Camarades féministes, il est temps d’abolir ce dernier privilège que les hommes se sont appropriés comme un droit légitime et qu’ils défendent depuis avec un acharnement coupable.
C’est l’ultime bastion à conquérir.
Le dernier combat à mener, la dernière discrimination à abattre, la dernière frontière à abolir.
Après cela, nous pourrons enfin proclamer sur l’autel de cette victoire triomphale que nous sommes bel et bien égales en droits et en devoirs aux hommes
Aussi le temps est venu d’investir le saint des saints, j’ai nommé le vestiaire des footballeurs.
Non point pour admirer leurs physiques prétendument avenants ou pour tâter de leurs muscles puissants mais bel et bien pour leur indiquer la marche à suivre afin que sur les pelouses continentales ils s’illustrent de la plus conquérante des manières.
Au nom de quoi ce droit nous serait refusé ?
En quoi serions-nous moins capables d’éructer des discours mobilisateurs, de remobiliser des énergies défaillantes, d’encourager un Valbuena désabusé, de sermonner un Payet par trop nonchalant, de proposer sur tableau noir, à l’aide de croquis détaillés, une alternative pour contourner une défense adverse qui ne veut point rompre.
Nous œuvrons à la tête de grandes entreprises, nous dirigeons des pays entiers, nous nous retrouvons à la manœuvre sur les champs de batailles, pourquoi donc devrions nous être exclues des bancs de touche au seul motif qu’aucune paire de disgracieuses testicules ne vient alourdir nos parfaits entrejambes ?
Nous connaissons sur le bout de nos ongles les lois du football, nous sommes tout aussi expertes que n’importe quel mâle pour disséquer le jeu de l’adversaire, diriger et cimenter un collectif en perdition, proposer des schémas de jeu conformes aux qualités de nos joueurs, les guider dans l’apprentissage de ce jeu qui n’a plus de mystères pour nous.
Qu’est-ce donc cet infâme ostracisme dont nous sommes les malheureuses et iniques victimes ?
Pour quelle obscure raison les dirigeants de nos équipes professionnelles refusent-ils de s’adresser à nous pour diriger leurs ouailles capricieuses ?
Auraient-ils donc peur de s’apercevoir que nous sommes tout aussi capables que nos collègues masculins d’amener leurs troupeaux de starlettes à côtoyer l’excellence ou douteraient-ils par hasard de nos capacités intellectuelles ou physiques à assumer cette mission des plus sacrées ?
Le football n’a pas de sexe.
Il nous semble que les règles du football féminin sont très exactement les mêmes que celles du football masculin, non ?
Et combien sont nombreux les hommes appelés pour entraîner des formations composées de nos meilleures joueuses !
Pourquoi devrions-nous accepter que nous soyons dirigés par des messieurs bien souvent incompétents sans que l’inverse ne soit jamais rendu possible ?
Au nom de quelle insupportable arrogance sommes-nous ainsi mises à l’écart afin de préserver ce dernier carré où la masculinité essaye encore d’asseoir ce qui lui reste de son pouvoir de domination.
Etablissons la parité dans le monde du ballon rond.
Exigeons que la moitié des équipes de notre championnat national s’enorgueillissent de posséder à leur tête des femmes.
Cela nous changerait de ces entraîneurs frustres et rigides qui ont transformé notre ligue 1 en un cimetière des illusions perdues.
Après tout, nous devinons les hommes mieux que quiconque.
Nous connaissons leurs failles, leurs fêlures, leurs vices cachés.
Nous excellons dans l’art de les amener à nous obéir.
Pour nous plaire, ils seraient capables de se mettre vraiment à courir.
Un seul de nos regards suffira à les ramener à la raison.
De par notre long asservissement aux tâches domestiques, nous savons d’expérience comment se comporter face à des enfants gâtés, écouter sans broncher leurs doléances geignardes avant d’adapter notre comportement afin que cessent ces gamineries.
Rien ne nous effraie.
Et nous avons notre franc parler.
L’avenir du football français passe par nous.
Mais hélas camarades je crains que cette heure n’ait pas encore sonné.
Il y a fort à parier que les hommes consentiraient plus volontiers à élire une femme à la Présidence de la République que de se résourdre à ce que l’une d’entre nous sévisse sur le banc de l’OM.
Pourtant vu le niveau affiché par les joueurs olympiens, il nous serait bien difficile de ne pas obtenir de résultats plus probants…
( Pour suivre l’actualité de ce blog, c’est par ici : https://www.facebook.com/pages/Un-juif-en-cavale-Laurent-Sagalovitsch/373236056096087?skip_nax_wizard=true )
vous avez repris la picole Saga ?
heu….on peu voter jusqu’a quand?
y aura un repport aussi?
non mais sans dec, vous voyez belle Sophie ou Olllllive entraineuse…………dans un bar alors.
Reste le problème du hors-jeu. Et là ça n’est pas une question de compétences ou de volonté mais tout simplement de biologie.
@ Rakam : je vous ferais cracher vos poumons, mon gaillard, si je vous entraînais. Z’auriez plus un pet de jus pour tapoter votre portable en quête d’une Aphrodite aux services payants le soir venu. Seriez soit en train de faire des pompes, soit en train de travailler et de retravailler vos dribbles, vos petits-ponts, vos tirs de corners et vos coups francs. Et vous flanquerais mon pied au cul au moindre caprice de star, en plus.
Non mais.
(Quant au hors-jeu, le fait que les gonzesses soient censées ne pas le comprendre est une légende urbaine, bordel.)
Avant de s’attaquer à la face émergée de l’Iceberg (en gros les postes d’entraineurs d’équipes professionnelles médiatisées) il faudrait que les femmes investissent déjà les postes de l’ombre moins exposées mais tout aussi importants:
-entraineurs d’équipes de football amateur et semi-pro, et équipes de foot de jeunes afin d’éduquer ces couillons de footballeur sans cervelles (que j’adore pourtant), à se faire mener à la baguette par des vagins dès le plus jeune âge.
-Agents de footballeur et entraineur pour que des candidatures d’entraineuses arrivent sur les bureaux des directions de club, car je doute qu’actuellement des hommes agents d’entraineur aient envie de se griller en proposant des femmes comme entraineuse
-et donc justement des femmes aux postes de direction des clubs pro et instances professionnelles pour que des éventuelles candidatures aient des chances d’aboutir.
Bref, un travail de longue haleine, en attendant on va rester entre couilles encore quelques temps !
Ah !!! Ah !!! Rackam, ça vous connaît l’entrainement.
Je vous prends au baby-foot quand vous voulez, et je paye une tournée générale si vous marquez un seul but !
Sinon, pour le hors jeu, c’est effectivement un concept aussi limpide que la sexualité du pot de yaourt pour moi, mais faut dire qu’il ne m’a jamais semblé intéressant d’essayer d’comprendre…
@ Milo : oui enfin Margarita, sous ses airs de travelo, c’est bien une gonzesse non ?
@ Ollllllive : argh, tu ne vas pas me dire que tu ne piges pas le hors-jeu, bon sang d’bois ! Faut juste voir si l’attaquant qui cavale vers le but, en avant de la position du ballon quand il est en jeu, est placé derrière (ou sur) la ligne de défense adverse quand on lui fait une passe. Il ne doit pas se trouver devant la ligne de défense adverse tout fiérot comme un clampin, ce serait trop fastoche ; faut qu’il ait entre lui et le but au minimum un défenseur (sans compter le gardien) au moment où son partenaire frappe le ballon pour le lui passer. S’il court super vite, c’est duraille pour les arbitres, parfois. Nous, on a ensuite 2543 ralentis (et les hurlements des commentateurs de la téloche et des potes assis sur les restes de pizza ) qui prouvent qu’il était là où il faut, ou non.
…
…
(En fait, finalement, c’est pas le hors-jeu qu’est compliqué. C’est L’EXPLICATION du hors-jeu qu’est un enfer.)
Y’en a même, il parait, qu’on écrit des romans sur la métaphysique du hors jeu, c’est dire!
Merci Sophie, un peu de douceur et tout s’éclaircit ! Voilà la puissance du féminin 🙂
Si c’était pas si chiant tu pourrais entrainer une équipe 🙂
La Métaphysique du hors jeu, je l’ai lu, un chef d’œuvre, précédé et suivi d’un autre. Mais à quand la suite ??? On ne tient plus !
Ben merde, du coup je ne sais plus si j’ai vraiment compris le hors-jeu. Quelle époque ! Je vois des gays qui se marient, de jeunes roms qui deviennent des stars de télévision… Je me dis que c’est peut-être le moment pour les femmes d’avoir leur propre coupe du monde.
@Belle sophie, c’est bien pour ça que je n’aurais jamais accepter une entraineuse, vous etes impitoyables vous les femmes!
@Belle Ollllive, attention, j’étais un dieu du baby foot dans ma jeunesse dissolue, donc un petit pari?
un petit post sur les motardes Dijonaises pour faire revenir notre bon Bernard?
@Vince, coupe du monde de repassage?
Attention à ne pas simplifier mes propos, Rakam… Je n’ai jamais dit que les femmes n’étaient pas suffisamment intelligentes pour jouer au foot. En revanche, ce que nous disent les études scientifiques les plus récentes, c’est que les femmes ont un cerveau “différent” de celui d’un homme normal, rien de plus.
Je vous trouve drôlement bien en femme !
Ce n’est pas une question de cerveau puisque je n’ai jamais bénéficié de circonstances atténuante et que par contre j’ai eu beaucoup de “retenues” , mais mes exploits à l’école m’ont permis d’obtenir un niveau de cm2 en Histoire .
et mon niveau me dit que nous- la gente féminine – avons déjà fait beaucoup mieux que çà !N’est ce pas Mesdames ?
Pensez à Jeanne qui bouta les Anglais hors de France !
Quel talent d’entraineuse !
Il n y’ a donc vraiment pas de quoi se laisser impressionner par par une équipe de foot ,par le hors jeu, et par le chemin à parcourir pour devenir entraineur !
Quoi Rackam ???? vous êtes vieux ???? vieux comment ? Genre 80 balais avec une canne et tout ? Je ne vous imaginais pas du tout comme ça 🙂 je crois que je peux relever le pari du coup !!!
Bon, enfin parmi les commentaires désobligeants qui voudraient nous pousser hors de nos gonds, nous les douces femmes, je remarque que le propriétaire de la baraque reste totalement mutique, en particulier sur la question de l’avènement de son prochain chef d’œuvre… qu’est-ce à dire ?
“Nous œuvrons à la tête de grandes entreprises”. Lesquelles?
Mmmm, je crois hélas que la France ne verra pas avant bien longtemps une femme présidente. Ce pays préfèrerait voir n’importe qui à sa tête plutôt qu’une femme. C’est la seule fois où je rêve d’avoir tort.
Quant au football, vivement une femme entraineuse, après le match, les joueurs seraient ainsi de corvée de lessive, ça leur apprendrait à se moucher et cracher sur leurs maillots. tsk…
@ Olllive : 😀 Oui, si c’était pas si chiant. (Mais bon, chuis ni très physique, ni très métaphysique, en fait.)
@ Rakam : en vrai, je n’arrive même pas à être impitoyable envers moi-même. 😀
c’est quoi ce post rédigé à la 2eme personne du pluriel -et au féminin-…
l’auteur s’est fait coupé (le reste de) la bite ?
sinon, pourquoi pas leur donner le droit de vote tant qu’on y est…
Présentatrices de Téléfoot en Italie ou en Espagne, c’est déjà bien non ? Quand on les regarde bien au fond des yeux, la règle du hors jeu devient d’une limpidité…
@Ollllive, 80 ans!! ah mais non, pas aussi vieux crouton quand même, juste un tout petit peu l’ainé de notre hote sur ce blog.ce qui ne m’empechera pas de gagner haut la main.
petit test: qu’elle est la marque de référence des “baby foot”?
et on ne triche pas en allant en douce consulter notre ami GOOGLE.
@Belle Sophie, ceci dit etre foueté avec un foulard Hermes, je ne dis pas non 🙂
Et les ukrainiens, ils sont au courant que la Grèce va prendre la présidence de l’UE ?
Elles te traqueront le jour,
Elles te traqueront la nuit,
Elles te traqueront
Sans relâche,
Les particules fines.
les grecs sont devant les ukrainiens au classement FIFA, non?
Bon sinon, à part Nelson, tout le monde est là ?
@ Rackam : pas besoin d’aller chercher : Bonzini ou rien, et pour moi c’est poignées longues, balles dures, on ne compte pas les demis ni les râteaux, depuis peu on a même le droit aux pissettes, c’est dire, et en double les reprises sont autorisées (et c’est là que j’excelle). Je préfère d’ailleurs jouer en double et à l’avant, et vous ?
” Nous sommes une génération d’hommes élevés par des femmes…je ne suis pas sûr qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes” (T.Durden). Le foot est surtout l’un des derniers bastions contre ce “tout féminin”. Regarder un match avec une pizza et une bonne bière, ça embêtait ma copine pour le principe. Ne jamais laisser une femme marcher sur les plates-bandes d’un mec, et vice-versa.
les pissettes autorisée!!sacrilège!poignée longues beurk!et balles dures, c’est du bab de tarlouze ça!
je ne parle même pas des reprises, moi je pratique du bab de haut niveau avec plus de 10 tirs différents, bref on box pas ds la même catégorie 😉
ah ouaih, vous êtes vraiment vieux Rackam 😀 c’est fini, maintenant on ne joue plus comme ça… et les balles molles… bon, vous voyez ce que je veux dire hein ?
pffff!!!! tout se perd…
et oui plus de controle, du houra baby foot quoi….