Conflits d’intérêts : les « experts » sur le grill
Connue de longue date la délicate problématique des « conflits d’intérêts » de certains experts ne sortait guère des cénacles médicaux et scientifiques. Tel n’est plus tout à fait le cas avec la pandémie grippale due au virus H1N1, puissant révélateur psycho-socio-économique. Car il ne faut pas s’y tromper : ce sont bien les experts que l’on retrouve visés, directement ou non, par les accusations aujourd’hui formulées contre le gouvernement français, l’OMS ou les multinationales pharmaceutiques productrices de vaccins http://www.slate.fr/story/16329/grippe-h1n1-accuse-oms-levez-vous. Et la principale question aujourd’hui soulevée est de celle de savoir si, comme certains symptômes le laissent penser, le gouvernement français et l’OMS se désolidariseront des experts à qui ils avaient, ces derniers mois, demandé de les conseiller dans l’élaboration de d’une politique anti-pandémique désormais condamnée parce que disproportionnée.
Pourquoi les experts ? Deux raisons principales. La première, conjoncturelle, tient au H1N1 ; la seconde est structurelle. On sait que la plupart des spécialistes (travaillant dans des institutions publiques) ont, de manière récurrente, alerté ces derniers mois les responsables sanitaires et l’opinion publique sur la menace sanitaire. Ils postulaient, schématiquement, que le potentiel pandémique du H1N1 était de nature à avoir de redoutables conséquences sanitaires sociales et économiques. A la puissance publique d’en tirer les conclusions qu’elle jugerait utile et nécessaire.
Quelques mois plus tard ces mêmes experts reconnaissent bien volontiers aujourd’hui publiquement que ce nouveau virus est doté d’un pouvoir pathogène moins élevé que les expériences passées pouvaient leur laisser supposer. Le nouveau H1N1 représentait certes (représente toujours) une menace pour l’espèce humaine. Ce virus effectivement très contagieux a provoqué des grippes compliquées d’infections sévères et il a tué ; mais il a tué dans des proportions nettement inférieures à ce que prévoyaient (en intégrant de très nombreuses inconnues) la plupart des scénarios élaborés par les meilleurs spécialistes de virologie et d’épidémiologie. Y a-t-il là matière à accusation ou, pire, à sanction ? Et si oui à quel titre ? Si l’épidémiologie et la virologie ne sont pas des arts divinatoires ce ne sont pas, non plus, des sciences exactes.
Or voici que l’on découvre –ou que l’on feint, parfois, de découvrir – que nombre de ces mêmes spécialistes ne sont pas des savants enfermés dans une tour d’ivoire. Ce ne sont pas non plus des saints laïcs oeuvrant dans le dénuement, jour et nuit, au service de la collectivité humaine. Les fausses images colportées depuis l’époque pastorienne ont pourtant la vie dure et on estime, du moins en France, que la recherche médicale et scientifique n’a de vertus que si elle ne touche pas à l’argent.
Mais nous ne vivons pas dans un monde idéal et il est désormais du domaine public que nombre des experts en charge de conseillers les autorités sanitaires nationales ou les institutions internationales étaient par ailleurs (ou avaient été) rémunérés pour des activités de conseils ou de recherche clinique par des firmes pharmaceutiques ; des firmes qui plus est impliquées dans la lutte contre les grippes saisonnières et donc contre la dernière pandémie grippale.
Ces scientifiques n’ont certes jamais fait mystère de cette situation qui s’explique pour la plupart d’entre eux précisément par le fait qu’ils excellent dans leurs domaines de compétence. Mais l’ambiguïté de leur situation fait que l’on peut aujourd’hui facilement les accuser d’un coupable mélange des genres. On peut aussi postuler qu’en lançant, comme ils l’on fait, des alertes à la pandémie et en recommandant régulièrement la vaccination ils servaient plus la cause des multinationales pharmaceutiques (aujourd’hui souvent diabolisées) que celle de la santé publique. Rien n’interdit non plus d’imaginer la situation inverse : un nouveau virus pandémique hautement pathogène et ces mêmes experts honorés, portés aux nues, pour avoir incité publiquement à la vaccination de masse.
Comment, dans un tel domaine, faire la part des choses et pourra-t-on jamais établir la vérité ? En France les sénateurs communistes et du parti de gauche le pensent qui entendent que soit créée une commission d’enquête sur « le rôle des laboratoires pharmaceutiques dans la gestion de la pandémie de grippe H1N1 ». Ils évoquent notamment « une surévaluation des risques », une « dramatisation », et jugent indispensables d’enquêter sur « le rôle des experts » tout en déplorant que ceux « qui conseillent les laboratoires sont souvent ceux qui conseillent les gouvernements ». « Notre commission portera essentiellement sur ces liens incestueux qui expliquent la situation dans laquelle nous sommes » prévient le sénateur François Autain (Parti de gauche, Loire-Atlantique).
Et après d’autres ces sénateurs désignent tout particulièrement le Pr Bruno Lina, « un des experts du gouvernement », par ailleurs président du « Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (GIEG) ». Il affirme que le CIEG est « financé à 100% par des laboratoires qui produisent des vaccins contre la grippe » et que son directeur, Bertrand Vermee « est même le directeur du service marketing du département vaccin de Sanofi Pasteur ». Bien peu de travail d’investigation ici : tout sur ce sujet est disponible sur le site du GIEG http://www.grippe-geig.com/fr/geigc/ Cette association loi 1901 a pour objet « l’information du public en France sur la grippe et sa prévention » et elle œuvre dans le domaine de la lutte contre la grippe « aux côtés des autorités sanitaires, de la communauté scientifique, et des laboratoires pharmaceutiques ». Raison d’être : amener à une prise de conscience plus forte des conséquences de la grippe (qui entraîne 2 500 à 3000 décès chaque année en France) et contribuer à l’atteinte de l’objectif de santé publique en matière de couverture vaccinale contre la grippe, fixé par la loi française de santé publique. Ainsi donc, sauf à démontrer le contraire, une opération de lobbying pharmaceutique transparente et quelque peu atypique réunissant depuis une vingtaine d’années des entreprises concurrentes (dont les parts de marché sont stables) interdites de publicités destinées au grand public et souhaitant faire la promotion de leur vaccin au travers celle de la vaccination antigrippale.
« Dès l’origine, le GEIG s’est entouré d’un conseil scientifique composé de spécialistes de tout premier plan, issus des différentes disciplines représentatives des aspects scientifiques, médicaux et socio-économiques de la grippe, précise-t-on encore. Le GEIG est financé par les 5 laboratoires qui distribuent des vaccins contre la grippe sur le territoire français (Sanofi Pasteur MSD, GSK, Pierre Fabre, Solvay et Novartis Vaccines). » On ajoute que le budget de fonctionnement (montant non précisé) est consacré à l’organisation annuelle d’un colloque scientifique et d’une conférence de presse annuelle (pour informer les français de la disponibilité des vaccins en pharmacie et ainsi lancer la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière dans les meilleures conditions).
« En aucun cas, ce budget ne rétribue des experts, membres ou non du conseil scientifique » prend-on soin de souligner.
Aujourd’hui président de ce conseil scientifique dont les membres « assurent un rôle d’interface entre la communauté scientifique nationale et internationale d’une part et le grand public d’autre part » le Pr Bruno Lina est avant tout chef du laboratoire de virologie du CHU de Lyon, directeur d’une unité CNRS, directeur de l’un des deux centres nationaux français de référence des virus grippaux ; et, de ce fait expert auprès du ministère français de la santé pour le risque pandémique. La commission d’enquête parlementaire établira-t-il qu’il y a ici un « conflit d’intérêt » constitué ? En toute hypothèse les enquêteurs devront se pencher sur une large fraction de la communauté française des spécialistes de virologie grippale dont les membres les plus connus ont d’ores et déjà fait savoir qu’il leur était arrivé de nouer des relations de travail (rémunérées) avec des firmes pharmaceutiques. Il suffit d’ailleurs d’aller sur le site du ministère de la santé http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/comite-de-lutte-contre-la-grippe,3956.html pour avoir le détail des « déclarations publiques d’intérêts » faites par les membres du « comité de lutte contre la grippe » (créé par décret en juillet 2008, bien avant la pandémie H1N1) et qui avaient été nommés par la ministre de la santé. Des situations ambiguës similaires sont observées à l’étranger concernant de nombreux experts de l’OMS au premier rang desquels le très célèbre Pr Albert Osterhaus, citoyen néerlandais, virologue cultivant savamment son aura médiatique et, à ce titre, irritant ses pairs.
Quand on interroge en privé ces experts sur les dangers inhérents à ce type de situation, tous ou presque déclarent ne pas comprendre. Ils parviennent sans mal, assurent-ils généralement, à faire la part des choses ; et ce d’autant mieux que depuis quelques années les « déclarations publiques d’intérêts » sont devenues obligatoires, qu’il s’agisse d’articles de recherches médicales et scientifiques soumis à des revues pour publications ou de travaux d’expertises menés pour des tiers. Et dès lors qu’il y a un « conflit d’intérêt » manifeste la publication est refusée ou l’expert ne participe pas à la prise de décision. Est-ce suffisant ? Tous, ou presque, le pensent.
Reste à connaître les raisons qui peuvent pousser à nouer de telles collaborations potentiellement à risque. Sans doute bien sûr y a-t-il l’argent, conservé à titre personnel ou reversé à une unité de recherche. Mais il faut aussi compter avec une forme de reconnaissance extérieure de ses compétences. Quant aux firmes pharmaceutiques concernées elles peuvent ici nouer, pour des montants relativement modestes, des collaborations avec des noms prestigieux de la communauté scientifique et médicale. Il faut aussi ajouter que la quasi-totalité des essais cliniques concernant les médicaments avant commercialisation fonctionnent sur ce modèle de collaborations nouées avec des responsables hospitalo-universitaires et financées par les firmes concernées. Cette situation tient au fait que seules ces firmes ont les moyens de financer ces travaux, que ces travaux ne peuvent pas ne pas être rémunérés ; avec comme postulat que l’argent versé aux experts n’altèrera en rien la nature et la valeur de leurs résultats.
Plus généralement les experts occupent une position délicate mais irremplaçable. La direction générale de l’OMS vient d’en témoigner. Elle aussi vivement critiquée pour sa gestion de la pandémie (et les possibles liens incestueux qu’elle, ou ses experts, entretiendraient avec « Big Pharma ») elle vient de faire savoir qu’elle allait faire procéder, lorsque la pandémie sera éteinte, à une évaluation de son action ; une évaluation qu’elle demandera, dit-elle, non seulement à des experts mais, mieux encore, à des « experts indépendants ». Seront-ils rémunérés ?
Jean-Yves Nau
Plus blanc que blanc ?
Cette polémique est saine. Elle est aussi révélatrice d’une perte de confiance du public qui après avoir atteint les autorités politiques et dans une certaine mesure les journalistes, gagne désormais les scientifiques et les experts. Nous formions jusqu’à présent une caste privilégiée sur ce plan : intouchables ou presque dans les médias, souvent faire-valoir des politiques, toujours courtisés des industriels des produits de santé. L’expert, souvent drapé dans sa dignité d’universitaire, bénéficiait d’une impunité qui ne pouvait évidemment pas durer. Aujourd’hui il tombe de son piédestal et c’est heureux : on lui demande des comptes, financiers certes, mais aussi sur la qualité de son expertise. Sur les deux pans, il n’y pas à s’en plaindre. Il faut seulement répondre.
Sur le plan financier, ou disons des « conflits d’intérêts », comment procéder ? Doit-on s’offusquer des liens entre les producteurs de vaccins et de médicaments et les experts ? La réponse est prévue par le code de la sécurité sociale (article L.161-44) : les conflits d’intérêts se préviennent et se gèrent. Les agences de sécurité sanitaire, la Haute autorité de santé savent comment procéder et demandent à tous les experts qu’ils sollicitent de déclarer et de mettre à jour leurs éventuels conflits d’intérêts. Certains sont jugés rédhibitoires pour poursuivre la collaboration entre l’agence et l’expert. D’autres liens sont estimés suffisamment étroits pour motiver l’exclusion de l’expert lorsqu’il est confronté à un dossier concernant des produits concernés par le conflit (produits du laboratoire qui rémunère l’expert ou produit de ses concurrents). Enfin certains liens ne sont pas considérés comme obérant le jugement de l’expert. Tout cela est discutable sans doute, mais est au moins contrebalancé par la collégialité et la transparence habituelles de l’expertise qui diluent – espère-t-on – les éventuels biais dans l’analyse. Au moins tout cela est déclaré, même si l’exhaustivité et la sincérité des déclarations sont parfois difficiles à vérifier.
Le manque que souligne la polémique actuelle sur la grippe pandémique, c’est l’absence de déclaration des conflits d’intérêt en dehors des cadres que je viens de citer, hors-agences. Lorsque l’on s’exprime dans un média, il ne vous est jamais demandé de déclarer vos conflits d’intérêts. Il n’y a aucune transparence sur ce point. Aucune non plus, réciproquement, de la part des médias eux-mêmes, ni de leurs journalistes. Rien non plus du côté d’Internet ni des blogueurs. Or il est clair aujourd’hui que ces supports sont des prescripteurs d’opinions et peuvent compter dans les décisions publiques. Ceux qui alimentent aujourd’hui la polémique ont bien vu la faille du système : dans le fond, un expert peu scrupuleux pourrait instrumentaliser les médias au profit d’intérêts cachés à son avantage. On est au bord de la théorie du complot, mais comme la définition même de la qualité d’expert n’est pas claire, on peut comprendre les doutes de certains : on a vu notamment des experts s’exprimer longuement cet automne sur la pandémie grippale sans jamais avoir publié un seul article scientifique sur le sujet. Aujourd’hui l’expert qui intervient « au-dessus » des agences, directement sollicité par le cabinet d’un ministre n’est pas soumis à l’exigence de déclaration de conflits d’intérêts comme il l’aurait été s’il avait été sollicité par une agence de sécurité sanitaire ou par la Haute autorité de santé.
Il faut certainement tirer profit (si j’ose dire) de la polémique suscitée autour de ces questions actuellement pour remettre à plat la transparence des conflits d’intérêts dans les domaines où elle n’existe pas ou qu’imparfaitement. Il conviendrait aussi que ces déclarations soient rendues publiques. Tout le monde y gagnera. Mais les experts seront en droit d’exiger en retour que les journalistes, les médias eux-mêmes, et les personnels des agences et des autorités sanitaires, procèdent aux mêmes déclarations publiques d’intérêts. Sur la qualité de l’expertise, le public aussi est en droit d’avoir des réponses. Il y a tout d’abord la qualité « a priori » ou intrinsèque de l’expert. Je ne sais pas s’il faut formaliser cela. La liberté d’expression dans le domaine scientifique est cruciale et il ne s’agit pas de vouloir la limiter ou la réserver aux seuls chercheurs ayant publié sur le sujet. Mais le lecteur ou l’auditeur devrait pouvoir savoir si « l’expert » qui s’adresse à lui est expert dans le domaine (A-t-il publié des articles scientifiques sur la grippe ? A quelle date ?), ou d’un domaine plus large (celui des maladies infectieuses, de la virologie ?), ou encore d’un domaine non médical (politologue, sociologue, économiste). S’il n’est pas issu du domaine scientifique -homme politique ou citoyen lambda- il a droit comme les autres à l’expression, il a son mot à dire dans des débats sociétaux, mais alors, ne l’appelons pas nécessairement « expert ».
Il y a ensuite la qualité a posteriori de l’expertise. « Il nous a prédit 30 000 morts et il y en a eu que 300 ». Cela mérite de s’y attarder. On veut des comptes. Et c’est normal. On demande aujourd’hui les mêmes comptes à ceux qui ne prédisent pas correctement les tempêtes météorologiques, ou la rupture des digues en cas de cyclones. En fait, on n’écoute pas toujours ce que disent ou écrivent les experts. Ou bien on le déforme. Ou encore, ils n’ont pas été clairs. Pas toujours « à dessein ». Pas toujours « pour être en vedette ». Pas toujours « pour servir des intérêts cachés ». Même si tout cela peut arriver aussi. Lorsque le professeur Roy Anderson, éminent spécialiste mondial des maladies transmissibles, directeur de l’Imperial College avait annoncé, à partir d’un modèle mathématique, qu’il y aurait au Royaume-Uni entre 36 et 136 000 décès par maladie de Creutzfeldt-Jakob dans son nouveau variant (maladie de la « vache folle »), les médias ont retenu la borne supérieure de sa prévision. Il n’y a eu « que » 200 décès in fine, et il peut se targuer de l’avoir prévu (puisque c’était dans sa fourchette).
Pour cette pandémie H1N1pdm l’InVS avait annoncé entre 3000 et 96 000 décès. Comme moi, cet institut s’est trompé. Car personne n’a imaginé qu’il y aurait moins de décès avec cette souche pandémique que durant une épidémie de grippe saisonnière. Nous ne sommes pas des devins, certes, mais nous nous sommes quand même trompés et cela mérite un certain retour sur nous-mêmes. Même si le reproche s’estompe car tout le monde est d’accord que c’est une sacrément bonne nouvelle. En revanche, cette sale grippe a tué directement (=SDRA) malheureusement plus de 100 fois plus que la grippe saisonnière, comme nous l’avions annoncé. Beaucoup escamotent aujourd’hui ce fait. Personne ne dirait que la méningite cérébrospinale (à méningocoques) n’est une « méningitette », avec ses 40 décès par an en France. Avec 300 morts, la grippe H1N1pdm (dont une très forte proportion de SDRA), a tué beaucoup plus lourdement que la méningite (contre laquelle personne ne trouve à redire que l’on ait décidé récemment de vacciner systématiquement tous les enfants).
Rendre des comptes ? Oui, mais à condition qu’ils soient complets. Sinon, on ne tirera jamais bien les leçons de ce qui s’est passé (et de ce qui ne s’est pas passé).
Antoine Flahault
Que les experts ce soient trompés n’est pas en soi le problème bien évidemment vous n ‘êtes pas devin. En fait la contestation porte sur les prévisions que vous avez faites à partir des données disponibles. C’est en ce sens que je comprends votre dernière phrase : « Rendre des comptes ? Oui, mais à condition qu’ils soient complets. »
Comment juger de vos prévisions sans connaître par exemple les résultats de Mr Mannuguerra après son retour du Mexique en mai 2009 ? Cela serait il classé secret défense ?
Enfin dès septembre 2009 nous avions les données de l’hémisphère sud. Vous en disposiez probablement fin juillet début aôut. 2009. J’ai moi même fait un pronostic fin octobre, de 252 décès sans IC que je ne savais pas calculer.
A partir de là vous pouviez réajuster le scénario catastrophique choisi pour des raisons politique en mai 2009.
Ne vous cachez pas derrière le fait que d’autres se sont trompés, ni que le virus évolue de façon imprévisible.
NON les faits sont là et aux dates que j’indique.
Sciemment vous avez choisi de ne rien changer, et c’est contraint par la réalité connue de tous que vous le faites aujourd’hui.
Que ce soit pénible à dire je le conçois ; mais de grâce au moins ne feignez pas l’innocence de celui qui ne savait pas .
En ce qui concerne les conflits d’intérêts confirmez vous vos liens avec le LEEM ? Quant est il pour vous Dr Nau ?
@ Guennebaud
Pouvez vous répondre quand vous aurez le temps, à ma question sur le post H1N1pdm: combien ont été réellement infectés ? du 9 février 2010
Si d’ aucun jugent la polémique saine je la trouve pour le moins emprunte d’ ingratitude . Au fond habitués a des miracles scientifiques comme de marcher sur la lune ou changer de cœur . Les français se sont habitués à un rêve de zéro défaut .
Il n’est au final pas étonnant de voir venir la plus vive critique du groupe communiste qui oublie bien vite les excès de la science d’ état . La science démocratique celle qui préfère les progrès militaires aux progrès médicaux .
On croit que les virologues savent tout et qu’ ils ont donc menti sur leurs prévisions .
Comment sans rire croire que l’industrie avait besoin de relancer ses ventes de vaccin et qu au passage l invention de toute pièce d’ une pandémie servirait la cause vaccinale . Alors que l intérêt des vaccins n était aucunement contesté par le peuple .
Les experts ne pouvaient pas créer de toute pièce les événements . Et ils se seraient bien passés de paraitre inconséquents .
Le seul responsable de l erreur d’ appréciation est le cumul des imprécisions des postulats de départ
Non il n y a pas 6000 morts de grippe chaque année
Non pn ne connaissait pas le nombre de contaminés chaque année !
Non on ne peut déduire une mortalité par habitant égale sur toute la planète
Non on ne connait pas de temps d’ incubation fixe
non on ne connait pas de taux de contagiosité taux de renouvellement ni de temps de renouvellement fixes !
Non la létalité n est pas attachée a un type d’ hemaglutinine
Non on n a pas d’ efficacité vaccinale assurée
Oui les vaccins contre la grippe tués non adjuvés sont sans dangers
La seule erreur est collégiale c est d’ avoir parié sur la nécessité d’ un vaccin de masse adjuvé aux squalene chez les moins de 65 ans .
Mais cette décision était sur la base des incertitudes qui se sont multipliéeset ont rendu un pronostic globalement exagéré sans que personne ne puisse dire encore aujourd hui dans quelle proportion exacte et qui a conduit à préférer produire vite trois fois plus de vaccin que sans adjuvant pour la même réponse .
Quant à ceux qui mettent en avant les milliards dépensés dans cette prévention qu ils se demandent si leurs discours de vierge effarouchée : “on ne fait pas assez de prévention ” ne va pas à l avenir sonner faux !
Si le summum de la bonne action c est de laisser des populations vivre en zone sismique sous prétexte que les tremblements de terre sont rares et ensuite dépenser à secourir des milliers de blessés et enterrer des milliers de morts !
Maintenant évaluons la dépense pour sauver une vie du passage de la grippe contre déterrer un cadavre des decombres .
Il faut faire les deux certes mais les regrets de n avoir tout du de la grippe avant qu elle ne parcours la planète valent ils les remords de laisser vivre et mourir des millions sur des zones dont on sait absolument que tôt ou tard un tsunami ou un tremblement de terre ou une éruption volcanique brutale se produira . Tandis que de vastes plateaux continentaux habitables sont déserts ou se désertifient !
Bon sujet de phlo au bac, reverend .
Maître Flahault scrivit:
“….les conflits d’intérêts se préviennent et se gèrent. Les agences de sécurité sanitaire, la Haute autorité de santé savent comment procéder et demandent à tous les experts qu’ils sollicitent de déclarer et de mettre à jour leurs éventuels conflits d’intérêts. Certains sont jugés rédhibitoires pour poursuivre la collaboration entre l’agence et l’expert. D’autres liens sont estimés suffisamment étroits pour motiver l’exclusion de l’expert lorsqu’il est confronté à un dossier concernant des produits concernés par le conflit (produits du laboratoire qui rémunère l’expert ou produit de ses concurrents). ”
====================
Je crains que ce discours lénifiant ne décrive pas toute la réalité.
La Haute Autorité de Santé s’est abaissée par le passé récent:
“Le Formindep dénonce deux « recommandations de bonnes pratiques médicales » de la HAS (Haute autorité de santé), dont les conflits d’intérêts des experts qui les ont rédigées ont été mal voire non gérés par la HAS. Le Formindep saisit le Conseil d’Etat “:
zzz.formindep.org/le-Formindep-saisit-le-Conseil-d
Il est pour moi évident que les experts devraient être payés et indépendants. Salariés mais bien payés. Multidisciplinaires comme le dit Jean Rabat. Médecins, matheux, ….
Mais l’opinion qui prévaut dans les milieux autorisés, c’est que seuls les leaders d’opinion avec conflits d’intérêt sont de bons experts, les autres des tocards.
Il est difficile d’éviter que les chercheurs d’un domaine pointu mais ayant des conflits d’intérêt ne soient les experts qu’on écoute , mais:
1- il serait sain de leur adjoindre des experts totalement indépendants, insensibles par définition aux conflits d’intérêts qu’ils n’ont pas,
2- experts indépendant qui pourraient apporter une oeil extérieur non inutile.
Car croyez vous que des homo sapiens sapiens puissent être totalement et toujours imperméables à la façon dont les traite les aimables sponsors qui les font voyager dans les congrés du monde entier, les logent dans des hotels très chouettes, les nourrissent, parfois même c’est la fête les divertissent au restaurant ou spectacle le soir (c’est déclaré au conseil de l’ordre faut que ça reste “”raisonnable” kof kof …). J’ai éprouvé à mon modeste niveau l’interrogation sur mon libre arbitre. Tous vous diront montant sur leurs grands chevaux et souvent sincères que cela n’affecte pas leur libre arbitre, et d’ailleurs certains émargent chez différents concurrents, donc …
Mais il y a ces avantages en nature, il y a aussi des rémunérations déclarées pour membrologie, ou membrisme, ou membritude que sais-je (être membre d’un comité scientifique de revues sponsorisées par exemple,) ou pour parler dans des “conférences satellites” des congrès, satellites orgaisés par des sponsors, où l’on fait de l’enseignement post universitaire ou des tables rondes sur des sujets d’actualaité.
Beaucoup reversent ou font verser ces sommes à des associations qui financent leurs recherches. Il reste de saintes personnes.
Il faut reconnaître que participer aux congrés serait bien difficile ou impossible s’il fallait compter sur l’entreprise “Université” ou “CHU” qui emploie ces leaders d’opinion.
Donc je ne pense pas que tout soit pourri. Il est même de ces chercheurs qui usent de leur poids et influence pour pousser les labos à financer des études utiles (aux malades) qui ne peuvent rien leur rapporter directement , fors l’image.
Les autres façons dont les leaders d’opinion et experts sont “rémunérés ” ce ne sont pas des remunérations directes. Ce sont l’aide et le financement d’études cliniques ou expérimentales.
Ces financements sont tout de même une gratification car elles permettent aux cherceurs de chercher, et favorisent évenuellement leur carrière.
Mais l’influence des sponsors va loin, il vont jusqu’à financer de vrais faux journaux scientifiques pour que les articles de bonne parole (zzz.the-scientist.com/blog/display/55671/).
Et les sponsors, cela a été aussi publié grâce au démentiel système judiciaire américain qui permet l’accès public aux documents intimes des entreprises, financent aussi le ghostwriting. Les ghostwriters, qu’on ne saurait nommer “nègres” au pays de la political correctness, ce sont des employés des sponsors, ou de boîtes spécialisées dans l’écriture médicale, et qui écrivent des articles, parfois les articles de recherche , plus souvent des articles de revue générale , qui sont ensuite signés par des “pointures” (les experts) qui font ou non des corrections, et qui parfois sont rémunérés. tout cela est ensuite publié dans des journaux réputés.
J’ai gobé pas mal de ces articles sans le savoir….
(bien sûr il faut remplacer zzz par www et coller le lien dans la barre d’adresse URL de votre navigateur)
zzz.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2734179/
zzz.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18413874?itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum&ordinalpos=5
ou encore allez à
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez et faites une recherche sur “ghostwriting”: édifiant.
Sachant tout cela ne pensez -vous pas que des experts nombreux indépendants, de multiples disciplines, seraient une garantie d’objectivité supérieure pour aider les “Autorités” et autres sociétés génératrices de recommandations de bonne pratique médicale, ou celes qui donnent les autorisations de lise sur le marché ? Quitte a prendre l’avis de ceux qui ne sont pas des “tocards”.
Maître Flahault scrivit:
“….les conflits d’intérêts se préviennent et se gèrent. Les agences de sécurité sanitaire, la Haute autorité de santé savent comment procéder et demandent à tous les experts qu’ils sollicitent de déclarer et de mettre à jour leurs éventuels conflits d’intérêts. Certains sont jugés rédhibitoires pour poursuivre la collaboration entre l’agence et l’expert. D’autres liens sont estimés suffisamment étroits pour motiver l’exclusion de l’expert lorsqu’il est confronté à un dossier concernant des produits concernés par le conflit (produits du laboratoire qui rémunère l’expert ou produit de ses concurrents). ”
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Je crains que ce discours lénifiant ne décrive pas toute la réalité.
La Haute Autorité de Santé s’est abaissée par le passé récent:
“Le Formindep dénonce deux « recommandations de bonnes pratiques médicales » de la HAS (Haute autorité de santé), dont les conflits d’intérêts des experts qui les ont rédigées ont été mal voire non gérés par la HAS. Le Formindep saisit le Conseil d’Etat “:
zzz.formindep.org/le-Formindep-saisit-le-Conseil-d
Il est pour moi évident que les experts devraient être payés et indépendants. Salariés mais bien payés. Multidisciplinaires comme le dit Jean Rabat. Médecins, matheux, ….
Mais l’opinion qui prévaut dans les milieux autorisés, c’est que seuls les leaders d’opinion avec conflits d’intérêt sont de bons experts, les autres des tocards.
Il est difficile d’éviter que les chercheurs d’un domaine pointu mais ayant des conflits d’intérêt ne soient les experts qu’on écoute , mais:
1- il serait sain de leur adjoindre des experts totalement indépendants, insensibles par définition aux conflits d’intérêts qu’ils n’ont pas,
2- experts indépendant qui pourraient apporter une oeil extérieur non inutile.
Car croyez vous que des homo sapiens sapiens puissent être totalement et toujours imperméables à la façon dont les traite les aimables sponsors qui les font voyager dans les congrés du monde entier, les logent dans des hotels très chouettes, les nourrissent, parfois même c’est la fête les divertissent au restaurant ou spectacle le soir (c’est déclaré au conseil de l’ordre faut que ça reste “”raisonnable” kof kof …). J’ai éprouvé à mon modeste niveau l’interrogation sur mon libre arbitre. Tous vous diront montant sur leurs grands chevaux et souvent sincères que cela n’affecte pas leur libre arbitre, et d’ailleurs certains émargent chez différents concurrents, donc …
Mais il y a ces avantages en nature, il y a aussi des rémunérations déclarées pour membrologie, ou membrisme, ou membritude que sais-je (être membre d’un comité scientifique de revues sponsorisées par exemple,) ou pour parler dans des “conférences satellites” des congrès, satellites orgaisés par des sponsors, où l’on fait de l’enseignement post universitaire ou des tables rondes sur des sujets d’actualaité.
Beaucoup reversent ou font verser ces sommes à des associations qui financent leurs recherches. Il reste de saintes personnes.
Il faut reconnaître que participer aux congrés serait bien difficile ou impossible s’il fallait compter sur l’entreprise “Université” ou “CHU” qui emploie ces leaders d’opinion.
Donc je ne pense pas que tout soit pourri. Il est même de ces chercheurs qui usent de leur poids et influence pour pousser les labos à financer des études utiles (aux malades) qui ne peuvent rien leur rapporter directement , fors l’image.
Les autres façons dont les leaders d’opinion et experts sont “rémunérés ” ce ne sont pas des remunérations directes. Ce sont l’aide et le financement d’études cliniques ou expérimentales.
Ces financements sont tout de même une gratification car elles permettent aux cherceurs de chercher, et favorisent évenuellement leur carrière.
Mais l’influence des sponsors va loin, il vont jusqu’à financer de vrais faux journaux scientifiques pour que les articles de bonne parole (zzz.the-scientist.com/blog/display/55671/).
Et les sponsors, cela a été aussi publié grâce au démentiel système judiciaire américain qui permet l’accès public aux documents intimes des entreprises, financent aussi le ghostwriting. Les ghostwriters, qu’on ne saurait nommer “nègres” au pays de la political correctitude, ce sont des employés des sponsors, ou de boîtes spécialisées dans l’écriture médicale, et qui écrivent des articles, parfois les articles de recherche , plus souvent des articles de revue générale , qui sont ensuite signés par des “pointures” (les experts) qui font ou non des corrections, et qui parfois sont rémunérés. tout cela est ensuite publié dans des journaux réputés.
J’ai gobé pas mal de ces articles sans le savoir….
(bien sûr il faut remplacer zzz par www et coller le lien dans la barre d’adresse URL de votre navigateur)
zzz.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2734179/
zzz.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18413874?itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum&ordinalpos=5
ou encore allez à
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez et faites une recherche sur “ghostwriting”: édifiant.
Sachant tout cela ne pensez -vous pas que des experts nombreux indépendants, de multiples disciplines, seraient une garantie d’objectivité supérieure pour aider les “Autorités” et autres sociétés génératrices de recommandations de bonne pratique médicale, ou celes qui donnent les autorisations de lise sur le marché ? Quitte a prendre l’avis de ceux qui ne sont pas des “tocards”.
..
MON DIEU !
je decouvre des choses que je n’ai pas écrites !!!!
Vous êtes tombé dans un piège de collégiens sinistres et malins…
Pensez vous une seconde que depuis des mois, je puisse insulter la moindre personne sur ce site, allons
Voici donc la réalité :
Nos adresses sont publiés sur slate (pour moi un ami d’une boite d’informatique m’en a fourni une pour parler sur les site, celà me protège, je l’en remercie aujourd’hui)
Je ne vais pas publier toute la liste que j’ai reçu par mail
mais voici de quoi vous convaincre (par respect je ne livre pas toute l’adresse et je tiens à dire que je les DETRUITES , car j’estime qu’il y a violation de l’intimité)
Baba : Eliot….
Guyran cG2.1….
Reverend : Fran…
merci de confirmer ces débuts d’adresse pour les autres.
j’ai aussi publier des .. pour prouver que je peux publier à votre place. allez voir
ainsi, si vous trouvez que les textes ne sont pas en adéquation avec le personnage, posez vous des questions. en tous cas j’ai bcp d’humour, merci pour vos insultes, signé cet fois le vrai KP lol
MON DIEU !
je decouvre des choses que je n’ai pas écrites !!!!
Vous êtes tombé dans un piège de collégiens sinistres et malins…
Pensez vous une seconde que depuis des mois, je puisse insulter la moindre personne sur ce site, allons
Voici donc la réalité :
Nos adresses sont publiés sur slate (pour moi un ami d’une boite d’informatique m’en a fourni une pour parler sur les site, celà me protège, je l’en remercie aujourd’hui)
Je ne vais pas publier toute la liste que j’ai reçu par mail
mais voici de quoi vous convaincre (par respect je ne livre pas toute l’adresse et je tiens à dire que je les DETRUITES , car j’estime qu’il y a violation de l’intimité)
Baba : Eliot….
Guyran cG2.1….
Reverend : Fran…
merci de confirmer ces débuts d’adresse pour les autres.
j’ai aussi publier des .. pour prouver que je peux publier à votre place. allez voir
ainsi, si vous trouvez que les textes ne sont pas en adéquation avec le personnage, posez vous des questions. en tous cas j’ai bcp d’humour, merci pour vos insultes, signé cet fois le vrai KP lol
De plus KP n’écrira plus sur ce blog, alors si vous en recevez encore ce sont des faux.
KP
..
KP, je ne sais pas où votre usurpateur a écrit des insultes sous votre couverture, mais je ne vois pas de tel message sur le blog.
Oui, KP ces lettres sont dans mon adresse mail.
Par contre il y a des dysfonctionnements puisque je vois préinscrits sur la boite à message le nom et adresse de Jean Rabat , et hier d’autres noms qui ne me sont pas connus.
Et je suis désolé de mon lourd double billet, mais le premier envoi s’était perdu (baisse de parano , j’avais oublié de le copier avant envoi) , j’ai écrit plus tard une seconde version, qui s’est apparemment perdue, que j’ai renvoyée plus tard mais la précédente venait d’arriver.
Bref Slate grince.
Oups ce n’est pas Jean Rabat qui a écrit le billet ci dessus, c’est moi Babaorom et ce message n’est pas de Gyuran c’est Slate qui préremplit.
Babaorom.
HaZZZZZard ? Vouuuuuulu ? Un remake de la tour de Babel ?
Jean Rabat
(ici Babaorom)
Encore un peu de venin pour les experts.
Rappelons que les experts que l’on appelle dans le milieu du maketing “KOLs” ou “Key Opinion Leaders” sont rémunérés parfois (au moins “parfois”) personellement pour :
– des causeries aux médecins
– des articles qu’ils écrivent ou pas (articles écrits par des nègres ou ghostwriters payés par un industriel) qui peuvent ou non pousser à la prescription des produits dudit industriel,
– des participations, dont je me dis qu’elles sont quelquefois virtuelles, à des comités de conseil scientifique, à des comités scientifiques de fascicules d’information destinés aux prescripteurs…. le tout pour faire de la formartion médicale continue très indépendante.
Cela s’apparente à de l’abus de bien public si ce travail est fait sur les horaires de travail de ces médecins/chercheurs/enseignants à temps plein. Bien sur cela ne l’est plus s’ils n’utilisent pas leur secrétaire et s’il travaillent sur leurs heures de loisir. Sauf à ce que ce soit reversé à l’employeur.
Je rêve ? Oui. Pas le droit ?
Sur le rôle des esperts, ou “Key Opinion Leaders” = KOL allez attraper la nausée à lire:
zzz.bmj.com/cgi/content/full/336/7658/1402
(on y donne même les tarifs)
zzz.wipro.com/services/eas/solutions/key-opinion-leader.htm (wipro est un site de services et business, pas de médecine)
et
zzz.news.pharma-mkting.com/PMNkolReprints.htm (et encore, la version de 2000, que j’ai copiée avant qu’elle ne soit expurgées de trop de cynisme à portée de tous sur le net, est encore pire)
On y comprend que les KOL sont des outils au service de l’industrie pharmaceutique ou biomédicale. Et qu’on en change comme de chaussete, quand ils récalcitrent.
Souvenez vous de ce psychiatre, un de ces missi dominici,un missus domini, donc, qui se repentît dans les colonnes du NYT. Il fait maintenant un blog:
extrait : “A new paper, written by Glen Spielmans and Peter Parry and published in the journal Bioethical Inquiry, shows how various drug companies, particularly Eli Lilly and AstraZeneca, manipulated science and lied to doctors in order to sell their drugs. While this is not exactly news, the intriguing aspect of this article is that the authors reproduce e-mails and slides that are the smoking guns of deceptive sales practices. And let me tell you, these gun barrels are hot and you can still smell the gun powder.”
http://carlatpsychiatry.blogspot.com/
Son histoire de propagandiste repenti est là, alle vaut le coup d’affronter la langue de Skakespeare ! C’est une histoire vraie et édifiante
zzz.nytimes.com/2007/11/25/magazine/25memoir-t.html
et si vraiment ça coince: Google vous le met en français approximatif (mais pas mal)
http://tinyurl.com/yeho92m
(ici Babaorom)
Encore un peu de venin pour les experts.
Rappelons que les experts, que l’on appelle dans le milieu du marketing
“KOLs” ou “Key Opinion Leaders”, sont parfois (au moins “parfois” rémunérés) personnellement pour :
– des causeries aux médecins
– des articles qu’ils écrivent ou pas (articles alors écrits par des nègres
ou ghostwriters payés par un industriel) qui peuvent ou non pousser à
la prescription des produits dudit industriel,
– des participations, dont je me dis qu’elles sont quelquefois virtuelles, à des comités de conseil scientifique, à des comités scientifiques de fascicules d’information destinés aux prescripteurs…. le tout pour faire de la formation médicale continue très indépendante.
Cela s’apparente à de l’abus de bien public si ce travail est fait sur les horaires de travail de ces médecins/chercheurs/enseignants à temps plein. Bien sur cela ne l’est plus s’ils n’utilisent pas leur secrétaire et s’il travaillent sur leurs heures de loisir. Sauf à ce que ce soit reversé à l’employeur.
Je rêve ? Oui. Pas le droit ?
Sur le rôle des esperts, ou “Key Opinion Leaders” = KOL allez attraper la nausée à lire:
zzz.bmj.com/cgi/content/full/336/7658/1402
(on y donne même les tarifs)
zzz.wipro.com/services/eas/solutions/key-opinion-leader.htm (wipro
est un site de services et business, pas de médecine)
et
zzz.news.pharma-mkting.com/PMNkolReprints.htm (et encore, la version
de 2000, que j’ai copiée avant qu’elle ne soit expurgées de trop de cynisme à portée de tous sur le net, est encore pire)
On y comprend que les KOL sont des outils au service de l’industrie
pharmaceutique ou biomédicale. Et qu’on en change comme de chaussete,
quand ils récalcitrent.
Souvenez vous de ce psychiatre, un de ces missi dominici,un missus
domini, donc, qui se repentît dans les colonnes du NYT. Il fait maintenant un blog:
extrait :
“A new paper, written by Glen Spielmans and Peter Parry and
published in the journal Bioethical Inquiry, shows how various drug
companies, particularly ZZZZZ and BZZZZZ, manipulated science
and lied to doctors in order to sell their drugs. While this is not exactly news (tu parles Charles – NDLR), the intriguing aspect of this article is that the authors reproduce e-mails and slides that are the smoking guns of deceptive (faux ami, veut dire “visant à tromper” – NDLR) sales practices (c’est bien dit , hein ? – NDLR). And let me tell you, these gun barrels are hot and you can still smell the gun powder.”
http:// (retirer cet espace) carlatpsychiatry.blogspot.com/
Son histoire de propagandiste repenti est là, alle vaut le coup d’affronter la langue de Skakespeare ! C’est une histoire vraie et édifiante:
zzz.nytimes.com/2007/11/25/magazine/25memoir-t.html
et si vraiment ça coince: Google vous le met en français approximatif
(mais pas mal)
http:// (retirer cet espace) tinyurl.com/yeho92m
(ici Babaorom)
Encore un peu de venin pour les experts.
Rappelons que les experts, que l’on appelle dans le milieu du marketing
“KOLs” ou “Key Opinion Leaders”, sont parfois (au moins “parfois” rémunérés) personnellement pour :
– des causeries aux médecins
– des articles qu’ils écrivent ou pas (articles alors écrits par des nègres
ou ghostwriters payés par un industriel) qui peuvent ou non pousser à
la prescription des produits dudit industriel,
– des participations, dont je me dis qu’elles sont quelquefois virtuelles, à des comités de conseil scientifique, à des comités scientifiques de fascicules d’information destinés aux prescripteurs…. le tout pour faire de la formation médicale continue très indépendante.
Cela s’apparente à de l’abus de bien public si ce travail est fait sur les horaires de travail de ces médecins/chercheurs/enseignants à temps plein. Bien sur cela ne l’est plus s’ils n’utilisent pas leur secrétaire et s’il travaillent sur leurs heures de loisir. Sauf à ce que ce soit reversé à l’employeur.
Je rêve ? Oui. Pas le droit ?
Sur le rôle des esperts, ou “Key Opinion Leaders” = KOL allez attraper la nausée à lire:
zzz.bmj.com/cgi/content/full/336/7658/1402
(on y donne même les tarifs)
zzz.wipro.com/services/eas/solutions/key-opinion-leader.htm (wipro
est un site de services et business, pas de médecine)
et
zzz.news.pharma-mkting.com/PMNkolReprints.htm (et encore, la version
de 2000, que j’ai copiée avant qu’elle ne soit expurgées de trop de cynisme à portée de tous sur le net, est encore pire)
On y comprend que les KOL sont des outils au service de l’industrie
pharmaceutique ou biomédicale. Et qu’on en change comme de chaussete,
quand ils récalcitrent.
Souvenez vous de ce psychiatre, un de ces missi dominici,un missus
domini, donc, qui se repentît dans les colonnes du NYT. Il fait maintenant un blog:
extrait :
“A new paper, written by Glen Spielmans and Peter Parry and
published in the journal Bioethical Inquiry, shows how various drug
companies, particularly ZZZZZ and BZZZZZ, manipulated science
and lied to doctors in order to sell their drugs. While this is not exactly news (tu parles Charles – NDLR), the intriguing aspect of this article is that the authors reproduce e-mails and slides that are the smoking guns of deceptive (faux ami, veut dire “visant à tromper” – NDLR) sales practices (c’est bien dit , hein ? – NDLR). And let me tell you, these gun barrels are hot and you can still smell the gun powder.”
http:// (retirer cet espace) carlatpsychiatry.blogspot.com/
Son histoire de propagandiste repenti est là, alle vaut le coup d’affronter la langue de Skakespeare ! C’est une histoire vraie et édifiante:
zzz.nytimes.com/2007/11/25/magazine/25memoir-t.html
et si vraiment ça coince: Google vous le met en français approximatif
(mais pas mal)
http:// (retirer cet espace) tinyurl.com/yeho92m
Pour lever toute ambiguïté, je parle plus haut des experts en rapport étroit avec l’industrie.
Il est parmi eux, bien sûr, de saints hommes et de saintes femmes, comme je l’ai dit dans un autre billet.
Il est d’autres experts, qui ont une compétence reconnue, et qui participent à des comités ou sont consultés, sans rémunération ou juste avec une indemnité pour leurs déplacement.
Histoire de ne pas diaboliser le mot expert, un mot SGDG.
Grrrr ce site beuhgue gravement , encore un post de tombé aux oubliettes.
En bref je voulais seulement signaler que je ne parle plus haut que des experts liés à l’industrie, dont certain(e)s sont des saints, ne desespérez pas et d’autres honnêtes, mais influencés , je pense, même s’ils ne le savent pas.
Il existe d’autres “experts”, qui consacrent du temps à conseiller pour des causes utiles. Et qui sont simplement indemnisés pour de longs déplacements.
Nous avons tous des conflits d’intérêts mais ils ne sont pas forcément financiers ou matériels. Nous sommes tous plus ou moins englués dans nos croyances, nos idées préconçues ou reçues et il faut faire un très gros effort sur soi-même pour s’en libérer. Nous n’y parviendrons sans doute jamais totalement.
Il suffit de voir le débat quasi mystique qu’il y a eu sur ce blog à propos de l’omniprésence de la loi normale dans l’univers mais qui peut nous fermer l’accès à d’autres possibilités. Et aussi nos jeunes polytechniciens qui ont publié en juillet 2009 cette modélisation de l’épidémie de grippe en France et qui veulent retrouver dans leur modélisation la supériorité des antiviraux et surtout de la vaccination sur toutes autres mesures (leur conclusion page 42; le lien à la fin) :
« La mesure la plus efficace reste la vaccination, qui empêche moyennant des ressources suffisantes la propagation de l’épidémie. Elle est d’un côté la plus simple à mettre en place (étalement dans le temps des vaccinations,contrairement au traitement antiviral), et de l’autre la plus compliquée : en effet on ne connaît pas le virus responsable de l’épidemie avant que celle-ci ne se déclenche, d’où la quasi-impossibilité de concevoir un vaccin. »
Pour eux, la difficulté de la vaccination serait uniquement dans la conception biologique du vaccin. Les faits ont démontré que ce n’était pas le seul problème ! Avaient-ils des conflits d’intérêts avec les labos ?
On peut raisonnablement penser que non mais il y a, de façon plus ou moins inconsciente, le choix des valeurs des paramètres, des hypothèses sur les propriétés du vaccin implicitement supposé efficace à 100%, sans contre-indications, accepté par la population disciplinée qui attendrait son bon pour ne pas trop engorger les centres dans lesquels pourtant les longues files d’attente ne pourront que favoriser la transmission du virus (et d’autres) contre lequel on vient se faire vacciner.
Il est presque amusant de constater que la raison pour laquelle ils écartent l’isolement est qu’il demande une détection précoce des cas, donc non réaliste :
« les mesures d’isolation et de quarantaine ne sont efficaces que s’il est possible de repérer les malades ou exposés immédiatement, ce qui n’est pas réaliste. Elles n’ont donc d’utilité qu’au tout début des épidémies »
Mais ils n’appliquent pas cette restriction aux antiviraux tout en pointant la même condition :
« les mesures de traitement antiviral attribuées aux infectés sont très efficaces, et ce d’autant plus qu’elles sont mises en place rapidement et qu’on détecte les malades promptement. »
En un mot, pour résumer, cette publication révèle la toute puissance du conformisme ambiant sur les esprits. C’est d’ailleurs sans doute l’une des caractéristiques exigées pour franchir la barrière des concours : se conformer aux exigences des critères de sélection.
Avant de devenir aviateur, Saint-Exupéry s’était présenté à l’école Navale où il fut collé à cause de l’épreuve de français ! Oui, le futur auteur du Petit Prince collé pour le français ! Sur sa copie de disserte il avait écrit : ” je refuse de parler de ce que je n’ai pas expérimenté.” C’est bien pourquoi il a pu accomplir des choses hors normes mais il fallait ”en avoir” pour oser faire cela ! Sans cela il ne serait probablement jamais devenu aviateur…
Je vous donne un truc que j’ai expérimenté déjà 2 fois avec succès : mon dernier commentaire ne s’était pas affiché alors j’ai relancé la page courante et…miracle, il s’est affiché !
Idem d’ailleurs pour voir les derniers commentaires publiés, il ne faut pas hésiter à relancer la page une autre fois.
@ BG.
merci pour le truc.
Quand aux polis techniciens, ce que vous apportez est épatant.
Ils refont le coup de l’expérience sur la Sauterelle ! (un corollaire “obligé” – obligé mon …, obligatoire oui- de l’expérience des 5 singes)
Si jeunes et déjà tant de certitudes alors qu’en effet ils prennent pour argent comptant bien des incertitudes.
Comme si ce qui comptait c’était le modèle et son fonctionnement, pas son exactitude.
L’élytre de la nation !
Ben ça fait peur.
J’ai posté un message hier après-midi pour demander aux deux médecins auteurs de ce blog de déclarer leurs liens d’intérêts en application de la loi sur la transparence de l’information médicale (article L4113-13 du code de la santé publique), mais ce message n’est pas passé.
Je fais donc une deuxième tentative.
@GYURAN
Je vous ai répondu, mais c’est en modération.
Par ailleurs j’ai comis une analyse du petit travail des étudiants de l’X
Il a été mis en modération et pas publié !
Doit-on en conclure que certains deviennent dérangeants sur ce blog ?
ici Gyuran : essai avec le nom pré-rempli par le système sans tentative de chgt
J’ai travaillé sur le résultats suivant obtenu par nos amis polytechniciens, pour la population de Paris de 2,2 millions, page 26 :
« le pic d’infection se situe entre 30eme et le 40eme jour. Au pic, 1 000 000 de personnes sont infectées. L’épidemie dure environ 80 jours. A la fin de l’épidemie toute la population a été touchée. »
Ils ont pris R0=3 sur 4 jours alors que la durée d’incubation moyenne est prise à 3 jours (2,95 jours). J’ai alors réparti le R0 à la proportionnelle, 2,25 pour les 3 premiers jours et 0,75 pour le quatrième.
Comme les malades peuvent continuer à contaminer alors que ceux qu’ils ont contaminé en premier deviennent à leur tour contaminant, l’incidence n’est pas égale à la prévalence. J’ai donc tenu compte de cela, ce qui a une importance non négligeable par rapport à avoir le même R0 et l’incidence égale à la prévalence.
J’ai pris les mêmes conditions initiales qu’eux au temps 0 : 10 infectieux et 10 latents. Je n’ai pas tenu compte de durées d’infectiosité et d’incubation distribuées selon des lois normales de moyennes 4 et 3 mais pris les valeurs moyennes pour tous. Je n’ai pas implémenté la méthode de Runge-Kutta à l’ordre 4 pour la résolution des systèmes différentiels. Je n’ai pas fait tourné le programme pendant 1500 heures …….
Mais j’ai obtenu en très peu de temps les résultats suivants :
Le pic est au temps 13 c’est à dire à 13×3=39 jours. Il est à 1 013 638 cas et l’épidémie s’éteint au temps 26 soit au bout de 26×3=78 jours avec au total 2 069 056 cas…Autrement dit, les mêmes résultats qu’eux…
PS : Ils écrivent que toute la population a été touchée. Ce n’est pas cohérent avec les résultats habituels, y compris ceux observés il me semble : il y en a toujours qui échappent.
J’ai poursuivi mes investigations sur l’étude polytechnique avec l’action supposée du traitement. On n’a pas beaucoup d’indications. Autant nous bénéficions d’un luxe de détails pour la méthode Runge-Kutta autant nous restons le bec dans l’eau sur de nombreuses autres aspects qui seraient plus intéressants dans une telle publication.
Ainsi, il y a 3 seuils d’intervention : 20 cas, 200 ou 2000 cas. J’ai choisi d’intervenir quand on atteint à peu près 2000 cas soit au temps 5 (5×3=15 jours). J’ai supposé que le malade traité contamine seulement 2,25 personnes au lieu de 3 et ce dans les 3 premiers jours. Le pic se produit alors, pour moi, au temps 14 soit 42 jours et donne 813 537 cas. L’épidémie s’éteint au temps 29, soit 87 jours, avec au total 1 877 587 cas.
L’étude de Polytechnique donne le pic entre 45 et 55 jours avec 800 000 cas, la fin de l’épidémie en 70 jours avec 2 100 000 cas. Les écarts sont plus importants mais il y a beaucoup d’indéterminations. Un point paraît curieux : ils annoncent 2 100 000 cas sur 2 200 000 personnes tout en disant que ”à la fin de l’épidémie seule une partie de la population a été infectée” (page 26). Voilà une mesure qui ne semble pas servir à grand chose !!! Je pense qu’il doit y avoir un problème, ce n’est pas normal.
Cette anomalie se renforce avec les résultats associés à R0=1,8 (qui doit correspondre, si j’ai bien compris, à béta=0,6) : alors que la durée de l’épidémie passerait de 80 à 70 avec le traitement pour R0=3, elle passe de 100 à 140 pour R0=1,8. C’est très curieux d’avoir ainsi une diminution de la durée pour une valeur de R0 et une forte augmentation pour l’autre. Pour ma part j’obtiens une augmentation importante de cette durée dans les 2 cas.
A priori, on peut s’étonner qu’un traitement, efficace par hypothèse en réduisant le nombre de personnes contaminées par un cas lorsqu’il a été traité, puisse se traduire par une augmentation de la durée de l’épidémie.
Cela s’explique pourtant assez bien : une épidémie qui flambe rapidement produit beaucoup d’immunisés en peu de temps et accumule ainsi de l’énergie, si je puis dire, pour décroître rapidement. C’est pourquoi un pic passant d’un million à 800 000 devrait être un signe d’allongement de la durée de l’épidémie et non le contraire.
Ou alors, si cette anomalie ne correspond ni à une erreur de programmation ni de conception, c’est qu’il y a quelque chose d’intéressant à comprendre dans cette inversion quand on change la valeur de R0.
Mais ce n’est pas la première hypothèse que je retiendrais, surtout qu’il y a une autre anomalie que j’avais pointé dans mon commentaire précédent avec cette affirmation que toute la population serait touchée, affirmation appliquée également quand on remplace R0=3 par 1,8. A mon sens, c’est trop, il y a un problème.
Je précise mon affirmation du commentaire précédent :
“C’est pourquoi un pic passant d’un million à 800 000 devrait être un signe d’allongement de la durée de l’épidémie et non le contraire.”
Et ce d’autant plus que le nombre total de cas est pratiquement le même dans les 2 situations. On voit mal comment parvenir plus rapidement (70 jours au lieu de 80) à un total de 2 100 000 cas avec un pic à 800 000 qu’avec un pic à 1 million même si le total était un peu plus mais de toute façon pas plus de 2,2 millions.
Et ce d’autant plus encore que quand il est à 1 million, le pic est annoncé se produire au plus au 40ième jour et qu’à 800 000 il est annoncé au plus tôt au 45ième. Non, il y a quelque chose qui cloche, ça n’est pas normal (page 26).
PS : une loi normale donne une courbe en cloche et quand ça cloche ça n’est pas normal. Allez y comprendre quelque chose !!!!!!