Vaccin contre la grippe : brouillard en novembre

Effets secondaires ou effet de loupe ?

On avait annoncé la mis en place d’un dispositif sans précédent de surveillance de la campagne nationale de vaccination. Et force est bien aujourd’hui de constater que ce dispositif fonctionne ; avec toutes les conséquences que l’on peut désormais imaginer sur la poursuite de la campagne. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, bulletin n°2 du 13 novembre 2009, accessible en ligne, pdf gratuit) vient ainsi de publier son dernier bilan. Nous apprenons ainsi qu’entre le 21 octobre et le 10 novembre 2009, environ 100 000 doses du vaccin antigrippal administré sous la marque Pandremix. Cette vaccination a concerné les personnes volontaires membres des personnels de santé, médico-sociaux et de secours des établissements hospitaliers.

L’’Afssaps explique avoir eu connaissance de 91 signalements d’ « effets indésirables » adressés par les professionnels de santé. Cette agence prend soin de rappeler  que tout événement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être lié à une autre cause (comme certaines affections de la personne vaccinée…). « Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même » ajoute-t-elle.

Détaillons. La majorité des cas rapportés (91.0%) a été « d’intensité bénigne à modérée ». Toutefois quatre d’entre eux ont nécessité une hospitalisation. Les cinq cas restants jugés médicalement significatifs n’ont nécessité qu’une simple surveillance, et leur évolution a été rapidement favorable (3 cas de malaise associé à une augmentation de la pression sanguine, 1 cas de sensation vertigineuse et 1 cas de douleur intense au site d’injection)

Au total l’Afssaps a recensé 82 signalements d’effets indésirables « non graves », correspondant à un total de 230 réactions indésirables survenues dans les heures suivant la vaccination. Elles sont classées en trois groupes. Tout d’abord les

« réactions au site d’injection » (douleur, induration, œdème). Ensuite les « réactions allergiques » (érythème, urticaire général ou urticaire localisé). Enfin les « réactions générales » (fièvre, maux de tête, fatigue, syndrome grippal). Signalons encore un cas de conjonctivite bilatérale, un cas d’hématome au niveau de la cheville et un cas de saignement du nez, tous d’évolution favorable, ont été signalés. « L’imputabilité de ces cas au vaccin est douteuse » souligne l’Afssaps.

Les quatre notifications d’effets « graves » 1 concernent : deux affections neurologiques, une réaction allergique et une affection respiratoire. Citons l’Afssaps.

Il s’agit :

.  d’un homme de 34 ans avec des antécédents de troubles neurologiques à type de paresthésies notamment engourdissement des membres inférieurs ; douze années avant la vaccination par Pandemrix, a présenté des signes cliniques comparables trois jours après l’injection du vaccin. Les résultats préliminaires issus des examens neurologiques suggèrent une deuxième poussée de démyélinisation centrale. Cependant, les résultats des examens en cours sont nécessaires pour établir la cause. A l’heure actuelle, l’état du patient toujours hospitalisé s’améliore.

.  d’une  femme de 37 ans sans antécédents médicaux particuliers a présenté des paresthésies (fourmillements, troubles de sensibilité), ascendantes des pieds jusqu’au cou et irradiant vers les membres supérieurs, 6 jours après la vaccination par Pandemrix. Une régression des signes cliniques après échanges plasmatiques en hôpital de jour a permis son retour à domicile. Un diagnostic de syndrome de Guillain-Barré de forme modérée est suspecté. Cependant, les résultats des examens en cours sont nécessaires pour établir la cause. Il s’agit d’une maladie rare dont l’incidence annuelle est d’environ 2,8 cas pour 100 000 habitants par an. On estime qu’en France 1 700 patients sont hospitalisés chaque année pour un syndrome de Guillain-Barré. Ce risque augmente lorsqu’on est atteint de la grippe.

. d’une réaction allergique à type d’oedème de Quincke est survenue dans les minutes suivant la vaccination chez une femme de 26 ans sans aucun antécédent personnel ou familial d’allergie. Son état s’améliore sans aucune séquelle sous traitement adapté.

. d’une femme de 30 ans, avec des antécédents médicaux d’allergie aux poils de chat, a présenté un tableau clinique associant bronchospasme (spasme des bronches), dyspnée (essoufflement), fièvre et urticaire le soir même de la vaccination par Pandemrix. Son état s’améliore sous traitement adapté.

Pour l’Afssaps la plupart des cas déclarés au système de pharmacovigilance correspondent à des effets attendus de ce vaccin. « Deux des quatre cas graves, concernant des affections neurologiques, font partie des catégories d’effets indésirables identifiés dans le plan de gestion des risques européen et national des vaccins H1N1. Aussi, les effets  indésirables portés à la connaissance de l’Afssaps à la date du 10 novembre 2009 ne remettent pas en cause la balance bénéfice-risque du Pandemrix ».

Que conclure ? Que c’est sans aucun doute ici un remarquable travail de transparence en matière de politique sanitaire ; un travail qui, s’il avait été mené en son temps aurait peut-être permis de prévenir la bien triste affaire du vaccin contre l’hépatite virale B (en France ou celle de la vaccination contre la rougeole en Grande Bretagne). Mais comment ne pas penser que cette même transparence aura immanquablement des effets potentiellement négatifs en termes d’ « adhésion » de la population au dispositif d’immunisation gratuit et non obligatoire qu’on lui propose ? Et on a parfois le sentiment que cette même transparence peut prendre une sorte de dimension contagieuse, s’apparenter à une forme de puits sans fond. De ce point de vue le traitement de l’affaire, désormais célèbre du premier cas observé ici de syndrome de Guillain et Barré (qui nous aidera à faire un jour l’historique et le descriptif de ce syndrome entré en quelques jours dans le langage commun ? ) est exemplaire. Les autorités sanitaires annoncent dans la soirée du jeudi 12 novembre l’existence de ce cas. Le lendemain plusieurs médias radiophoniques reprochent à Roselyne Bachelot, ministre de la santé, de « sembler faire marche arrière » en indiquant au Sénat que le lien de causalité n’est pas établi, que la relation entre vaccin et syndrome était même contestée et que ce syndrome était sans doute dû à un état grippal que la personne avait avant la vaccination. Ainsi ce vaccin protègerait même contre le syndrome de Guillain et Barré. Où est donc la « marche arrière » ? Et les autorités sanitaires d’être cette fois accusée d’avoir annoncé beaucoup trop vite l’existence de ce syndrome avant d’avoir fait la pleine lumière… Et les mêmes autorités d’être accusées de se tirer une balle dans le pied en péchant par excès de transparence…

Interrogé sur le grill des ondes, le Pr Didier Houssin directeur général de la santé : « Il est très important dans ce domaine de dire tout ce que l’on sait en sachant que bien souvent on a pas mal d’ignorance. Un cas de ce type était déjà public puisqu’il est survenu dans un établissement de santé. L’information était déjà connue et il était bien préférable de dire ce que l’on savait plutôt que de donner le sentiment que l’on cachait quelque chose. Le lien avec la vaccination n’est pas démontré mais il était important de donner connaissance de cet événement à l’ensemble des Français. Survenir « après » cela ne veut pas dire survenir « à cause de ». Vous allez avoir bientôt des gens qui vont mourir brutalement de mort subite, des femmes qui vont avorter, des grossesses qui ne vont pas aller à terme …. Et un certain nombre de ces personnes auront eu quelques jours ou quelques semaines avant une vaccination. La question bien évidemment ne manquera pas de se poser d’un possible lien. C’est tout le travail de l’Afssaps que d’analyser tous ces cas. »

Oui mais revenons sur le cas du syndrome de Guillain et Barré. La journaliste : « Oui mais si ce syndrome est dû au fait que la personne avait un syndrome grippal pourquoi l’a-t-on vaccinée alors que l’on ne doit pas vacciner les personnes présentant les symptômes d’un syndrome grippal ? » Le Pr Didier Houssin : « Oui vous avez raison, c’est un point qui mérite d’être souligné. Mais il peut y avoir parfois des syndromes grippaux qui débutent sans manifestations cliniques très importantes et que la vaccination soit faite alors que les signes ne se sont pas manifestés. Mais là encore ce n’est qu’une explication car la grippe n’est pas la seule en cause. » Pout finir le directeur général de la santé dira que l’on estime, avec le recul, que probablement « un cas de ce type de syndrome sur un million » peut être dû à la vaccination.

Jean-Yves Nau

(1) D’une manière générale le suivi national de pharmacovigilance renforcé repose sur la notification des événements indésirables médicamenteux par les professionnels de santé au réseau national des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et aux laboratoires pharmaceutiques. Ainsi tout médecin, chirurgien-dentiste, pharmacien ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être dû à un médicament, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au CRPV. Tout autre professionnel de santé (personnel soignant) peut aussi signaler de tels événements. Dans le contexte particulier de la pandémie, l’Afssaps a également prévu que les patients, s’ils le souhaitaient, puissent déclarer eux-mêmes des événements indésirables qu’ils suspectent d’être liés à la vaccination H1N1 au moyen d’un formulaire de déclaration téléchargeable, disponible sur son site (pdf en ligne).

Doutes sur le bénéfice et Bénéfices du doute

Les dispositifs de vigilance sanitaires ont toujours été mis en place à la suite de crises sanitaires. Et c’est après la survenue de phocomélies (absence ou raccourcissement de la racine des membres) chez les nouveaux nés de femmes ayant pris de la thalidomide que le concept de pharmacovigilance s’est progressivement mis en place dans les différents pays développés (recommandation de l’OMS, dès 1962, un an après l’identification du drame). Ajoutons ici que c’est après l’affaire dite des syndromes de Guillain et Barré (en 1976 aux Etats-Unis) que le concept de vaccinovigilance a complété le dispositif de sécurité sanitaire ; ou encore que c’est après l’affaire du sang contaminé que les dispositifs d’hémovigilance ont été installés en France. De la même manière en 2003 la crise de canicule en France a contribué à renforcer la veille sanitaire.

Tous  ces dispositifs de vigilance reposent principalement sur la déclaration spontanée d’événements indésirables. La première difficulté est de déterminer la relation causale entre l’événement et la prise du produit de santé (médicaments, vaccins, produits dérivés du sang, etc…). Nous y reviendrons plus bas.

La deuxième  difficulté est de déterminer la fréquence de survenue de ces événements, car le degré de sous-notification n’est jamais connu avec précision. Un exemple (réel) : je me suis fait vacciner récemment contre la grippe H1N1pdm au sein de l’hôpital qui m’emploie. La vérité est qu’au bout de quelques heures j’ai eu sacrément mal au point d’injection (le muscle deltoïde de l’épaule gauche) ; au point que la douleur m’a empêché de bien dormir deux nuits de suite. Mais je ne l’ai déclaré à personne. On ne peut donc pas mesurer la fréquence des phénomènes sur les registres de déclarations d’effets indésirables, notamment les phénomènes bénins. On peut en revanche penser qu’on sait mieux approcher la réalité pour les phénomènes plus graves et plus rares comme les bronchospasmes, les œdèmes de Quincke ou les syndromes de Guillain et Barré.

La troisième difficulté, la plus importante, est la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques du vaccin. En effet, ce rapport n’en est pas un, au sens mathématique du terme (notre co-auteur-blogueur, Jean Rabat en sera fort marri). On ne sait pas dire par exemple « lorsque ce rapport est supérieur à 2,5 alors le produit mérite sa place dans la pharmacopée ». On ne sait seulement même pas calculer ce « rapport ». D’une part on ignore ce qui est au numérateur (comment quantifier les bénéfices de la vaccination pour le patient ?), et d’autre part comment décider du dénominateur (comment additionner les douleurs au point d’injection avec les bronchospasmes et les syndromes de Guillain et Barré ?).

Le plus simple que l’on pourrait tenter de faire serait de mettre dans les deux termes du rapport des fréquences de décès (décès évités par la vaccination versus décès suspectés d’être dus à la vaccination). Encore faudrait-il les connaître, et ce n’est pas le cas (aujourd’hui), ni pour le numérateur, ni pour le dénominateur.  Et puis, nous ne fonctionnons pas avec un rationnel purement mathématique ou épidémiologique. Fort heureusement peut-être, d’ailleurs. Ainsi, quand bien même nous expliquerait-on avec précision que l’on a 100 fois moins de risque de mourir en se faisant vacciner que sans vaccin, le seul fait de savoir que l’on risque, avec le vaccin, une maladie neurologique inconnue et un peu mythique comme le syndrome de Guillain et Barré peut suffire à nous en détourner.

Il faut en outre  compter ici avec de nombreux autres paramètres : peur de la piqûre (cela n’a rien d’insultant de dire que certains de nos concitoyens ont peur de la piqûre ; on m’a reproché un jour d’avoir dit que bon nombre de personnels soignants avaient peur de la piqûre : or c’est un fait, ce n’est pas un jugement) ; refus quasi « militant » d’un vaccin dont on nous aurait trop rabattu les oreilles ; ou encore je ne sais quels motifs conscients ou inconscients (qui ne sont pas moins ou plus nobles, mais qui sont). La mathématique fournit un éclairage. Elle n’est pas la Lumière de toutes nos actions, loin de là. D’autres déterminants entrent en jeu dans notre processus complexe de décision. Ils mériteraient d’ailleurs d’être davantage explorés par les sciences sociales.

Revenons un instant à la détermination du lien causal. Lorsqu’une réaction allergique (urticaire, bronchospasme, œdème de Quincke, crise d’asthme, choc anaphylactique) survient dans les heures après l’injection vaccinale, la relation causale prête peu à discussion. S’il n’y a pas eu absorption concurrente d’une substance allergisante connue, on peut dire avec une forte probabilité de certitude que le vaccin est en « cause ». Lorsqu’il s’agit d’une douleur au point d’injection, d’une réaction locale, si aucune piqûre de moustique ne vient interférer dans l’histoire, sous nos latitudes et à pareille époque de l’année, on peut aussi signer la relation de « cause à effet ». Pour toutes les autres notifications d’effets indésirables on entre dans les brouillards de la causalité incertaine. Un cancer du poumon qui serait détecté le lendemain de l’injection verrait bien sûr rejeter le lien de causalité par tous les cancérologues qui diraient qu’il faut du temps pour une tumeur de se développer et qu’une nuit n’y suffit pas. Que dire d’une maladie neurologique survenant trois jours après l’injection vaccinale ? Une maladie dont on ignore tout des mécanismes de survenue, de l’origine, y compris en dehors de toute vaccination ? Une maladie qui n’a rien de spécifique de la vaccination, car aucune maladie n’est « spécifique » de la vaccination anti-grippale. C’est alors formidablement difficile.

Attention cependant. Dire qu’il est difficile de déterminer le lien de cause à effet, ne doit pas laisser sous-entendre, d’un revers de main, que toutes ces réactions ne sont pas d’origine vaccinale. Elles peuvent l’être.  Ce sont des médecins français qui les premiers ont signalé des tendinites liées à un antibiotique (de la famille des fluoroquinolones). Qui aurait pu croire qu’un antibiotique aurait pu causer des dommages à l’un des endroits les moins vascularisé du corps humain (les tendons), et selon un processus qui s’apparente davantage aux traumatismes des sportifs qu’à une réaction indésirable médicamenteuse ? Eh bien, aujourd’hui, plus personne ne doute, dans la communauté médicale internationale que les fluoroquinolones sont des antibiotiques qui peuvent entraîner des tendinites ; voire mêmes des ruptures du tendon d’Achille, tout à fait spectaculaires et invalidantes. Donc, si le plus souvent les dispositifs de  pharmacovigilance, ou de vaccinovigilance ne permettent pas à coup sûr de déterminer que tel événement est lié à tel produit, ce sont néanmoins des éléments concourant à la sécurité sanitaire destinés le cas échéant à tirer précocemment la sonnette d’alarme. Ils permettent la détection de cas graves et inattendus. Lorsque les effets rapportés sont graves mais attendus, ils permettent éventuellement la détection de leur augmentation, bien que ce soit là un exercice plus difficile encore. Ils contribuent à un meilleur pilotage de la politique vaccinale à l’échelon national et  international.

Antoine Flahault

23 commentaires pour “Vaccin contre la grippe : brouillard en novembre”

  1. le vaccin h1n1 n’et pa a prendre a la legere,mais ils et important de le faire car le gouvernement a mis une tel somme dedans qu’il faut amortir, je suis tous a fait contre ,pour celui de l’hepatite B,il y a eu des erreur ,nous n’avons aucun recule sur ce vaccin ,et on veux nous oblige a le faire ,ou et la liberte la dedans ?,si je dois mourir ce ne sera PAS DU VACCIN,chacun et libre de sa personne,je lu plusieurs articles de medecins,qui reconnaisse que chaque annee ,des gens meurt de la grippe ,on en fait pas une pandemie;et il commence a y avoir des effets indesirable,mais chacun fait d’apres ce qu’il crois etre bon pour lui……

  2. Tout ceci est très bien, mais si mémé bachelot s’est fait vacciner en public ce qui ne prouve rien un placebo lui a peut-être été injecté, il n’y a aucun membre du gouvernement pour montrer l’exemple, à commencer par Sarkosi.
    De plus pour la grippe saisonnière pas plus de 50% se font vacciner. Je ne vois pas la possibilité d’obtenir un % important avec le vaccin H1N1 sauf si la pandémie arrive et que celà devienne évident

  3. Quelle spectacle étonnant au journal télévisé que ces “lieux de vaccination” déserts.

    Et le jeune père qui ne sera pas vacciné (peut être sa dose sera-t-elle jetée si les candidats ne sont pas multiples de 10 ? ) …. il n’a pas son formulaire !

    La France, pays du formulaire. Pas le seul je sais.

    Dans le Sud Ouest on est moins bête, on peut se faire vacciner sans formulaire mais il faut un mot du médecin. Il sont apparemment moins de 3 pelés et 4 tondus à vacciner.

    Gabegie, formalisme sans fondement logique.

    Ou peut on pousser un cri un appel à l’intelligence , au pragmatisme ?

    Houhououououou ? L’intelligence es-tu là ?

    Les directives ministérielles ont tout prévu,

    – ainsi, les gens qui ne recevraient pas leur formulaire par les caisses d’assurance maladie (dont on se demande comment elle va faire pour savoir qui est a des facteurs de risque à coup sûr) ,
    – ces gens devront “se rendre ” dans leur CPAM (il n’est pas dit “téléphoner”) pour y retirer le formulaire.

    Je vois en rêve les personnes à risque parfois âgées, et les femmes enceintes jusqu’aux yeux y aller … à pied, à cheval en voiture … et faire la queue debout tant qu’on y est ?

    Plus bête et méchant tu meurs.

    Alors, puisque les gens en majorité ne veulent pas se faire vacciner, qu’on laisse se faire vacciner ceux qui le veulent nom d’un chien !

    Et sans bâton dans les roues (formulaire, carte vitale); eux au moins (si le vaccin marche) seront retirés de la chaîne de transmission du virus, ça pourrait profiter à tout le monde.

    Allez, je veux croire que l’intelligence vaincra , que le ministère prendra cette décision.

    Qu’on fera en sorte que les centres de vaccinations vaccinent au lieu de rester déserts.

    Mais personne ne fait cette remarque dans les media ?

    Quant on sait que les canadiens en viennent presque au mains pour se faire vacciner.

    C’est bien triste ce gâchis.

  4. Allez voir sur http://www.google.com et cherchez “hitachi chips vaccintion” ou “RFID chips” – sans commentaire!!!

  5. On aura donc mis plus de temps à trouver la formule du formulaire que la formule du vaccin.
    Bravo à l administration française que parait-il le monde entier nous envie. Et bravo quand même aux centres de vaccinations du 75009 et du 75017 qui vous accueillent avec bienveillance même sans ce fameux papier.

  6. Bonjour,

    J’avais effectivement mené cette réflexion dès la publication des données de l’Assaps.

    Donner des gages d’exemplarité, fournir des preuves de moralité, ou plutôt de “transparence” selon une expression plus politiquement correcte, semble effectivement être le leitmotiv depuis hier :

    – nous avons compté l’annonce selon laquelle les membres du gouvernement iront bien se faire “vacciner”. Parce que la piqûre gouvernementale doit revêtir une plus plus forte valeur d’exemple que celle du commun des mortels, sans doute….

    -Et puis il existe désormais le jeu de la transparence totale par la publication hebdomadaire des conclusions de l’Afssaps. En ce sens, la stratégie est plus élaborée. En contrôlant sa propre communication des cas indésirables post-vaccinaux, le ministère s’assure ainsi d’éviter des recherches plus approfondies de la part de fouineurs et éloigne aussi les soupçons de secret, dont est entachée, depuis le début, la façon de lutter contre l’épidémie. C’est retors.

    Maîtrisant la diffusion de l’information, en évitant que des fuites fassent éclater un scandale, le discours journalistique, diffusé via les agences de presse, permet de relativiser dans l’opinion les conséquences (trop?) facilement incriminables au vaccin : en effet, les journalistes mentionnent systématiquement, depuis jeudi soir, la survenue préalable d’une attaque virale à caractère inflammatoire susceptible de favoriser l’apparition d’un tel syndrome, chez la patiente victime du SGB, ce que rappelle Jean-Yves Nau. De quoi disculper totalement le vaccin, le véritable incriminé devenant le rhume.

    De plus, la publication du bulletin de l’Afssaps sera un gage de sérieux. Sans nul doute. Un bulletin de suivi immédiat, pourquoi pas ? Mais il faudra aussi indéniablement un recul critique supplémentaire pour évaluer, analyser et comprendre les conséquences éventuelles et indésirables, sur une plus grande échelle de temps (au moins la durée de période vaccinale), de la vaccination de masse.

    Enfin, pour rendre scientifiquement valide une démarche de vaccino-surveillance, considérons encore un point. S’il ne faut effectivement pas vacciner un patient souffrant déjà d’une infection virale, il faudrait aussi observer (honnêtement, j’ignore si ce sera le cas ) les réactions des individus vaccinés qui attraperont la grippe entre le moment de l’inoculation du vaccin et le moment de la protection (supposée) totale : plus le nombre de vaccinés sera important, plus la probabilité sera grande d’observer de telles contaminations post-vaccination. Il faudra(-ait ?) alors mesurer les proportions, le type de réaction à l’exposition virale et l’intensité des symptômes chez ces individus fraîchement vaccinés, mais pas encore protégés. N’oublions pas que des décès attribués à H1N1.pdm sont survenus juste après des vaccinations, notamment celui d’une jeune femme décédée au Québec et dont la disparition a causé, apparemment, un grand traumatisme. De là à vouer le vaccin aux gémonies, il y a un pas que je n’ose franchir et que je réserve aux ligues anti-vaccinales. Mais devra bien être menée et rendue publique cette prise en compte scientifique de la réaction au virus dans la période de 21 jours suivant l’injection.

    Merci pour votre billet, encore une fois éclairant et didactique.

    Loon

  7. Au Quebec le virus semble avoir un peu d’avance.

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2009/11/13/007-grippe-lits-quebec.shtml

    Moi je trouve que ça fait un peu trop de morts pour une province de moins de 8 millions d’habitants, mais c’est de l’émotionnel. Je n’aime pas voir les malades mourir.

    Ceci dit l’épidémie semble se stabiliser là bas, à en lire ce site d’info.

    Mais vu la foire d’empogne dans les centres de vaccination canadiens, il serait bon de laisser se faire vacciner ceux qui le veulent chez nous.

    Car si l’on observe un refus quasi « militant » d’un vaccin dont on nous aurait trop rebattu les oreilles , lesdits militants pourraient en rabattre si l’on venait à déplorer plus de morts que d’effets chronologiquement reliés au vaccin.

  8. mon histoire.
    asthmatique et sportif je sais que les maladies peuvent me tuer.
    papa je sais qu’elles peuvent tuer ma petites.
    lecteur de pour la science je sais que la grippe est suspecte de déclencher des malformations foetales et notamment de favoriser la schyzophrenie du futur enfant, au cote d’autres maladies.
    j’ai appris en plus que la grippe, comme l’angine severe, favorise les syndromes rares auto-immun comme le guillain barré… biens plus (entre x70 et xinfini ) que le vaccin…
    je sais ce que sont les risques, ce sont mes loisirs et mon métier (para,escalade, cyclisme urbain, sécurité informatique), et je connais les biais cognitif de l’homo sapiens et du journaliste quand a la gestion des risques (amplification des risques faibles nouveaux et incertains, par rapport aux risques importants connus et certains).
    donc je veux me faire vacciner .

    je recois ma lettre … en retard… ils pouvaient pas les envoyer 1 semaine plus tot… géré par les singes.

    pas d’horaires sur le papier… géré par les singes bis.

    dans mon département tous les centres ouvrent aux même horaires, même jours. pas de recouvrement. fermé le samedi et même le vendredi… géré par les singes ter.

    Sur les sites internet des préfectures, aucune cohérence, et surtout il sembles qu’on ne puisse y aller que si on est d’une commune déterminé. géré par des singes soviétiques quater.

    j’arrive a voir que dans deux autres département, a des horaires potable moi et ma douce on peut se faire vacciner. On s’y rend… là on apprend qu’il n’y a aucun problème pour aller dans un quelconque centre.

    sur la route ma douce demande son chemein parce que les centres sont largés dans la brousse urbaine, loin des transports… managés par des signes quinques.

    le plus fun c’est que les gens comprennent pas pourquoi une nana avec un nourrisson en kangourou voudrait se faire vacciner. le même genre de parents qui nous font chier parce qu’il faut pas donner de banane a un gamin de moins de 4 mois, ou qu’il faut le coucher comme si comme ca… la grippe cca ne tue pas 5000 personne par an en temps normal (comme la bagnole)… (biais cognitif habituel qui néglige les risques ancien et connus). monde de cinglés.

    moi de mon coté (ben je bosse alors j’ai pris un centre de l’autre coté de l’IDF) je trouve un centre perdu dans le trou des transport en commun de la petite couronne (bagneux)… merci mon vélo et mon asthme stabilisé (merci docteur, merci médicaments). Aucune pensée pour les banlieusard comme d’habitude. géré par les singes 6.

    et là centre vide… je bavarde avec la médecin, qui visiblement commence avec une réserve très professionnelle… je la décoince en parlant du délire actuel de défiance contre les vaccin… cette charmante et professionnelle asiatique (qui ressemble peut être a ce que ma gamine sera dans 20 ans) comment a s’épancher sur mon oreille compréhensive…
    il y a des pays ou le gens se battraient pour avoir des vaccins et ils n’en ont pas… et nous ici on fait la fine bouche. est-ce parce que c’est gratuit ? je crois pas, je pense plutôt a la défiance contre le gouvernement qui nous ment a longueur d’année. on bavarde sur les nocebo, les antennes (je suis électronicien alors les gens sous les antennes qui se plaignent, je sais quoi en penser), l’anxiété qui se développe en france et qui trouve son exhutoire dans un doute sur tout.

    ca me fait penser au chef du service pleuno de la pitié-salpêtrière sur BFM TV qui disait que c’était la communication calamiteuse et l’incompétence patente du ministère qui avaine réussi a décrédibiliser la vaccination…

    injection… mal au bras la nuit d’après.

    a la TV premier décès d’une femme en parfaite santé.
    pas une surprise, l’info était sur futura-science.
    la grippe H1N1 tue beaucoup plus de gens en parafite santé par attaque virale directe que la grippe habituel. ca va être un massacre chez les bien portant, surtout quand il faudra rationner les respirateurs parce qu’il y aura trop de malade.

    mais ce qui me choque le plus c’est qu’alors que le 2e mort en bonne santé est annoncé, on s’intéresse plus au cas hypothétique de guislain barré chez une personne déja en syndrome grippal(les infections donnent des GB mais on accuse le vaccin…honnêteté journalistique)…
    je savais par expérience que les journalistes étaient des vendeurs de peurs, mais là c’est criminel.

    nous somme devenus fous a avoir plus peur de fantasmes que de réalités.

    mais notre excuse c’est que c’est grace au soutiet massif des journalistes et d’un gouvernement incompétent qui n’est bon qu’a faire des campagnes de pub pour lessive ou pour élection.

  9. Ce serait sacrément bien si l’agence faisait preuve de la même transparence en publiant les chiffres sur les infections nosocomiales et les performances des équipes hospitalières, deux points qui font chaque année en France bien plus de morts que n’en fera jamais H1N1.

  10. Il a été dit, y compris par la ministre, que cette femme de 37 ans atteinte d’un syndrome de Guillain-Barré souffrait d’un syndrome grippal AVANT la vaccination et que la grippe étant capable de provoquer des Guillain-Barré, ce serait sans doute cet état grippal qui serait à l’origine du problème et non la vaccination. Notre ministre a même martelé devant le Sénat que le meilleur moyen de se protéger contre les Guillain-Barré était de se vacciner.

    Mais le très gros problème posé par ce cas est le suivant : comment éviter de vacciner des personnes qui sont déjà contaminées au moment de la vaccination ou qui le seront dans les jours qui la suivent, la superposition de la contamination et de la vaccination à quelques jours près pouvant avoir des conséquences que personne n’est en mesure d’évaluer aujourd’hui. Or, si l’épidémie de grippe devenait importante de telles simultanéités deviendraient très fréquentes. Il peur être très important d’avoir des réponses à cette question. Ce cas de Guillain-Barré pourrait apporter un premier élément défavorable, la vaccination jouant le rôle de la goutte d’eau qui fait déborder…

    L’éradication de la variole offre un remarquable exemple de cela : l’hypothèse la plus probable pour expliquer l’échec des grandes campagnes de vaccination contre la variole est justement cette simultanéité à quelques jours près. Deux exemples :

    Le rapport de la Commission mondiale qui a permis de proclamer l’éradication mondiale de la variole cite, page 55, le cas qui s’était produit au Royaume Uni en 1949 dans un laboratoire : «il était imputable à une auto-inoculation du virus variolique par un agent de laboratoire récemment engagé qui avait manipulé des instruments infectés le jour même où il avait été vacciné. »

    Le médecin allemand Gerhard Buchwald a étudié les cas de varioles apparus dans les hôpitaux allemands dans les années soixante et rapporte dans son ouvrage sur le sujet 5 cas d’infirmières décédées de variole hémorragique juste après avoir été revaccinées comme « Barbara Berndt (17 ans) (épidémie de variole à Monschau, 1962), vaccinations : première et deuxième vaccinations obligatoires, vaccination après la déclaration du foyer de variole le 5 février 1962; date du décès : 20/02/1962, 14 jours après la dernière vaccination. »

    De plus, certains éléments statistiques pourraient aussi conforter cette hypothèse qu’un rappel de vaccination effectué ”à chaud” pourrait annihiler la résistance naturelle ou l’immunité acquise par d’anciennes vaccinations.

  11. Bonjour,

    Bernard Guennebaud, vous dites :

    “Mais le très gros problème posé par ce cas est le suivant : comment éviter de vacciner des personnes qui sont déjà contaminées au moment de la vaccination ou qui le seront dans les jours qui la suivent, la superposition de la contamination et de la vaccination à quelques jours près pouvant avoir des conséquences que personne n’est en mesure d’évaluer aujourd’hui. Or, si l’épidémie de grippe devenait importante de telles simultanéités deviendraient très fréquentes. Il peur être très important d’avoir des réponses à cette question.”

    En ce sens, vous reprenez très exactement ce qui était le dernier point de mon argumentation (un peu plus haut) au sujet de la valeur de la transparence.

    J’ignore, encore une fois, si les observations de vaccino-vigilances, menées par l’Afssaps notamment, intègreront cette donnée pourtant fondamentale. Si ce n’est pas le cas, (et j’espère sincèrement que ce sera le cas), alors le doute plus profond subsistera quant à la validité d’une telle campagne de transparence.

    Mais j’ajouterai une chose :

    Il faudra, en outre, suivre l’évolution sur plusieurs mois, de la santé de toutes les personnes vaccinées : bien sûr, pour vérification de la qualité de l’immunisation anti-grippale, mais aussi pour surveiller le développement éventuel d’autres infections ou relever l’apparition d’autres syndromes…Ces deux derniers poins resteraient difficiles, voire impossibles, à intégrer dans une étude de pharmaco-vigilance, mais la complexité du système immunitaire justifierait une telle démarche.

    Je m’interroge par exemple sur le degré d’acceptation des organismes au “cumul des vaccins” : entre autres, par exemple, quid des réactions immunitaires chez un individu ayant bénéficié de la double campagne de vaccination, anti- H1N1.pdm et anti-grippe saisonnière (dont A Flahault et les derniers résultats des prélévements en France semblent montrer pourtant la supplantation effective…) Et quid de la réaction individuelle d’un organisme doublement vacciné, qui dans les jours qui suivraient la dernier inoculation vaccinale, subirait une exposition de plus en plus probable au virus H1N1 ?
    Je doute que l’on obtienne des réponses à ce sujet .

    Et précisément, si aucune réponse publique n’est apportée à ces questions, la pertinence de la transparence se posera une fois de plus.

    Une publication hebdomadaire de l’Afssaps, pourquoi pas…C’est une bonne chose.

    Mais c’est nettement insuffisant et ne constituera que de la poudre aux yeux si elle en reste là.

    En conclusion, qu’est-ce qui l’emportera : le souci de la communication ou le souci de l’analyse de la santé collective ?

    A bon entendeur….

    Loon

  12. Même pas peur !

    Je ne partage pas vos doutes ce soir. Le vaccin saisonnier contre la grippe est une inoculation de 3 vaccins simultanés (une souche H1N1 saisonnière qui n’a rien à voir avec la souche H1N1pdm, une souche H3N2, et une souche B) : cela se fait sans dommage depuis des années. Parfois il s’administre en pleine épidémie de grippe pour protéger ceux qui ne l’aurait pas encore été. Par ailleurs les vaccins penta, hexavalents sont 5 ou 6 vaccins injectés en une seule fois pour simplifier le calendrier vaccinal des nourrissons. Je ne parle pas du pneumo 23 : 23 vaccins en une seule injection : le vertige total, n’est-ce pas ? En fait, c’est l’un des vaccins les mieux tolérés qui existe. Sans que personne (ou presque) n’ait jamais trouvé à y redire. Alors, parce qu’il s’appellerait vaccin pandémique, il se mettrait à nous faire peur ?

  13. Mais Monsieur Flahault, vous plaisantez ?
    Il faut bien qu’il y ait un problème avec ce vaccin.
    Pas possible sans problème.
    Tout ça vient trop d’En Haut (la France d’en haut par exemple) pour ne pas être une intrigue ourdie en secret avec des objectifs peu avouables, et j’ai lu que le Grand Orient ….
    Ce qui m’étonne c’est que le squalène avec son nom de requin, fasse si peur alors que le baume du Tigre est si bien vu , si Zen.

    Sérieusement le grand problème pour moi avec ce vaccin , c’est qu’il soit si difficile de le recevoir.

    C’est organisé de façon indécente, il n’y a personne à vacciner dans les centres mais certains qui n’ont pas le bon , le sésame, ne peuvent être vaccinés, et DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE NE VACCINE PAS PENDANT 6 JOURS entre le 14 et le 20 novembre ! C’est juste un exemple.

    http://tinyurl.com/y8zzfvh

    J’aimerais bien que certains de mes proches soient vaccinés mais il faut attendre des invitations dont je crains que certaines n’arrivent pas.

    Vous qui êtes expert et peut-être écouté en Haut, pouvez vous leur glisser à l’oreille que vu les réticences, autant vacciner ceux qui le veulent SANS leur mettre des BATONS DANS LES ROUES.

    J’ai un peu crié avec les majuscules, excusez moi.

  14. Mais Monsieur Flahault, vous plaisantez ?
    Il faut bien qu’il y ait un problème avec ce vaccin.
    Pas possible sans problème.
    Tout ça vient trop d’En Haut (la France d’en haut par exemple) pour ne pas être une intrigue ourdie en secret avec des objectifs peu avouables, et j’ai lu que le Grand Orient ….
    Ce qui m’étonne c’est que le squalène avec son nom de requin, fasse si peur alors que le baume du Tigre est si bien vu , si Zen.

    Sérieusement le grand problème pour moi avec ce vaccin , c’est qu’il soit si difficile de le recevoir.

    C’est organisé de façon indécente, il n’y a personne à vacciner dans les centres mais certains qui n’ont pas le bon , le sésame, ne peuvent être vaccinés, et DEPARTEMENT DES HAUTS DE SEINE NE VACCINE PAS PENDANT 6 JOURS entre le 14 et le 20 novembre ! C’est juste un exemple.

    http://tinyurl.com/y8zzfvh

    Je n’ai pas regardé partout. J’ose espérer que l’on n’est pas obligé d’aller à un seul centre précis, que tous sont accessibles.

    J’aimerais bien que certains de mes proches soient vaccinés mais il faut attendre des invitations dont je crains que certaines n’arrivent pas.

    Vous qui êtes expert et peut-être écouté en Haut, pouvez vous leur glisser à l’oreille que vu les réticences, autant vacciner ceux qui le veulent SANS leur mettre des BATONS DANS LES ROUES.

    J’ai un peu crié avec les majuscules, excusez moi.

  15. Vous dites…parlant des 4 cas sérieux d’effets secondaires possiblement lié au vaccin…
    il s’agit….. d’un homme de 34 ans avec des antécédents de troubles neurologiques à type de paresthésies notamment engourdissement des membres inférieurs ; douze années avant la vaccination par Pandemrix, a présenté des signes cliniques comparables trois jours après l’injection du vaccin. Les résultats préliminaires issus des examens neurologiques suggèrent une deuxième poussée de démyélinisation centrale. Cependant, les résultats des examens en cours sont nécessaires pour établir la cause. A l’heure actuelle, l’état du patient toujours hospitalisé s’améliore.

    tant mieux. Cela dit… Est-ce que l’observation de ce genre de cas ne peut pas pousser – médicalement, soit raisonnablement- à la prudence chez des personnes ayant souffert de ce genre de troubles neurologiques ? Peut-on raisonnablement leur déconseiller le vaccin ? où l’observation d’un seul cas n’est pas scientifiquement suffisant pour dire cela ?

    Est-ce qu’un principe de précaution ne pourrait pas déjà s’appliquer du coup ? Existe-t-il une liste de contre indication à la vaccination (hormis les – de 6 mois ?)

    J’ai présentement (lol! je vais trop sur les sites canadiens !) un sacré mal de tête, je me soupçonne d’être fiévreuse, j’ai très mal à la gorge avec de gros vertiges. Ok je tousse pas. meuh bon. avec un peu de chance je vais me faire mon propre vaccin 100% naturel et l’affaire sera classée.
    Est-il vrai qu’une immunisation liée à la vraie maladie est bcp plus efficace et durable que celle liée au vaccin ?
    Merci de vos éventuelles réponses.

  16. Babaorum dit :
    “Ce qui m’étonne c’est que le squalène avec son nom de requin, fasse si peur alors que le baume du Tigre est si bien vu , si Zen.”

    loll… en même temps, perso je préfère utiliser le baume du tigre comme préparation musculaire que le voltarène … Le baume du tigre c’est :

    huile végétale de macadamia + cire d’abeille+ beurre de karité + cristaux de camphre naturel + cristaux de menthol naturel + HE de niaouli + HE de girofle +HE de cannelle…

    Bref, c’est zen.

    Plus sérieusement, on observe une vague naturo-écologico-zenito je sais pas quoi… c’est vrai. Et la défiance vis à vis de ce qui est chimique augmente, de la médecine traditionnel itoo… L’attrait pour les médecines douces explose… etc. Tout ça va dans le même sens je pense que la défiance vis à vis des labos, des politiques et des experts. J’en reviens à mon tout premier courrier, où j’évoquais le comportement du petit peuple comme étant un comportement d’adolescent. Certes, on observe des comportements stupides, excessifs…mais on aurait tort je pense d’en conclure que ceux qui les produisent (ces comportements) sont stupides. Il s’agit d’abord d’émancipation. de se sortir du joug d’une autorité (pas forcément négative) qui a tendance a encore infantiliser. Et généralement, cette manip’ là se fait maladroitement. brusquement.
    Je sens que je m’exprime mal, pardon, j’essaierai d’être plus claire..après mon doliprane.

    Bonne journée.

  17. Intéressant… a force d’être managés par des singes on fini par avoir peu de tout ce qui sent le singe.

    ce qui me choque aussi c’est que les politiciens ne font plus que de la mauvaise communication a la soviétique ce qui les décrédibilise.

    ils essayent bien la transparence, mais ce sont des nains médiatiques a coté du lobby des naturophiles pseudo-écologistes qui maitrise bien mieux les média et leur biais cognitifs.
    ils ont bien compris que la presse ne relaye que le sensationnel et ce qui introduit du doute, jamais les trucs de références solide et définitifs. en plus ils sont incompétents et avalent le premier dossier de presse tant qu’il vient d’une ONG.
    ils ne sont critique, qu’avec les trucs gouvernementaux ou industriels, non sans raison, mais uniquement pour prétendre être critiques. comme si la criirad, robin des toits, ou greenpeace était indépendents et neutres. autant demander au MEDEF de commenter la comptabilité syndicale.

    et nous en masse on tombe dans le panneau comme des gamins de 10 ans… je sais, j’y suis tombé. depuis je vérifie.

    quand a l’idée de l’émancipation, c’est un peu comme ces peuples exploités par des gouvernements corrompus qui tombent dans le délire fondamentaliste…

  18. Le squalène aussi c’est zen, on en a sur le bout des doigts, dans le sang et il y en a dans l’huile d’olive…

    Le principe de précaution lui, peut se voir comme dans les 2 sens (je me protège contre la grippette du Pr Debré qui peut tuer de temps en temps).

    Bref vous ne vous en tirerez pas comme ça ! 😉

  19. Monsieur Antoine Flahault

    l’efficacité et l’utilité du pneumo 23 ont été sévèrement critiqué par Michel Rosenheim dans un rapport du CTV en décembre 2002 :

    http://www.hcsp.fr/docspdf/cshpf/r_mt_021212_rapport.pdf

    « Il n’est probablement pas nécessaire de faire une revue extensive de la littérature pour en conclure que cette efficacité, si elle existe, est probablement faible, de même que son intérêt en santé publique.
    Son efficacité chez le sujet jeune immunocompétent n’est par contre pas discutable mais là encore, en dehors de certaines situations particulières, telles que populations particulièrement susceptibles au pneumocoque, l’intérêt en santé publique de vacciner des sujets à faible risque n’est pas évident.»

    Il ne paraît pas très convaincant d’éluder le problème de la superposition des vaccinations et contaminations sauvages en avançant les vaccinations avec des vaccins multiples où les autres valences joueraient le rôle d’une contamination sauvage ? C’est ce que vous vouliez dire ?

    Le fait que l’on vaccine contre la grippe en période d’épidémie ne prouve rien. On vaccinait aussi à chaud contre la variole, y compris les contacts, et cela c’est parfois très mal terminé comme cela a été établi de façon certaine avec des infirmières des hôpitaux allemands. Bien sûr, ce n’est ni le même vaccin ni le même virus mais la question reste posée.

    Sans parler des multiples infections fréquentes à cette saison, angines par exemple. Sait-on ce qui peut se passer si on vaccine une personne avec une angine à streptocoques par exemple ? Quand on vaccine ainsi une population sous pression et à la chaîne, ce genre de choses est quasi inévitable.

  20. Bernard Guennebaud,
    Je ne suis pas.
    Pourquoi cela serait il dangereux “a priori” ?
    Et d’attrapper une grippe sur un rhume aussi ? Un panaris sur une cystite ou une angine ?
    Il y a peut être quelque chose qui m’échappe que j’ignore.

    Le cas des varioles: a-t-il été montré que ce soit la superposition vaccin/ maladie “naturelle” qui ait rendu la maladie grave ? Est-ce un soupçon fondé ? Est-ce juste une association temporelle ? Problème difficile car un fois l’hypothèse soulevée, on ne peut ni la réfuter ni la prouver avec de petits effectifs. Sauf arguments particuliers.

    Accessoirement quelle est a théorie qui pourrait l’expliquer ?

    Quoique le plus important soit de savoir non s’il y a une théorie, mais s’il est un fait que superposer une vaccination à l’infection naturelle qu’elle vise à prévenir soit mauvais.

    Donc, est-ce un fait ?

    Sinon, si l’on part du principe que tel ou tel traitement ou intervention ou tout vaccin est maléfique en soi, on peut toujours trouver des petites bêtes qui sèment le doute. Et il est sûr que l’on ne peut se fier a priori aux industriels pour veiller à la sécurité de leurs clients mais ils ne peuvent pas faire QUE des mauvaises choses.

  21. ooh j’ai peur…
    plein de vaccin, qui me réveillent se système immunitaire…
    ca ne peut faire que des horreurs.

    mais comme j’ai un cerveau, je sais que les infections que je me prend tout les ans, sont bien plus susceptibles d’exciter mon système immunitaire que les vaccin ou même les adjuvant.

    cette fameuse grippette saisonière, cette rougeole ou rubéole bénigne, que presque tout le monde aura un jours sauf a se faire vacciner, elle va exciter le système immunitaire au point de parfois déclencher des maladies auto-immunes, des maladies inflamatoires plus ou moins handicapantes ou mortelles.

    avec mon asthme je sais les dégats de ces petites angines qui ne font rien de mal, sauf a exciter mon système immunitaire au point de déconner un peu.
    un vaccin c’est le moyen de faire réagir le système suffisamment tot pour qu’il n’y ait pas invasion déclenchant une réaction violente.
    chez les non asthmatique, c’est juste une question de fréquence… si on tire le mauvais numéro, soins intensif… si on retire le mauvais numéro… cimetière…

    l’angine banale ou la gripette annuelle est bien plus susceptible de nous refiler un guisllain barré, que qq mg d’extrait de foie de poisson… sans compter une bronchite asthmatiforme, une ancéphalite…
    Chez les foetus ca crée des malformation bien plus efficacement que les trucs qui font peur au maman (cigarette, alcool,médicaments).

    en plus certaines infections peuvent rester en dormance et se réveiller a l’occasion d’une dépression immunitaire (genre zona, herpes)

    quand a l’encéphalite… la fille de 23 ans d’une amie en est morte il y a 1 ou 2 ans.
    Un pote a mon père lui y a survécu parce qu’un médecin de l’époque a osé lui injecter une dose mortelle de péniciline en sachant que c’était le tuer ou le laisser crever.

    il est clair aujourd’hui qu’on laisserait crever pour moins que ça.

    les gens ont perdu la mémoire de ce que les maladies tuent. la mort est trop cachée pour qu’on ait des statistiques fiables avec son bon-sens.

    qui savait qu’on pouvait attraper un guillain barré avec une angine.

    mon père lui a fait une endocardite avec une angine banale.

    il n’y a pas de maladies banales. il faut pas avoir peur de tout, mais quand on a une protection, il ne fait pas se mettre la tête dans le sable.

    la plus bête des réponse que j’entend souvent c’est…
    il faut bien mourir de qqchose…
    bref le gars a tellement peur d’un fantasme qui l’effraie (peut d’uner maladie rare, de dérégler son corps, de brouiller ses ondes mentales), qu’il se prétend philosophe face a un risque réel (crever d’une maladie respiratoire ou d’un guislain barré)…

  22. Babaorum

    Vaste sujet que l’éradication de la variole ! Un lien vers un article que j’ai rédigé sur le sujet :
    http://storage.canalblog.com/44/69/310209/46341859.pdf

    Un fait établi et reconnu fut l’échec des grandes campagnes de vaccination dans la plupart des pays. Vous y trouverez la référence. A la place, recherche active des malades et des contacts avec des critères pertinents, isolement dès le début de la fièvre, AVANT de devenir contagieux, vaccination des contacts.
    Reste à comprendre les raisons de l’échec et du succès. Couverture vaccinale insuffisante ? L’échec était là même avec plus de 90% de vaccinés. Aurait-il fallu dépasser 95% ? C’était impossible. Mais l’échec ne peut s’expliquer ainsi car il fut maintes fois observé des flambées épidémiques simultanées aux campagnes sur les points chauds.
    L’Inde pourrait illustrer : de 55000 en 1962 à 85000 cas en 1967 après de grandes campagnes. Puis mise en place progressive de la nouvelle stratégie : 13000 cas en 1970, 88000 en 1973, 188000 en 1974, dernier cas en mai 1975. Soit une progression jamais vue suivie d’une disparition extrêmement rapide.
    Comment expliquer ? L’isolement rigoureux des cas est très certainement à l’origine de la disparition soudaine (et inattendue) de la variole. Mais comment expliquer la progression énorme de la maladie ? Carence des notifications auparavant ? Peu crédible car les équipes sillonnaient le pays depuis 1962 et cette carence aurait du être énorme . Cette progression des cas a suivi la mise en place de la vaccination de plus en plus systématique des contacts. Si on admet qu’un contact vacciné à chaud perd l’immunité acquise par ses anciennes vaccinations, on peut alors expliquer les faits observés : épidémie locale avec isolement immédiat des contacts malades, d’où arrêt soudain et complet de la transmission.
    Cette hypothèse pourrait trouver sa confirmation avec les importations de variole en Allemagne : des enfants non vaccinés s’en sortaient ainsi que des cas index vaccinés avec des délais variables mais pas les infirmières revaccinées à chaud et qui mourraient de variole hémorragique. Même chose à Vannes en 1954 où des enfants hospitalisés et non vaccinés s’en sont tirés alors qu’une infirmière et un médecin revaccinés à chaud sont morts de variole hémorragique.
    Cela ne signifie pas que le vaccin n’était pas efficace. Les équipes assurant l’isolement étaient d’anciens malades ou des vaccinés. Mais si mon hypothèse est juste il aurait fallu éviter de vacciner les points chauds et surtout les contacts.
    Bien sûr, c’est le contraire qui est affirmé : la vaccination 4 jours après le contage serait protectrice et un décret de février 2003 rend obligatoire la vaccination des contacts d’un cas de variole…
    Je n’ai pas les moyens de procéder à toutes les vérifications nécessaires mais avez-vous une autre hypothèse permettant d’expliquer vraiment ce qui a été observé ?

    Il ne suffit pas d’arriver avec un vaccin efficace et de vacciner et revacciner un maximum de personnes pour avoir une campagne vaccinale efficace. L’OMS en a fait l’expérience dans cette affaire. Mais la variole ayant été déclarée vaincue par les grandes campagnes de vaccination, ce qui est faux, la leçon n’a pas été tirée.

  23. Mon message est parti trop tôt.. Je ne veux infantiliser personne et mon choix n’engage que moi. Je respecte ceux qui veulent se faire vacciner et ceux qui ne veulent pas J’aimerai que l’état en fasse autant, qu’il ne nous traite pas comme des enfants, mais qu’il fasse appel à la responsabilité de chacun. Mais là, c’est tout une éducation et tout un système à revoir…

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