Je commençais à m’inquiéter.
Voilà déjà plus de deux semaines que j’avais envoyé à un ami un exemplaire de mon prochain roman et depuis, je n’avais toujours pas reçu le moindre mail me remerciant de cette offrande.
J’étais d’autant plus étonné et décontenancé que grâce au numéro de traçage affilié à mon envoi je savais que cette personne avait bel et bien reçu mon colis, qu’il ne s’était pas perdu dans la nature, et que par conséquent, il n’y avait aucune raison qu’il ne se soit pas fendu d’un petit mot pour me dire combien il avait été touché de recevoir mon livre.
Ce qu’il n’avait jamais manqué de faire pour mes précédents romans.
Non pas que je m’attendais à ce qu’il l’ait déjà lu et qu’il se répande en louanges circonstanciées sur la magnificence de mon style pourtant bien réelle.
C’est que cet ami, qui perd son temps de la même manière que moi, à tenter d’aligner des mots pour qu’ils puissent mériter d’être considérés comme des romans, ne parle pas un mot de français. C’est un fichu anglophone qui lors d’un séjour à Paris avait eu l’outrecuidance de refuser de manger des escargots allant même jusqu’à interdire au serveur de remplir son verre d’un vin de Bourgogne bien charpenté.
N’entretenant qu’une relation épisodique avec lui, de simples mails largement espacés dans le temps, et sachant qu’il avait atteint un âge où la mort n’envoie pas de faire-part pour prévenir de son arrivée, j’enquêtai sur Google afin de savoir si par malheur, sans que personne n’ait pensé à me mettre au courant, il n’avait pas eu la mauvaise idée de tirer en catimini sa révérence à ce monde impossible.
Google me confirma que ce n’était pas le cas. Le bougre habitait toujours cette terre.
Je commençais à recenser les possibles raisons de cette apparente cuistrerie, un accès soudain d’Alzheimer l’amenant à déclarer à l’infirmière veillant sur lui qu’il n’avait jamais entendu parler de toute sa vie de ce Stabilovitch, une fâcherie consécutive à l’intervention de la France au Mali, le souvenir d’une parole malencontreuse que j’aurais eu à son endroit et remontant à une époque reculée qui pour une raison ou une autre s’était rappelée à lui.
J’en étais là de mes réflexions quand un matin, en ouvrant ma boîte aux lettres, je trouvai une enveloppe orpheline qui grelottait de froid au fond de son sarcophage argenté.
Au premier coup d’œil, je compris que ce n’était pas une enveloppe comme les autres.
De toute évidence, elle ne venait d’aucun office gouvernemental me réclamant une substantielle somme à verser pour rembourser mes frais médicaux.
Elle n’avait pas non plus cet aspect austère et martial d’une quelconque administration m’alertant d’un énième retard de paiement.
Pas plus qu’elle ne possédait l’ornement coloré d’une marque de téléphonie mobile me suppliant à gros caractères criards de profiter d’une offre spectaculaire qui ne se représenterait pas de sitôt.
Bref cette enveloppe lisse et blanche n’avait aucune raison de se trouver là, dans ce cercueil métallique où atterrissent d’ordinaire les courriers anonymes, les lettres impersonnelles et les publicités putassières.
En la retournant, je découvris qu’un hurluberlu avait eu l’étrange et déconcertante idée d’inscrire mon nom, non pas en ayant recours au service d’une quelconque et usuelle imprimante, mais en se servant d’un vulgaire stylo qui avait dessiné des arabesques déclinant d’une manière parfaitement cohérente mon identité.
Je remontai inquiet et perplexe vers mon logis.
Je n’avais plus reçu ce genre de lettre depuis des temps immémoriaux. C’était tout simplement inouï. Une maîtresse récalcitrante voulait-elle me faire chanter ? Un fils oublié se manifestait-il pour réclamer une somme rondelette afin de payer sa psychanalyse, conséquence de mes années d’absence ? Une lointaine tante se rappelait-elle à mon bon souvenir et me demandait si j’acceptais de devenir le parrain de son neveu ? Une admiratrice énamourée me demandait-elle en mariage ? Dieu en personne m’écrivait-il pour me dire qu’il était temps que je me ressaisisse ?
Car enfin qui, de nos jours, vivant dans une contrée civilisée, perdrait son temps à écrire une lettre, à l’affranchir, à s’en aller dans le froid humide la glisser dans une boîte aux lettres alors que tout le monde, absolument tout le monde, possédait au moins une adresse internet, si ce n’est plusieurs, et s’en servait aussi naturellement qu’il tirait la chasse après avoir pissé ?
Hein ? Qui donc venait rompre ainsi la douce monotonie de ma paisible vie en fracassant ainsi les portes de la normalité ? Qui s’arrogeait le droit de m’interpeller de la sorte ? Un sadique ? Un fou ? Un illuminé ? Un homme des cavernes ? Un condamné à mort ? Un désespéré ? Un internaute malveillant ?
Même pas.
C’était bien sûr ma truffe d’ami anglophone qui pour une raison dont je peine à comprendre encore les réelles motivations avait décidé cette fois de me remercier de ma délicate attention en se fendant d’un mot écrit de sa propre main. Enfin pas tout à fait puisque possédant encore un sou de raison il avait quand même pris la peine de recourir aux soins d’une imprimante pour rendre sa missive lisible.
J’en fus tout chamboulé.
C’était comme si soudain j’effectuais un bon dans le passé.
Je me revoyais adolescent, attendant fébrilement la venue du facteur qui cette fois c’était certain allait m’apporter une lettre de celle que je courtisais depuis des mois et à qui la veille j’avais enfin envoyé un poème en prose brûlant de mots doux et tendres. Une lettre qui n’arrivait pas. Qui n’arriverait jamais.
Je me souvenais de cette attente fébrile, de cet espoir fol qu’elle m’eût déjà répondu et que oui, oui, oui, elle aussi se consumait d’amour pour moi, de cette atroce déception de ne découvrir dans la liasse de lettres destinée à mes parents aucune trace de la missive de ma bien-aimée, de ce désespoir soudain qui tombait sur moi, cet accablement, cette tristesse infinie avant que ne naisse dans le délabrement de mon esprit tourmenté cette certitude que demain, oui bien sûr, ce serait demain que je la recevrais cette lettre tant attendue, oui demain, dans quelques heures maintenant, je tiendrais entre mes mains cette lettre où toute en délicatesse feutrée elle me chuchoterait son amour.
Cette fois ce n’était pas une lettre d’amour mais c’était tout aussi délicieux.
C’était une lettre d’amitié. Une vraie lettre. Que j’avais dû décacheter. Que j’ai relu à satiété. Et qui parade désormais sur mon bureau.
Je compris alors combien ce monde moderne nous avait abîmé, combien malgré nous, nous avions renoncé à vivre une existence réelle, nous contentant d’évoluer dans un univers décharné et désincarné, automate imbécile d’une vie où les sentiments vrais avaient été remplacés par une guirlande de faux-semblants, simulacre d’une vie s’enfoncant dans la nuit profonde et incertaine de l’implacable modernité.
Ben les autres, je sais pas, mais moi en tous cas, je l’ ai pas reçu..
moi non plus…
par contre on a faillit avoir l’adresse de la cabane au Canada du sieur Sagalo, mais il a rusé le bougre…
Surtout que son bouquin il coûte quand même 19€, le bougre. A ce propos, cher Laurent, en tant que non résident, vous échappez à ces joyeusetés appellées RDS, CSG, Agessa et je ne sais quoi qui vient siphonner le montant ridicule des droits d’auteur ?
Laurent vous vous bondifiez avec le temps^^
pourquoi “vraie” lettre, vous voulez dire “à l’ancienne” :p
tiens, il y a encore des personnes qui utilisent des majuscules cursives
@ Hannah : Bondifier ou bonifiez ?!
@ Bernard: Ah non, c’est fini ca ! Vous qui avez des chiffres, pouvez vous m’expliquer pourquoi est-on obligé de cotiser à l’agessa alors que la plupart d’entre nous ne peuvent pas y adhérer ( 8000 euros minimum de droit d’auteur par an)???
@ Bernard : Oh la la, que c’ est trivial ces conversations mercantiles entre écrivains. C’ est pas la correspondance Maurras-Barrès. Si ca continue vous allez lui demander si lui aussi il chope des hémorroîdes à force de rester assis à écrire ?
Vinnie Jones : Mais vous croyez que ça discute de quoi les auteurs ? Des douleurs de l’accouchement créatif ?
@ Laurent : on m’a expliqué, un jour la beauté du système, et je n’ai pas compris. Nous devrons nous satisfaire de savoir que Foenkinos aura une retraite heureuse un peu grâce à nous 🙂
@ Laurent : clin d’œil à votre “bon(d) dans le passé”
Très beau texte Laurent. Et juste.
Je suis en plein dans ton livre. Je t’écris bientôt.
Martin
en voila une bonne nouvelle
effectivement ya plus que les vieux schnocks
pour les snail mails…
…et les lettres anonymes
la même époque quoi.
bon c’est pas le tout mais avec ce post bisounours,ça va pas trop polémiquer,sauf si il y a des facteurs qui passent en disant qu’effectivement c’était mieux avant, quand il y a avait des tonnes de lettres à distribuer et qu’on pouvait boire des canons à profusion pendant les tournées.gageons que laurent ne recevra pas de vrai lettre avant une bonne dizaine d’années et qu’on est donc tranquille pour un bout de temps!
du coup j’en profite pour signaler que depuis le début de la semaine je lis un livre très rigolo à tel point que je rigole ouvertement dans mes RER fétiches ou que j’afiche un sourire béat pendant tout le trajet.le livre s’appelle “le Donjon de Naheulbeuk (la couette de l’oubli).si il y a ici des anciens joueurs de jeux de roles n’hésitez pas une seule seconde!
Ah, recevoir une missive où non seulement on ne vous demande rien, mais où en plus on vous félicite d’être ce que vous êtes, ça doit faire du bien… En général, la Poste ne sert plus qu’aux “quémandages” divers, effectivement.
(Sinon, comme Bernard, je conspue l’agessa, le crds et la csg, ces arnaques en chaîne qui me piquent les rares picaillons que j’arrive à engranger.)
Et il en est à quelle page, Martin ?
OK, c’est nul
@ Sophie : j’aime bcp le mot “picaillon” 🙂
Faudrait que Laurent en parle à Aurélie Fillippetti, de cette injustice flagrante.
“Un grand nombre d’élèves des centres de formation au professorat en Flandre belge ont de grosses lacunes en histoire, géographie et politique, révèle une étude publiée mercredi.
Des chercheurs de l’université catholique du Limbourg ont posé 114 questions à choix multiples de culture générale à un millier de futurs enseignants du secondaire, dont les formateurs avaient déjà décelé le manque de connaissances de base.
Un sur trois n’a pas été capable de repérer les Etats-Unis sur une carte et près de la moitié avouait ne pas savoir où se trouve l’Océan pacifique.”
Comme disait Colombani, nous sommes tous américains !
Les mots peuvent-ils décrire la réalité ? C’est une question que je me suis déjà posé un jour, et que je me suis à nouveau posé ce matin en sortant de ma douche, quand j’eus l’envie soudaine de chier.
“J’ai envie de chier” : telle pourrait être une description aussi simple qu’exacte de la situation par le logos. Quoi de plus évident ?
Et pourtant ! Car c’est un fait, je ne suis pas allé chier, et ce pour la simple raison que je n’aime pas chier en sortant de ma douche. “Je n’ai pas envie de chier” : telle pourrait être une autre description de la réalité, aussi simple et évidente que la précédente.
Deux descriptions pour une même réalité : on le voit, la physique quantique a peut-être beaucoup de choses à apprendre à la philosophie. Ne boudons pas notre plaisir : la classification du savoir en prend un sacré coup !
Nous pourrions également dire que mon anus avait envie d’évacuer une quantité non-négligeable de matières fécales. Se pose de suite la question de l’existence du libre arbitre : est-ce mon corps qui avait envie de chier, ou mon esprit ? On comprend mieux à travers cet exemple la nécessité pour la philosophie occidentale d’abolir la dualité corps/esprit pour enfin appréhender la réalité avec pertinence.
Vince : Vous raisonnez dans un contexte de pensée aristotélicienne, qui tend à ce que vous similiarisez instinctivement le mot et la l’objet qu’il est censé décrire.
Bref il est temps que vous lisiez ou relisiez Le Monde des -A, de Van Vogt, et vous retrouverez un transit normal 🙂
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_des_%C4%80#Philosophique
Ca m’a l’air un peu à chier, vot’ truc !
un des premier livre que j’ai lu il y a fort longtemps (hors horreurs scolaire bien entendu)
sinon savez vous que manifestement, le monde scientifique à l’air quasiment unaniment d’accord, que le temps, tel que nous l’apréhendons, genre dans 2 semaines promis je vais acheter le bouquin de Mr Sagalo, n’existe pas….dingue ça!
N’ ayant pas eu droit à une distribution de produits hallucinogènes-visiblement puissants-comme mes petits camarades du Blog, je me contenterai de recommander à notre hote le dernier bouquin du dénommé Caryl Ferey qui s’intitule “Raclée de Verts” Il s’ agit de l’ histoire d’un supporter de St Etienne, taré complet, interdit de stade qui se transforme en tueur de femmes (Pocket, 89p,3.90€)
il est urgent de rebaptiser ce “blog”
posture et imposture.
ce “blog” ou ce “bleurk”….
@ Julie : venez donc sur le mien, vous allez adorer, je pense. Vous permettez, Laurent ?
@Vinnie, des femmes bordelaises au moins?
@ Rakham : Les femmes bordelaises ne meurent jamais, même de chagrin
@ Julie : Les Tartes, c’ est vous aussi ?
@ Bernard : mais elle y est déjà, enfin..
@ Julie : blug ? blougue ? Bof…
Sinon, l’info sur les profs belges c’est ben vrai ma pt’ite dame : http://fr.reuters.com/article/oddlyEnoughNews/idFRPAE90M05E20130123
bernard,
je viens de lire , avec beaucoup de plaisir, la rubrique: “ma fabuleuse carrière d’auteur”, (en attendant de lire le reste…)
et , en dehors de la perspective de croiser d’autres bordelais, je ne vois vraiment pas ce que vous venez chercher sur le forum de ce petit pître prétentieux….
à moins qu’il s’agisse d’un ami à vous, peut-être? ou d’une simple attitude confraternelle?
dans mon bouquin, y a un ogre qui parle comme julie
@ Julie : Vous avez reçu “La Manipulation pour les Nuls” à Noel ? Allez plutôt réviser, c’ est le bac blanc en ce moment.
monsieur vinnie
une femme ignore le concept de “manipulation”.
en général,
elle soumet ses idées à son mari (de dépenses par exemple ou de prénom pour l’enfant à naître…etc…), il se les approprie, lui en reparle, elle l’approuve, il fait le chèque…. et elle remercie son héro affectueusement pour ses idées lumineuses.
@ julie : il y a un s à héro. Oh la honte!
j’ai du confondre avec zéro, à trop penser à vous
bien vu
@Julie : est ce de la haine ou de l’amour pour ce z’héros ? en tous cas vous êtes accroc !
monsieur claude,
j’aime le concept d’un forum qui ne soit pas trop policé, plutôt critique et amusant à lire. c’est souvent le cas de celui-ci, mis à part les nombreuses et incompréhensibles flatteries
car, personnellement, sur ce blog, tout m’agace: les publicités qui vous accueillent , la photo posée de l’écrivaillon de service, son avant propos (…a priori je ne vous aime pas.., je vais vous provoquer, et je vous répondrais toujours…..menteur..etc//.etc…), ses pensées et articles dégoulinant d’ égocentrisme..et c’est vrai que je prends beaucoup de plaisir à le lui écrire…je m’amuse comme une petite folle à détonner dans ce concert de louanges imméritées; c’est parfois orgasmique…voilà pourquoi, malgré moi, je reviens si souvent mettre mon petit grain de coriandre.
en plus les intervenants récurrents sont toujours les mêmes et en nombre pathétiquement réduit; rayon fille il y a la gentille hannah, et la gentille sophie….une petite voix dissonnante ne peut que le ramener à plus de modestie
(( j’ai en plus acheté deux de ses livres! …d’où ma rage))
Julie, je te rappele que c’est toi qui m’as quitté. Pas l’inverse. Alors épargne à mes lecteurs tes états d’âme qui n’intéressent personne.
Ah, enfin un peu de cul !!! Ca vous branche, un petit film indépendant ? Genre underground, quoi. “Clac clac clac” ! (humour flash-back pour ceux qui suivent) Hannah ? Bernard ? Sophie ? Ca serait en numérique (évidemment) et je ferai bouger un peu la caméra façon caméra à l’épaule, ça marche plutôt bien dans les festivals arts et essais. Ah, et aussi y’a p’têt moyen d’avoir des tickets restaurants pour la pause midi (mais je dois en parler à Dédé avant).
@julie
j’ai personnellement connu laurent lorsque nous étions enfant ;à l’époque déjà, il était foncièrement gentil et ne mérite pas votre méchanceté.
en revanche, il avait déjà ce petit côté “monsieur je sais tout sur tout” qui semble vous agacer, même si ses sujets d’expetise étaient alors
– les chaussures de tennis, le tennis,
et karen chéryl
(il lisait déjà à l’époque beaucoup plus que la majorité de ses petits camarades)…..
( par contre, il parle souvent de football alors qu’il était vraiment complètement nul)
si vous souhaitez d’autres informations biographiques…..
VInce a raison, Laurent. Julie vous a vraiment quitté ? Allez, lâchez nous quelques infos, histoire d’entretenir la légende…
@ Julie : J’aime bien les ours, que voulez vous. Au fait, c’est vous qui venez mettre du coriandre dans mon blog, aussi ? Depuis quelques temps je me fais insulter, le début de la reconnaissance, j’adore.
Eureka ! La blonde sur la photo du bas, c’est la fameuse Julie !
sagalovitsch, un ours?
j’aurais plutôt dit un oursin, ou un ourson…….ou une blatte.
je n’ai pas encore lu les forums sur votre blog , je dois déjà lire vos écrits, mais à priori bernard, vous n’êtes pas assez énervant , donc les commentaires acides ne me semblent pas justifiés (sur ce que j’en ai lu…..)
(des commentaires méchants, ça se mérite…il faut être une petite tête à claques,)
(à mon avis vous devez avoir surtout des groupies ou des lecteurs silencieux)
il faut provoquer bernard…..pour recevoir des messages salés, amers ou caustiques..il faut provoquer ..
j’espère monsieur sagalovitsch que vous ne vivez pas exclusivement des recettes publicitaires générées par ce blog….
Quelques mois avant le début de la crise des subprimes, le vidéo club d’en bas de chez moi fut détruit et remplacé par une banque. C’est alors que les BLATTES ont fait leur apparition dans l’immeuble… Ces créatures du démon capables de résister à des armes de destruction massives établirent leur nid maudit dans le local à ordures avant de se répandre dans l’immeuble tout entier. J’ai du combattre ces bestioles dégueulasses pendant de longs jours, des jours blancs aux odeurs de chlore et de sang… J’utilisais alors des pièges collants au centre desquels se trouve une petite dosette innocente, laquelle attirera les blattes vers une mort lente et douloureuse. Chaque blatte. Une par une… Pourquoi la blatte qui s’approche du piège, voit toutes ces petites copines collées dedans, pourquoi donc cette blatte se dirige-t-elle malgré tout vers sa propre mort ? La réponse est évidemment parce que ça n’est qu’une blatte à la con…
C’est ce à quoi j’ai pensé en lisant ceci : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/01/24/les-crispations-alarmantes-de-la-societe-francaise_1821655_823448.html
bernard,
en retournant sur votre blog, où j’ai lu “pourquoi tant de haine”, ainsi que les commentaires , j’y retrouve un message de “sophie K” , toujours gentille,
je remarque dans les liens qu’elle a aussi un blog, je clique….et là, whaou, surprise, émerveillement, délectation; une artiste , une vraie, enfin…
des toiles magnifiques
…… on est loin des scribouillis autobiographiques de l’exilé
nord américain ….
bravo sophie, vous êtes géniale.
et ben c’est ca, restez entre gonzesse, ca nous fera un peu d’air, tiens
Bon, on le fait ce film oui ou merde ?
il est indéniable que sophie procure plus de plaisir avec ses grands pinceaux qu’un petit grincheux avec son minuscule “stylo” maladroit.
mais, je reviendrais quand même.
bonne nuit
(vous n’avez qu’à réver de Karen Chéryl, habillée en chris evert lloyd, puisqu’apparemment elles ont hanté votre adolescence)
@ Julie : merci de m’appeller Madame Claude ou plus simplement closde…
@vince, j’ai réussi à dégoter un vieux hangar désafecté dans la banlieu sordide de vancouver pour votre film.
reste à trouver les acteurs non?
@ rakam : un hangar c’est parfait, c’est pas cher et ça apporte un côté social au projet. Bon, je vois que la production avance. C’est bien, c’est bien. Pour les acteurs je pensais au pôle emploi local ou à des programmes d’insertion (faudra quand même faire signer quelques papiers, on ne sait jamais ce qui peut arriver). On verra sur place pour le scénar. Je contacte Kim Dotcom pour la promo et on se tient au courant.
Allons, allons,
on sait tous que Julie et Laurensagalovitsch sont en fait tous les 2… Laurent
Arrêtez de parler d’moi, ça m’gêne, chuis timide.
(Mais j’ai un peu connu Karen Cheryl, aussi, si ça peut faire avancer le débat. Je ne crois pas qu’elle voudra tourner dans un hangar.)
@ Sophie K. : ça vous branche de faire attaché de presse pour mon film ?
Rien de sexuel, hein.
apparement il y a beaucoup de points communs entre sagalovitsch et dominique strauss kahn (je viens de voir ce perv à la télé…).
déjà dans le côté “imbu de soi-même”,
mais visiblement aussi de par ses “fréquentations” avec vince et vinnie dans les rôles de dédé la sardine et dodo la saumure….
c’est vrai qu’en revanche, si ils pensent tous les deux à se la taper, sagalovitsch lui, ne risque pas d’enrichir sa femme de ménage…..
(qu’est_ce que c’est bon d’être méchante, essayez sophie vous verrez ça fait un bien fou, c’est comme du prosac, et ça ouvrira de nouvelle perspective créative, un autre style , plus street art, plus noir et toussatoussa…
@ VInce : Quelques animaux peut être dans le casting ?
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5 janv. 2013 En réponse au projet de loi qui vise à interdire la zoophilie en Allemagne, l’ association allemande de défense des Droits des zoophiles (Zeta), …
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http://www.lematin.ch/societe/defend-zoophilie-dit-persecute/…/25206566
18 déc. 2012 Michael Kiok, président de l’unique fédération officielle de zoophiles du monde, monte au créneau contre une loi en cours d’adoption qui …
Moi je la kiffe grave Karen Cheryl ( aka Isabelle Morizet) Je la croise souvent quand je remonte la rue Francois 1er en fin de journée. Elle est totalement refaite, mais plutot bien, ça lui donne un air de momie égyptienne lubrique dans un corps d’ écolière japonaise. Un peu Belphégor aussi ( pour les plus vieux. Julie : au dodo, maintenant, tu as école demain matin et poney l’ après-midi) En fait ce qui est troublant c’ est qu’elle a la même tête que quand j’ avais 15 piges, mais moi, non.
@ Julie : Certes je comprends ce que vous voulez dire à propos du taulier de ce blog, et vous avez souvent raison. Ses errements de dandy dépressif ont une limite, et le fait qu’il soit en ménage avec un Hockeyeur des Senators d’Ottawa nous éclaire un peu plus sur sa personnalité. Mais je me suis appuyé les 4 liivres du zigotto, et la seule certitude que j’en ai retiré, est qu’il s’agit d’un réel écrivain, même s’il n’a pas la notoriété d’un Marc Levy ou d’une Christine Angot. Je veux dire par là, qu’il ne se prend pas au sérieux, mais qu’il prend la littérature au sérieux. quand l’énorme majorité des producteurs de livres ou de ceux qui aimeraient en produire sont dans la problématique inverse. Il y a ceux qui se sortent un mot des tripes, et ceux qui le sortent de la poche de leur pardessus, disait quelqu’un. Je crois que Sagalo, malgré ses énormes défauts, manies, tics, motifs d’insupportation, est de la première catégorie, et en ce sens mérite le respect.
Bon, Laurent, je vous ai fait mon compliment annuel, n’en attendez pas plus.
@ Julie : C’ est méchant , ça ? Pas vraiment, désolé. En revanche, prétendre l’ être, comme ça, et être autant à coté de la plaque, c’ est de la connerie. Comme quoi, on peut être gentille, et conne.
Et Dodo la Saumure est un honnête commerçant dont on essaie de salir la réputation. Ne hurlez pas avec les loups !! ( c’ est une expression, ça veut dire, faire comme tout le monde, en gros)
Bon, alors c’est un aveugle qui passe à côté d’une poissonnerie, et l’aveugle dit : “Salut les filles !”
Bernard, j’ai fait retirer mon roman avec votre éloge en bandeau. On va cartonner je crois.
@ Vince : ah c’est gentil, mais non, j’aime pas des masses les trucs qui attachent à d’autres trucs. (Et comme je n’arrive déjà pas à vendre mes propres bricoles, je vous rends service.) 😀
@ Julie : oui, j’comprends bien, mais non. Déjà, j’ai la flemme, et puis je suis d’un naturel pacifique (du genre vache qui regarde passer les trains en broutant tranquillou). Pas con-con pour autant, hein, mais très tendance “Alexandre le Bienheureux”.
Et puis j’aime beaucoup Laurent, moi. A part quelques coups de pébroque sur le pif quand il m’embête, j’ai pas envie de lui casser les pieds.
(PS : Et puis le street art, c’est chouette mais ça m’embête un peu, mouhahaha !)
effectivement je vois bien margarita en attachée de presse
@ rakam : en hiver, c’est ouisky. 🙂 Et re-non, les attachés de presse passent leur vie au téléphone, et je hais le téléphone. (Et je ne suis pas loin de haïr la presse.)
🙂
pareil pour moi, bernard ferait un bon attaché de presse, vu comment il arrive à écrire des éloges bidon comme qui dirait en rigolant
@vince, sinon pour jouer le role de la Julie on peut trouver de la Hongroise à pas cher aussi
@ Sophie K. : quand vous dites que vous êtes “du genre vache qui regarde passer les trains en broutant tranquillou”, feriez-vous par hasard référence à une orientation sexuelle bien particulière ? Parce que si c’est le cas j’ai un rôle intéressant à vous proposer pour un petit film, le texte est je le conçois assez “minimaliste”, tout est dans la gestuelle. Bon, ok, je sors…
@ rakam : je me méfie un peu des hongrois depuis 2007… Faudrait pas se faire chouraver le matos, surtout que, je vous le rappelle, c’est vous le producteur pour l’instant.
@dédé, c’est pas faux, vais demander conseil à DSK 🙂
voila les ex-femmes/copines frustrées et hystériques qui rappliquent..
et les brontosaures qui étalent leur fantasmes pornos..
pitié !
vous voulez jouer dans notre film Mr Jourdan?
@ Rakam : Impossible, il est en tournée avec le Diner de Cons
Ah ! Jourdan, vous tombez bien, on a besoin de vous pour un petit rôle. Ca vous dit queq’ chose “la crampe” de Pulp fiction ? Bon parce que ça serait un peu dans ce goût-là, alors c’est vrai que ça n’est pas le rôle le plus glorieux de notre petit film mais il est doté d’une véritable dimension artistique nécessitant une performance et une ambition, qui, et je le crois sincèrement, sont à votre portée.
Ah, et si vous avez des trucs en cuir chez vous apportez les parce qu’on est un peu ric-rac sur le budget…
dommage…
tient question existencielle intéressante, ça donnerai quoi un croisement de Mame Julie et de Mr Jourdan?
un pitbull?
Bon, moi j’ai le titre : “Mme Claude le retour”, sûr que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaitre…donc c’est moi l’héroïne (enfin) et la variante : c’est les mecs qui bossent, et je sens que Mr Jourdan aura besoin d’être mis au pas, je m’y emploierai bien volontiers. On verra pour le final s’il marie la Julie…j’sais pas encore.
“Maison Close” sur CANAL c’est vous?
malheureusement non ! :))))
mon cher laurent, il y a une chose qui m’intrigue…
pourquoi avoir masqué ton adresse sur la lettre?
as tu peur que l’on t’écrive, que l’on t’adresse des colis piégés, de foie gras périmés ou pire, une marmite de pkaïla surgelée…
as tu peur de recevoir des manuscrits à avaliser de la part de tes amis virtuels du net? d’en être submergé?
ou redoutes tu, tout bonnement, de voir débarquer dans ton grand appart des internautes de passage à Vancouver ? (la charmante julie par exemple),
ou de retrouver devant ta porte des groupies et des journalistes….
que crains tu au juste……le déplaisir de recevoir la photo d’une fan,une lettre mal écrite, de devoir y répondre….
le risque encouru à laisser son adresse à trois “followers” est d’autant moins grand lorsque l’on réside au bout du monde……
alors, pourquoi avoir masqué ton adresse sur la lettre?
Précisément pour que personne ne vienne m’emmerder
Ah, on dirait que notre Gubisch ne reste pas insensible à la prose aussi délicate qu’éclairée de Julie… Je me dis à ce propos qu’il y a peut-être moyen de transformer ce blog en réseau social, et qui sait ? peut-être facebook pourrait le racheter. J’espère alors, monsieur Sagalovitsch, que nous n’oublierai pas qui sont vos amis.
Vos vrais amis.
….dommage j’ai un reste de pkaîla surgelée millésimée 2010 (((une excellente année))) dont je ne sais que faire….
Non mais sans rire il écrit vraiment comme un bouseux ce vince !!!
Ah merde c’est moi…
“Monsieur”
pourquoi?
Nous sommes entre nous , appelez moi : maître
bande d’ex ados boutonneux
Ah, qu’est-ce que je disais à propos de la crampe !
j’espère monsieur sagalovitsch que vous ne vivez pas uniquement des recettes publicitaires générées par ce blog….et que les lecteurs de vos livres ne sont pas qu’exclusivement les lecteurs de votre blog (une petite douzaine)….
à moins , comme je commence à le comprendre, que votre épouse ne soit “belle” comme crésus……
(écrivain-gigolo?)
Me demande bien qui a commencé à foutre le bordel dans les commentaires ? C’est Vince ou Vinnie ? Sinon Edouard vous pouvez m’organiser un sagathon
C’est normal que ça soit le bordel dans le monde avec tous ces Jourdan, ces Julie et maintenant EDOUARD.
Quel blog de merde !