Mardi, l’Arcep (le gendarme des télécoms) organisait un colloque en forme de grand barouf sur la neutralité des réseaux. Quelques jours après le lancement d’une consultation publique (PDF) par le secrétariat d’Etat à l’économie numérique, l’objectif était d’expliciter dans toutes ses composantes – et une bonne fois pour toutes ? – ce que signifie la «neutralité du net». Je ne vais pas revenir sur le concept, déjà expliqué sur Slate par Giuseppe de Martino, autrement plus qualifié que moi. Non, ce qui m’intéresse, c’est la notion d’«Internet premium» soulevée par certains intervenants, et qui ressemble fort à un miroir aux alouettes. Lire la suite…
lire le billetMalgré ses réunions discrètes et ses négociations drapées de mystère, le traité ACTA a fuité. Mardi dernier, l’association de défense des libertés numériques la Quadrature du Net a publié sur son site une version consolidée (PDF) de l’accord anti-contrefaçon, datée du 18 janvier. Depuis deux ans, ce texte qui veut défendre les droits de la propriété intellectuelle contre les violations – y compris celles du web – est négocié entre 13 parties hétéroclites: l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, Les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, le Japon, la Jordanie, le Maroc, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Suisse et l’Union européenne. S’il ne s’agit encore que d’un brouillon, il vient justifier les craintes de ses contempteurs. Mais il montre également des divergences entre les négociateurs qui pourraient lui être fatal. Lire la suite…
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