Liens du lundi #3

Le huitième cycle de négociations de l’ACTA s’ouvre lundi à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Pour protester contre le caractère confidentiel des discussions, des internautes ont lancé l’initiative Public Acta, qui mise sur la transparence pour montrer les limités du traité, et jouir d’un droit de regard sur son contenu.

Dans son livre Cyber War, l’ancien conseiller à la Sécurité américaine Richard Clarke met en garde les Etats-Unis contre les risques d’une cyberguerre à laquelle le pays n’est pas préparé. Il pose également la question de la chaîne de commandement dans une situation de crise. (Network World)

Parmi les 380 millions d’internautes que compte la Chine, combien sont des «honkers», croisés numériques  fidèles au Parti communiste? Aux yeux de certains observateurs, la Chine est le nouvel sanctuaire des hackers d’Etat. (Al Jazeera)

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ACTA, le traité qui fuit

Malgré ses réunions discrètes et ses négociations drapées de mystère, le traité ACTA a fuité. Mardi dernier, l’association de défense des libertés numériques la Quadrature du Net a publié sur son site une version consolidée (PDF) de l’accord anti-contrefaçon, datée du 18 janvier. Depuis deux ans, ce texte qui veut défendre les droits de la propriété intellectuelle contre les violations – y compris celles du web – est négocié entre 13 parties hétéroclites: l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, Les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, le Japon, la Jordanie, le Maroc, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Suisse et l’Union européenne. S’il ne s’agit encore que d’un brouillon, il vient justifier les craintes de ses contempteurs. Mais il montre également des divergences entre les négociateurs qui pourraient lui être fatal. Lire la suite…

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Liens du lundi #1

Pendant que Google prépare son retrait de Chine, les entreprises high-tech locales cherchent à gagner une stature internationale (Neteffect).

Le Monde diplomatique s’est procuré une copie du chapitre deux de l’ACTA (Monde diplomatique).

En Corée du Sud, la classe politique est privée de Twitter pendant les élections (Korea Times).

Mis en danger par des hackers, délibérément torpillé par les Etats-Unis, un site web monté par les autorités saoudiennes et la CIA montre les failles de la cyberguerre (The Washington Post).

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Le paradis numérique islandais, une illusion d’optique?

Le Parlement islandais devait étudier ce mardi une proposition qui vise à faire de l’île un «paradis du journalisme», en la dotant d’une législation particulièrement sécurisante pour les whistleblowers de tous les horizons. Protection des sources, immunité des intermédiaires et des fournisseurs d’accès à Internet, l’Icelandic modern media initiative (IMMI) veut protéger les organismes de presse et les journalistes en possession de documents brûlants contre toute poursuite judiciaire. A rebours d’une législation toujours plus stricte vis-à-vis du web, ce texte est-il viable? Lire la suite…

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