Quand je bullais en vacances…

luciano

Je me souviens. Il fut un temps, j’avais des vacances. Souvent même, parfois à ne plus trop savoir qu’en faire. Aujourd’hui, je n’ai plus que des week-ends. En plus, l’été, le petit monde de la bédé se met aussi à ronronner doucement. Il n’y a guère beaucoup de sorties (en attendant le grand raout de la rentrée littéraire) et les meilleures ventes sont probablement les pauvres éditions estivales d’Achille Talon dans les stations services. C’est aussi l’époque où l’on trouve des bédés dans les journaux, qu’on peut lire sur les transats. Alors quand le soleil d’août pointe ses rayons par la fenêtre et vient frapper les toits de zinc gris de la capitale, je me plais à me rappeler cette époque bénie.

A chaque fois que les beaux jours réapparaissaient, on se préparait pour le grand départ avec mon cousin Lucien (qui aujourd’hui a bien grandi). J’ai des souvenirs émus, étant gamine, de la galère pour se préparer à temps avec mon oncle et ma tante lorsqu’on devait quitter Malakoff. Le père qui s’énerve, la petite soeur qui braille, le frère les doigts dans le nez et la mère débordée. D’ailleurs, les vacances avec Lucien et ses copains, j’en ai passées un paquet et y’a toujours un truc qui déconnait. Il y a la fois où on est allés avec Nanard se mettre au vert: le confort était tout relatif. J’aurais du m’en douter aussi, Nanard c’est un hippie qui fait du fromage de chèvres en Ardèche. Y’a aussi la fois où on a voulu aller à un rassemblement de motards: l’ami Ricky s’en souviendra, je pense.

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