Les vacances finies, c’est la rentrée pour quelques 12 millions d’élèves français. Un moment pas forcément agréable, car si on retrouve les copains/copines à qui on raconte ses vacances, on retrouve aussi le prof de mathématiques détesté ou les interminables leçons de Latin. Pour faire passer la pilule, rien de tel que d’ouvrir quelques bonnes bandes dessinées, surtout qu’on y trouve une foule d’exemples de bêtises à faire à l’école. Des petites broutilles qui font passer l’année scolaire plus vite aux grandes conneries qui marquent à vie.
Qui n’a jamais copié ? Tout le monde, évidemment, à moins d’avoir toujours été le (ou la) meilleur élève. C’est le gag récurrent dans les albums de l’élève Ducobu : réussir à copier, par tous les moyens, sur sa copine de classe, la binoclarde aux longues nattes noires. On ne lui jettera pas la première pierre.
Extrait de Un copieur sachant copier
Pour disséquer une grenouille, réaliser une improbable expérience sur l’électricité ou préparer un exposé ennuyeux, il est souvent demandé de se mettre en groupe de deux. Trop souvent à en croire Titeuf. Il faut dire qu’il a le chic pour tomber sur les mauvais partenaires. Mais le héros à la banane jaune croit tenir le bon tuyau : demander à aller aux toilettes pour se retrouver tout seul. Grave erreur…
lire le billetJe me souviens. Il fut un temps, j’avais des vacances. Souvent même, parfois à ne plus trop savoir qu’en faire. Aujourd’hui, je n’ai plus que des week-ends. En plus, l’été, le petit monde de la bédé se met aussi à ronronner doucement. Il n’y a guère beaucoup de sorties (en attendant le grand raout de la rentrée littéraire) et les meilleures ventes sont probablement les pauvres éditions estivales d’Achille Talon dans les stations services. C’est aussi l’époque où l’on trouve des bédés dans les journaux, qu’on peut lire sur les transats. Alors quand le soleil d’août pointe ses rayons par la fenêtre et vient frapper les toits de zinc gris de la capitale, je me plais à me rappeler cette époque bénie.
A chaque fois que les beaux jours réapparaissaient, on se préparait pour le grand départ avec mon cousin Lucien (qui aujourd’hui a bien grandi). J’ai des souvenirs émus, étant gamine, de la galère pour se préparer à temps avec mon oncle et ma tante lorsqu’on devait quitter Malakoff. Le père qui s’énerve, la petite soeur qui braille, le frère les doigts dans le nez et la mère débordée. D’ailleurs, les vacances avec Lucien et ses copains, j’en ai passées un paquet et y’a toujours un truc qui déconnait. Il y a la fois où on est allés avec Nanard se mettre au vert: le confort était tout relatif. J’aurais du m’en douter aussi, Nanard c’est un hippie qui fait du fromage de chèvres en Ardèche. Y’a aussi la fois où on a voulu aller à un rassemblement de motards: l’ami Ricky s’en souviendra, je pense.
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