ne lui reprochez donc pas de ne pas avoir lu mais de ne pas avoir fait semblant…?
Êtes-vous sûr que faire semblant ne soit pas le principal reproche que l’on fasse en général aux politiques!!
@Catherine : très bien vu.
@Catherine :”…. vous demandez à n’importe quel trouffion travaillant sous vos ordres de ramener un roman dudit écrivain et vous le lisez toute affaire cessante.”
@closde : donc du bachotage ? Celui qu’on reproche à nos futures élites qui passent 2 ans en prépa à se bourrer le crane de conneries, condition d’accès aux plus “hautes écoles de la RP”, celles qui leur donnent un passport pour la vie, parce que porte d’entrée à la caste des dirigeants consanguins.
Décidement, j’aime mieux la spontanéïté de notre ministre.