C’est un fait universellement reconnu, les québécois sont les gens les plus adorables qui soient. Ouverts, accueillants, drôles, enthousiastes, serviables, gentils, chaleureux, affables. Des crèmes d’êtres humains avec qui d’instinct on a envie de fraterniser autour d’une bière accompagnée d’une poutine bien digeste tout en matant une bonne partie de hockey.
Il y a une chose, une seule chose avec laquelle il ne faut jamais, mais vraiment jamais plaisanter avec un habitant de la belle province, c’est le respect de la langue française, domaine sur lequel il se montre aussi inflexible et intransigeant qu’un négociateur israélien sur la question de Jérusalem comme capitale de l’état hébreu.
Quand un québécois entend parler anglais autour de lui, lorsque par mégarde son regard s’arrête sur une pancarte rédigée dans la langue honnie, il devient aussi enragé qu’un Mélenchon répondant à une question sur le rôle nécessaire des agences de notation dans l’économie mondiale.
C’est ainsi que tout récemment le tout puissant office québécois de langue française a intimé l’ordre à six grandes marques, Wal-Mart, Best Buy, Costco, Gap, Old Navy et Guess, de modifier leur enseigne afin qu’elles cessent de polluer l’atmosphère avec leurs noms tarabiscotés scandant leur appartenance éhontée à la culture anglo-saxonne.
D’ores et déjà, Kentucky Fry Chicken s’est plié à cette injonction. Désormais, pour bouffer à satiété du poulet bien huileux élevé dans un abattoir sans fenêtres du Michigan et raccourcir ainsi de moitié son espérance de vie, il faut se rendre dans une franchise répondant au doux nom de Poulet Frit à la Kentucky.
Les autorités demandent donc aux dépositaires de marques fleurant bon l’ennemi de toujours, l’infâme empire britannique et ses affidés linguistiques, d’accoler dorénavant à leur nom barbare un substantif impeccablement français : la boutique Gap, le supermarché Costco, la foire à la farfouille Wal-Mart, le café du commerce Starbuck, le fournisseur de chemises à col ouvert Old Navy, l’approvisionneur en pantalons fabriqués en toiles de jute Levis, le fournisseur de petites culottes en soies Etam, le distributeur de viandes en compost haché aplati Mac Donald, le bar à pute Chez Lolotte.
C’est que le Québec se sent bien seul en Amérique du Nord. Abandonné par la France, cerclé par des peuplades insensibles à la langue de Molière, entouré d’hurluberlus sanguinaires éructant dans un idiome n’ayant cours que dans les travées de Buckingham Palace, il se sent menacé dans son identité de contrée résistant envers et contre tous à l’envahisseur anglo-saxon.
D’où cette très légère paranoïa et cette tendance quelque peu soviétique voire stalinienne à vilipender tout ce qui n’est pas d’inspiration gauloise. D’où cette martialité spartiate des autorités prêtes à rétablir la peine de mort pour tout individu surpris à penser dans une langue autre que celle pratiquée dans l’hexagone. D’où cette impitoyable chasse aux sorcières lancée à l’encontre de multinationales pas foutues de posséder un nom de baptême capable de se décliner en français.
On pourrait doucement s’en gausser mais on pourrait aussi s’en féliciter.
Ce n’est pas tous les jours que l’on voit des défenseurs de la langue francaise prendre des mesures coercitives pour empêcher la propagation et le déferlement d’une espèce de sous-culture dévouée au seul culte du dieu dollar et promue par des ploucs demeurés venus du fin fond de l’Arkansas.
Quant à moi, couard comme je suis, et condamné à vivre dans une partie du territoire canadien infecté de sujets feignant de ne point comprendre lorsque je les apostrophe d’un très aimable ” tu ne sais pas connard que tu n’es pas obligé de freiner quand le feu passe à l’orange ” je m’abstiendrai bien de prendre parti.
C’est plus prudent.
Vous connaissez Platon? Je sais que l’on est sur un blog littéraire mais un peu de philosophie de temps en temps ne peut pas faire de mal. C’est mon point de vu. C’était entre autre un moraliste et un grand rhéteur. La rhétorique est une science complexe que certains manient avec vicissitude. Platon s’est évertué à se pogner les sophistes qui avaient pour unique but de convaincre leur auditoire, d’avoir toujours raison, l’impartialité étant le moindre de leur souci. Je vous propose cet analyse provenant de l’excellente Bibliothèque électronique du Québec afin d’y voir plus clair. http://beq.ebooksgratuits.com/Philosophie/Platon-sophiste.pdf La prochaine fois nous aborderons le paralogisme selon Kant.
@ nico
Ce qui me fatigue assez rapidement dans la philosophie antique (voire la philosophie occidentale dans son ensemble), c’est la dualité corps/esprit que l’on retrouve un peu trop souvent à mon goût. Evidemment il y a aussi des idées intéressantes… Je crois que toute philosophie est une doctrine qui ne dit pas son nom.
L’anglais est pour les québécois : “haï à maudire”
@ Laurent : Et quid du mot Gay dans la belle province ? Utilise t’on encore le vocable délicieusement désuet et sulfureux aux égards des canons de la Novlangue officielle de Pédéraste ? Voire d’Inverti ? Plus familier : Mordeur d’oreiller (Ca doit faire Pillow Biter en anglais, sischöne mabuse), Jacquette Flottante… C’est vrai que ça sonne mieux que ce Gay qui sent l’uniformité de la bouffe suirgelée pour restauration d’entreprise…
Sinon, vous vous gourrez, Etam, c’est on ne peut plus français, même si une branche de la famille fit secession en Angleterre dans les années 70 je crois.
Vince, pas faux celui que j’aime le moins c’est sans doute Épicure. Mais ce n’est pas le sujet…
En tant que québécoise, je peux vous dire que je ne suis pas la seule à trouver absurde l’intégrisme de l’office de la langue française. Je trouve plus que ridicule le fait d’obliger une marque de commerce reconnue mondialement de changer ou d’adapter son nom.
Je suis d’accord que nous protégions notre langue mais pas à ce point. Utiliser commanditaire au lieu de sponsor, stationnement au lieu de parking, défi au lieu de challenge, entièrement d’accord. Nous trouvons ici les français tellement ridicules avec leur franglais :))
Et en passant je parle, je lis et j’écoute l’anglais….et je ne deviens pas enragée quand quelqu’un parle cette langue.
@ Laurent :
Cliquez sur la page d’accueil de ce site, il vous tend les bras (Si j’ose dire)…
http://www.canadianbikers.net/vancouver-bikers
@ Sophie : Il y a donc des gens raisonnables dans votre pays ? A lire les billets de Laurent tous les jours, on finissait par se demander 🙂
Ce qui est drôle (et très paradoxal), c’est que malgré ces batailles acharnées pour la défense du Français, on peut remarquer lorsqu’on est sur place au Québec le nombre incommensurable de fautes d’orthographe que peuvent faire certains québécois (et je ne parle pas de petites fautes…) ainsi que l’utilisation répétée – chez les jeunes comme chez les moins jeunes – de mots anglais dans des phrases somme toute bien françaises…
Pour avoir vécu à Montréal, les jeunes Québécois avec qui je partageais mes soirée, utilisaient à l’envi les néologismes “cancellé” pour “annuler”, “switcher” pour “changer”… et légion d’autres d’anglicismes (kicker, puncher…) dans leur langage courant. Notamment quand ils défendaient dans des débats endiablés l’indépendantisme de la Belle Province. Faut-il y voir une ardeur à la défense du français en baisse avec les nouvelles générations ?
Pour la majorité des citoyens du Québec défendre la langue française n’implique pas de telles sottises.
Cette exigence de franciser des marques de commerce n’est le fait que de quelques fanatiques. C’est même absurde: essayez donc de “traduire” Wal-Mart, Chrysler ou McDonald (ou SLATE!) par exemple…
Vous n’avez que des idées caricaturales de ce que nous sommes.En outre, les Français auraient tout intérêt à défendre la langue française… en France.
Bonne journée
—
Claude LaFrenière
Québec, Qc, Canada
Et bien… venez donc en France si vous voulez de l’anglicisme… Vous serez servis !
Mais on pourrait aussi se questionner sur l’intérêt de vouloir à tout prix bannir les mots d’origine anglo-saxonne dans le Français, car après tout, l’Anglais est lui aussi riche de mots empruntés au Français (rendez-vous, garde-robe, noise et j’en passe).
Alors bon.. gare à ne pas tomber dans le nationalisme exacerbé.
@Bernard Je l’ai vu une fois écrit “gai”, après je ne sais pas si c’est la norme.
Je me reconnais tellement dans cet article, et certaines réactions en commentaire (Claude ?) montrent bien que ce n’est pas un sujet sur lequel plaisanter… Les Québécois que j’ai rencontrés ne semblent pas se rendre compte de leurs contradictions, et souvent les personnes que mentionnent BErtra sont les mêmes que celles qui ne vont pas comprendre pourquoi je dis “week-end” et pas “fin de semaine”. Et je suis désolée mais non, le week-end et la fin de semaine, pour un Français, ce n’est pas la même chose… je ne vois pas le souci d’enrichir une langue, que ce soit avec des mots anglais ou arabes ou japonais. D’ailleurs, je ne crois pas que les Québécois inventent des mots pour traduite “manga” ou “pizza” bizarrement…
Je n’ai jamais été confrontée à une telle omerta sur un sujet dans les autres lieux que j’ai visité, et j’avoue que je n’arrive toujours pas à ne pas m’énerver quand on me reproche mon usage de mots anglais… Je me sens très mal à l’aise sur ce sujet et je sens bien que ça nuit à mon intégration (oui, vraiment, à ce point).
Contraitement à ce que vous avancez, Kentucky Fry Chicken ne s’est aucunement pliée à cette injonction. À ma connaissance, elle fait affaire sous son appellation francophone depuis qu’elle est installée au Québec (depuis des décennies) et il en est de même pour la bannière Bureau en Gros (Staples). Costo s’entête à nommer ses magasins “Costco Wholesale” alors que “magasin-entrepôt Costo” conviendrait très bien. GAP n’aurait pas à s’appeler “Fossé” mais les “vêtements GAP”.
Certaines entreprises nationales ou multinationales parviennent très bien à s’adapter à ce marché différent du reste de l’Amérique du Nord et au fond, elles pourraient faire de même en France, mais à vous d’accepter “Fried Chicken” si vous trouvez que ça fait plus “in”. Votre “Garden Center”, ici se nomme “centre jardin” ou “centre horticole”. Et la “business” ne s’en porte pas plus mal.
Il me semble qu’il arrive aux Québécois de dire “il est cute” au détour d’une phrase et que, au lieu de dire “ordinateur” comme le fait la rare exception française, ils utilisent le très anglais “computer”.
Mais peut-être me trompé-je.
Moi, j’adore la conclusion de Laurent.
(Autrefois, en langue de bande-dessinée, le “connard” serait devenu un truc comme : %£µW& !!! et tout le monde aurait compris.)
Allez, francisons : “Moteurs Généraux” pour “Général Motors”, Jean Bond pour James Bond (et Mademoiselle Petite-Monnaie pour Miss Moneypenny), et Sylvestre Etalon pour Sylvester Stallone.
Hop hop hop.
Bon, il y a quelque part dans le monde un pays qui fut la seule colonie anglaise où l’on parlait français ( je vous laisse le trouver !!). Aujourd’hui, au tribunal on débat en français, mais le jugement est rendu en anglais. A l’école, le manuel et l’examen sont en anglais, les cours dispensés en français. L’intérêt de la chose est une imprégnation des deux langues et l’absence de complexes du français face à l’anglais. Exemple, on prononce club avec un u français, mais on vous dira : ” je te drop au coin de la rue ?”.
Les mots anglais sont francisés à peu à la façon dont l’espagnol traite l’américain. Il s’agit d’une intégration où l’on a bien du mal à déterminer qui domine qui. Tourner en ridicule l’effort de de traduction des Québécois est le fait de Français de France, pour qui la langue doit être définie académiquement et qui sont “nativement” ( un angliscisme!)
unilingue. Le français hors de France témoigne de la capacité de régénération et d’inventivité de notre langue; il démontre que les provinciaux ne sont pas ceux que l’on croit.
Somme toute.
Je suis contente de voir que plusieurs français vivant au Québec on la même expérience que moi.
Je n’ai jamais autant utilisé de mot anglais qu’au Québec, à part quand je vivais en Écosse! En tous cas, ce n’est certainement pas en France que j’en aurait utilisé autant. Et ça les Québecois ne veulent pas le reconnaître.
Il y a énormément d’utilisation de l’anglais Québec et il est prononcé correctement, à l’inverse de la France ou on le prononce en français.
Sujet de test par excellence, parler automobile, mécanique!
Par contre, on s’habitue aussi assez bien au quelques mots traduit que nous n’utilisons pas en France, ce qui n’est pas forcément mauvais.
Mais la grande différence, et que les Québecois ne comprenne pas, c’est que la France n’a pas de risque d’assimilation, contrairement au Québec.
De plus, la plupart des Français ne parlent pas aussi bien l’anglais que les Québecois. Si on prend l’exemple du KFC, je ne pense pas que beaucoup de français savent ce que ça signifie!
Il faut savoir qu’historiquement Montréal à toujours été bilingue et c’est une ville très cosmopolite. Exemple pour le constater, aller visiter le musée ferroviaire, tous les vieux tramways sont en double affichage.
Je trouve ça normal au Québec de défendre le français et de pouvoir être servis en français, mais comme un anglophone peut se faire servir en anglais, particulièrement à Montréal.
«Blog», en français, c’est blogue.
«Email», en français, c’est courriel.
«*Nom de personnes*… said :» pourrait être traduit par «a dit»
«Categories» prend un accent aigu.
On pourrait traduire «tags» par étiquettes.
etc.
Le tout, respectueusement soumis.
aujourd”hui je glande (je connais pas la traduction anglaise?)..comme d’hab je jette un oeil sur les “favoris” dans l’ordi et notamment sur le blog du Saga (n’empêche, il aurait pû s’enlever les doigts du nez au moment de la photo..) et là, je me laisse aller à déposer ma prose (d’autres une pêche..) hisotire de montrer aussi que j’existe peut-être? il n’empêche que ces canadiens que je connais à peine, je les aime! de par leur façon de parler, leur culture (chanson, cinema)..étonnant d’ailleurs cette attirance dénuée d’intérêts? j’aime leur langage et ce qu’ils y mettent..bien sûr le canada fera parti de mes prochains voyages..
Oui, les Québécois ont l’oreille plus fine, par habitude sans doute, et ils prononcent très bien l’anglais, à la différence des Français (voir les discours en anglais, pathétiques, question accent, de nos politiciens). Je rejoins qq internautes ici : je pense que maîtriser une langue comme l’anglais n’est pas du tout se laisser envahir par elle, au contraire. Comme je suis vioque, je me souviens encore des actus de mon enfance dans lesquelles les présentateurs prononçaient “Boston” (la ville), par exemple, comme on prononce “baston” (entre autres). Ça m’horripilait, à l’époque.
@ Sirandane : Ca ne serait pas l’Ïle Maurice ?
Ce sujet est plus vieux que ce blog…http://www.slate.fr/story/33579/francais-anglais-langues-etrangeres-ecole
Quand la France redeviendra un empire et qu’elle dominera le monde – ce qui ne serait rien d’autre que sa place naturelle ! -, nul doute qu’il faudra alors offrir au Québec un titre honorifique pour le récompenser de sa résistance héroïque.
@ Bernard : maybe…
@Nico, marrant, il ne se ressemble pas sur la photo
Et Copé n’évitera pas le naufrage 🙂
Ce qui est drôle c’est que les Québécois au final utilise beaucoup plus d’anglicismes que nous, mais ils n’utilisent pas les mêmes que ceux qu’on utilise en France. Du coup quand on a le malheur de dire ‘parking’ par exemple, ils s’empressent de nous moraliser pour ensuite nous parler de telle personne “cute” qu’ils ont vu au “mall’. Bref, autant leur combat est censé, autant leurs critiques le sont moins.
Pour compléter mon poste avec des exemples, voici une liste tirée de http://beteabondieu.blogspot.fr
En France, on dit :
– sweat-shirt = chandail
– T-shirt = chandail (aussi)
– pull = chandail de laine
– stop = arrêt
– email = courriel
– spam = pourriel
– ferry = traversier
– faire du stop = faire du pouce
– faire du shopping = magaziner
– solde = spécial
– week-end = fin de semaine
– hot-dog = chien-chaud
– un sandwich (allongé) = un sous-marin
– du chewing-gum = une gomme
– KFC (Kentucky Fried Chiken) = PFK (Poulet Frit du Kentucky)
– Mac Chicken (sandwich au Mc do) = Mac Poulet
Au Québec, on dit :
– écouter une tune = écouter une musique, une chanson
– beurre de peanut = beurre de cacahuète
– avoir du fun = s’amuser
– une gang d’ami = une bande d’ami
– un party = une fête
– un lighter = un briquet
– une joke = une blague
– c’est full bon = c’est vraiment très bon
– avoir un lift = avoir trouvé un conducteur pour du co-voiturage
– pluger = brancher
– checker = vérifier, surveiller
– anyway = en tous cas
– tip = pourboire
– cute = mignon
– cruiser = draguer
– frencher = embrasser avec la langue
– tomber en amour = tomber amoureux (de l’anglais : to fall in love)
Voilà!
C’était du temps où il faisait croire que c’était un mec bien, depuis il a montré sa vrai nature. C’est pas joli joli. 😉
Au Québec ils parlent français mais leur accent est horrible à entendre et donne envie de fuir, mais eux disent qu’ils n’ont pas d’accent spécial, que c’est en fait le même depuis le 18ème siècle en France, et que c’est nous, en fait qui avons changé notre accent pour le rendre plus grave, s’étant en quelques sorte.. germanisé.
Dans les années 1950, 60 et début 70, se faire servir en Français dans un commerce du centre-ville de Montréal était un véritable exploit. Avec l’arrivée du Parti Québécois au pouvoir en 1976 les choses ont graduellement changé pour notre plus grand bonheur. Mais, la chose commence à revenir progressivement comme c’étaient. C’est un peu comme un rhume, si on ne fait pas attention, ça revient. Il faut quelquefois aller à l’extrême pour atteindre un juste milieu.
je vois pas pourquoi quand les Québécois veulent protéger leur langue tout le monde en fait un drame, tous les peuples veulent garder leur langue et c’est normal. ceux qui disent qu’on utilise des anglicismes dans nos phrases, oui et alors ? il m’arive d’en utiliser mais je tiens quand même énormément à ma langue, allez en Chine, au Mexique, en Russie ou peu importe et inonder ces peuples avec l’anglais, je ne penses pas qu’ils apprécieraient, nous sommes chanceux de parler une si belle langue que le Français et si y a des Québécois qui ont un problème avec ça ils peuvent toujours déménager, je suis une fille qui tiens à sa langue comme à la prunelle de ses yeux et je me battrai pour pas la perdre, mon souhait est de devenir bilingue et je suis en train d’apprendre l’anglais mais jamais je ne délaisserai ma belle langue, ceux qui trouvent toujours des niaiseries à dire quand il est question de la défense de notre langue du genre on dit des anglicismes ou l’anglais est plus important …. vous pouvez toujours aller vivre dans un monde anglophone !! l’anglais est important mais la planète n’a pas à devenir anglophone pour autant, vive les langues !!!
French is useless. and I’m a real French ( 100% ).
en fait , tout comme nous avons une monnaie commune , nous devons avoir une langue commune en Europe: Anglais , Allemand , Français … bref ce que l’on veut mais une seule pour la tv , l’ecole , la politique etc
@TOto chichi L’une des plus grosses bêtises entendues depuis très longtemps… Réduire la diversité des langues = réduire la diversité des modes de pensée. Assez triste, en somme…
@Anaïs , ce que vous écrivez est d’une grande bêtise: les pays qui ont adoptés L’anglais dans les grandes communications ( politique – tv- pub) sont les plus ouverts sur le monde. je n’ai pas dit d’oublier nos particuliers linguistiques mais d’inpérérativement maitriser une langue commune en Europe.
Essayer de voyager un peu, les Maltais ont ils oublié leur langue? les scandinaves ont ils oublié leur langue et leur culture. je ne crois pas pourtant en ayant l’anglais pour langue principale ils ont une extreme ouverture au monde. . lorsque vous travaillez dans une contexte , vous vous ouvrez beaucoup plus d’opportunités pour votre entreprise et votre carrière.
à vous lire toto chichi, je ne pense pas que vous soyez 100% French. et non, toute l’Europe n’utilise pas une monnaie commune, à commencer par le Royaume Uni
Toto Chichi> Le “French is useless” mettait plus en avant l’idée de suppression de a langue que l’usage d’une “langue commune”. Et certes les Scandinaves maîtrisent parfaitement l’Anglais mais ils sont aussi très fiers de leurs langues (et heureux qu’on l’apprenne en dehors, d’ailleurs).
(PS : merci, j’ai voyagé un petit peu, et je suis actuellement expatriée, mais si vous voulez m’offrir un voyage pour m’aider à découvrir le monde et la vie je suis ouverte aux propositions)
On peut dire ce qu’on veut, je pense que si l’on est pas un peu intégriste par moment, on se laisse entraîner par le flot du pouvoir dominant. L’anglais a une force de pénétration forte en ce moment, et si les Québecois n’avaient pas tapé du poing sur la table, ils n’auraient peut-être pas obtenu ce qui leur paraît naturel aujourd’hui, et peut-être que le français serait minoritaire au Québec aujourd’hui. Le confort fait croire que les efforts ont été naturels, mais si les québecois n’avaient pas été emmerdants avec les anglophones, ils seraient en position de minorité et ne décideraient plus chez eux. Pour moi, les francophones sont les vrais Canadiens, c’est parce qu’ils n’avaient plus le pouvoir qu’ils sont minoritaires aujourd’hui, de même que les anglophones sont les vrais Etats-Uniens.
Salutations francophones
Plusieurs bon commentaires mais aussi beaucoup de foutaise surtout venant de français qui essayent de se disculper de massacrer leur propre langue. Premièrement le Québec, malgré sa position géographique à beaucoup moins d’anglicisme que le france et ce, toute proportion gardé. Deuxièmement et juste avec ça pas besoin d’en dire plus…. Le ministère de l’éducation en france utilise maintenant un ANGLICISME pour un des diplômes universitaires des plus prestigieux. Un diplôme qui représente une éducation très supérieur. La maîtrise en france c’est maintenant un Master qui par la suite a été “francisé” par “Mastère”.
Je n’ai jamais vu un pays dénigrer autant sa langue, donc sa culture, que la france!
J’ai passé quelque temps au Québec. Et je puis maintenant vous dire qu’ils utilisent beaucoup plus d’anglicismes que les Français de France (qui en utilisent déjà pas mal, ceci dit).
Quand à Pierre, va donc apprendre l’orthographe française et tu pourras venir nous donner des leçons!
QuanT, mea culpa