Foisonnante production que celle du polar et difficile de suivre le rythme, de faire des choix de lectures pertinents et de vous les soumettre ici même, d’autant que les semaines filent et que je me rends compte que je n’ai rien posté depuis deux semaines… Des dizaines de romans ont été publiés depuis le mois de septembre, alors que faire ? Vous parler de l’un de ceux qui m’a le plus marqué ces derniers temps, tout simplement. Direction l’Italie donc, avec Saturne de Serge Quadruppani. Lire la suite…
Drôle d’endroit pour un procès. Et drôle de date. Mais ça, les organisateurs du 10e prix SNCF du polar n’y pouvaient rien. Avouez tout de même que remettre des récompenses estampillées SNCF un jour de grève des trains était, comment dire, osé ? bizarre ? Nous y reviendrons. Hier soir donc, mardi 2 février, La Flèche d’Or, salle parisienne réputée pour son excellente programmation musicale, s’est transformée en tribunal. Dans le box des accusés, six auteurs, trois français, trois européens – une sorte d’association internationale de malfaiteurs -, l’Avocat général, Eric Naulleau (oui, la deuxième moitié du duo Zemmour-Naulleau de chez Ruquier, qui dans la vraie vie est aussi éditeur, écrivain et traducteur paraît-il), le grand témoin, Philippe Torreton, chargé des reconstitutions, heu… de lire des extraits des romans finalistes, à la barre, six avocats, du lourd, du ténor du barreau comme on dit (Maîtres Francis Szpiner et Philippe Valent notamment, sans oublier ces dames, Maîtres Yaël Scemama et Charlotte Plantin) et le Procureur général Guillaume Pépy (en sa qualité de président de la SNCF) qui avoue d’entrée de jeu que le verdict de ce soir n’est recevable d’aucun appel. Tiens, tiens, encore un ex-futur patron sur la scellete ?
lire le billetAu Mexique, les narcos sont rois. Déjà héros de chansons populaires, les narcocorridos, ils sont aussi, depuis quelques temps, les pesonnages principaux d’excellents romans consacrés au narcotrafic. Le magazine Books consacre un dossier à ce phénomène littéraire sans précédent dans son dernier numéro, avec plusieurs articles traduits de la presse espagnole et mexicaine. Elmer Mendoza, l’un des auteurs mexicains les plus talentueux sur le sujet, signe un excellent papier sur l’influence de la violence engendrée par la drogue sur les mots. Ou quand la réalité dépasse la fiction…
A lire ici : booksmag.fr
lire le billet