Google, un think tank qui prend l’eau?

Mercredi, trois dirigeants de Google ont été condamnés à six mois de prison avec sursis par la justice italienne pour atteinte à la vie privée. Au même moment, la Commission européenne a décidé d’ouvrir une enquête, sur la base de trois plaintes, pour déterminer si les pratiques commerciales de la firme californienne respectaient la législation anti-trust édictée par Bruxelles. Et s’il y avait un dénominateur commun à ces deux événements? Sans verser dans le conspirationnisme geek (“ces manœuvres ne sont qu’une horrible machination destinée à bouter l’omnipotent moteur de recherche de l’espace Schengen”), ce double coup de semonce révèle en fait les failles d’une forteresse qu’on jurait imprenable. Lire la suite…

lire le billet

Facebook dans le collimateur de Berlusconi

Silvio Berlusconi en a l’intime conviction, il connaît les vrais responsables de son agression. Ils ont les tentacules d’une Pieuvre, mais ils ne le font pas chanter. Tout juste l’éclaboussent-ils. Un nez cassé, deux nouvelles dents, et le président du Conseil part en guerre contre les réseaux sociaux, qu’il soupçonne de tramer un complot contre sa personne. Lui, ou plutôt ses fidèles lieutenants.

Comme l’écrivait lundi la rédaction de Slate, «le fait que des Italiens puissent soutenir l’agresseur sur Internet a choqué le gouvernement, qui manifestement n’a pas saisi l’humour». C’est le cas du ministre des politiques européennes,  Andrea Ronchi, qui a trouvé «scandaleux et moralement inacceptable» ce qu’il pouvait lire sur les médias sociaux. La rigolade populaire lui piquait tellement les yeux qu’il a promis de demander au ministre de l’Intérieur la fermeture pure et simple «des sites faisant l’éloge de cette attaque lâche». Lire la suite…

lire le billet