Liens du lundi #3

Le huitième cycle de négociations de l’ACTA s’ouvre lundi à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Pour protester contre le caractère confidentiel des discussions, des internautes ont lancé l’initiative Public Acta, qui mise sur la transparence pour montrer les limités du traité, et jouir d’un droit de regard sur son contenu.

Dans son livre Cyber War, l’ancien conseiller à la Sécurité américaine Richard Clarke met en garde les Etats-Unis contre les risques d’une cyberguerre à laquelle le pays n’est pas préparé. Il pose également la question de la chaîne de commandement dans une situation de crise. (Network World)

Parmi les 380 millions d’internautes que compte la Chine, combien sont des «honkers», croisés numériques  fidèles au Parti communiste? Aux yeux de certains observateurs, la Chine est le nouvel sanctuaire des hackers d’Etat. (Al Jazeera)

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Liens du lundi #2

Wikilaks s’apprête à diffuser la vidéo d’une bavure américaine en Irak, classifiée par l’armée. Sur Danger Room, Nathan Hodge rappelle que le débat sur le secret Défense et la technologie ne date pas d’aujourd’hui. (Wired)

Une étude de l’agence Fleishman Hillard montre que la Chine pourrait tracer les contours de l’internet de demain, au détriment des Etats-Unis. (The Australian)

Des militants anti-corrida ont piraté le site de la féria d’Arles, y apposant ce qui ressemble à un douloureux demotivational poster. (Midi Libre)

Selon des membres du Hamas, Israël se servirait de Facebook pour recruter des espions palestiniens. (BBC)

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Quand la censure chinoise s’exporte


C’est promis, on ne rira plus du «made in China». Mercredi, plusieurs témoignages (ici et ) nous apprennent qu’au Chili et aux Etats-Unis, des utilisateurs se sont vus refuser l’accès à Facebook, Twitter ou Youtube… par la censure chinoise. Présenté comme tel, on pourrait croire que l’espace de quelques heures, la «grande muraille» de l’internet est devenue poreuse, dans le mauvais sens. C’est aussi la preuve que les filtres sont au mieux inopérants, au pire dangereux. Lire la suite…

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Liens du lundi #1

Pendant que Google prépare son retrait de Chine, les entreprises high-tech locales cherchent à gagner une stature internationale (Neteffect).

Le Monde diplomatique s’est procuré une copie du chapitre deux de l’ACTA (Monde diplomatique).

En Corée du Sud, la classe politique est privée de Twitter pendant les élections (Korea Times).

Mis en danger par des hackers, délibérément torpillé par les Etats-Unis, un site web monté par les autorités saoudiennes et la CIA montre les failles de la cyberguerre (The Washington Post).

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Les nouveaux agents de la Guerre froide numérique

Jeudi, vous avez peut-être appris le nouveau partenariat entre Google et la NSA. A la suite de l’incident chinois de mois de janvier, l’entreprise californienne et les services très secrets du gouvernement vont travailler de concert pour se prémunir contre de nouvelles attaques ciblées.

Bien entendu, quand les parangons du web éthique s’associent à la toute puissante agence de renseignement américaine pour mieux se protéger contre les hackers, ça fait jaser. Certains sont même franchement dubitatifs. C’est le cas de Noah Shachtman, le journaliste de Wired spécialiste des questions de Défense. Il s’inquiète de l’impact négatif de cette collaboration sur l’image de Google, et rappelle à toutes fins utiles les antécédents invasifs du NSA (les mises sur écoute et l’espionnage zélé au nom de la “guerre contre la terreur”). C’est vrai, cette initiative pose une question importante, celle de l’équilibre entre la protection des données personnelles et la sécurité nationale. Lire la suite…

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Google déclare-t-il la guerre à la Chine?

Mardi soir, le tout-puissant Google, juché sur son trône de premier moteur de recherche mondial, a attaqué le pouvoir chinois au trébuchet. Comprendre, là où ça lui fait mal: les droits de l’homme. Sur le blog de la firme, David Drummond, vice-président et directeur juridique, a annoncé une «nouvelle approche» vis-à-vis de Pékin, sans écarter la possibilité d’un retrait pur et simple. Vous trouvez ça louche? Lire la suite…

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La censure chinoise fait le break

Y ont-ils vraiment cru? Dans la nuit de lundi, certains internautes chinois ont pu accéder à Twitter et Facebook, Youtube et Blogger. Pendant quelques heures, le Great Firewall, ce redoutable pare-feu mis en place par le pouvoir central, a semblé s’effriter. Cité par le Los Angeles Times, l’activiste Michael Anti s’est cru «dans un rêve». Bien vu. A peine Nicholas Kristof, sommité du New York Times, avait-il eu le temps de s’enquérir de cette brèche que la chape de plomb qui écrase le web chinois depuis 2003 était de nouveau opérationnelle.

A tous ceux qui espèrent une détente dans la censure, Pékin a en réalité adressé un message clair : cette ouverture momentanée des vannes n’était due qu’à une opération de maintenance d’Unicom, le principal fournisseur d’accès à Internet du pays. Le but? Cimenter les dernières failles de ce formidable outil répressif. Lire la suite…

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