Si vous vous nourrissez essentiellement de légumes, de fruits, de céréales et de légumineuses, mais que vous ne vous faites pas prier pour un bon barbecue ou quelques tranches de saucissons à l’apéro, vous êtes sans doute un peu flexitarien. Un mot qui vient de l’anglais flexitarian, «végétarien qui mange occasionnellement de la viande», néologisme approuvé en 2003 par l’American Dialect Society.
L’idée du flexitarisme est donc de réduire la consommation de viande, sans la faire disparaître tout à fait, en prenant en compte les bénéfices pour la santé et la planète. Un beau livre de cuisine est sorti cette année à ce sujet: Les Carnivores Infidèles, 60 recettes végés pour tromper votre boucher, publié aux Editions Cardinal. L’auteure canadienne, Catherine Lefebvre, n’est pas végétarienne, elle prône plutôt la modération et l’équilibre et explique dans l’introduction que «le but de ce livre est de mettre fin aux fausses idées à l’égard du végétarisme, d’arrêter d’avoir peur du tofu et de ses acolytes et d’essayer de manger un peu moins de viande, moins souvent».
Catherine Lefebvre est nutritionniste, auteure, conférencière et blogueuse. Grande voyageuse, elle sait que la viande n’est pas toujours la base de la cuisine du monde… Elle sait aussi expliquer les bénéfices de la diminution de la quantité de viande. En rappelant notamment que la production de viande engendre 18% des gaz à effet de serre. Et en montrant, exemples à l’appui, qu’on trouve aussi du fer et des protéines dans une alimentation sans viande…
De bien belles recettes donnent envie de tromper son boucher plus souvent. Il s’agit de créations, concoctées spécialement pour ce projet par des collaborateurs, amis, blogueurs ou journalistes: «humus des bois», «conte de féta», «risotto saignant», «guacamole nippon et pitas piquants»… Le chapitre «ils n’y verront que du feu» est particulièrement intéressant à cuisiner, avec par exemple des «faux fish n’chips et véganaise», la «côte de tofu grillée au whisky». Ou encore un «chili sin carne pour machos»… J’ai testé le «burger avec pas d’viande». Bien sûr, on ne retrouve pas le goût d’un steak saignant, même si de loin l’apparence est presque la même. La garniture est une sorte de galette aux haricots rouges, avec des champignons, du parmesan et du piment. Figurez-vous que c’était très bon (surtout avec un gros morceau de Morbier pour remplacer le fromage à burger).
Une cuisine végétarienne goûteuse et pas fade est donc un bon moyen de réduire doucement la consommation de viande, sans renoncer à vie à la côte de boeuf… Les Québécois ont plein d’autres idées pour développer le flexitarisme, comme par exemple le Lundi sans viande…
Lucie de la Héronnière
Photo: Une gentille viande saignante/ ОлекÑандр via FlickCC License by
c’est tout moi ! pas végétarienne totalement pour ne pas trop me compliquer la vie et ne pas trop embêter les proches qui m’invitent… mais je dois manger de la viande 2 ou 3 fois par mois.
le seul petit souci à gérer est la carence en fer qui a tendance à en découler (viande rouge principal apport en fer, et le mieux assimilé) … que je compense pour ma part avec un complément alimentaire.
Merci pour l’article et me faire découvrir ce terme de flexitarien. Cela semble être la solution la plus raisonnée, car cela permet une transition modérer vers de nouveaux modes d’alimentations !
Fer ans la viande rouge? Il y en a plus dans les legumineuses et certains legumes.
Bref tu manges des haricots ou des lentilles avec des variantes pour ne pas lasser.
http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CGUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.passeportsante.net%2Ffr%2FNutrition%2FEncyclopedieAliments%2FFiche.aspx%3Fdoc%3Dharicot_commun_sec_nu&ei=-ijaT_zxLeaKmQWXsbD0Ag&usg=AFQjCNHgmaFOX-dSO5WSWGYQ1gUlxoWW9g
je viens de le commander…..pour que mes invités “omnivores” n’y voient que du feu…
pour Wendy , le fer végétal ne se fixe que si on a un bon apport de vitC en même temps et si on ne boit pas de liquide riche en tanin au même repas ( thé roïbos )….
Perso je ne mange qu’un viande en quantité c’est le poulet, et en plus je me rajoute un foie de boeuf (c’est mieux que d’en faire de la paté pour chat…) par semaine, ainsi que les lapins de mon jardin et c’est tout ! Aucune autre viande ne passera par moi, ni poissons, les seules autres bêtes que je mange sont les crevettes roses d’elevages ! Je pense au futur, et je ne veux pas vider la mer, ni manger d’autre bête venue d’on ne sait ou et productrice de méthane…
C’est maintenant qu’il faut se restreindre et agir pour NOTRE planète et pas dans 10 ans quand il sera trop tard…
J’aime la viande (sans adorer le gout du sang d’un steak), un repas sans viande me parait incomplet et me laisse sur ma faim. J’aime aussi les légumes, exemple manger une grosse salade repas mais évidement il me faut une lanière de poulet sur le dessus… quelques noix et légumineuses ne me satisfont pas du tout.
Ceci dit, je suis parfaitement conscient que nous consommons trop de viande, que ce n’est pas bon pour la santé ni pour l’environnement… J’espère que ces récettes ”flexitariennes” pourront m’aider à changer modifier mes habitudes !
Et si on redécouvrait le plaisir de satisfaire un besoin aussi fondamental que de croquer de la barbac : bien manger ! Je vais regarder son bouquin à la Fnac !
Je suis donc flexitarien. Mais le truc c’est que moi, la viande rouge, ne m’intéresse tout simplement pas. C’est trop cher et je préfère gustativement les plats de légumes. De la viande, j’en mange au restaurant quand je suis invité, ou chez famille / amis. Un bon rosbif le mois dernier est très apprécié. Il y a aussi les plats cuisinés, ou en conserve, qui contiennent aussi un peu de viande. Mais moi mon truc, c’est le thon ! J’en mange des quantités astronomiques, quasiment chaque jour.
Je n’ai rien à reprocher à ceux qui mangent de la barbaque à tire-l’arigot : s’ils aiment ça, tant mieux ! Faut profiter des bonnes choses de la vie.
j’adore la bidoche mais je n’en mage pas beaucoup, celle que je prefere est la viande de pintade.