Iran 1 – Nous 0

Twitter ne sauvera pas le monde, c’est Slate qui vous l’a dit. Depuis sept mois que dure la crise iranienne, la presse occidentale a pourtant pris le temps de se perdre en conjectures. Dans ce concert, j’ai joué plus qu’à mon tour la partition du laborantin, je le confesse. Maintenant, il est peut-être temps de retourner le canevas pour démêler certains nœuds. Posons la question franchement: Internet peut-il sauver l’Iran ? Pas sûr… Lire la suite…

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Bienvenue dans la matrice

Je suis né en 1987, quand les ordinateurs tournaient sous Windows 2. A l’époque, on recensait à peine 10 000 noms de domaine sur Internet. L’hypertexte n’avait pas encore vu le jour, et le World Wide Web se bâtissait dans l’esprit de Tim Berners-Lee. Et après? Tout s’est accéléré quand le 2.0 a fait basculer la Toile dans la 3D, un gigantesque réseau à la profondeur insondable. Ces deux dernières années, ce n’est plus un monde parallèle, mais le fluide qui circule dans la démocratie. Et parfois, les rouages se coincent, la machine crache, grince, fait du bruit. Quand les outils du net rencontrent (ou percutent) la sphère publique, voilà ce qui m’intéresse.

Le champ d’étude est vaste. Pour reprendre quelques exemples de l’actualité récente, il s’étend du grand pare-feu chinois au Climategate, en passant par le rôle de Twitter en Iran. Ne vous attendez pas à des kilomètres de chiffres, ni à une analyse technique, seulement à la perception d’un digital native, penché au-dessus du volcan. Bien entendu, comme vous l’avez remarqué dans la phrase précédente, Internet charrie son lot de barbares sémantiques, a fortiori quand les implications sont politiques : mots-valise, néologismes, jargon, argot. Pour ne pas se perdre dans la traduction, débroussaillons ensemble quelques mots-clés, qu’il faut avoir en tête quand vous venez par ici. Lire la suite…

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