Black rendez-vous

Polar Cuba

L’automne pointe le bout de son nez, la prochaine grève contre la réforme des retraites aussi. Et si le polar se veut ancré dans une certaine réalité, pas question de se laisser abattre par la morosité ambiante. Plusieurs évènements à signaler, pour les amoureux des mauvais genres et des Amériques. Une rencontre et un festival à ne pas manquer. Lire la suite…

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Au Field du polar

huntsville

Le roman policier, rompol pour les intimes, est décidément partout. La preuve ? Même TF1 s’y met. Grâce à l’animateur Michel Field, à l’auteure Ingrid Desjours et aux éditions Plon, le noir prend d’assaut la forteresse de Boulogne. Ou comment polar et Internet ont pris en otage un grand média. Explications. Lire la suite…

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L’employé du mois

C’est la rentrée et, pour ce premier post d’après les vacances, direction le bureau bien sûr. Mais pas n’importe lequel. Celui où nous entraîne Paul Cleave, jeune auteur de 36 ans, avec son premier roman, Un employé modèle. Sans aucun doute le polar le plus original publié ces dernières semaines. Lire la suite…

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Polars à la plage

madameflingue

Avant de baisser le rideau noir pour quelques semaines, un dernier post pour vous parler de quatres livres que vous pouvez emporter avec vous sur votre lieu de villégiature. Mais avant cela, trois liens qui prouvent que le polar continue de bien se porter. D’abord, quand le Wall Street Journal accorde un papier d’une page entière au renouveau du roman noir, c’est que c’est du sérieux. “La vague mondiale de la fiction criminelle”, titre le grand quotidien économique qui, sous la plume d’Alexandra Alter, fait le tour du monde des polars et annonce une petit révolution chez les gringos, jusqu’ici très “patriotes” dans leurs lectures. Les éditeurs US, ainsi que les lecteurs, commencent à s’intéresser aux auteurs étrangers. C’est l’arrivée du polar exotique (Japon, Nigeria, Mexique) au pays de l’Oncle Sam. En France, même l’hebdomadaire Stratégies, spécialisé dans les médias et la communication s’y est mis avec une Une consacré au fait divers (un papier réservé malheureusement aux abonnés en ligne). “Au bonheur des drames”, titre le magazine dans une enquête qui prouve que le crime profite aux médias (vu les audiences des nombreuses émissions TV). On apprend dans cet article bien documenté que Le Nouveau Détective affiche une diffusion payée de plus de 382 000 exemplaires par semaine. De quoi faire rêver bon nombre de patrons de presse… Enfin, une longue dépêche AFP, reprise notamment dans Le Point, vient clore cette petite revue de presse. “Le polar n’est plus un mauvais genre, il est sorti de son ghetto, affirme l’agence de presse, il est devenu un genre majeur de la littérature.” Je suis, bien sûr, tout-à-fait d’accord 😉 Lire la suite…

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Le sang de l’Argentine

Cabezon-Sinay

Chose promise, petit retour sur la Semana Negra, le festival polar le plus important d’Europe, qui s’est déroulé du 9 au 18 juillet dernier. Un rendez-vous qui permet, chaque année, de faire des découvertes et des rencontres. Cette fois, c’est le maître Taibo II en personne qui me pousse, m’ordonne presque, de me ruer vers les livres de deux auteurs argentins. “Il faut absolument que tu lises leurs livres, ce sont de nouvelles voix argentines, une nouvelle génération d’écrivains qui est en train de naître”, me dit-il la moustache frétillante avant de s’allumer une émième cigarette. Lire la suite…

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En rouge et noir

Photo : Paolo Bevilacqua

Photo : Paolo Bevilacqua

La Semana Negra est terminée depuis un peu plus d’une semaine et, oui je l’avoue, honte sur moi, je ne poste que maintenant… Des soucis de connexion et un retour embrumé en sont la cause. Donc, comme promis, voici un premier récapitulatif du plus important festival européen consacré aux mauvais genres.

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Próxima estación : polar

PacoetCarlos

Photo : Paolo Bevilacqua. Taibo II et l'auteur argentin Carlos Salem à bord du Train noir

Avant le début officiel de la Semana Negra, les auteurs embarquent tous dans le train noir, qui les emmène de Madrid à Gijón. Embarquement immédiat.

Voie 13, le train spécial pour la Semana Negra partira à 8h10. Une centaine de personne se presse déjà sur le quai malgré l’heure matinale. Si ce train était l’Orient-Express d’Agatha Christie, les 140 passagers qui vont monter à bord seraient sans aucun doute coupables. Tous ces auteurs des mauvais genres (polar, fantaisy, science-fiction, bd) partent pour un lent voyage de 9 heures qui les conduira à Gijón, au nord de l’Espagne, pour le début du plus important festival européen consacré au polar et aux autres littératures considérées comme mineures (mais qui ne le sont pas). Lire la suite…

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Qui veut la peau de McEvoy ?

L'épouvantail

Michael Connelly revient en pleine forme. Il était temps, après quelques déceptions, l’auteur – entre autres – de Créance de sang, Echo Park et Le Verdict du Plomb, nous livre ici l’un de ses meilleurs polars. Dans L’Epouvantail, il délaisse son personnage fétiche Harry Bosch mais le lecteur assidu reste en terrain connu puisqu’il retrouve Jack McEvoy, le journaliste de l’excellent Le Poète (son meilleur roman), en bien mauvaise posture. Lire la suite…

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Spécial polar

Lire

Comme tous les ans à la même époque, le magazine Lire nous propose son numéro spécial polar. Sous la plume de Christine Ferniot, un papier complet fait le tour du succès du noir en librairie, auprès des lecteurs et des éditeurs. Intitulé “Le polar n’a plus mauvais genre”, il affirme que “le roman noir est sorti du purgatoire.” Et la journaliste, fine connaisseuse du genre et du milieu littéraire, montre bien tous les enjeux éditoriaux et commerciaux qui se cachent derrière un tel succès. N’oublions pas qu’un livre acheté sur quatre est un polar. Elle termine par une citation enflammée de Vincent Colonna, auteur, notamment de Autofictions et autres mythomanies littéraires : “un jour, c’est un auteur de polar qui aura le prix Nobel de littérature.” Lire la suite…

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Le 36 fait salon

36 quai des Orfèvres. Adresse mythique si l’en est, le célèbre 36 ouvre ses portes gratuitement au public samedi 5 juin de 14h30 à 18 heures. Plus précisément, c’est à la salle des 167 policiers morts pour la libération de Paris de la préfecture de police que les amateurs de polar auront accès. L’Association de la police judiciaire y organise un salon littéraire pas comme les autres. Seront présents 25 policiers écrivains, appartenant ou ayant appartenu à la DPJ, la Direction de la police judiciaire. Des flics qui, au fil de leurs enquêtes ont beaucoup écrit (rapports, pv) comme le précise Jean-Jacques Herlem, directeur-adjoint de la PJ, car “à l’école de la PJ, ils ont appris la précision du verbe, l’esprit de synthèse, la rigueur intellectuelle et le sens des nuances. Il était donc naturel que certains franchissent le pas et se lancent dans l’écriture.”

Parmi les invités les plus connus, citons certains grands flics qui ont connu le feu des projecteurs, tels Martine Monteil (ex patronne de la Crim’) ou Robert Broussard (en charge de l’affaire Mesrine). Au programme de cette journée, rencontres, débats et dédicaces. A ne manquer sous aucun prétexte !

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