Les prix polars, c’est un peu comme les festivals consacrés au mauvais genre, il y en a beaucoup. Difficile de faire le tri, d’autant que, souvent, les uns sont liés aux autres et remis au cours de salons un peu partout en France. L’un des derniers en date, le prix Paris Noir par exemple, décerné à l’auteur Carlos Salem pour son excellent roman Nager sans se mouiller (Actes Sud), n’a pas connu l’écho qu’il méritait. Eclipsé sans doute par, le lendemain, la remise des Trophées 813, récompenses importantes décernées par les adhérents de la non moins incontournable association des amis de la littérature policière (Dominique Manotti et Craig Johnson ont été primés). Pour sortir du lot, il faut donc faire preuve d’originalité quand on souhaite lancer un prix noir. Lire la suite…
lire le billetQuelques nouvelles du monde du polar avant un prochain post consacré à l’immense R.J. Ellory, dont le dernier roman, Les Anonymes, sera disponible dans deux jours. Direction donc la Grande-Bretagne, mais aussi Tahiti, Israël et le palais de justice de Paris pour ce petit tour du monde des affaires noires. Lire la suite…
lire le billet
Chose promise, petit retour sur la Semana Negra, le festival polar le plus important d’Europe, qui s’est déroulé du 9 au 18 juillet dernier. Un rendez-vous qui permet, chaque année, de faire des découvertes et des rencontres. Cette fois, c’est le maître Taibo II en personne qui me pousse, m’ordonne presque, de me ruer vers les livres de deux auteurs argentins. “Il faut absolument que tu lises leurs livres, ce sont de nouvelles voix argentines, une nouvelle génération d’écrivains qui est en train de naître”, me dit-il la moustache frétillante avant de s’allumer une émième cigarette. Lire la suite…
lire le billetAprès deux jours et demi de dédicaces, conférences, débats et rencontres, le Palais du Commerce a fermé ses portes aux lecteurs de polars le 11 avril. Cette sixième édition de Quais du Polar est une réussite affirment les organisateurs, qui annoncent le chiffre de 32 000 visiteurs, soit une fréquentation en hausse de 7 %, qui prouve, mais cela n’était pas vraiment nécessaire, que le roman noir, policier, thriller ou comme vous voudrez bien le nommer, est au mieux. Je ne vais pas revenir ici sur les raisons du succès du (mauvais) genre, mais plutôt vous donner mes impressions après ce week-end de pérégrinations entre les stands. Lire la suite…
lire le billetDrôle d’endroit pour un procès. Et drôle de date. Mais ça, les organisateurs du 10e prix SNCF du polar n’y pouvaient rien. Avouez tout de même que remettre des récompenses estampillées SNCF un jour de grève des trains était, comment dire, osé ? bizarre ? Nous y reviendrons. Hier soir donc, mardi 2 février, La Flèche d’Or, salle parisienne réputée pour son excellente programmation musicale, s’est transformée en tribunal. Dans le box des accusés, six auteurs, trois français, trois européens – une sorte d’association internationale de malfaiteurs -, l’Avocat général, Eric Naulleau (oui, la deuxième moitié du duo Zemmour-Naulleau de chez Ruquier, qui dans la vraie vie est aussi éditeur, écrivain et traducteur paraît-il), le grand témoin, Philippe Torreton, chargé des reconstitutions, heu… de lire des extraits des romans finalistes, à la barre, six avocats, du lourd, du ténor du barreau comme on dit (Maîtres Francis Szpiner et Philippe Valent notamment, sans oublier ces dames, Maîtres Yaël Scemama et Charlotte Plantin) et le Procureur général Guillaume Pépy (en sa qualité de président de la SNCF) qui avoue d’entrée de jeu que le verdict de ce soir n’est recevable d’aucun appel. Tiens, tiens, encore un ex-futur patron sur la scellete ?
lire le billet