Liens du lundi #5

La vie privée sur Internet est-elle un concept viable? A l’heure d’une consultation nationale sur le droit à l’oubli, Nicolas Kayser-Bril estime qu’il ne faut pas la confondre avec la vie intime. Sur son blog Web-Obscur, il explique que l’enjeu se situe dans le «contrôle des données personnelles» plus que dans leur existence. (Les Inrocks)

Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, fait partie des orateurs invités au Freedom Forum d’Oslo, qui se tient dans la capitale norvégienne jusqu’au 29 avril. Il s’exprimera au sein du panel Visions for tomorrow, aux côtés d’Anwar Ibrahim, leader de l’opposition politique en Malaisie, de l’auteur allemand Siegmar Faust, et de l’économiste péruvien Hernando do Soto. (Oslo Freedom Forum)

En Belgique, un tweet lapidaire du ministre des affaires économiques («Alea jacta est», le sort en est jeté) a devancé l’annonce officielle de la démision du Premier ministre Yves Leterme, et “court-circuité le mode classique de transmission de l’info”. (Owni)

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Un hacker auvergnat, ça va…

Mercredi soir, une dépêche AFP tombait: la police venait d’arrêter Hacker-croll, un pirate informatique clermontois qui pouvait «contrôler Twitter». L’espace d’un instant, j’ai presque cru qu’on venait d’échapper à une cyberattaque d’envergure, sur fond de scénario futuriste. Mais à  y regarder de plus près, le jeune homme est probablement moins dangereux que l’effet de loupe du réseau.

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Liens du lundi #1

Pendant que Google prépare son retrait de Chine, les entreprises high-tech locales cherchent à gagner une stature internationale (Neteffect).

Le Monde diplomatique s’est procuré une copie du chapitre deux de l’ACTA (Monde diplomatique).

En Corée du Sud, la classe politique est privée de Twitter pendant les élections (Korea Times).

Mis en danger par des hackers, délibérément torpillé par les Etats-Unis, un site web monté par les autorités saoudiennes et la CIA montre les failles de la cyberguerre (The Washington Post).

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3615 Elysée

«Un président du XXIe siècle doit être sans arrêt à la télévision». C’est en ces termes très précis que Franck Louvrier, le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, s’est exprimé dimanche dans les colonnes de La Croix, à la veille de la grand-messe célébrée sur TF1 lundi soir en prime time. Si on s’en tient aux seuls chiffres, l’opération sonne comme un tube cathodique, c’est vrai. Avec 8,8 millions de téléspectateurs (selon Médiamétrie), l’Elysée s’est réveillé mardi avec la satisfaction du travail bien ouvragé. Mais je me demande s’ils ont surveillé ce qu’il se passait sur le web pendant l’exercice. Le temps d’un live-tweet acharné, la balise #p2f s’est hissée sans mal en tête des trending topics français. Et c’était plutôt croustillant à l’extérieur, acide à l’intérieur. Vivant, engagé, et à l’opposé total de la présence présidentielle sur le Net. Lire la suite…

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Iran 1 – Nous 0

Twitter ne sauvera pas le monde, c’est Slate qui vous l’a dit. Depuis sept mois que dure la crise iranienne, la presse occidentale a pourtant pris le temps de se perdre en conjectures. Dans ce concert, j’ai joué plus qu’à mon tour la partition du laborantin, je le confesse. Maintenant, il est peut-être temps de retourner le canevas pour démêler certains nœuds. Posons la question franchement: Internet peut-il sauver l’Iran ? Pas sûr… Lire la suite…

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La censure chinoise fait le break

Y ont-ils vraiment cru? Dans la nuit de lundi, certains internautes chinois ont pu accéder à Twitter et Facebook, Youtube et Blogger. Pendant quelques heures, le Great Firewall, ce redoutable pare-feu mis en place par le pouvoir central, a semblé s’effriter. Cité par le Los Angeles Times, l’activiste Michael Anti s’est cru «dans un rêve». Bien vu. A peine Nicholas Kristof, sommité du New York Times, avait-il eu le temps de s’enquérir de cette brèche que la chape de plomb qui écrase le web chinois depuis 2003 était de nouveau opérationnelle.

A tous ceux qui espèrent une détente dans la censure, Pékin a en réalité adressé un message clair : cette ouverture momentanée des vannes n’était due qu’à une opération de maintenance d’Unicom, le principal fournisseur d’accès à Internet du pays. Le but? Cimenter les dernières failles de ce formidable outil répressif. Lire la suite…

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Je n’irai pas surfer en Australie

L’Australie est-elle sur le point de devenir le pays industrialisé le plus restrictif de la planète en matière d’Internet? Après avoir entériné une série de mesures coercitives depuis près de 10 ans, la monarchie parlementaire en short a passé la vitesse supérieure. Une semaine avant Noël, le travailliste Stephen Conroy, ministre de l’Economie numérique, a annoncé un plan gouvernemental plein de bonne morale. Son mot d’ordre? “Améliorer la sécurité d’Internet pour les familles”. On moquerait gentiment ce vœu pieux s’il n’était pas destiné à entrer en vigueur à l’automne 2010, après une consultation populaire. Lire la suite…

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Copenhague hiberne sur le Net

“Conférence de Copenhague, pour que rien ne soit plus comme avant”, nous promettaient les spots télé. Après le mini-scandale du Climategate, qui a entamé la confiance de certains dans la bonne foi des chercheurs, on aurait pu espérer un peu de transparence dans les négociations. A tout hasard, qu’une poignée de diplomates tienne le web informé des avancées du débat. En temps réel… Lire la suite…

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