Quand la censure chinoise s’exporte


C’est promis, on ne rira plus du «made in China». Mercredi, plusieurs témoignages (ici et ) nous apprennent qu’au Chili et aux Etats-Unis, des utilisateurs se sont vus refuser l’accès à Facebook, Twitter ou Youtube… par la censure chinoise. Présenté comme tel, on pourrait croire que l’espace de quelques heures, la «grande muraille» de l’internet est devenue poreuse, dans le mauvais sens. C’est aussi la preuve que les filtres sont au mieux inopérants, au pire dangereux. Lire la suite…

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Google déclare-t-il la guerre à la Chine?

Mardi soir, le tout-puissant Google, juché sur son trône de premier moteur de recherche mondial, a attaqué le pouvoir chinois au trébuchet. Comprendre, là où ça lui fait mal: les droits de l’homme. Sur le blog de la firme, David Drummond, vice-président et directeur juridique, a annoncé une «nouvelle approche» vis-à-vis de Pékin, sans écarter la possibilité d’un retrait pur et simple. Vous trouvez ça louche? Lire la suite…

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La censure chinoise fait le break

Y ont-ils vraiment cru? Dans la nuit de lundi, certains internautes chinois ont pu accéder à Twitter et Facebook, Youtube et Blogger. Pendant quelques heures, le Great Firewall, ce redoutable pare-feu mis en place par le pouvoir central, a semblé s’effriter. Cité par le Los Angeles Times, l’activiste Michael Anti s’est cru «dans un rêve». Bien vu. A peine Nicholas Kristof, sommité du New York Times, avait-il eu le temps de s’enquérir de cette brèche que la chape de plomb qui écrase le web chinois depuis 2003 était de nouveau opérationnelle.

A tous ceux qui espèrent une détente dans la censure, Pékin a en réalité adressé un message clair : cette ouverture momentanée des vannes n’était due qu’à une opération de maintenance d’Unicom, le principal fournisseur d’accès à Internet du pays. Le but? Cimenter les dernières failles de ce formidable outil répressif. Lire la suite…

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Je n’irai pas surfer en Australie

L’Australie est-elle sur le point de devenir le pays industrialisé le plus restrictif de la planète en matière d’Internet? Après avoir entériné une série de mesures coercitives depuis près de 10 ans, la monarchie parlementaire en short a passé la vitesse supérieure. Une semaine avant Noël, le travailliste Stephen Conroy, ministre de l’Economie numérique, a annoncé un plan gouvernemental plein de bonne morale. Son mot d’ordre? “Améliorer la sécurité d’Internet pour les familles”. On moquerait gentiment ce vœu pieux s’il n’était pas destiné à entrer en vigueur à l’automne 2010, après une consultation populaire. Lire la suite…

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