Le fantasme du manuscrit envoyé par la poste

C’est la rengaine favorite des éternels recalés de la littérature franchouillarde. Les maisons d’édition les bouderaient sous prétexte qu’ils n’appartiendraient pas au sérail. Comme si tout livre, à partir du moment où il était écrit, se devait d’être publié. Sinon c’est qu’il y a entourloupe.

Ceux dont les manuscrits s’encrassent dans les tiroirs de leurs espérances perdues. Ceux qui jacassent d’être les victimes d’un système qui consacre leurs rois et leurs reines dans leur conclave du VIème arrondissement. Ceux qui, confrontés à l’image de leur propre médiocrité, ne peuvent imaginer un seul instant que leur œuvre immortelle ne vaut pas tripette. Ceux qui, accumulant les lettres de refus de maisons d’éditions évidemment corrompues et qui, ne pouvant se résoudre à l’anonymat, les exhibent comme des preuves manifestes de leur infortune et de leur génie incompris.

Puisque je ne parviens pas à être publié, c’est qu’il y a forcément magouille. Ou que Ben Laden n’est pas tout à fait mort.

Ils sont des milliers ainsi en France.

Qui souffrent. Qui souffrent vraiment et finissent par croire à leurs bobards complotistes. Et affirment sans vergogne que si leurs manuscrits ne croupissent pas d’ennui sur les étagères des libraires c’est pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont jamais lus.

Il est vrai que dans un pays qui compte autant de maisons d’édition que de pharmacies il y a de quoi perdre la raison de se voir ainsi renvoyé à ses chères études.

Et pourtant.

Et pourtant, tous les manuscrits que reçoivent les maisons d’édition de quelque envergure, sont ouverts, lus, décortiqués avant d’être éventuellement rejetés.

Ne serait-ce parce que personne dans le monde de l’édition n’aimerait à traîner la réputation d’avoir laissé passer un roman qui se pavanerait quelques mois plus tard en une du Monde des livres. Ou qui se serait fait cocufier par son concurrent juste par négligence ou par paresse. (Oui, pas besoin de la ramener, on sait pour Gide avec Proust) (Et La conjuration des imbéciles aussi)

Mauvais genre. Mauvais calcul.

Il faudrait seulement s’entendre sur le terme de ” lire un manuscrit ” afin d’éviter tout malentendu malvenu.

Il n’est nul besoin de se farcir 358 pages d’un roman pour s’apercevoir en quelques minutes de sa qualité ou non. Quelques minutes suffisent. Le début, comment un dialogue est amorcé, quelques pages au hasard, une description au débotté, et la vérité éclate.

Un peu comme un professeur de tennis qui verrait défiler devant lui une ribambelle de prétendus champions en herbe.

A la façon dont la future étoile de la terre battue se tient sur un court,  frappe la balle, sert, amorce la préparation de ses gestes, tient sa raquette, se comporte lors d’un échange ou deux, se déplace, il décèlera bien vite des lacunes que ni le temps ni la répétition des efforts ne permettront de gommer et invitera les parents du gentil bambin à revisiter le plan de carrière de leur rejeton.

Il en va de même pour les livres.

C’est ainsi que neuf manuscrits sur dix ne sont effectivement pas lus dans l’exacte mesure où la plupart d’entre eux souffrent de défauts si manifestes, de faiblesses si criardes, de manque si criants qu’il est nul besoin de s’infliger une lecture complète pour décider de l’envoyer paître.

Restent ceux que le lecteur averti a jugé aptes pour une véritable séance de lecture. Ceux qui affichant une certaine tenue méritent qu’on y regarde de plus près. Qui arrivent plus ou moins à tenir un échange sans éborgner un étourneau de passage. A renvoyer la balle sans tutoyer les bâches ou jouer au ping pong avec le périphérique qui longe le court de tennis.

En deux années de lecture auprès d’une maison d’édition qu’on pourra qualifier de sérieuse, au rythme d’une dizaine de lectures par mois, en petit con prétentieux que j’étais, j’ai dû trouver deux manuscrits qui ne déshonoraient pas la littérature. Deux manuscrits qu’en toute conscience je jugeai à même de figurer dans le catalogue de l’éditeur qui m’employait.

Les autres, tous les autres, je pouvais leur trouver certes des qualités mais jamais sans qu’elles prennent le pas sur les défauts inhérents affichés par le roman. Des défauts si lourds et handicapants qu’aucun travail même de forçat n’aurait pu effacer.

Ce n’est pas que le roman était mauvais en soi, c’est que simplement il ne convenait pas, il n’avait pas en lui assez de ressort, de promesses, de chair, d’allant, de talent, de souffle, d’originalité pour qu’on puisse espérer qu’il finisse par concrétiser ses éventuelles latentes promesses.

Le travail d’un lecteur de manuscrit est un travail des plus ingrats qui peut mettre en péril sa santé mentale. Car tout refus se doit d’être explicité en long et en large. Il n’est pas question de se contenter d’un lapidaire “pas bon”, ” mal foutu ” original mais c’est bien tout “, ” début médiocre, milieu moyen, fin déplorable ”, ” Tient ses promesses de nullité de bout en bout “, ” Penche tellement qu’il se noye tout seul ”, ” Un talent rare, trop rare d’ailleurs”

Encore faut-il motiver sur une à deux pages la raison de son désenchantement.

Il se peut par ailleurs que de toute bonne foi un éditeur refuse un manuscrit parce qu’il ne le trouve pas à son goût. Ou qu’un lecteur fatigué soit passé à côté. Un manuscrit qui fera peut-être le bonheur d’une autre maison d’édition. Cela fait partie du jeu. Tout comme il  existe des romans dont on se demande encore pourquoi la poste n’était pas en grève le jour de l’envoi du torchon estampillé roman.

La littérature n’est sûrement pas une science exacte.

Le tennis non plus.

124 commentaires pour “Le fantasme du manuscrit envoyé par la poste”

  1. @ Laurent : C’est sympa de me piquer le sujet sur lequel je peine depuis dimanche, mais pouvais je en attendre moins de vous ??? Bon, resterait il dans vos cartons le manuscrit de ma saga en huit tomes, “Les Trolls Fornicateurs d’Aldébaran” ??? L’avez vous lu, au moins ? Tss. Tu parles…

  2. En ce cas, comment expliquer l’existence de tant de roman si mauvais, tant en histoire qu’en style?

  3. Juste une question : il ne s’agit que d’étudier des romans ?
    Ou aussi des essais, de la philosophie, voir même de la politique ?

    On peut être assez d’accord sur la perception qu’on a de la lecture des “premières lignes” d’un roman et de la spéculation qu’on peut faire du reste du manuscrit,
    mais ne prend-on pas le risque de se faire le censeur partial d’oeuvres, certes pas de la meilleure tenue scripturale, mais dont le message qu’il est censé dispenser risque à tout jamais être oublié pour des lecteurs qui souhaitaient l’entendre ?

    En ce sens, si pour une raison ou une autre, j’étais l’auteur d’un essai qui était censé vouloir alerter, éduquer et convaincre un lectorat large pour, par exemple donner des pistes pour sortir de la crise, j’aurais toute légitimité de penser qu’un filtre idéologique soit mis en place.
    Pour les auteurs d’essais, même si la forme ne doit pas être occultée, le fond est l’objectif de la démarche.

    Après on sait que ce qui anime un employé de maison d’éditions est la rentabilité.

  4. Bonjour,

    Je n’arrive jamais au bout de vos articles. Il faut dire qu’avec votre en-tête “you will never hate alone”, vous partez avec un a priori lourdement défavorable. Je vous trouve déjà sans grand intérêt. J’ai fait cependant l’effort de vous lire jusqu’au bout et je vous rends ici mes impressions. J’ai l’impression d’un petit caniche qui aboie très fort pour montrer que, malgré ses proportions ridicules, il a autant de testostérone qu’un gros doberman.

    Mais comme notre caniche n’est pas complètement idiot, il s’est offert, pense-t-il en tout cas, un passeport d’intouchabilité, un alibi permanent. Il lui a suffi, pense-t-il de dire, en substance, dans son égo-présentation “je suis de mauvaise foi, je cherche à provoquer et je ne cherche pas votre sympathie” pour s’absoudre de toute culpabilité.

    La mauvaise foi n’est pas une vertu et encore moins un art. La mauvaise foi n’est que la rencontre malheureuse entre la bêtise et la détermination. La provocation est le bruit désespéré de ces âmes en quête de reconnaissance qui pensent qu’on voit mieux ceux qu’on entend plus ou qu’on entend mieux ceux qu’on voit plus. Sur internet, les gens ont trouvé un mot pour cela: “troll”. Je trouve ce terme largement usurpé puisqu’un troll, dans l’inconscient collectif renvoie à l’idée d’être impressionnant et de faire peur.

    Les trolls numériques, personnellement, me font davantage penser à ces caniches qui aboient à travers une haie, toute la journée sans jamais baisser d’une note de fierté, essentiellement pour qu’on les remarque. L’auteur, se sentant habile avec ses réponses toutes prêtes, me répondra sans doute “mais je ne prétends à pas autre chose”. Que le caniche assume son état de caniche ne le rend pas plus supportable ou utile.

    Si je devais me faire une égo-description comme la vôtre, je dirais sans doute quelque chose comme: “je suis condescendant, méprisant et supérieur. Et je me fous de ce que vous pensez”. Mais je ne suis pas assez lâche que pour m’excuser de ce que je suis pour éviter qu’on m’en tienne grief.

    J’ajouterai également que, contrairement à l’auteur de ce blog, j’éviterais dans mon égo-description les fautes d’orthographe. Surtout quand cette description jouxte un mec qui la joue “j’ai bossé pour une maison d’édition, je m’y connais en romans, en littérature et tous-ces-trucs-là-quoi”. Même si cette faute est une aussi lamentable que banale confusion entre futur et conditionnel. Plutôt que ce verbe, c’est votre entière entreprise de ce “blog” qui aurait dû être au condtionnel.

  5. @ oeil de perdrix : ” Plutôt que ce verbe, c’est votre entière entreprise de ce “blog” qui aurait dû être au condtionnel.” Bien trouvé!
    @ Czar : Le jour où la presse en ligne sera payante, vous aurez le droit de vous offusquer. En attendant, filez droit je vous prie

  6. ” n’est nul besoin de se farcir 358 pages d’un roman pour s’apercevoir en quelques minutes de sa qualité ou non. Quelques minutes suffisent”

    si monsieur saga-machin (moi c’est à partir de deux syllabes que je peux juger de l’intérêt ou pas d’un patronyme) lit aussi bien qu’il écrit, je comprends mieux la qualité de la lis-tes-ratures française d’époque.

    je passe sur la fautre grossière à “tâcheron” sur votre présentation digne d’un skyblog d’ado révolté, ou encore sur l’utilisation incongruë du conditionnel à la place du futur dans votre promesse de ne “jamais pardonner” (je vous rassure la france se contrefout de votre pardon à un point difficilement imaginable).

    La faute de sens manifeste sur “récalés de la littérature franchouillarde” ( a priori être recalé de quelque chose de mauvais, sinon vous auriez écrit “française” est plutôt une bénédiction pour la majorité de mes contemporains) suffit à mon bonheur.

    Tant de cuistrerie tombant aussi cruellement à côté, ça a “fait ma journée” comme on dit aux Staitzeus (à qui je n’ai jamais pardonné Suez, on a les colères qu’on peut)

    Longue vie à ce blogue au remarquable potentiel comique.

  7. “Il se peut par ailleurs que de toute bonne foi un éditeur refuse un manuscrit parce qu’il ne le trouve pas à son goût. ” Cette phrase me fait rappelé l’histoire d’un petit malin qui avait envoyé un manuscrit pas très connu de Balzac (je pense, mais me souvient plus très bien) et ce dit manuscrit a été renvoyé (car mauvais) par tous sauf un qui a reconnu l’oeuvre… Humm humm ! CQFD !

  8. @ Saga : Parceque vous croyez vraiment qu’il est mort Ben Laden ? naîf, va…

  9. @ Bernard : j’ai subi exactement la même incompréhension que vous pour un roman policier que j’ai écrit après le traumatisme du 11 septembre. L’histoire se passe entièrement dans la gare SNCF d’une petite et charmante ville de la Somme. Tout est dans l’atmosphère, à la fois poisseuse et mystérieuse… A un moment, il y a deux chiens qui s’enculent. Enfin bref, je crois que le public n’était pas encore prêt pour une oeuvre aussi expérimentale.

  10. @ Vince : Faites gaffe, je crois que quelqu’un vous a piqué votre idée pour l’ adapter au Cinéma: Ca s’ appelle “Rox et Rouky”, il me semble.

  11. @ VInce : Comme c’est étrange, j’ai la même scène avec des Hockeyeurs des “Sénators” de Toronto.

    Ya t’il une affiche des personnes disparues dans votre gare ? j’ai une petite gare aussi dans mon prochain roman.

  12. J’y pensais hier justement.
    Joindre à mon truc une lettre expliquant que durant toute ma vie à chaque fois que j’ai exprimé mes véhélités littéraires on m’a dit “non mais les maisons d’éditions ils lisent pas, ils jettent direct, ils en recoivent trois cent mille par jour, ils t’envoient des lettres toute faites, il faut coucher” et ça m’a fait rire rapport on m’a dit ça mais on ne m’a jamais demandé
    ce que je pouvais avoir
    à proposer.
    Du coup à la fin de cette lettre j’aurais écris que je fais des pipes convenables, quand même, histoire de mettre toutes les chances de mon côté.
    Je suis aussi atterrée par le niveau de ce qu’on peut trouver en librairie aujourd’hui qu’estomaquée de tous ces chefs d’oeuvres que je ne pourrais jamais lire dans leur intégralité.
    La littérature est un petit animal à la fourrure grossière et à l’intelligence intacte, il n’y a pas de bons conseils, il n’y a que des gens jaloux et frustrés.
    & si jamais on me rembarre vraiment,
    je prendrais soin de ne pas mettre les dents.
    Donc merci, vraiment, pour cet article qui tombe à pic.
    Continuez d’haïr, ça réchauffe.

  13. Je le trouve juste ce papier (oui ça m’arrive) sauf “des lacunes que ni le temps ni la répétition des efforts ne permettront de gommer”, c’est péremptoire.

  14. @ Oeil de P : ” la mauvaise foi n’ est que la rencontre malheureuse entre la bêtise et la determination” c’ est pas mal ça, si c’ est de vous. Mais pourquoi ” malheureuse” ? Ca gâche un peu, ça surchargerait presque.
    @ Johnny Winston : Je crois que je viens de tomber instantanément amoureux. Vous voulez pas m’ envoyer un manuscrit ?

  15. @ Vinnie: reprenez vous enfin! On vous parle de gaterie et monsieur s’emballe au quart de tour. Vous échangerez bien une pipe contre une improbable victoire des bordelais jeudi soir contre les verts, non ?

  16. “Le jour où la presse en ligne sera payante, vous aurez le droit de vous offusquer.”

    après les fautes d’orthographe, de conjugaison, les illogismes, on a droit aux impropriétés : je ne m’offusque pas ; je ris, cher ami.

    Evidemment, si j’avais eu l’ambition d’évoluer dans le marigot du petit monde de l’édition, j’aurais effectivement pu éprouver une colère et un dégoût rétrospectifs à l’idée qu’une production m’ayant demandé tant de temps et d’efforts passe entre les mains d’un sagouin à la limite de l’illettrisme.

    Ce n’est heureusement pas le cas et, conscient de mes limites, je perds mon temps à des choses plus légères.

    Sinon, je m’interroge encore sur les raisons de la fréquentation de ce blogue (mis à part l’attrait pour cette forme d’humour si involontaire de votre part) : peut-être quelques-uns de ces impétrants littérateurs, s’essayant à coup de flatteries outrées et de connivences forcées à être cooptés ?

    (soyons honnête, j’ai quand même ri à l’exécution de Juppé, c’est l’avantage d’un bon mot au milieu d’un océan de platitudes, ça n’en brille que plus aisément)

  17. @ Czar : ” Sinon, je m’interroge encore sur les raisons de la fréquentation de ce blogue ” Moi aussi, figurez-vous. Et vous c’est quoi votre raison. Mal à comprendre.

  18. @czar:Sinon, je m’interroge encore sur les raisons de la fréquentation de ce blogue (mis à part l’attrait pour cette forme d’humour si involontaire de votre part) : peut-être quelques-uns de ces impétrants littérateurs, s’essayant à coup de flatteries outrées et de connivences forcées à être cooptés ?

    Je crois que nous en sommes tous à ce niveau..un pessimisme doublé d’un désespoir sans pouvoir faire de tempête dans l’encrier faute de plume ou d’encre alors on regarde les mouches sur la vitre ou les sagalovitch sur l’écran

  19. Mince, Laurent, vous avez mis votre doigt dans l’oeil de Perdrix, j’ai l’impression… 😀
    Bon, sinon, je me demande, vu le nombre hallucinant de mauvais romans qui paraissent même après avoir traversé tout ces champs de mines, s’il ne faudrait pas rajouter quelques pièges à ours et autres oubliettes pleines de pieux autour des maisons d’édition…
    (De toute façon, les gens n’achètent plus, désormais, que les livres que les vedettes de la téloche et les footeux en vue n’écrivent pas. L’écriture, ça n’paye plus.)

  20. Quel article écrit par un égo démesuré. Ca m’a à la fois faire sourire et attristé. Sourire, parce que c’est naïf, le monde de l’édition est caractérisé par un copinage extrême et tout le monde le sait. L’écrivain talentueux qui ne connaitra pas les bonnes personnes n’a aucune chance face au premier jet-setteur qui sort “son livre”. C’est ainsi que nous avons vu fleurir dans les rayons des librairies une myriade de livres de people inexplicablement investis du feu sacré de la littérature.Nous avons aussi vu des genres littéraires entiers passés à la trappe, comme la SF française. C’est naïf, oui, parce que nul ne peut nier que qui n’est pas du sérail n’y entrera pas.
    C’est naïf, surtout, parce que vous dites “tout refus se doit d’être explicité en long et en large”, ce qui est d’une mauvaise foi absolue. Aucune explication de refus n’est jamais donnée aux auteurs ayant soumis un manuscrit, seulement une lettre-modèle sans contenu. Pour cette raison d’ailleurs, il leur est impossible de savoir ce qui ne convient pas.
    Et puis, ça m’a un peu attristé. Surtout de vous savoir dans un tel état d’esprit désabusé. Aussi de voir un tel condensé de mensonges en une de Slate.fr. Mais ceci raffermit aussi l’une de mes convictions : on trouve vraiment n’importe quoi sur internet.
    On dit que les critiques littéraires sont des écrivains qui n”ont pas réussi et qui, plutôt que de persévérer dans leur art, ont opté pour le cynisme et le fatalisme. Je pense que cela s’applique aussi à votre article ; il transpire de cela. Peut-être que les lecteurs de manuscrits – n’importe quel péquenaud peut l’être de toute façon – attrapent aussi cette maladie littéraire, à la longue.
    Vous n’avez vu que deux fois le talent dans tous les textes ? Moi je pense que vous l’avez eu sous les yeux plus de dix fois. Et que, si vous étiez si doué pour le déceler, vous ne seriez pas là à écrire de telles âneries sur internet, mais plutôt à travailler sur votre propre œuvre majeure. On l’attend toujours, le futur Victor Hugo.

  21. @ Larry : ” Aucune explication de refus n’est jamais donnée aux auteurs ayant soumis un manuscrit, seulement une lettre-modèle sans contenu “. C’est vrai pour les manuscrits ” illisibles “. Quant à mon oeuvre, merci de vous en soucier, mais elle se porte trés bien, merci.

  22. Si un auteur ou prétendu tel envoye son manuscrit dans des dizaines et dizaines de maison d’édition sans jamais recevoir une lettre autre qu’une lettre standard, on peut légitement penser que c’est une bouillie infâme, non ?

  23. HAHAHA.

    la qualité de ce post est identique à celle des précédents.

    mais pour une fois, les commentaires sont interessants.
    -ceci ne vaut pas pour la servilité habituelle-.

    bonne soirée.

  24. Ecrire pour être publié, c’est à mon humble avis la garantie de ne jamais l’être. Considérons un exemple, si vous le voulez bien : pourquoi donc les girondins de Bordeaux sont-ils la seule équipe au monde à pouvoir rivaliser avec le Barça ? Eh bien, parce qu’ils sont désintéressés (un peu comme un Jedi, ou un maître zen), et qu’ils se contentent de jouer au football. Tout simplement…

  25. Où vous les avez péché, vos visiteurs de ce jour ? Ils valent le détour. Bon, vous avez l’art d’aller chercher les sujets qui fâchent… De vous à moi, vous savez bien qu’il faut coucher pour être édité. Au fait, Sophie, elle en pense quoi ?

  26. “Et vous c’est quoi votre raison. Mal à comprendre”

    Autant qu’à écrire. Vous avez raison de persister dans cette tonalité du vide, le camaïeu se porte bien cet automne.

    Aucune explication logique, cher ami, le pur fait du hasard. Les voies du cyberespace sont, elles aussi, impénétrables.

  27. @ Laurent : Bon, on vous en met combien, jeudi ? 2, 3 ?

  28. @ Saga: Franchement, et au risque quasi certain d’être à nouveau traité de zélateur, (brrr, j’ ai peur) je me demande comment vous supportez les commentaires de ces crétins ambulants qui peuplent votre blog, de manière assez intermittente, fort heureusement.
    Je pense qu’ils se sont tous fait refuser leurs manuscrits chez Actes Sud, les pauvres. Maintenant si le style des daubes qu’ils ont envoyées est le même que celui des commentaires plus haut, ça veut quand même dire qu’il y a une justice.

  29. @ aux footeux émerites : Bernard n’a pas complétement tort. La defaite n’est pas sans charme. Sauf au Parc Lescure devant tout ces petits bourges constipés!

  30. @ Laurent : Envoyez moi votre ménagerie, je viens de faire carrément deux billets qui devraient leur plaire. Bises à vous.

  31. Ah mais c’est drôle toute cette affaire, tous ces mots lâchés par une bile inutile, quel talent gâché. Il n’y a pas de génie méconnu! Par contre pourquoi cette pub malodorante en plein milieu du blog? Et qui sont ces héros magnifiques en header? Dylan, Van Basten,?, Rocheteau, Diane, Morissey, Nerruda?, Brel, …

  32. @Vinnie, c’est un site littéraire ici un peu de tenu voyons! Plutôt que style de daube j’aurais dit ampoulé. “On dit que les critiques littéraires sont des écrivains qui n”ont pas réussi…” Proust a fait l’inverse, il s’est dit que les écrivains étaient tellement mauvais qu’il fallait prendre les choses en main. Comme quoi les “on dit”…

  33. @ Nico : Une petite citation : “Demander à un écrivain ce qu’il pense des critiques, c’est demander à un chien ce qu’il pense des réverbères”. John Osborne. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Comme 90% des livres qui sortent ne sont en pratique chroniqué par personne, ont, au mieux, trois lignes dans le supplément télé de La Montagne ou de l’Yonne républicaine, voire, avec de la chance dans Le courrier du Médecin”, le problème des critiques ne concerne pas grand monde.

  34. @ Bernard : Ce que je pense sur le fait qu’il faut coucher pour être édité ? Mais, Bernard, il faut coucher pour tout, en ce bas monde !! 😀
    Bon, moi, j’ai jamais couché pour quoi que ce soit en échange, j’ai toujours eu la flemme. D’ailleurs je ne veux rien, je préfère creuser mes petites galeries de souricette et bricoler dans mon coin, au moins on me fiche la paix.
    (Sinon, pour une fille, c’est compliqué : dans les maisons d’édition, y’a essentiellement que des gonzesses – et quand il y a des mecs, ils sont vioques, ou gays, ou dépressifs, ou déjà en main. Faut le vouloir, quand même, donc.)

  35. Foutaises, tout simplement. Les maisons d’édition gardent les manuscrits 2 mois pour faire genre “on a lu”, mais ils reviennent sans une corne, sans avoir été touchés. Il faut bien connaître quelqu’un dans une maison d’édition pour être publié, où proposer des courbes généreuses, ou être apparu dans le JT du 20h suite à de supposés attouchements d’une star. Le jugement des maisons d’édition ne vaut rien, vivement que les nouvelles possibilités d’auto publication les fassent s’écrouler définitivement et que ne reste plus que le seul jugement qui compte: celui des lecteurs !

  36. Moi aussi j’ai été refusé, sauf que moi, je suis un vrai génie incompris!^^

  37. @ Sophie : oui, mais vous, vous êtes un auteur reconnu, vous êtes au dessus des histoires de canapés.
    @ Charles : VOus avez été refusé par Actes Sud ?

  38. @ Bernard : meu non chus pas r’connu (ou alors juste d’un voisin ou deux). Mais m’en fous : je survis très bien dans les tunnels de ce monde, me suis fait ma niche, j’ai un poële, des coussins, du café et un toit, et des copains amateurs de foot, de littérature, de cinoche, de chats, et de rillettes de canard sur pain grillé. Le bonheur, pis c’est tout. Vous, c’est pareil, non ?

  39. PS : ce que la plupart de gens ne pige pas, finalement (sont pas taoïstes, c’est pour ça), c’est que le bonheur se trouve pile poil dans le fait d’écrire ou de fabriquer des trucs, et de lire, voir et découvrir d’autres trucs faits par d’autres. Rien que pour ça, déjà, la vie est trop courte.

  40. Ce discours n’a rien à voir avec la problématique actuelle de la censure. Le véritable éditeur actuel est le marketing – exemple Amazon vend de la lessive et édite des livres. Par ailleurs nul besoin de quémander chez un éditeur. Il y a la licence libre et le mouvement anti copyright. Ce que nous sommes en train de fabriquer, nous qui avons toujours résisté c’est simplement une anti-marchandise, comme il y a des anti-particules.
    La mythologie de l’édition est réellement usée, ringarde. Pour le reste on pourrait lancer un manifeste “du mythe littéraire comme système totalitaire”.

  41. @bernard, on vous en met combien demain?, 2,3?
    maintenant que notre match “bete noire” est passé on repart de l’avant!!

  42. @sophie, vous avez tout à fait raison…comme d’hab 🙂

  43. @ Rakham : Désolé, mais je pense que c’ est vous qui allez boire la bouillie bordelaise. Et retrouver un milieu de tableau qui permettra à Saga de continuer ses chroniques sur le même mode, fort heureusement.

  44. @ Rakam : Jones a raison: Une victoire certes improbables des Verts aurait un effet néfaste sur la santé de notre ami exilé (Fiscal ?) au Canada. Savapalovitsch a besoin de déceptions, de contrariétés, de contre temps pour nourrir sa créativité. Son instinct vital même déclinerait s’il devait se trouver soudain bêtement heureux, baillant de bonheur au moindre petit rien. Les Verts champions le tueraient en tant que créateur. Et il le sait bien, le bougre: il nourrit ses fantasmes de victoire pour mieux jouir de leur évaporation. Le bonheur est l’ennemi de l’écriture, ne vous en faites pas.

  45. “comment vous supportez les commentaires de ces crétins ambulants qui peuplent votre blog,”

    tout le monde n’a pas assez d’esprit pour se risquer à d’immortelles fulgurances sur le championnat de foute.

    je vous remets quelques cahouètes avec le ptit jaune ?

  46. Ah ben quand même y’ en a un qui réagit.
    Bon pour la vanne qui tue, faut réctualiser quand même, les caouètes, c’ est Canal + années 90. Y’ a eu d’autres vannes de beauf, depuis.
    Sinon, le foot, écrit “foute”, ca essaie quand même un peu le détournement personnalisé/ironie soft/ écolo-terroir mais ça connote aussi un peu. Vos parents n’ écoutaient-ils pas François Béranger, ou Anne Sylvestre dans votre prime jeunesse ?
    Allez, je plaisantais, je suis sur que vous êtes plus vieux que moi

  47. @bernard Bah non à la NRF ^^ (non sérieusement des maisons comme zulma par exemple)

  48. @Laurent Sagalovitsch :

    Avant tout, je précise que je ne suis probablement pas aussi intelligente que vous mais ayant fait des études supérieures, je comprends votre sarcasme, humour noir, gras…ou chiant.

    Mais comment fait-on pour avoir le droit de pisser sur les gens gratuitement dans un journal aussi important que Slate ? Faut-il être juif ? Pistonné ? Ou savoir écrire suffit-il ? Finalement je ne comprends rien…Avec le pognon et les avantages sociaux dans lesquels vous baignez depuis l’enfance comment fait-vous pour être mal luné…? en général tout devrait vous sourire non ?

    Et comme je suis idiote et mérite d’être méprisée par un journaliste “autodidacte” sûrement !!…ah, mes excuses je m’avance trop vite, vous sortez peut-être de science po ou d’une grande école de journalisme !! (Aï mon fils que ti es beau ti vas sûrement réussir dans la vie….tu me diras c’est facile quand on est juif ) je disais donc, comme je ne suis qu’une simple citoyenne qui ne comprend rien à votre humour, je voulais savoir, est-ce que l’histoire s’arrête au Vel d’hiv et la 2nde Guerre mondiale ? ou a-t-on recensé d’autres massacres dans le monde depuis ?
    Car je regarde régulièrement les info, je lis les journaux, je ne retiens pas tout…ce que je sais c’est que presque tous les journalistes sont juifs. Mais vous êtes le seul égomaniac. et franchement de vos coups de gueule on s’en f…

  49. Un Sagawin à la table 4 s’il vous plait.

  50. Si quelqu’un pouvait supprimer les commentaires antisémites, ce serait pas mal! (y a pas un modo censé vérifier les post avant de les publier?!)

  51. @ Charles : Le modo c’est moi ! Je les aime bien mes petits antisémtises rageux !

  52. Nan parce que moi aussi vous m’enervez parfois (ok dès fois le cynisme ça me gave), mais alors là, c’est quand même stupéfiant de poster un truc pareil!

  53. D’un autre côté, pas besoin de répondre, on voit tout de suite la nette infériorité intellectuelle ^^

  54. @ Charles : J’ai porté un manuscrit à Zulma le 1/11/2005. J’ai eu une réponse négative dans mon courrier le 3. VOus me direz, un éditeur qui est ouvert le jour des morts doit jouir d’immenses ressources de productivité. Probablement, Sagalovitsch avait du faire une pige exceptionnelle ce jour là, etle bougre a compris le danger qui le menaçait s’il laissait passer ce texte. Maintenant qu’il est au Canada, vous pouvez retenter le coup.

  55. “Ah ben quand même y’ en a un qui réagit”

    j’ai été ému par ce regard empreint de détresse.

    “quand même, les caouètes, c’ est Canal + années 90”

    Difficile de te contredire, clampin, je n’ai pas la tévé.

    maintenant, si c’est anal+, j’imagine que tu devais être des premiers à encenser ça pour l’opposer au TF1 de la France moyenne (comprendre celle qui n’a rien à foutre de ta prétention à avoir un truc à dire sur le monde “genre décalé t’voââs” ) .

    “Vos parents n’ écoutaient-ils pas François Béranger, ou Anne Sylvestre dans votre prime jeunesse ? ”

    non, mais ils regardaient TF1.

  56. @ Crapule : Vous ne vous êtes pas trompée de destinataire ? C’est le blog de Sagalovitsch, pas celui du fils Bedos, voyons.

    @ Charles : il est difficile de supprimer ces commentaires. Hier, LIbé s’en est pris violemment aux obèses et aux alcooliques. Si la Gôche déserte ses miradors d’où elle surveille les diverses et intolérables stigmatisationsliées au facies et aux origines, on peut recomencer à dire du mal de qui on veut dans la joie.

  57. “Si quelqu’un pouvait supprimer les commentaires antisémites”

    c’est quoi un “commentaire antisémite” ? Un commentaire où l’on rappelle que la seconde guerre mondiale ne se limite pas au cas des miradors polonais ?

    merci de m’expliquer, je débute en souffrance victimaire, option “mémoires plurielles”

    (vous en revanche, je vois que vous devez bien en être à votre master en “censurons pour défendre la liberté d’expression” )

  58. @ Czar : encore un comme ca et vous prenez la porte

  59. eh bien offrez-la moi, après tout il n’est que juste de vous faire profiter du seul petit pouvoir que vous avez., ça permettra de rester en petit cénacle choisi.

    Je persiste à dire que je trouve nettement plus infect le commentaire réclamant la censure que celui de crapule, et je me contrefous de savoir que j’ai votre approbation ou pas pour ce faire, mon cher ami.

  60. @ czar: c’est le problème d’avoir choisi ce pseudo en entrant..si vous aviez visé juste un peu plus bas, je sais,pas moi..? Brutus? Ou un autre? Vos lauriers sont trop encombrants..lâchez..ou restez dans les hautes sphères..c’est tout de même amusant toutes ces tirades? Non?avec le Bernard qui fait un peu son tapie? Et puis non…je ne distribuerai pas pour les autres..un autre jour

  61. @ Yvan : Le Tapie a été président de l’OM, ne l’oubliez jamais. Rien que ce fait l’exclut à jamais de la communauté des honnêtes gens.

  62. Qui est honnête de nos jours? En plus, il s’est racheté une belle virginité avec tout cet argent..je suis sur qu’il devrait publier chez actes sud à moins que ce soit déjà fait?

  63. “Brutus? Ou un autre? Vos lauriers sont trop encombrants”

    avant de pontifier sur mon pseudo, essayez de le lire correctement : c’est Czar comme dans “de toutes les Russies” et pas C-zar (et Marius et la pomponette-où-qu-elle-est-passée-cette-saloooopeeeu ? )

  64. pffff

    c’est quoi le pb des roquets de garde qui jappent contre la liberté d’expression et manient l’insulte gratuite contre tout ce qui n’est pas pathétique bobo et pense différemment?

    le principal (sinon le seul) mérite de l’aubergiste ici , c’etait une certaine tolérance.

  65. “qui jappent CONTRE la liberté d’expression”

    Essaie encore..

  66. Ceux qui ne sont pas contents du système peuvent toujours s’auto éditer. Ce n’est peut-être pas la meilleure des solution, mais c’est l’occasion de (peut-être) se faire remarquer. Si ce que vous écrivez est vraiment valable, il est possible que tôt ou tard vous soyez contacté. C’est le pari que nous avons fait, pour la suite, allez savoir ! Nous (les Artistes Fous Associés) n’écrivons et ne publions que pour ressortir un autre bouquin, parce qu’écrire c’est notre trip, parce que nous avons envie de partager et de nous faire connaître, voire reconnaître.

  67. la seule chose qui me gêne un peu avec l’auto-edition ou le passage direct sur amazon c’est le fait que le livre ne s’écrive plus à deux. Il ne faut pas se leurrer, un éditeur qui fait son boulot, il coécrit le roman qu’il publie.

  68. Un bon éditeur canalise un auteur et l’améliore. C’est très compliqué de voir ses défauts, de savoir couper dans un texte, de rebâtir des chapitres, quand on a le nez dedans depuis des mois… Il y a des moments où on ne sait plus par quel bout prendre un récit, quel qu’il soit.
    L’autre problème d’Amazon, qui est le même que celui des petites maisons d’édition, c’est de faire parler d’un roman. A l’heure actuelle, dans le flot des parutions, on est très vite noyé et invisible.
    Non, le véritable problème des auteurs inconnus ou peu connus, c’est pas de se faire publier, mais de faire exister le livre après publication s’il y en a une. Vous n’êtes invité sur des plateaux télé ou dans des émissions de grande écoute, et on ne parle de vous dans la presse que si vous connaissez du monde à ce niveau. La vraie cooptation actuelle, elle est là, et pas dans la réception des manuscrits, je pense.

    @ Rakam : 😉

  69. @ Czar : c’est sûr que côté humour, TF1 n’a jamais été et n’est pas “décalé” du tout du tout. Pas calé non plus d’ailleurs, encore. J’espère que vos parents ont arrêté TF1 avant le Canteloup du soir : on est quasi en 2013, et ils pratiquent l’humour canal des années 90 en cent fois moins drôle et moins inventif que les Nuls ou les Guignols… (Mais bon. Maintenant que Canal est devenu TF2, c’est sur Arte qu’on peut se réfugier si on est très télé et qu’on veut un peu protéger sa cervelle.)

  70. Bonjour à tous…

    Je trouve très comique que l’on prenne au sérieux un “antisémitisme” aussi clairement affiché “comme le mien” sous le pseudo de Crapule et que personne ne décèle le troll en moi…

    Cela confirme ce que j’ai dit…le sarcasme, la méchanceté gratuite et le mépris des autres ainsi que des Français…(au fait, je suis jeune et mes parents sont immigrés une mère d’algérie et un père écossais…) sont réservés à une élite sociale et financière qui se porte particulièrement bien…

    Avoir précisé qu’il fallait être juif pour réussir était bien entendu une pure provoc de ma part et pour rien au monde je ne voterais FN…mais ce que je trouve scandaleux c’est qu’au nom de l’histoire l’on se permette, encore une fois quand on appartient à l’élite, de dire que l’on aime pas la France et : ” bien que je sois né en France, bien que je possède un passeport français, que j’ai trop longtemps vécu dans ce beau pays, je n’éprouve envers lui aucune tendresse particulière et n’aurait cesse de démonter et démontrer à longueurs d’articles ses travers et ses absurdités”.

    Non monsieur, vous n’êtes pas en colère, vous êtes trop riche, trop gâté et vous aimez vous entendre parler …. le nombre de fois où apparaît le pronom ” Je” dans votre présentation est incalculable…

    Enfin, je pense que vous devez donner l’exemple en tant que journaliste, peut-être que si les gens qui n’ont pas de réels problèmes dans la vie cessaient de cracher sur le pays où ils grandissent et réussissent socialement, il y aurait moins cet effet de mode de haïr son prochain pour un oui ou pour un non…

  71. J’ai lu l’article que j’ai trouvé très spirituel. Oui, il n’est pas très difficile de faire la différence, et ceci rapidement, entre un bon roman et quelque chose d’impubliable. L’écrivain ne serait-il pas très objectif quant à l’opportunité même d’une publication de son “oeuvre”? Or, la maison d’édition pourrait – n’est-ce pas? – trouver que le texte ne correspond pas à ses collections, sans remettre en question la qualité ou non du manuscrit.
    Pour ma part, ce qui compte est d’avoir réussi à achever l’écriture d’un roman et non de le voir publié. Ne dit-on pas que “Point n’est besoin de réussir pour persévérer”?

  72. Entre l’auto édition et l’édition à compte d’auteur, il manquera toujours le regard neutre d’un tiers, dont publier des livres est le métier. Le nombre “d’éditeurs” margoulins qui publient n’importe quoi pour des sommes de plusieurs milliers d’euros est hallucinant. Mais s’enrichir sur la vanité n’est au fond que péché véniel, le commerce du luxe repose sur les mêmes ressorts. Ces éditeurs bidons sont d’ailleurs les premiers à déplorer l’élitisme du vrai monde éditorial pour pécher encore plus de gogos.

  73. @ Serge : on peut dire effectivement qu’au delà de la qualité intrinsèque, un texte correspond à un certain éditeur. Il y a des lignes éditoriales, comme dans les journaux. Un truc pour José Corti ne trouvera sans doute pas preneur chez Stock ou Robert Laffon. Mais dans ce cas, l’éditeur en question aura tendance à orienter le manuscrit chez le confrère ad hoc.

  74. “personne ne décèle le troll en moi” Mouarf mouarf mouarf!!! Le truc Crapule c’est que vous faites une très mauvaise Troll. Si pour troller il suffisait de dire que les juifs sont des bâtards ça se saurait, degré zéro de la réflexion. Non le trolling est un art subtile et je constate qu’ici l’on a bien une bande d’ampoulé plus mauvais les uns que les autres. Gardez vos petites leçons de troll au rabais pour d’autres. La “technique” du retournement ou je-suis-meprisant-pour-denoncé-le-sarcastique est éculée, degré zéro (et de deux…). Bref je me sens en forme aujourd’hui, je suis d’une humeur exécrable, alors si vous voulez jouer à “Qui troll qui” je suis partant mais je vous préviens je suis doctorant en trolling et la bien bienpensance je me la carre dans le cul. 🙂

  75. @ Laurent : Le papier blanc et l’encre, ça fait quand même tristounet à coté de ça… Allez donc en prendre plein les yeux cinq minutes, tiens, ça remet nos pauvres éructations littéraires en perspective hihihihi

    http://strictement-k.com/galeries-2/design/

  76. @Nico Pedia

    Mais que vous êtes lourds et snobes vous parigots…j’suis méprisante envers personne…simplement, je dis que les journalistes qui se donnent un genre blasé comme Miller ou Zémour et Bedos c’est du réchauffé et ça fait chier…d’autant que le sujet n’est pas si intéressant que ça…je parle de l’article…

    Je dis simplement que ce M Laurent est quelqu’un de prétentieux et que de ses coups de gueule de bobo trop riche pour se la fermer bhin on s’en fout…

    Faut être honnête, on est envahi par ces articles à sarcasme et faut toujours faire de l’humour au dépend des autres… c’est de l’humour façon canal+ à la Yan Bartez et c’est lourd…ya pas d’autres registre d’humour en France ? Pourquoi utiliser sans cesse le mépris ? Et pis c’est quoi cette photo de prétentieux intello la tête cachée dans les main à la Gérard Miller….dans le genre je me trouve imposant et j’aime m’entendre penser…dans une espèce de patio parisien avec des arbres derrière…

    Et au lieu de cracher sur les autres, à part écrire et penser comme un autiste sur sa chaise de jardin littéraire, M sait-il ce qu’est le vrai travail ?

  77. C’est vrai que la photo, certes… Je n’y avais jamais fait attention… Mais ce n’est pas un patio parisien, ça ressemble à une maison de type basco landais, prise un jour où Laurent prenait les eaux à Luchon ou à Dax…

  78. @ Crapule

    Vous parler des bobos qui blablatent, mais ça aussi c’est du 100% réchauffé. Et… oui, l’humour français est en général assez méchant, et c’est ça qui est drôle, et peut-être que tout le monde n’a pas le talent de Desproges, et après ?
    Enfin, vous critiquez cette méchanceté gratuite mais vous dites, grosso modo, “débile comme un autiste”. Sachez seulement que beaucoup de mathématiciens et de physiciens étaient plus ou moins autistes et ont apporté à l’humanité beaucoup, beaucoup plus de choses que vous…

  79. Vous êtes un pistonné. Vous écrivez très mal, mais vous vous permettez de juger les autres. Vous êtes du genre à de refuser la publication l’évangile sous prétexte que Ponce Pilate ne reconnaît pas la valeur de Jésus Christ. Le marché, l’argent, le pouvoir des bienpensant, voilà les seuls critères qui fondent votre jugement. Vous êtes en sommes un pauvre type ou un type qui était pauvre que l’on paie pour abêtir, de plus en plus, l’humanité.

  80. “désormais, dans le désert de ta connerie qui est infinie, tu ne seras plus jamais seul.” C’est Saga le plus fort du monde…

  81. @Vince :

    Je n’ai pas dit “débile comme un autiste”…je dis clairement que sur la photo il ne peut pas cacher qu’il est bourré de complexes, qu’il n’ose pas montrer son visage probablement parce qu’il ne l’aime pas (attention, je ne dis pas qu’il n’est pas beau, je dis qu’il n’ose pas le montrer…) et que ce côté prétentieux et faussement aigri et méprisant en découle sûrement…besoin, de s’exciter et de prendre les gens pour des cons…et pourquoi ?

  82. “prendre les gens pour des cons…” …”personne ne décèle le troll en moi” vous allez me faire avoir une affliction aiguë!!! http://fr.wikipedia.org/wiki/Satire

  83. @ Crapule

    A vrai dire je me fous complètement de savoir comment est Sagalo “en vrai”, par contre son blog me fait marrer, c’est gratuit, et c’est déjà ça. A savoir si Sagalo est prétentieux et méprisant, je dirais : comme tous les écrivains français, non ? Ah, et il y a aussi les cinéastes… C’est pire, chez les cinéastes, je crois. En fait, je crois que c’est chez tous les français. C’est comme ça, on est des gens extraordinaires. Que voulez vous. Quant à Saga, n’en parlons même pas : en plus il est juif !

  84. @ Crapule : Mais pourquoi pensez-vous que je sois riche ?????? Parce que je suis juif ????? Pour info, je ne suis même pas sur d’être smicard.

  85. Le problème avec les crapules, c’est qu’elles peuvent voter.

  86. comme d’hab laurent à encore déniché de grands énervés, j’adore!!
    en fait ce que je ne comprendrai jamais avec des personnes comme crapule, c’est qu’il sont persuadés que leur avis sur les autres est forçément le bon, en gros ici que Saga est riches, prétentieux, aigri etc……et il le lui fait bien comprendre…pourquoi?pour qu’il change?ça se saurait (jamais sur qu’il s’écrive comme ça ce mot :)) si les cons arretaient d’etre con quand on le leur dit.alors pourquoi?pour se défouler?se rassurer?

  87. sinon pour sainté, ok pour pas trop de victoire et garder le Saga sous pression, mais si ça ne vous gene pas je vais faire un faux site de “l’équipe” avec des fausses défaites rien que pour lui et pendant ce temps là on gagne le championnat, ok?

  88. @ Vince : Vous me faites marrer (Un rire sain et sans retenue) , tout ça juste avant qu’on mette une pile à St Etienne, la soirée s’annonce bien 🙂

  89. 1-1

  90. Ne tournons pas autour de pot : si St Etienne gagne ce soir, preuve sera faite de la corruption totale du corps arbitral de la ligue 1. Tout le reste ne sera que littérature…

  91. J’ai été publié par un éditeur en ligne, pour un roman de politique fiction. J’en ai vendu 2 en 3 ans. Aussi ais-je repris ma liberté, je vais le traduire en anglais et essayer de le publier au Canada. Il sera 1/2 FRANCAIS 1/2 ANGLAIS. N’est-ce pas une bonne idée ? Nouvelle en tous cas.

  92. “Le ridicule ne tue pas” dit-on. Dommage. Ça éviterait bien des rencontres et lectures désagréables, diagonales ou pas.

  93. PS : j’apprends dans l’appendice qui vous sert d’introduction qu’être “né juif” empêchait d’être judéophobe, antisémite (ndlr : ou allergique aux papillottes, pourquoi pas). Merci pour cette information de première main (l’autre vous servant sans doute à tenir des livres).
    Cordialement,
    ksz

  94. 1) ordoncques, j’ai été censuré… pour préserver l’ego de csar …

    2) le consensus mou pointe.

    3) l’anti édition existe : marc édouard nabe,
    qui s’y connait en haine et en talent.

    4) le point trois me vaudra les ciseaux d’une seconde censure

  95. A l’attention de crapule et autres lecteurs se fourvoyant.

    En tant que biographe non officiel, non autorisé et non rémunéré,( plus spécialisé dans les jeunes années de LS) je me permets néanmoins de vous apporter quelques éclaircissements sur l’auteur de ce blog.

    Sur son absence de patriotisme tout d’abord (qui semble vous choquer).
    Même si on l’affuble du sobriquet de « petit français » outre atlantique, il convient de savoir que tel hercule Poirot, le petit Laurent est né Belge ;
    Aussi, au regard du mépris affiché par l’humour français sur la Belgique, il n’est pas anormal que réciproquement il égratigne lui aussi sa patrie d’adoption .

    A propos du mythe de l’existence d’un gène du génie précurseur (qui court en dedans et au dehors de la communauté juive)….
    Imaginez, au côté de Moïse un « hébreux » du nom de « maurice Berrebi » (par exemple), porteur sain du gène du génie précurseur, qui s’exprimera plus tard chez certains ( très rares) de ses descendants :
    Jésus de Nazareth, Marx, freud, Einstein….ruben Sarfati ..
    Bien sûr que Laurent Sagalovitsch s’est un temps espéré porteur du gène, bien sûr que sa mère l’a également longtemps cru (peut-être même le croit elle encore), mais force leur fut de constater que la prévalence du gêne de la paresse a annihilé toute possibilité d’expression du gène ancestral de maurice Berrebi,
    sans compter que Sagal descend en fait de Salomon Benguigui , cousin de Moïse ( et qui n’a aucun lien de parenté avec les Berrebi)…mais, bref,….

    D’autres tâches m’appelant, j’interromps ici cet échantillon biographique, mais je reste à votre disposition pour toute question, complément d’information, vérité, contre vérité..etc …etc…

  96. @ Gubisch : mais qu’est-ce donc tout ce délire ?!

  97. @gubisch :

    je ne parlais pas de gêne pour rien au monde…je disais simplement qu’en tant que française, surtout à une époque qui n’est pas facile à vivre pour tout le monde, se faire insulter au nom de la liberté d’expression gratos, je trouve saoulant…tout simplement parce que les critiques à l’égard des français et sur le territoire et outre atlantique sont systématiques et partout…parfois entendre de belles choses sur les aspects positifs de la France et des français peuvent aider à rehausser le moral…Enfin, faut arrêter la France c’est pas l’Ethiopie, et quoi ? Ce n’est pas à la portée de tout le monde de se barrer vivre ailleurs en prétexte que la France est un pays de merde…et l’Israel ? C’est pas un pays de merde en ce moment ? Et les USA ? et l’Angleterre ?

    Quand on ne peut pas partir, et bien il faut se forcer à aimer là où on vit et s’en donner les moyens…je suis jeune, je suis empathique envers les juifs et j’ai eu le malheur d’aller voir le film Amen en cie de gens qui rigolaient pendant le film…ces personnes ne méritent aucune attention…

    Mais entendre en permanence que les français sont des cons et qu’il faut culpabiliser d’être français…je crois bien que la France est un des rares pays au monde qui au travers de ses écrits et travaux de recherche (certes pas toujours acceptés publiquement) ait reconnu ses fautes…alors ya du boulot en ce qui concerne les déportations…certes. Mais ce n’est plus un secret pour personne que la France a aidé l’Allemagne…par contre, on ne voit jamais Israël se rechercher la paille dans l’œil pourtant l’histoire des civilisation est loin d’être finie…ça fait plus de 45 ans qui nous font toujours chier avec leur fausse guère de religion…

  98. et pardon pour les fautes d’orthographe…je ne l’ai pas fait exprès…

  99. mademoiselle, je vous ai déjà donné l’explication authentique concernant cet amour “vache” exprimé à l’égard de la France
    tel hercule Poirot, le petit Laurent est né de père Belge ;
    Aussi, au regard du mépris affiché par l’humour français sur la Belgique, il n’est pas anormal que réciproquement il égratigne lui aussi sa première patrie d’adoption: la France .
    les belges nous aiment, nous moquent nous critiquent et réciproquement..les français aiment les belges, et se moquent d’eux…(alors quand on est franco-belge, juif de surcroit,on se sent rapidement cerné par la dérision)

  100. Ils sont fous, vos lecteurs, Laurent. Que des gusses avec des toges mauves et des barbes blanches qui tapent sur des casseroles en criant des trucs hallucinants comme dans “L’Etoile Mystérieuse”. C’est à la fois tordant et flippant.
    😀

  101. @ Sophie : vous voulez en recrtuer quelques uns ?
    @ crapule : Vous êtes une antisemite qui s’ignore des plus attendrisantes
    @ Aux footeux: Comme d’hab Saga avait raison. Match Nul. Ils ont joué Bordeaux ?

  102. ils volent: il fait nuit

  103. @ Laurent : le jeu superlatif des Girondins ne peut s’exprimer que dans de bonnes conditions météorologiques. Les trombes d’eau tombées hier ne pouvaient avantager que l’équipe faible… 🙂

  104. @laurentsagalovitsch

    La bonne blague, dès qu’on emploi le mot juif, on est antisémite…mes excuses si j’ai froissé un homme violent et frustré…mais insultez les français comme vous voulez après tout c’est tellement facile car c’est la mode…et c’est vrai quel pays de merde la France…

    Et vous n’avez que ce mot là à la bouche pour juger les gens ?antisémite envers les frustrés anciens boucs émissaires au collège oui…

    Votre mépris est tout aussi raciste que le mien si s’en est vraiment…et quand on a du sang espagnol, arabe et anglais….on est pas vraiment français donc je peux me permettre les mêmes insultes que vous ? non ?

  105. j’avoue que des trombes d’eau au pays du bon vin c’est cruel, n’empeche qu’on a faillit gagner…domage 🙂

  106. pour clore/relancer le débat, hier soir dans mon RER préféré, ça a frappé mon neurone dégénéré mais je me suis rendu compte que je lis depuis le début de la semaine un livre dont l’auteur est Anonyme comme quoi contrairement à ce que dit Bernard dans un de ses articles sur le sujet, on a pas forcément besoin de se faire un nom avant d’étre édité 🙂
    du coup c’est cruel pour ceux qui veulent se faire un nom en se faisant éditer, non?

  107. Bla-bla…(au fait, je suis jeune et mes parents sont immigrés une mère d’algérie et un père écossais…) sont réservés à une élite sociale et financière qui se porte particulièrement bien…

    Avoir précisé qu’il fallait être juif pour réussir était bien entendu une pure provoc de ma part et pour rien au monde je ne voterais FN …. Bla-bla

    nan finalement charles avait raison, on peut censurer crapule, j’ai eu un accès de diabète rien qu’en lisant ce passage empreint de vivrensemble sucré.

  108. @ Rakam : Heureusement qu’il y a aussi des lecteurs qui lisent des anonymes, c’est 95% de la production ! Les ventes moyennes d’un roman lambda d’un auteur chinchose, c’est entre 300 et 900, à 1 000 c’est déjà honorable.

  109. @bernard, ok, mais c’est la premiere fois que je lis un livre signé “anonymes” dans la collection “Livre de poche” d’ou ma surprise.c’est ce livre là :
    http://recherche.fnac.com/Search/SearchResult.aspx?gclid=CLjr2ZiGmrQCFW_KtAodAFgA6w&Scat=2!1&Search=Le%20livre%20sans%20nom&Origin=EF_GOOGLE_FNAC_LIV

  110. @ Rakam : C’est quoi cet ovni ? A voir le thème, ça me rappelle Chrisopher Moore, c’est peut être lui sous le pseudo “anonyme” ??? Vous avez lu “Le Lézard Lubrique de Melancholy Cove” ? Ca y ressemble beaucoup, sauf qu’il y a aussi un monstre préhistorique et le diable.. Un très bon bouquin

  111. Je pense que sur la foultitude d’écrivains actuels, seulement une petite dizaine vaut le détour (l’ignoré des médias Claude Louis Combet notamment). Les autres, tous les autres, écrivent les mêmes choses standardisées, comme les compositeurs de musique du XVIIIe siècle qui avaient tous un style “à la mode” et se ressemblaient tous, sauf une poignée de génies comme Bach, Haydn, Mozart etc… Dès qu’un auteur écrit différemment des autres, on l’accuse soit d’avoir une écriture datée, ringarde, ou alambiquée, soit d’être trop cérébral, recherché ou expérimental pour plaire à un large public. Résultat : on aboutit à un roman français standardisé en diable, où il n’y a plus rien de bon depuis Georges Perec ou presque, obéissant à des standards ultra-commerciaux dictés par la nécessité de vendre et se faire vendre dans un système entièrement pollué et gangrené par la nuit ou glaciation friedmano-hayekienne (ultralibérale, disons) comme la littérature communiste d’URSS (mais ici invertie) était formatée “réaliste socialiste”. Disons-le tout de suite : ni Marcel Proust, ni Alexandre Dumas, ni Victor Hugo, ni Marguerite Yourcenar ne pourraient paraître à l’heure actuelle pour des raisons diverses.

  112. @BERNARD: j’avoue c’est un ovni 🙂 et y en a 3!mais ça change, je ne connais pas mais je vais y penser

  113. C’est bien vrai qu’il est bien niais, cet homme…
    Quel intérêt de se présenter de cette façon, en s’appelant “con”, en se montrant à soi comme étant l’implacable imbécile hargneux? Vous vous dites de mauvaise foi, mais mon bon monsieur, le monde entier est comme vous, niais.
    Il n’y a pas d’explication à donner. Il n’y a pas à se justifier. Si vous ne voulez pas être jugé, apprenez à écrire d’une part, et réfléchissez mieux à vos billets d’autre part, et par pitié, cessez de vous faire passer pour l’intouchable, pour le bon parmi les cons, puisque le monde entier est comme vous, con.
    Abandonnez les mots trop longs, porteurs du charme caractéristique qu’inspire l’intelligence, si vous ne savez pas les manier. Il est trop tard, nous somme tous pourris jusqu’à la moëlle, cette moëlle infâme dont nous pensions nous délecter, nous pseudo-intellectuels, autres aristocrates du Q.I., lecteurs de grandes lettres. Oui, vous vous croyez malin, oui vous l’êtes, mais nous le somme tous. Le monde entier est comme vous…
    Cessez de déverser votre bile. Laissez-la vous remplir la gorge, laissez-la gargouiller, corrompre encore un peu la paroi d’un estomac qui dès lors est sujet aux ulcères les plus fielleux. Il vaut mieux pour nous que vous souffriez seul devant votre sport favori avec à la main votre whisky frelaté auquel vous ajoutez, comble des combles, un petit glaçon d’eau potable, et que vous jetiez vos livres – je doute que vous les lisiez encore – et votre clavier, puisque dès lors vous n’êtes plus un penseur mais un pauvre type. Nous espérons au moins être moins con en recherchant l’écriture que nous admirons. Vous n’êtes plus de ceux-là, alors soyez-comme tout le monde…mais vous l’êtes déjà.
    Mon bon monsieur, du haut de mon âge fort peu avancé, j’ai envie de vous dire ces mots. J’ai envie moi aussi de déverser un fiel, une bile à l’arôme frelaté, puis éviter l’ulcère stomacal en vous lisant un jour à nouveau.
    Qu’importe votre nom, vos origines, vos passions douteuses, votre “talent”. Ce sont vos actes et en l’occurrence vos écrits qui vous sont. Or, vous êtes laid. Vous vous êtes rendu laid. Oui, ces “défauts si lourds et handicapants qu’aucun travail même de forçat n’aurait pu effacer”, cela vous connaît. Ce sont les vôtres, vos qualités, ce sont vos traits. Sauf que vous n’êtes pas un forçat, vous ne travaillez plus à quoi que ce soit, sinon à vous sentir le plus malin, le plus bon, en vous disant le plus con.
    Vous êtes comme tout le monde. Vous êtes laid. Mais en écrivant comme vous le faites, mon bon monsieur, vous êtes le plus laid d’entre nous.

  114. Mais personne n’est parfait : la preuve, voilà une faute.
    sommes*
    Encore une preuve que nous sommeS tous les mêmes…

  115. @ Moi ; effarant et jouissif! Coninuez

  116. Sauf qu’il faut souvent “entrer” dans un roman pour commencer à l’apprécier, vous voulez des noms ?
    Juger de la valeur d’un texte en deux temps trois mouvements n’est pas un signe de grande vigueur intellectuelle, bien au contraire !.

  117. A propos,

    Il est certes souvent vain d’envoyer des manuscrits par la poste parce qu’ils sont sans fond, sans narration, sans style, sans qualité qui tienne plus d’une ligne, ni lisibles ni… imprimables. Chacun d’entre ceux qui opèrent ainsi devrait se le répéter à chaque remontée d’espoir : je suis plus sûr d’être un mauvais écrivain qu’un génie incompris. Quelle vanité de croire autre chose et quelle mauvaise idée d’en arriver à penser qu’un éditeur aurait plus d’intérêt à servir ceux qu’il nourrit déjà par de menus travaux qu’à publier un génial inconnu, humble et sans famille. On sait où mène cette maladie de l’esprit qui consiste à trouver chez l’autre les raisons de son propre échec. On a massacré sur ce registre sans trouver au fond de la chair éteinte un début de grandeur.

    Faudrait-il pour autant ne rien revendiquer, seul face au silence ou aux lettres types qui se pardonnent de ne pouvoir vous éditer?

    Allez ! Un peu d’espoir.

    Se pourrait-il que dans cette masse inutile, ce bouillon d’inculture, des écrivains soient oubliés par le filet des éditeurs? Plus vous envoyez de manuscrits plus les mailles se resserrent. Les poches se vident mais la petite voix résonne toujours quand rien ne vient poudroyer l’horizon:

    – Tu n’as pas assez investi dans les timbres et les photocopies.

    Se pourrait-il que dans cette fine frange des écrivains qui en méritent le nom se soient glissés des médiocres dont la seule qualité serait la garantie qu’ils offrent que le papier et son transport seront remboursés frais de comité inclus ?

    – Regardez bien, lisez mieux, mes phrases valent plus que leurs chapitres.

    Vous êtes fou de dire cela. Entre ceux qui paraissent et ceux qui restent à l’ombre se déroule en serrant une motte un fossé infranchissable avec quelques étroites passerelles, vite jetées par-dessus, vite retirées, tenues par des lecteurs accomplis et des éditeurs aux aguets des Hugos de demain. Ils sauront le voir dans cette foule obstinée et rêveuse, l’extirperont, le feront traverser vers la hauteur, à l’intérieur, sur le talus. Dedans ou dehors… Pas d’entre-deux. Dedans vaut bénédiction et ouvre à la critique. Hors de la place ce ne peut être que chaos littéraire et brouhaha stérile, auto-persuasion et autoédition. Pour le livre pas de off.

    Pour un édité, un vrai, qui aurait besoin d’être rassuré sur ce qu’il est vraiment la couverture passée, c’est une vision parfaite. Il substitue le doute par la contemplation satisfaite de l’extérieur, du grouillement. Le paysage est beau, la motte est belle, tout pour lui est alors à sa place, en ordre, le temps que l’ingrate Histoire ne vide les rayons d’une époque et tout ce qui traîne autour. Des pépites survivront, le plomb aura livré une partie de son or.

    L’alchimie n’est pas une science exacte.

    Le réalisme allemand (définition : on se passe le ballon et on tire au but, on empêche les autres de se passer le ballon et de tirer au but) non plus.

  118. Votre article me parait un peu exagéré (ou en grande partie faux si vous préférez). Il existe certes des milliers de pseudo-écrivains qui ne seront jamais publiés et ne méritent pas de l’être.

    ça ne veut pas dire pour autant que talent fait bon ménage avec édition ou succès. Il suffit de voir les écrivains du XIXème aujourd’hui reconnus, qui, pour beaucoup ne l’étaient pas ou peu de leur vivant. D’Aloysius Bertrand à Rimbaud, en passant par tous ces auteurs qui seraient oubliés si les surréalistes ne les avaient pas sorti du placard.

    Je sais bien que cela pousse beaucoup de monde à se croire LE génie incompris. Que la plupart se trompent. ça ne veut pas dire que les plus grands génies de la littérature sont forcément publiés chez Albin Michel.

    Et en passant, on croirait à lire votre article que littérature se confond avec roman. Heureusement, ce n’est pas le cas.

  119. jaimerais savoir ce qui arrive si on envoie un manuscrit qui semble bon aux editeurs, ou que lortographe est excelellente mais qui nas pas ete suivie a la lettre comme par exemple, les maison editions voulaient que ce soit un manuscrit a double interligne ou par ailleur que sa soit ecrit a new time roman et que lauteur nas pas suivies ses consignes, son manuscrit va-t-il quand etre accepter malgre cet petite erreur

  120. J’ai envoyé mon manuscrit “Le Sikh retour au Pendjab” par courrier recommandé” le 20 juillet 2015 . Depuis ce jour je n’ai pas reçu de réponse . Je n’ai pas eu retour de ce manuscrit? Il faut dire que j’avais eu l’imprudence de joindre à mon envoi une enveloppe pour le retour à l’envoyeur avec mon nom (timbrée pour que l’éditeur n’est pas à s’occuper des frais que cela auraient occasionnées). En ces temps difficiles pour les maisons d’éditions,(Un collectionneur de timbre? ou une autre manière d’arrondir les fins de mois .

  121. J’écrie pour mon seul plaisir ( et celui de mes proches et amis) depuis de longues années. Je “fais” dans le fantastique,et l’humour féerique — Si, si, ça existe et ça n’est pas incompatible ! Depuis 2008 cinq de mes livres ont été édité par une maison d’édition considérée comme “valable”. Mais suite au “manque de transparence” au niveau du nombre de livres édités — ou réédités-, Voir même vendus : Impossible d’obtenir de cette maison d’éditions des précisions concernant la QUANTITÉ comme la vente réelle de mes bouquins livres sortis chez eux. Je viens de sortir mon premier polar, à compte d’auteur, en quantité réduite, chez un imprimeur-éditeur de Province, pour voir un peu… 12 exemplaires tirés et vendus par mes soins dans divers salons du livres depuis Juillet dernier , et… 8 commentaires me sont déjà revenus; allant de très encourageants à franchement flatteurs. Du coup, je vais tenter ma chance du côté d’Actes Sud : sur les conseils d’un auteur qui lui-même avait agit ainsi il y a quelques années. Qui n’essaie rien n’a rien, n’est-ce pas ?

  122. Pourquoi tant de commentaires vulgaires,parfois méprisants?
    Il semble indubitable que toutes ces remarques,émanant d’un certain SAID(qui est-il?) lui servent davantage à vider son subconscient(ou inconscient) avec une volupté qui n’enchante que lui.
    Je passe mon temps à défendre ma langue française,qui en ces temps de nouvelles technologies,est sérieusement malmenée;
    Relisez votre citation (on doit savoir de qui elle émane)”la masturbation n est plus ce qu elle était”;femme,que rien ne choque plus,j’auraiS préféré cette formulation:”La branlette se meurt”;Sachez qu’il y a des genres et la vulgarité n’est qu’une mauvaise expression de l’érotisme.Cela relève de la pornographie qui ne s’exprime bien que dans le visuel.
    En parcourant ces commentaires sans intéret,moi qui suis coutumière du fait,je ne me remets pas en question à leur sujet.Je sais la difficulté d’écrire;parfois les Muses vous visitent,mais ce privilège est rare.On écrit avec son coeur mais le travail du bon écrivain,ce que je crois être,est fait de recherches:mot adéquat,répétition,musique de la phrase.
    On en sort épuisé-et je ne parle que d’une ou 2 pages,on lit et relit encore.Quand vient le terrible remaniementt(tous genres confondus),on aperçoit le phare ,au loin.Une dernière relecture,des points de détails à corriger et voilà un ouvrage qui se sera fait
    Agrégée et docteur ès lettres je possède tous les outils, mais ce cher gros Robert est toujours avec moi.
    l’imagination ne me manque pas et je n’en abuse pas.
    Nous n’avons plus de BONS auteurs;Hellebec ou Houllebecq(je m’en tape)est un é crivain raté;mais c’est un must!Il érige(quand c’est possible!)sa quéquette en acteur principal,utilise mal un cadre d’Asie du Se,caricatural,et voltigent autour de ces ingrédients affligeants,quelques personnages sans consistance aucune.
    Bref,un beau fiasco;mais cela plait!
    A vaincre sans etc.
    Ce n’est pas ainsi que je considère la bonne littérature.
    Mes 2 manuscrits dorment sur une étagère;parfois je les relis,mais ils m’absorbent entièrement à chaque fois.
    “Cest moi qui ai écrit cela?”Distanciation qui évite tout narcissisme.Ne voulant pas me lancer dans le numérique,car j’aime l’OBJET,l’odeur de son papier,la sensualité des pages tournées,j’attends mon heure,n’ayant pas besoin d’argent.
    C’est ainsi qu’il faut parler de l’écriture des autres,clairement,objectivement,sans céder aux 2 écueils:celui du rejet et celui de l’acceptation immédiate.
    SERVITEUR

  123. manuscrit envoyé par la poste et publié
    je tenais à vous en faire part

  124. j aime bien l article moi il y a longtemps que j ai renoncé a l edition et a ses maquereaux literrature bouche ouverte dans laquelle je chie je vais publié au mois de mai 2016 mon recueil de poesie seigneur des prés un chef d oeuvre de poesie let comme je dis dans mon recueil le desespoir fait vivre lui qui s est couché a mes pieds fayçal chorfi le poète

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