Il est fascinant, surtout vu de l’extérieur, de voir de quelle manière la France fonce droit dans le mur de sa désespérance, comment elle tisse avec des forces obscures des affinités électives qui la mènent tout droit dans le ravin de l’Histoire.
Cet acharnement à pratiquer la politique de la terre brulée, à se détourner des partis traditionnels pour s’en aller s’offrir, cuisses grandes ouvertes, à une formation nationale assez roublarde dans ses déclarations pour laisser entendre qu’elle en a fini avec ses errements du passé, et présentant désormais le doux visage d’une brebis bêlant son amour pour la démocratie et le respect de chacun.
Belles paroles qui voleront en éclat si, par l’expression de la volonté populaire, elle accédait aux plus hautes responsabilités, libérant ce flot de haine grignotant peu à peu le cœur de la nation française.
Ce serait alors le temps des ratonnades autorisées, de la mise au pas des médias institutionnels, de la revanche des obscurs, des envieux et des aigris qui, ivres de leur victoire, n’hésiteront plus à recourir à la force pour se débarrasser de la figure de l’étranger, de cet autre se présentant d’abord sous les traits de l’arabe du coin puis du juif de service avant de régler son compte à ses semblables, coupables de ne pas adhérer à la cause du prétendu redressement national.
La faillite manifeste des partis politiques est avant tout notre propre faillite : il serait trop facile de rejeter la seule faute de cette chute collective sur nos élus, en se gardant bien de se remettre soi-même en cause. Eux c’est nous. Nous c’est eux.
La faillite d’un pays vivant dans le lustre de son passé glorieux, incapable d’admettre les bouleversements engendrés par un monde nouveau, rechignant à monter dans le train de la modernité et pleurnichant dans son coin de ne plus être le premier de la classe.
Et attendant tout du politique, tout en hurlant sa désapprobation dès lors que ce dernier émet juste l’hypothèse de procéder à des ajustements qui apparaissent dès lors comme des saignées opérées à cœur ouvert, des sacrifices inacceptables dont on se plaît pourtant à accepter le principe du moment qu’il ne s’applique pas à sa propre personne.
Si demain un gouvernement, comme dans tant d’autres pays, décidait de plus rembourser les crèmes hémorroïdaires, les pastilles anti-gastriques ou les cachets contre la toux, il prendrait le risque de précipiter dans la rue des millions de français scandalisés à l’idée de voir l’Etat se détourner de sa mission première, celle de permettre de soigner ses blessures culières à moindre frais.
J’ai quitté la France en 2009, ce pays où j’étais né de parents étrangers.
Où j’avais grandi à l’école de la République.
Et où j’étais atteint d’une sorte de fatigue existentielle, d’une désespérance de plus en plus grandissante de vivre au sein d’une société moisie, repliée sur elle-même, figée de peur, rongée par un racisme et un antisémitisme latent dont je pressentais que ses plus belles heures étaient encore à venir.
Ce n’était pas bien courageux, juste salutaire.
Je n’avais pas l’âme d’un damné ni la vocation d’un martyr et assurément, considérant la fragilité de mes liens avec ce pays, il m’était plus facile qu’un autre de m’en détacher.
Je suis devenu un Français du dehors, tout autant attaché à ce pays, tout autant impliqué dans ses affaires intérieures mais comme dissocié de lui, conservant avec lui des connivences étroites mais teintées d’une sorte de langueur propre à l’exilé, conscient de mon défaut de légitimité pour le juger mais ne me résignant pas à l’abandonner à son sort.
Et vivant désormais à des milliers de kilomètres de lui, je ne peux m’empêcher de frissonner d’effroi et de dégoût mêlés quand je le vois adopter les comportements d’une vieille dame aigrie vitupérant l’attitude d’un monde qu’elle ne comprend plus, et s’en allant confier ses maigres économies à un marchand des quatre-saisons revêtu des couleurs nationales.
Quand un peuple décide en conscience de se suicider, on ne sait jamais s’il parviendra un jour à ressuciter.
Ni dans quel état.
La France est en train de s’ouvrir les veines.
Son sang commence à perler sur les terres meubles de son désespoir.
Elle peut être encore sauvée mais le temps presse.
Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true
100% d’accord.
Je vis a l’etranger depuis 2009, j’ai vecu dans 3 pays, tres differents. Une fois “loin” ou ouvre davantage les yeux, et on decouvre que la France est une belle exception : securite sociale et allocs en tout genre…
Je ne cotise pas pour ma retraite et je paye une assurance pour mes frais de sante. On doit parfois faire le choix entre “hospitalisation seule” ou ” hospitalisation + medecine courante” en fonction de ses moyens…
Si mon visa expire, je sors du pays, un point c’est tout. Aucune association locale ne montera au creneau pour que je reste…
Alors on me dira que tout ca ne va pas durer (cf. retraites), surement, mais arretons de croire que l’herbe est plus verte ailleurs…
Quel beau texte, tristement juste.
Il règne dans ce constat la même condescendance qu’on lit partout, soit-disant pour dénoncer la mentalité suicidaire des français, alors que c’est précisémment ce regard qui en constitue la plus criante des manifestations. Une entreprise de destruction à distance pour lutter contre l’auto-destruction ? Ce sont ceux qui ne cessent de déplorer la morosité ambiante qui la diffusent le mieux.
Car enfin, admettons même que ça soit vrai. Difficile de prétendre que le moral soit particulièrement jovial, certes. Et encore, c’est surtout dans les médias, parce que chez les vrais gens de la vraie vie, hein, on voit pire comme sinistrose. ça râle beaucoup chez les gaulois mais ça le fait avec gouaille, aujourd’hui comme hier, c’est-à-dire assez loin de l’abattement prétendu. Mais bon, admettons. Si le constat est qu’il s’agit avant tout d’un mal imaginaire, d’un point de vue à changer, croyez-vous vraiment qu’on y parviendra en répétant à l’infini combien les français sont des aigris qui sombrent lentement dans leur propre amertume ?
Vous savez de quoi souffre le suicidaire, avant tout ? De son incapacité à l’auto-indulgence. L’auto-jugement permanent, l’auto-accusation répétée est ce qui caractérise le dépressif. Et oui, une bonne partie des français souffre de ce mal. Et vous qui croyez le combattre, agissez exactement de la même façon en enfonçant avec délectation le couteau dans la plaie au lieu de la panser. La france va mal, et c’est la faute aux français ?
Non, non et triple non !
La france va mal et c’est la faute à une certaine classe sociale et politique qui la pille allègrement. Le reste des français se bat magnifiquement, et ce ne sont pas les médias qui les aident, loin de là. Malgré ces discours nihilistes en boucle, malgré les auto-flagellations qu’on nous prescrit perpétuellement, malgré tout ça, non, le front national n’a toujours pas gagné l’Elysée. Et vous trouvez que c’est une maigre victoire ? Quand on voit les tocards pour lesquels on vote à chaque fois, non pas parce qu’on croit en eux, soyons sérieux deux minutes, mais parce que, majoritairement, nous ne voulons pas des extrêmes, je trouve moi que c’est une sacré volonté de vivre au contraire, qui s’exprime là.
Bien sûr qu’une partie grandissante de la population jette les gants, bien sûr qu’à force d’être décrits comme des vieilles dames apeurées, les français vont finir par le devenir. Notre résistance à des limites, notre résiliance a besoin de carburant. Mais voyons ceux qui se battent, voyons tout ce qui se passe d’incroyablement courageux dans ce pays, mettons tout ça en valeur, et on allumera un contre-feu bénéfique. Continuez au contraire de culpabiliser à la louche, et vous comme tant de médias si pressés de se démarquer du commun, ne ferez que souffler encore un peu plus sur les braises de l’auto-destruction.
Pensez à cette comparaison entre la France et un dépressif, elle est finalement très parlante. Quand une personne fait une dépression, poser le diagnostic ne suffit pas, si on se contente de décrire les symptômes sans les inscrire dans une pathologie ayant une histoire, des causes et des solutions. Sans ça, ces diagnostics deviennent des accusations, comme ici. La dépression ? Un manque de volonté, si le malade souffre c’est uniquement parce qu’il le veut bien, etc … On a jamais soigné personne comme ça.
Ceux qui ont profiter de l’école gratuite et de l’éducation gratuite et ensuite s’en vont de la France pour lui jeter la pierre sont de bien petites gens ; vient te battre ici pour tenter le phénomène que tu décris. Moi aussi j’ai vécu à l’étranger et peu assurer que le racisme est bien partout ambiant ( Libéralisme oblige ) et ce sont ceux qui décrivent les maux qui en font en général le moins pour les combattre. Ici, en France, pleins de gens formidable se battent tous les jours aux travers des associations et des regards dans la rue pour que les choses ailles mieux et vient le jours où les choses bougerons, si toi aussi tu cesses de nous asséner ta pauvre réflexion avec ton article digne de TF1.
En tant qu’ état des lieux 100% d’accord avec l’article si nous regardons l’avenir au travers des médias où la sinistrose et le défaitisme sont en culture, mais je suis surtout aussi 100% d’accord avec DBA, dont l’analyse est parfaitement juste. En effet, dans les médias, il n’y a jamais d’article sur le courage et l’esprit d’initiative sur les Français qui se battent, et leur volonté de vouloir s’en sortir et de vouloir travailler. La comparaison avec le dépressif est parfaite. Alors s’il vous plaît, dans vos articles, parlez aussi de ceux qui se battent, des solutions qu’ils ont trouvées, mettez en valeur les résultats obtenus. La diffusion de ces bouffées d’oxygène génèrera une énergie positive et encouragera la mise en oeuvre de projets encore à l’état de rêve. J’ai appris à mes enfants que pour lutter contre un défaut, il ne faut pas se battre contre lui, il faut développer les vertus qui lui sont contraires, les résultats sont inattendus et jouissifs. Excellent contre feu.
Tout à fait d’accord avec vous, mais aussi bien en accord avec le fond de la pensée de dba qui me paraît pleine de bon sens. Mes enfants ont également quittés la France en 2009 (l’un d’entre eux vit près de chez vous et l’autre en Asie) et n’on guère envie d’y revenir (je ne les y encourage pas en dépit du manque de leur présence). A 67 ans je travaille toujours et je m’investi dans une vie associative intense, mais j’attend toujours la moindre reconnaissance de ce travail de la part du personnel politique local, fort médiocre il est vrai (mais qui d’intelligent et de compétent à envie de faire de la politique en France aujourd’hui – les dernières élections municipales furent un festival de médiocrité au plan des personnalités en compétition). La solution réside dans l’Europe et nulle part ailleurs, mais pour cela il faut que les français sortent de leur fantasmes post-coloniaux et probablement qu’une génération achève de disparaître (la mienne). Si le FN parvient au pouvoir ce sera la guerre civile et les nazis ne viendront pas à son secours comme en 1940. Alors arrêtons de nous faire peur et adaptons nous au monde en devenir en cherchant le traitement adéquat à notre dépression, lequel comme tous les traitements antidépresseurs (je suis psychiatre) sera long à se mettre en place, long à produire des effets et devra être poursuivi jusqu’au retour à l’état d’équilibre (une bonne dizaine d’années probablement). En attendant il faudra souffrir un peu et éviter de consulter les charlatans !!!
PS : J’avais pensé prendre ma retraite à Vancouver, mais le Canada ne veut plus de retraité… il paraît qu’ils coutent un peu trop cher en frais de santé…
Bonjour,
Juste une question. Puisque vous semblez haïr à ce point la France, pourquoi alors ne pas aller jusqu’au bout en écrivant tous vos articles y compris votre éditorial (vous avez fait un premier pas timide avec son titre) intégralement en anglais ?
Bien à vous,
E. Dantès
Quoi ! Un État qui rechignerait à rembourser les crèmes, pastilles et cachets que vous dites ?! Mais c’est insensé : vous instillez là une idée qu’un haut fonctionnaire reprendra ; des mesures réglementaires seront édictées. Et appliquées. Voulez-vous que nous défaillions ?
Cela dit – pour les personnes qui utilisent ces cachets, pastilles et crèmes –, soyez assuré que nous abondons dans votre sens. Depuis quatre décennies les « échantillons » des sondeurs menacent tout politique manifestant la moindre volonté d’amoindrir la prodigalité publique. Par crainte d’urnes contraires, leur volonté se mue vite en velléité, la velléité sombre dans l’aphonie, et l’État recourt encore à l’emprunt.
Un ingénu vint à proclamer que cela ne pouvait durer, les orfraies crièrent à l’austérité, condamnèrent « L’âne, […] ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal./ Sa peccadille fut jugée un cas pendable./ Priver de blé autrui ! Quel crime abominable !/ Sa démission était seule capable /D’expier son forfait : on le lui fit bien voir », écrirait un La Fontaine mis au goût du jour [1]. L’ingénu eût mieux fait de n’hésiter point (l’âne de Buridan mourut de faim pour n’avoir pas choisi entre deux mesures de picotin), et d’imposer tôt au peuple dépensier un amincissement. À quand donc l’étude d’un traité de diététique & finances publiques à Sciences-Po ?
Mais ce « mal qui répand la terreur,/ Mal que le Ciel en sa fureur/ Inventa pour punir les procrastinateurs,/ La dette (puisqu’il faut l’appeler par son nom) » [1]… ne doit en aucun cas faire succomber la France – qui « peut être encore sauvée mais le temps presse », selon votre sage conclusion.
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(1) « Les Animaux malades de la peste » – extraits… adaptés.
l’analyse est juste et la plume affutée, merci une fois de plus !
C’est tellement jouissif, réconfortant, un vrai pansement pour l’âme de lire les commentaires intelligents, sensibles et positifs (sans être naïfs) de dba, JM, Orane! J’ai trouvé dans leurs textes mes alter ego. Cynisme, ironie, défaitisme, humour amer nous tuent plus chaque jour à petit feu que tous les dangers réels ou supposés qui nous guettent. Des gens magnifiques existent juste à côté de nous, regardons-les Bon Dieu!! Arrêtons d’être vieux dès la naissance, bientôt à 16 ans on dira “c’était mieux avant”!!!
PS Orane, connaissez-vous l’émission “carnet de campagne” tous les jours sur France inter? Cela pour répondre un peu à votre remarque sur les médias ignorant les initiatives citoyennes.
De Gaulle a écrit dans L’Appel, je crois, ou dans Vers l’armée de métier, que c’était une particularité de la France de sombrer régulièrement dans le gouffre pour opérer ensuite des remontées spectaculaires. Enumérer les crises violentes ou révolutionnaires et meurtrières qui ont émaillé notre histoire nous ferait dresser une liste bien longue et unique en son genre. Longtemps j’ai pensé que ce constat de De Gaulle n’était bon que pour le passé, et que nous, modernes, éviterions de vivre une de ces perditions. Je commence à en douter, tout en espérant que cette épreuve nous sera épargnée. La dernière fois que nous étions surendettés et en faillite, que tous les impôts payaient à peine le service de la dette, c’était en… 1788 ! On connaît la suite. Et depuis, on se la rejoue en douce ou en dur tous les 30 ou 40 ans. Apparemment il est dans le destin de la France, dans son ADN, dirait-on aujourd’hui, de n’avancer qu’à coups de crises violentes pour retomber ensuite dans une torpeur durant laquelle tout se fossilise en attendant la prochaine secousse destructrice.
La raison de cette incapacité à se réformer de façon pragmatique et pacifique vient de la France elle-même, pays unique par sa beauté, sa diversité de paysages en si petit espace, son aptitude à nourrir autant d’hommes depuis l’Antiquité. Heureux comme Dieu en France, dit le proverbe, et pourquoi changer quand on tient le bonheur ? Les Français sont absolus, avides de certitudes définitives, ils ont écrit le code civil ! jouisseurs effrénés, et pour cela jaloux du voisin, comme Balzac le rappelait, aimant la vie jusqu’à l’ivresse et payés de retour, individualistes forcenés, créatifs comme aucun peuple avant eux, voyez combien de pics artistiques et littéraires si différents se sont succédé dans ce pays en tant de siècles, aucune civilisation ne peut se targuer d’un tel parcours ; autant de caractéristiques qui font de ce peuple le plus conservateur de la terre et par conséquent le plus révolutionnaire, car il vient toujours un moment où ce conservatisme ne tient plus et vole en éclats sous les coups de boutoir de la vie.
Le recours à la dette par des politiques incapables et de tous bords, les uns par clientélisme social, les autres pour gagner les prochaines élections, n’a fait que reculer l’échéance. C’est comme si on cherchait l’abîme pour se convaincre qu’on ne peut plus faire autrement. Toujours cette recherche de la certitude, pilier de la philosophie de Descartes.
Maintenant la récréation de trente ans est finie, mais personne n’ose siffler le retour en classe.
Eviterons-nous notre terrible et trop connu scénario ? Allons-nous enfin “grandir” et comprendre qu’il faut nous adapter sous peine de mourir ? Et que si nous ne le faisons pas, ce sera fait de toute façon dans les larmes et la violence aveugle ? Je ne sais pas.
Merci, Laurent Sagalovitsch, pour ce beau billet qui donnait envie de réagir et d’échanger.
Merci aristochat, belle contribution ! Les autres aussi !
@dba : oui, c’est tout à fait ça. Et venant de M.Sagalovitsch, c’est encore plus frappant/énervant.
Ce genre de prose lue et relue est en effet encore plus pénible quand elle émane de quelqu’un qui de toute façon s’en sortira, soit parce qu’il est riche, soit parce qu’il a quitté le navire.
Evidément, s’il a quitté le navire, ce genre de production le réconfortera dans sa décision de l’avoir quitté.
CQFD.
M.Sagalovistch, ça fait 20 fois que vous écrivez ça, changez de disque et sortez nous des articles un peu originaux.
Et allez dans votre armoire à pharmacie plutôt que de vous soigner en déblatérant sur votre ancien pays.
sans compter que les “cuisses écartées”… c’est d’une finesse…
le doute, c’est l’intelligence et la culture
la suffisance, c’est bon pour les cons et les nord-américains, y compris les dépressifs
allez, courage ! une balle dans le cul et foutez nous la paix !
Si je puis me permettre, les crèmes anti hémorroïdaires sont déjà déremboursées…
Bravo dba pour le niveau de réponse, j’approuve et apprécie qu’il existe encore de nombreuses personnes réfléchies et sachant s’exprimer!
pas trop de différence avec les gouvernement actuel et les précédents, je trouve. muselage des médias, mensonges, promesses non tenues, politique de la peur.
si le fn passe, ca ne changera, sauf que les Français réaliseront que c est un parti comme les autre…
J’aime bien quand des gens vivant à l’étranger viennent donner des leçons à propos de ce qui va mal en France et ce qui doit être corrigé.
Quand en plus ces mêmes personnes tirent l’essentiel de leur revenus d’activités commerciales situées en France, ça devient cocasse.
Je veux dire à ces gens: partez, laissez-nous tranquilles, fermez bien la porte en sortant.
Éclatant de vérité.
Seul le constat que notre classe politique fonctionne et fonctionnera sur la tête tant que les vielles recettes électorales feront recette manque. Bref, tant que le FN ne sera pas au pouvoir et qu’une révolution sanglante ne suivra pas, il y a fort à parier que ce pays continuera à sombrer (et moi qui y suis avec).
L’inadaptation actuelle vient de ce que nous sommes encore assez riches pour dilapider une fortune à maintenir la façade en place au profit des quelques uns qui sont au pouvoir (droite et gauche confondus).
Alors n’espérons rien du collectif qui préfère s’effondrer avec fracas que s’adapter avec quelques douleurs. Il est dit que les empires ne s’écroulent pas par des forces extérieures mais se suicide de l’intérieur, c’est vrai pour la France d’aujourd’hui.
A ceux qui commentent cet article en louant la justesse de l’analyse et en vouant l’auteur aux gémonies, je demanderais de cesser de croire que d’autres feront pour eux ce redressement que tous souhaitent et qu’ils cherchent, au lieu de se mettre aujourd’hui à faire ce qu’ils peuvent pour améliorer la situation.
Quoi une société moisie, repliée sur elle-même, figée de peur ! Mais c’est tout votre portrait puisque vous avez fui pour vos intérêts personnels, vous insultez l’ensemble des Français !
S’il n’y avait vraiment personne dans ce pays qui vous convenait, alors c’est VOUS qui avez un problème.
Qu’on me dise pas que c’est la guerre civile dans les villes d’extrême droite, ça c’est un délire parano.
Les gens du FN, on va les porter au pouvoir, on va voir ce que ça donne, l’Europe on en a rien à cirer, et si c’est un échec on leur indiquera la porte de sortie comme aux autres, et voilà !