C’est parti ! Paco Ignacio Taibo II, le mexicain maître du polar, vient de donner le coup d’envoi de la Semana Negra, la Semaine noire, sans doute le plus important festival européen consacré au genre. Dix jours de festivités, près de 150 auteurs invités, de dizaines de tables rondes, conférences et présentations de livres, des dizaines de librairies, mais aussi une fête foraine, des concerts, de la BD, une rencontre de photojournalisme, des concours de gastronomie, de la poésie. Bref, la culture (noire et tous les mauvais genres) descend dans la rue pour la 23e année consécutive à Gijón, ville des Asturies (nord de l’Espagne). Lire la suite…
lire le billetComme tous les ans à la même époque, le magazine Lire nous propose son numéro spécial polar. Sous la plume de Christine Ferniot, un papier complet fait le tour du succès du noir en librairie, auprès des lecteurs et des éditeurs. Intitulé “Le polar n’a plus mauvais genre”, il affirme que “le roman noir est sorti du purgatoire.” Et la journaliste, fine connaisseuse du genre et du milieu littéraire, montre bien tous les enjeux éditoriaux et commerciaux qui se cachent derrière un tel succès. N’oublions pas qu’un livre acheté sur quatre est un polar. Elle termine par une citation enflammée de Vincent Colonna, auteur, notamment de Autofictions et autres mythomanies littéraires : “un jour, c’est un auteur de polar qui aura le prix Nobel de littérature.” Lire la suite…
lire le billetDe New York à Los Angeles, les amoureux du polar ont la possibilité de donner libre court à leur passion. Entre musée et promenades sur les lieux les plus sombres, le programme s’annonce bien noir. Mais sans armes, ni violence, comme dirait Spaggiari. Lire la suite…
lire le billetWanted. Nous avons tous en tête ces affiches façon western des criminels les plus recherchés. Il y a 60 ans, le FBI s’y mettait aussi. Retour sur un anniversaire passé inaperçu ici mais qui raconte un pan de l’histoire des Etats-Unis. Lire la suite…
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Les vendeurs de tissus n’aiment pas les polars. Pas ceux du célèbre Marché Saint-Pierre en tout cas. Et c’est une auteure française et son éditeur qui risquent d’en faire les frais. L’histoire a tout du mauvais… polar. Tout commence en novembre dernier quand Lalie Walker publie Aux Malheurs des dames. Un roman, paru aux éditions Parigramme dans leur toute nouvelle collection intitulée Noir 7.5 qui, comme son nom l’indique, propose des livres dont l’action se déroule dans la capitale. Et voilà qu’aujourd’hui, on apprend que l’une des enseignes les plus connues du Marché Saint-Pierre, Déballage Dreyfus, attaque Lalie Walker et son éditeur pour “diffamation, injure, et préjudice pour atteinte à l’image”. Lire la suite…
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“Lire un polar n’est plus un crime”, affirme Telerama dans son édition du 24 février. Loin des tapis rouges, des salles de projection et de Saint-Germain-des-prés, l’hebdomadaire bien-pensant se dévergonde et propose, du 24 février au 14 avril, de partir à la découverte du noir. Durant huit semaines, avec la série baptisée “Perles noires”, les lecteurs peuvent acquérir huit romans tirés de l’excellente maison Rivages/Noirs en même temps que le magazine pour 8,50 €. Huit titres qui englobent assez bien la diversité de ce genre si particulier et publiés sous de belles couvertures originales signées Miles Hyman. A coup sûr de futurs collectors que les passionnés s’arracheront bientôt. Lire la suite…
lire le billetIl était l’ennemi public numéro 1. Un homme dangereux, armé, à la réputation brutale et sanguinaire. Jacques Mesrine était aussi un coeur d’artichaut semble-t-il, une sorte de bisounours, d’adolescent immature. C’est du moins ce qui ressort de la lecture des lettres qu’il écrivait à son “amoureuse”, la canadienne Jocelyne Deraiche. Malade, elle a mis en vente ces courriers samedi 30 janvier à l’hôtel Drouot. Lire la suite…
lire le billetPas de roses pour Edgar Allan Poe cette année nous apprend Libération. Alors que tous les 19 janvier, date de la naissance de celui que tous les spécialistes s’accordent à reconnaître comme l’auteur du premier roman policier de tous les temps (Double assassinat dans la rue morgue, 1841), un mystérieux inconnu venait déposer sur sa tombe trois roses et une bouteille de cognac entamée, cette année, rien, nada. “Il n’est pas venu ce matin”, a déclaré Jeffrez Savoye, le secrétaire et trésorier de la Poe Society. “Généralement il venait entre minuit et cinq heures du matin” dans le petit cimetière de Baltimore (Maryland, est) le 19 janvier, depuis au moins 1949.”
Le site internet du Point précise que personne ne connaît l’identité de ce curieux et discret visiteur. “Il y a quelques années, un message laissé sur la tombe indiquait que celui qui avait commencé cette tradition était décédé mais que le rituel se poursuivrait.” Pour Jeffrey Savoye, “nous supposons que ce sont deux fils de cette personne qui ont repris le flambeau.” Reste maintenant à savoir pourquoi personne n’est venu cette année. Les hypothèses, notamment chez les fans du génial écrivain, vont bon train…
lire le billetAu Mexique, les narcos sont rois. Déjà héros de chansons populaires, les narcocorridos, ils sont aussi, depuis quelques temps, les pesonnages principaux d’excellents romans consacrés au narcotrafic. Le magazine Books consacre un dossier à ce phénomène littéraire sans précédent dans son dernier numéro, avec plusieurs articles traduits de la presse espagnole et mexicaine. Elmer Mendoza, l’un des auteurs mexicains les plus talentueux sur le sujet, signe un excellent papier sur l’influence de la violence engendrée par la drogue sur les mots. Ou quand la réalité dépasse la fiction…
A lire ici : booksmag.fr
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