24 heures chrono

Nicolas Ancion

Happening littéraire, expérience d’écrivain et d’écriture, spectacle créatif et artistique. On a du mal à qualifier la performance de Nicolas Ancion à la Foire du livre de Bruxelles (la Flb) la semaine dernière. Une chose est sûre, le jeune auteur liégeois (né en 1971 mais qui compte déjà une quinzaine de publications à son actif) a réussi un exploit : écrire un polar en 24 heures. Installé dans le L@b de la Flb (consacrée cette année au numérique), il a démarré son travail le 3 mars à 21 heures et rendu sa copie le 4 mars à la même heure. Intitulé Très petite surface, son roman est ancré dans l’actualité belge puisqu’il a pour toile de fond la fermeture des magasins Carrefour dans le pays. Un roman social, noir, un bon texte, court certes (mais en 24 heures que demande le peuple ?), qui se lit d’une traite. “Grâce au web 2.0, je n’ai jamais été si nombreux pour écrire un manuscrit”, affirme Nicolas Ancion à la fin de son document. Après s’être remis de son marathon créatif, il a bien voulu répondre à mes questions. Lire la suite…

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Les coupables prendront le train

Lauréats Prix SNCF

Drôle d’endroit pour un procès. Et drôle de date. Mais ça, les organisateurs du 10e prix SNCF du polar n’y pouvaient rien. Avouez tout de même que remettre des récompenses estampillées SNCF un jour de grève des trains était, comment dire, osé ? bizarre ? Nous y reviendrons. Hier soir donc, mardi 2 février, La Flèche d’Or, salle parisienne réputée pour son excellente programmation musicale, s’est transformée en tribunal. Dans le box des accusés, six auteurs, trois français, trois européens – une sorte d’association internationale de malfaiteurs -, l’Avocat général, Eric Naulleau (oui, la deuxième moitié du duo Zemmour-Naulleau de chez Ruquier, qui dans la vraie vie est aussi éditeur, écrivain et traducteur paraît-il), le grand témoin, Philippe Torreton, chargé des reconstitutions, heu… de lire des extraits des romans finalistes, à la barre, six avocats, du lourd, du ténor du barreau comme on dit (Maîtres Francis Szpiner et Philippe Valent notamment, sans oublier ces dames, Maîtres Yaël Scemama et Charlotte Plantin) et le Procureur général Guillaume Pépy (en sa qualité de président de la SNCF) qui avoue d’entrée de jeu que le verdict de ce soir n’est recevable d’aucun appel. Tiens, tiens, encore un ex-futur patron sur la scellete ?

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