Le syndrome du web fâné

Quand il s’agit de parler du web vertueux et de ses formidables débouchés démocratiques, les pays occidentaux ne sont pas du genre à passer leur tour. On se souvient du discours enflammé d’Hillary Clinton en janvier dernier, au Newseum de Washington. «Pour de multiples raisons, l’information n’a jamais été aussi libre», avait-elle déclaré en préambule, alors que Google venait de dégoupiller sa grenade chinoise. Dans ses différentes allocutions, au colloque de l’ARCEP ou ailleurs, Nathalie Kosciusko-Morizet a répété qu’internet était un outil «indispensable», «formidable», «incontournable». Et pourtant, Google Suggest continue de nous proposer «Internet est un outil… dangereux».

Lire la suite…

lire le billet

Google, un think tank qui prend l’eau?

Mercredi, trois dirigeants de Google ont été condamnés à six mois de prison avec sursis par la justice italienne pour atteinte à la vie privée. Au même moment, la Commission européenne a décidé d’ouvrir une enquête, sur la base de trois plaintes, pour déterminer si les pratiques commerciales de la firme californienne respectaient la législation anti-trust édictée par Bruxelles. Et s’il y avait un dénominateur commun à ces deux événements? Sans verser dans le conspirationnisme geek (“ces manœuvres ne sont qu’une horrible machination destinée à bouter l’omnipotent moteur de recherche de l’espace Schengen”), ce double coup de semonce révèle en fait les failles d’une forteresse qu’on jurait imprenable. Lire la suite…

lire le billet