Mauvais Genre le retour ! Après de nombreuses semaines à l’ombre, votre blog reprend du service. Les aléas de ce métier ont fait qu’il m’était devenu difficile de poster par ici comme je vous l’avais expliqué dans un précédent post. Mais me voici de nouveau parmi vous, prêt à remonter au braquage… Pour se remettre en route, un petit tour du côté des publications spécialisées et dédiées au polar s’impose. Lire la suite…
lire le billetLes prix polars, c’est un peu comme les festivals consacrés au mauvais genre, il y en a beaucoup. Difficile de faire le tri, d’autant que, souvent, les uns sont liés aux autres et remis au cours de salons un peu partout en France. L’un des derniers en date, le prix Paris Noir par exemple, décerné à l’auteur Carlos Salem pour son excellent roman Nager sans se mouiller (Actes Sud), n’a pas connu l’écho qu’il méritait. Eclipsé sans doute par, le lendemain, la remise des Trophées 813, récompenses importantes décernées par les adhérents de la non moins incontournable association des amis de la littérature policière (Dominique Manotti et Craig Johnson ont été primés). Pour sortir du lot, il faut donc faire preuve d’originalité quand on souhaite lancer un prix noir. Lire la suite…
lire le billetQuelques nouvelles du monde du polar avant un prochain post consacré à l’immense R.J. Ellory, dont le dernier roman, Les Anonymes, sera disponible dans deux jours. Direction donc la Grande-Bretagne, mais aussi Tahiti, Israël et le palais de justice de Paris pour ce petit tour du monde des affaires noires. Lire la suite…
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L’excellent auteur anglais David Peace déclarait récemment lors d’un tchat sur le site de Libération : “je crois que la fiction peut éclairer la réalité.” Cette affirmation s’applique parfaitement à une nouvelle collection de polars lancée par la maison d’édition Les Carnets de l’Info. Une collection baptisée Fiction documentée. Premier livre à paraître le 14 octobre prochain : Opération Goliath, de Denis Alamercery. Une plongée au coeur des réseaux mafieux et néo-nazis. Lire la suite…
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L’automne pointe le bout de son nez, la prochaine grève contre la réforme des retraites aussi. Et si le polar se veut ancré dans une certaine réalité, pas question de se laisser abattre par la morosité ambiante. Plusieurs évènements à signaler, pour les amoureux des mauvais genres et des Amériques. Une rencontre et un festival à ne pas manquer. Lire la suite…
lire le billetC’est la rentrée et, pour ce premier post d’après les vacances, direction le bureau bien sûr. Mais pas n’importe lequel. Celui où nous entraîne Paul Cleave, jeune auteur de 36 ans, avec son premier roman, Un employé modèle. Sans aucun doute le polar le plus original publié ces dernières semaines. Lire la suite…
lire le billetPhoto : Paolo Bevilacqua. Taibo II et l'auteur argentin Carlos Salem à bord du Train noir
Avant le début officiel de la Semana Negra, les auteurs embarquent tous dans le train noir, qui les emmène de Madrid à Gijón. Embarquement immédiat.
Voie 13, le train spécial pour la Semana Negra partira à 8h10. Une centaine de personne se presse déjà sur le quai malgré l’heure matinale. Si ce train était l’Orient-Express d’Agatha Christie, les 140 passagers qui vont monter à bord seraient sans aucun doute coupables. Tous ces auteurs des mauvais genres (polar, fantaisy, science-fiction, bd) partent pour un lent voyage de 9 heures qui les conduira à Gijón, au nord de l’Espagne, pour le début du plus important festival européen consacré au polar et aux autres littératures considérées comme mineures (mais qui ne le sont pas). Lire la suite…
lire le billetComme tous les ans à la même époque, le magazine Lire nous propose son numéro spécial polar. Sous la plume de Christine Ferniot, un papier complet fait le tour du succès du noir en librairie, auprès des lecteurs et des éditeurs. Intitulé “Le polar n’a plus mauvais genre”, il affirme que “le roman noir est sorti du purgatoire.” Et la journaliste, fine connaisseuse du genre et du milieu littéraire, montre bien tous les enjeux éditoriaux et commerciaux qui se cachent derrière un tel succès. N’oublions pas qu’un livre acheté sur quatre est un polar. Elle termine par une citation enflammée de Vincent Colonna, auteur, notamment de Autofictions et autres mythomanies littéraires : “un jour, c’est un auteur de polar qui aura le prix Nobel de littérature.” Lire la suite…
lire le billetLes lectrices de Elle viennent de rendre leur verdict. C’est Jesse Kellermann, auteur de l’excellent et original Les Visages (éditions Sonatine) qui remporte le très prisé prix littéraire remis par l’hebdomadaire féminin dans la catégorie polar. Un premier roman remarqué pour un jeune auteur né en 1978. Il faut dire que le petit Jesse a de qui tenir, puisqu’il est le rejeton de Jonathan et Faye Kellerman, eux-mêmes écrivains à succès. Lire la suite…
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Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir en Algérie. C’est un peu le sentiment qui habite le lecteur quand il referme l’excellent roman La Prière du Maure (éditions Jigal). Adlène Meddi, son auteur, nous plonge dans les bas-fonds de son pays. Le rédacteur en chef d’El Watan Week-End livre ici une sombre histoire sur fonds de disparitions, de services de renseignements et de guerre au terrorisme, menée par une écriture parfois sèche, d’autres fois très poétique, et nous propose une galerie de personnages plus sombres les uns que les autres. Un régal. Interview d’un jeune auteur né en 1975 dans la banlieue d’Alger, sans aucun doute l’un des futurs noms qui comptera dans le noir. Un écrivain trentenaire et engagé, cofondateur du groupe de contestation Bezzzef (Assez), qui organise depuis novembre 2009 des manifestations et des happenings, dans un pays sous état d’urgence permanent où toute manifestation publique est interdite. Lire la suite…
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