Les prix polars, c’est un peu comme les festivals consacrés au mauvais genre, il y en a beaucoup. Difficile de faire le tri, d’autant que, souvent, les uns sont liés aux autres et remis au cours de salons un peu partout en France. L’un des derniers en date, le prix Paris Noir par exemple, décerné à l’auteur Carlos Salem pour son excellent roman Nager sans se mouiller (Actes Sud), n’a pas connu l’écho qu’il méritait. Eclipsé sans doute par, le lendemain, la remise des Trophées 813, récompenses importantes décernées par les adhérents de la non moins incontournable association des amis de la littérature policière (Dominique Manotti et Craig Johnson ont été primés). Pour sortir du lot, il faut donc faire preuve d’originalité quand on souhaite lancer un prix noir. Lire la suite…
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Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Après le livre (trois tomes vendus à plus de 27 millions d’exemplaires dans le monde et 7 millions en France) et le film (un million d’entrées en France), voici qu’arrive la série télé. Millénium, de Stieg Larsson, continue de truster le haut du classement des meilleurs ventes de polar depuis sa sortie en France en 2006. Et il est à parier que la trilogie du Suédois continuera encore longtemps à se vendre. A partir du lundi 22 mars, Canal Plus diffuse en effet l’adaptation télévisée de la saga policière. Six épisodes de 90 minutes, deux par livres. Les fans vont se régaler. Lire la suite…
lire le billetAlors que sort sur les écrans l’adaptation de son roman, Shutter Island, il était temps de rendre hommage à l’un des maîtres du nouveau roman noir américain.
Il n’a pas vraiment la gueule de l’emploi, Dennis Lehane. Pas le visage burriné par les milliers d’heures à arpenter le bitume ni marqué par d’innombrables nuits blanches à tâter de la bouteille de whysky (irlandais de préférence), pas de cernes, pas de barbe de plusieurs jours, pas la voix éraillée par les cigarettes consommées les unes derrière les autres. Non, Dennis Lehane ne ressemble en fait à rien. Ou plutôt si, à Monsieur-tout-le-monde. Seule particularité (et encore), il s’habille souvent en noir, jean’s, baskets, pull, blouson de cuir. A part ça, rien de spécial à signaler. Le portrait-robot est d’une banalité affligeante. Lire la suite…
lire le billetKurt Wallander. Les lecteurs du maître suédois du polar, Henning Mankel, connaissent bien ce flic un peu désabusé, mélancolique, poète parfois, tout juste divorcé et qui a bien du mal à assumer son rôle de nouveau célibataire, même si sa folle Linda le pousse à refaire sa vie. A partir de ce soir et durant trois vendredis, Arte diffuse la série Wallander, adaptation tournée par la BBC. C’est l’immense Kenneth Branagh qui joue le rôle principal. Seul regret, les trois épisodes sont diffusés en version française. Dommage. Mais la réalisation est soignée et on retrouve bien l’ambiance des romans du grand Mankel. A voir donc, ne serait-ce que pour les paysages du nord de l’Europe et la prestation de Branagh, trop rare sur nos écrans.
Le rose et le noir se marient bien parfois. La mort vous remercie d’avoir choisi sa compagnie en est la parfaite illustration. Un très bon titre pour un bon polar, publié en mai 2008. Alors, pourquoi vous en parler maintenant ? Parce que son auteur, Philippe Cassand, propose ce soir et demain l’adaptation théâtrale de son texte. L’intrigue : douze acteurs incarnent les personnages comiques et mystérieux qui gravitent autour de Xavier, séduisant steward et collectionneur d’amants et à travers le monde. Pas facile de mettre en scène un roman, policier qui plus est. Raison de plus pour courir voir ces deux représentations exceptionnelles. En attendant, l’auteur, entre deux répétitions, a bien voulu répondre à quelques questions. Lire la suite…
lire le billet“Je m’appelle Laura, j’ai 19 ans. Je suis étudiante en langues vivantes et je suis obligée de me prostituer pour payer mes études.”
Ainsi commence le livre* d’une jeune fille à priori comme les autres. Ce témoignage est aujourd’hui porté à l’écran par Canal Plus (première diffusion lundi 18 janvier)**.
Laura est issu d’un milieu modeste. Elle souhaite réussir ses études à tout prix. Malgré un job alimentaire, elle n’arrive pas à payer ses charges et tombe rapidement dans une précarité financière telle qu’un soir, à court de solutions, elle s’aventure à répondre à une annonce sur Internet : “Joe, 50 ans, recherche étudiante pour moments tendres”. Cent euros de l’heure. “Une fois, pas plus”, se promet-elle. Trois jours plus tard, Laura est dans une chambre d’hôtel avec Joe. Et c’est le début de l’engrenage. Lire la suite…
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