Liens du lundi #7

On le sait, les Etats-Unis se préparent à un conflit en ligne. Dernière preuve de cette mobilisation, pas moins de 30.000 soldats de l’Armée de l’air viennent d’être «déplacés sur le front de la cyberguerre». En tout, 3.000 officiers de communication ont été nommés dans le tout nouveau département du ministère de la Défense. (Air Force Times)

Alors qu’il brigue la succession d’Hosni Moubarak à la tête de l’Etat égyptien, l’ancien directeur de l’agence internationale pour l’énergie atomique, Mohamed ElBaradei, pointe en tête des personnalités arabes les plus populaires sur le web. Avec 200.000 supporters sur Facebook, le Prix Nobel de la paix devance la reine Rania de Jordanie. (Jerusalem Post)

Au-delà du peu de considération qu’il accorde à la vie privée, Mark Zuckerberg met-il des bâtons dans les roues auxorganisations de défense des droits de l’homme qui se servent de Facebook? C’est ce qu’affirme Rebecca McKinnon, co-fondatrice de Global Voices. Elle regrette que les équipes de modérateurs du site ne daignent se justifier de la suppression de certaines pages ou de certains profils d’activistes. (RConversation)

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Liens du lundi #3

Le huitième cycle de négociations de l’ACTA s’ouvre lundi à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Pour protester contre le caractère confidentiel des discussions, des internautes ont lancé l’initiative Public Acta, qui mise sur la transparence pour montrer les limités du traité, et jouir d’un droit de regard sur son contenu.

Dans son livre Cyber War, l’ancien conseiller à la Sécurité américaine Richard Clarke met en garde les Etats-Unis contre les risques d’une cyberguerre à laquelle le pays n’est pas préparé. Il pose également la question de la chaîne de commandement dans une situation de crise. (Network World)

Parmi les 380 millions d’internautes que compte la Chine, combien sont des «honkers», croisés numériques  fidèles au Parti communiste? Aux yeux de certains observateurs, la Chine est le nouvel sanctuaire des hackers d’Etat. (Al Jazeera)

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Liens du lundi #1

Pendant que Google prépare son retrait de Chine, les entreprises high-tech locales cherchent à gagner une stature internationale (Neteffect).

Le Monde diplomatique s’est procuré une copie du chapitre deux de l’ACTA (Monde diplomatique).

En Corée du Sud, la classe politique est privée de Twitter pendant les élections (Korea Times).

Mis en danger par des hackers, délibérément torpillé par les Etats-Unis, un site web monté par les autorités saoudiennes et la CIA montre les failles de la cyberguerre (The Washington Post).

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Faut-il avoir peur des cyberattaques?

1,8 milliard. C’est le nombre d’attaques informatiques que subissent chaque jour les serveurs des agences américaines, selon un rapport interne cité la semaine dernière par l’huissier du Sénat. Ramené à des proportions plus intelligibles, ce chiffre équivaudrait à 75 millions d’actes de piratage par heure, 1,25 million par minute, près de 21.000 par seconde. Imaginez chaque Chinois, y compris le plus jeune, et chaque Européen, même le plus vieux, lancer du lundi au dimanche un mouchard, un virus ou un cheval de Troie. Vous avez le tournis? Lire la suite…

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Les nouveaux agents de la Guerre froide numérique

Jeudi, vous avez peut-être appris le nouveau partenariat entre Google et la NSA. A la suite de l’incident chinois de mois de janvier, l’entreprise californienne et les services très secrets du gouvernement vont travailler de concert pour se prémunir contre de nouvelles attaques ciblées.

Bien entendu, quand les parangons du web éthique s’associent à la toute puissante agence de renseignement américaine pour mieux se protéger contre les hackers, ça fait jaser. Certains sont même franchement dubitatifs. C’est le cas de Noah Shachtman, le journaliste de Wired spécialiste des questions de Défense. Il s’inquiète de l’impact négatif de cette collaboration sur l’image de Google, et rappelle à toutes fins utiles les antécédents invasifs du NSA (les mises sur écoute et l’espionnage zélé au nom de la “guerre contre la terreur”). C’est vrai, cette initiative pose une question importante, celle de l’équilibre entre la protection des données personnelles et la sécurité nationale. Lire la suite…

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