Qui n’a pas rêvé d’avoir un Big Mac qui lui tombe tout cuit dans son assiette, à la maison? Si McDonald ne s’est pas encore décidé à livrer à domicile, la recette du célèbre hamburger a été dévoilée par l’enseigne elle-même sur Internet. Avis aux cuisiniers en herbe.
The Next Web rappelle que l’idée est venue du Canada, où beaucoup de consommateurs s’inquiétaient des ingrédients utilisés par la chaîne de fastfood. Ce dernier a donc décidé de publier les questions les plus fréquentes des consommateurs et d’y répondre sur son site Internet.
On trouve entre autres: «Dans vos nuggets, est-ce de la pure viande de poulet, ou des parties que personne ne voudrait manger?» et la plus demandée: «Comment fabriquez-vous la sauce du Big Mac?»
McDonald n’aurait pas pu répondre de manière plus précise: une vidéo du chef cuisinier de McDonald (oui, ça existe), Dan Coudreaut, préparant dans une simple cuisine son célèbre Big Mac.
Le Daily Mail a publié cette vidéo et fait la liste des ingrédients nécessaires pour cuisiner son propre burger. On y trouve deux steaks hachés 100% pur bœuf, de la laitue, des cornichons, des oignons, du fromage et deux tranches de pains avec des graines de sésame, la «signature McDonald».
Et la fameuse sauce? Le chef Coudreaut confie:
«Elle n’a rien d’un véritable secret car tous les ingrédients sont disponibles dans les magasins depuis des années, il suffit d’acheter de la mayonnaise, du sucre, de la moutarde battue avec du vinaigre, de la poudre d’ail, d’oignon et de paprika».
Et si le Big Mac du chef Coudreaut ne ressemble en rien à la pub du burger c’est, rappelons-le, parce qu’il n’est pas passé entre les mains d’un styliste culinaire… Ce que nous apprenait il y a quelques temps McDo Canada (toujours eux). Cette fois-là, il s’agissait de répondre à la fameuse question: pourquoi les burgers sont-ils toujours plus beaux en photo qu’en vrai? Même méthode, McDo Canada avait répondu avec une vidéo très instructive nous faisant pénétrer dans les coulisses d’une séance photo de cheeseburger.
Ludivine Olives
Photo: Big_mac53 / robrob2001 via Flickr CC Licence by
lire le billetJanuary Jones, la jolie Betty Draper dans la série multi récompensée Mad Men, a fait une révélation fracassante au magazine People il y a quelques mois. Maman d’un petit garçon de 10 mois, elle aurait mangé son placenta après l’accouchement!
Si ses propos ont beaucoup surpris, des milliers de mamans adeptes de la pratique ont décidé de se manifester et de vanter les mérites du précieux organe.
En France, le placenta est détruit car considéré comme un déchet organique. Jolpress révèle qu’aux Etats-Unis, de plus en plus de mamans décident de le récupérer immédiatement après l’accouchement. Moyennant 250 dollars, des entreprises spécialisées le nettoie, sèche puis le réduisent en poudre avant de l’encapsuler.
Mais pourquoi ingurgiter cet organe unique? Le placenta permettrait de faire le plein de vitamines B12 et de fer ainsi que d’améliorer la qualité du lait maternel. Cette pratique permettrait également de renforcer le lien mère-enfant et d’éviter une dépression postnatale: le baby blues.
Si aucun scientifique n’a prouvé l’intérêt d’ingurgiter l’organe (il n’y a rien dans celui-ci qui soit introuvable ailleurs) beaucoup ont voulu tenter l’expérience. Ainsi le NY Magazine a même sorti un guide de recettes de cuisine pour concocter de délicieux petits plats à base de placenta. On y suit le parcours de différentes mamans enthousiasmées par ces «Plats Centas». Si certaines choisissent les capsules, d’autres préfèrent cuisiner elles-mêmes, et créent au choix le «smoothie placenta» ou «la soupe au placenta».
LePoint.fr rappelle que la placentophagia est une coutume chinoise qui date de plus 2.000 ans. A l’époque déjà, l’empereur Qin Shihuang vantait les mérites de l’organe pour la santé.
Mais cette pratique s’est renforcée en Chine depuis quelques années. Une maternité de la ville orientale de Nankin a observé que près de 10% des patientes quittent l’établissement avec leur placenta.
L’organe est tellement recherché qu’il existe un marché noir. Même les pères en veulent pour se donner de l’énergie.
Et en France? La loi de bioéthique encadre sa collecte. Ainsi «le placenta ne peut être collecté qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques si la femme accouchée ne s’y est pas opposée».
Mais qui sait, peut-être que dans quelques années, on cuisinera un ragoût de placenta pour fêter la naissance du petit dernier.
L. O.
Photo: Berry Smoothie / Le ciel azur via FlickrCC Licence by
lire le billet