Combien de minutes de marche rapide pour un cheeseburger?

Une info semble plus utile que le nombre de calories sur les étiquettes: l’exercice physique nécessaire pour brûler ces calories…

L’étiquetage nutritionnel est obligatoire sur les produits industriels, et on peut facilement savoir combien de calories représentent les 4 pépitos (ou plus) que l’on veut engloutir. Mais est-ce pour autant nous allons nous saisir d’une pomme et laisser de côté les biscuits chocolatés? Pas vraiment…

«Si je veux cette délicieuse Chunky Monkey ice cream, savoir pertinemment qu’une portion fait 300 calories et 18 grammes de gras ne vas pas m’arrêter», écrit ainsi Nancy Shute sur Npr. «Mais si je savais qu’il me faut 1h20 de marche rapide pour brûler ces calories, peut-être que j’y réfléchirai à deux fois?»

La réponse est oui pour Ashlei James, une étudiante de la Texas Christian University, rapporte cet article de Npr. Elle a mesuré ce que les gens mangeaient quand on leur proposait des menus informant sur le temps de marche rapide nécessaire pour brûler les calories de chaque plat. Elle a comparé avec un menu comprenant le nombre de calories, et un menu sans aucune information.

Alors, qu’est-ce que les gens ont commandé et mangé? Les menus avec ou sans le nombre de calories n’ont eu aucun effet sur les 300 participants, âgés de 18 à 30 ans. Mais les gens qui ont vu le temps de marche nécessaire pour brûler les calories avalées ont commandé et mangé moins que les autres.

«Les consommateurs devraient devenir plus conscients de l’exercice nécessaire pour brûler les calories provenant des aliments riches en énergie» explique Meena Shah, prof de nutrition dans la même université. Selon elle, «quand les gens apprennent qu’il faut une heure ou deux pour brûler les calories d’un plat, ils réfléchissent plus». Il faudrait 2 heures de marche à une femme pour brûler un double cheeseburger… Précisons quand même que nous ne brûlons pas tous les calories à la même vitesse, en fonction de nos métabolismes différents.

Npr précise qu’en 2011, des chercheurs de l’Université Johns Hopkins avaient fait le même genre d’expérience: ils ont mis des étiquettes sur des boissons gazeuses, précisant qu’il faudrait courir 50 minutes pour brûler tout ce sucre. Les adolescents testés ont alors été plus susceptibles d’éviter les sodas, pour acheter de l’eau à la place…

Pourquoi observe-t-on ce genre de résultats? Sarah Bleich, de la Bloomberg School of Public Health, expliquait à Npr en 2011: «Mon sentiment personnel, c’est que ces indications sur les minutes de jogging fonctionnent parce que c’est perçu comme quelque chose de négatif». Et peut-être tout simplement parce que l’on met une donnée concrète de la vie quotidienne, en l’occurrence l’activité physique, derrière un nombre de calories un peu abstrait.

Photo: Cheeseburger With Lettuce, Tomato and Onion free creative commons/ Pink Sherbet Photography via FlickCC License by

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Coca ou smoothie: lequel est le plus sucré?

Les smoothies, pleins de fruits et de vitamines, colorés, sans additifs, sont souvent perçus comme des aliments particulièrement sains. Mais The Daily Mail fait part des résultats d’une étude menée par Which? (une sorte de Que choisir? à l’anglaise) pointant les fortes teneurs en sucre et en calories de ces a priori innocentes boissons aux fruits.

Les chercheurs ont testé 52 smoothies de grandes marques commercialisées en Angleterre. 24 contenaient plus de 30 g de sucre pour 250 ml, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de sucre.

Près de quatre smoothies sur cinq contenaient plus de sucre qu’une bouteille de 250 ml de Coca-Cola (26,5g). Le pire smoothie testé étaient un mélange de mangue et de fruit de la passion de la marque The Pineapple Cooperative, avec 14,7g de sucre pour 100 ml.

Cela s’expliquerait par la forte concentration en fruits dans une seule portion de smoothie, et ce même si pas un gramme de sucre n’est ajouté en plus. Selon les chercheurs, chacun des 52 smoothies testés contenaient plus de calories qu’une bouteille de 250 ml de Coca-Cola. Un des cobayes, à la banane et à la noix de coco, comprenait même 71 calories pour 100 ml.

Par exemple, un smoothie de 250 ml aux mûres, fraises et cassis de chez Innocent contient 3,5 mûres, une fraise, 31 grains de cassis, 5 grains de raisin blanc, une pomme, une demi-orange et une demi-banane. Généralement, on ne mange pas autant de fruits d’un coup!

Ces résultats sur les teneurs en sucre et en calories sont malgré tout à nuancer, car les smoothies restent d’excellentes sources de vitamines et de minéraux, ce qui n’est pas le cas d’une bouteille de Coca-Cola…

Richard Lloyd, directeur de Which?, commente en expliquant qu’il est clair que «cette étude montre que les smoothies ne sont pas aussi sains que l’on pourrait le penser. Ce sont de bonnes sources de fruits, de vitamines essentielles et de minéraux, mais il contiennent de hauts niveaux de sucre et de calories. Il faut donc les intégrer à une alimentation équilibrée».

Selon l’étude, sur 2000 buveurs de smoothies au Royaume-Uni, un sur trois pense qu’il peut avaler 2 de ses «5 fruits et légumes par jour» en buvant des smoothies. Un sur dix pense qu’il peut ingérer les 5 portions quotidiennes en buvant des smoothies… Mais un jus contient beaucoup moins de fibres qu’un fruit ou un légume entier.

Enfin, notons que l’étude porte sur des marques de smoothies industriels avec ou sans ajouts de sucre… donc différents de boissons home made, réalisées sans jus concentré et avec des quantités de sucre et de fruits maîtrisées.

Photo: Barcelona Smoothies/ maltman23 via FlickCC License by

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Commander son repas en ligne fait grossir

Une journée de travail qui se termine tard, la flemme de se cuisiner quelque chose, un frigo vide… autant de raisons de commander de la nourriture en ligne. Or ce serait la porte ouvertes aux calories.

Ryan McDevitt, professeur en économie et management à l’université de Rochester a examiné 160.000 commandes d’une chaîne de pizzerias de Caroline du Nord durant quatre ans [PDF]. Depuis 2009, l’entreprise a installé un système de commandes en ligne pour ses clients.

Ryan McDevitt explique au Wall Street Journal qu’il «y a eu une énorme augmentation des commandes compliquées», les clients pouvant augmenter leur part de bacon ou rajouter des ingrédients. Alors que les prix n’ont pas bougé, les commandes en ligne étaient 15% plus «compliquées». Elles contenaient 6% de calories de plus que les commandes passées par téléphone ou en personne.

Les raisons? Premièrement, passer une commande sur Internet permet d’avoir accès à une carte complète et de prendre le temps d’étudier chaque plat. Pressés par une longue file d’attente derrière nous ou par habitude, nous prenons en temps normal des plats plus classiques. Mais caché derrière un écran, il est plus facile et moins complexant de se laisser aller à quelques excès. Ainsi, les commandes sur Internet sont en moyenne 4% plus chères que celles faites sur place. Les garnitures ont par exemple quadruplé.

Astuces

Pour remédier à ce fléau sans pour autant arrêter de commander à manger, le Huffington Post propose quelques solutions, inspirées de l’étude de Ryan McDevitt:

• Certains sites proposent un montant minimum de nourriture à commander pour pouvoir livrer. Plutôt qu’en profiter pour commander un supplément hypercalorique, pourquoi ne pas prendre de quoi déjeuner le lendemain ou une collation saine?

• Ne plus se sentir obligé de commander la même chose que son colocataire qui lui, n’imagine pas un plat sans supplément frites et mayonnaise.

• Commander son repas à l’avance, par exemple en sortant du travail, pour passer le prendre directement et ne pas attendre soixante minutes… en grignotant.

• Ne pas engouffrer son repas à toute vitesse devant la télévision. Préférer discuter avec quelqu’un, même par téléphone, pour manger tranquillement et digérer correctement.

Ludivine Olives

Photo: Open Box / trekkyandi Gary Soup via Flickr CC License by

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On perd plus de calories en faisant l’amour que la vaisselle

Le site Gizmodo a voulu se servir de la Nike Fuelband, un bracelet mesurant vos dépenses énergétiques au quotidien. Le gadget calcule les pas faits, les calories brûlées, mais aussi les «unités Nikefuel» récoltées (une unité de mesure construite sur la quantité d’oxygène qu’on utilise dans nos mouvements, plus de détails ici): en gros, le plus on gagne d’unités Nikefuel, le mieux c’est (contrairement donc aux calories).

L’intérêt du bracelet étant qu’on n’a pas besoin de marcher pour qu’il se mette à fonctionner, Gizmodo s’est donc amusé à calculer les calories perdues et les Nikefuel gagnées avec toutes sortes d’activités quotidiennes, permettant enfin de déconstruire ce mythe des magazines féminins peu recommandables qui dit que faire la vaisselle brûle plus de calories que faire l’amour.

Pas du tout, répond la Nike Fuelband. Faire la vaisselle fait dépenser 30 calories contre 179 pour le sexe (le journaliste de Gizmodo n’a malheureusement pas précisé quel type de vaisselle et quel type de sexe. Combien d’assiettes équivalent à un missionnaire de 10 minutes? Mystère. On ne sait pas non plus si une femme brûle plus ou moins de calories qu’un homme en faisant l’amour ou d’autres activités puisque le journaliste n’a enregistré que ses mouvements).

Une partie de jambes en l’air brûle plus de calories qu’une séance de masturbation (82) mais moins qu’une «nuit passée à boire» (463, ce qui paraît étrange vues les calories ingérées dans les boissons) et encore moins qu’une «nuit dont je ne me souviens pas» (1.129 calories). La gueule de bois du lendemain permettant de perdre 102 calories en plus.

Gizmodo s’est intéressé aux comportements très quotidiens, délaissant les activités sportives à part, donc, le sexe, monter 4 étages à pied ou «secouer son bras pendant 30 secondes». Mais nous vous parlions en 2010 des activités qui permettaient de brûler le plus de calories:

1-Le ski de fond: de 1.125 à 545 calories à l’heure.

2-Le cyclisme: de 850 à 580 calories à l’heure.

3-La course à pied: 850 calories à l’heure.

4-Le saut à la corde: 815 à 680 calories à l’heure.

5-La boxe: 815 à 515 calories à l’heure.

6-Le rameur:  650 à 580 calories à l’heure.

7-Le squash: 820 calories à l’heure.

8-La natation: 680 à 545 calories à l’heure.

9-L’escalade: 750 à 540 calories à l’heure.

10-Le rugby: 715 à 681 calories à l’heure.

C.D.

Photo: Dishes /suckamc via Flickr CC License By

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Saviez-vous que le sucre nous donne envie de dormir?

Que manger quand on a un coup de fatigue en milieu d’après-midi, à défaut d’avoir un endroit pour dormir au bureau? La mauvaise idée serait de manger un carré de sucre ou autre aliment très sucré, révèlent plusieurs études de la neurophysiologie du sommeil, raconte Wired.

C’est l‘orexine, hormone cérébrale produite par des neurones de l’hypothalamus, qui régule l’équilibre énergétique et l’éveil. Pour se maintenir éveillé, il faut stimuler les orexines, notamment via l’équilibre nutritif des repas. En 2006, une étude de chercheurs de l’université de Cambridge a ainsi montré que la consommation de glucose aura tendance à bloquer, ou ralentir, l’activité des cellules orexines, ce qui pourrait expliquer la somnolence qui s’ensuit. Une nouvelle étude, publiée en novembre dans la revue Neuron, montre que les acides aminés, constitutifs des protéines, ont, en revanche, un effet particulièrement stimulant sur les orexines.

La diminution de l’activité des cellules orexines par le sucre avait été la conclusion à laquelle avait déjà abouti une étude d’une équipe de chercheurs du Sleep Research Centre de l’université de Loughborough, publiée dans la revue Human Psychopharmacology: Clinical and Experimental en 2006. Une heure après le déjeuner, ces derniers avaient fait boire une boisson énergétique contenant 42 grammes de sucre et 30 miligrammes de caféine à cinq adultes et une boisson au goût identique mais ne contenant aucun sucre à cinq autres adultes.

Les deux groupes avaient mangé le même déjeuner et dormi cinq heures la nuit précédant l’expérimentation. Cinquante minutes après, les adultes ayant eu droit à la boisson énergétique sucrée commençaient à montrer des signes de somnolence.

«Une surdose de sucre n’est pas effective pour combattre l’envie de dormir», avait alors avancé le professeur et directeur du Sleep Research Centre, Jim Horne, lequel estime qu’une meilleure façon de la surmonter est de boire une boisson à forte teneur en caféine et faire une courte sieste.

Doit-on alors faire une croix sur les desserts trop sucrés pour le déjeuner? Pas nécessairement, selon la dernière étude des mêmes chercheurs de Cambridge qui, voulant savoir si l’effet inhibitif du glucose sur les cellules orexines pouvait être surmonté par la consommation de protéines, se sont rendus compte que les signes de somnolence n’étaient pas manifestes quand les glucoses et les protéines étaient consommés simultanément dans un même dessert par exemple.

J.C.

Photo: Des morceaux de sucre/ Andrei! via Flickr CC license by

 

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Les ventes de bières et fromages locaux en hausse aux Etats-Unis, grâce à la crise

Alors que la crise s’est officiellement terminée en 2009, le Wall Street Journal rapporte que les américains continuent de dépenser moins et d’épargner plus. Et pourtant un rapide coup d’œil dans les rayons des supermarchés aux Etats-Unis révèle que les ventes de yaourts grecs et de bières et fromages artisanaux grimpent. Pourquoi l’appétit des américains augmente pour ces mets luxueux quand leur budget diminue?
Parce qu’ils se privent de luxes encore plus chers. Comme les Américains vont moins au restaurant, ils sont plus enclins à dépenser davantage pour la variété, le côté pratique, et peut-être même pour leur santé. La multitude apparente des différents goûts, textures et formes des yaourts grecs, du fromage artisanal et de la bière locale leur donne l’impression de choisir dans un nouveau menu à chaque fois qu’ils vont au supermarché, alors qu’ils passent moins de temps à choisir un véritable menu.

«Il n’y aura jamais de crise pour la nourriture. Juste des gagnants et des perdants», affirme Harry Balzer, vice-président du groupe NPD, une entreprise de recherche en marketing pour consommateurs. Sans surprise, le plus gros perdant a été le restaurant. Les restaurants sont plutôt chers: les Américains mangent au restaurant un quart de leurs repas, pour à peu près la moitié de leur budget nourriture selon NDP.

Les gagnants ne sont pas seulement les produits les moins chers, mais ceux qui procurent de nouvelles expériences –et prennent moins de temps. «Les Américains sont toujours en quête de nouvelles versions de plats qu’ils aiment déjà», explique Balzer. «Mais ce n’est pas assez en période de crise, donc on voit des gens demander ‘Est-ce que ça va rendre ma vie plus facile?’»

Ceux qui travaillent dans ce secteur sont d’accords pour dire que les consommateurs trouvent que ces produits gourmets ont quelque chose de plus. «Le succès des fromages artisanaux ne vient pas simplement des gens riches qui ne savent pas quoi faire de leur argent», affirme Paul Kindstedt, auteur du livre American Farmstead Cheese. «Les gens recherchent de la meilleur nourriture, et un lien plus sain et naturel avec la production locale».

Les yaourts grecs satisfont cette envie de produits meilleurs pour la santé et plus pratiques à manger. «Les yaourts peuvent remplacer tout ce que vous prenez au petit-déjeuner- et même au déjeuner», remarque Harry Balzer. Les multiples variétés permettent aussi d’avoir une nouvelle expérience bien ciblée: telle marque pour les enfants, telle autre pour ceux qui sont au régime, les yaourts buvables pour ceux qui mangent en conduisant. Le fromage et la bière artisanaux sont tout aussi flexibles. On peut déboucher une bouteille avec un sandwich au fromage fondu – ou bien se servir une bière d’une édition limitée vieillie en barrique avec un plateau de gruyère affiné en cave.

La bière et le fromage artisanal et les yaourts grecs se mangent aussi bien en version sophistiquée que pour un repas simple. On peut les voir un peu comme la version culinaire d’un autre produit qui survit à la crise: la petite robe noire.

Cindy Y. Hong, traduit par Alexis Boisseau

Photo: Rayon de bières artisanales, le 6 octobre 2010. Beaufort’s TheDigitel  via Flickr CC Licence By

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Perdre du poids ne serait qu’une question de calories

Une nouvelle étude sur des personnes diabétiques a permis d’établir que le facteur clé pour perdre du poids est la diminution du nombre de calories, rapporte Healthday. Peu importe que leur régime pauvre en graisses soit hyper-protéiné ou hyper-glucidique.

Selon l’auteur principal de cette étude, le docteur Jeremy D. Krebs de l’université d’Otago à Wellington en Nouvelle-Zélande:

«Quel que soit le régime prescrit, les patients ont beaucoup  de difficultés à modifier durablement leurs habitudes alimentaires. Mais en suivant un régime hyper-protéiné ou hyper-glucidique, ils arrivent à obtenir une perte modérée de poids.»

Les personnes souhaitant perdre du poids sur le long terme ont donc la possibilité de choisir le régime qui leur convient le mieux et, s’ils le souhaitent, «peuvent même en changer lorsque survient la lassitude», ajoute l’universitaire.

Pour Lona Sandon, diététicienne et enseignante à la faculté de médecine de Dallas, ces résultats ne sont «pas du tout surprenants» et confirment ceux d’autres études du même type.

«L’important c’est que la question pour la perte de poids est celle des calories. Pas d’où ces calories viennent. Il faut créer un déficit d’énergie pour amener à une perte de poids, et on y parvient en diminuant ces calories.»

Pour comparer les deux approches diététiques, les auteurs de l’étude ont suivi 300 personnes en surpoids, des hommes et des femmes entre 35 et 75 ans, qui suivaient un nouveau programme nutritionnel de deux ans. Les chercheurs leur ont assigné un groupe –régime pauvre en graisse et hyper-protéiné ou pauvre en graisse et hyper-glucidique– au hasard.

Le suivi quotidien de leur alimentation montre une baisse du niveau de calories ingérées et une perte de poids. Pour les chercheurs, l’expérience montre que le facteur principal de leur perte de poids vient de la réduction des calories et pas d’une consommation forte en protéines ou en glucides.

Leur recherche est pour l’instant toujours considérée comme préliminaire puisqu’elle n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique. L’équipe doit présenter ses conclusions dimanche 3 juillet à la réunion de l’Association Américaine de Diabète.

S.J

Photo: New Year’s resolutions / jeff_golden via Flickr CC License By

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