Cannes jour 3: la barre très haut

459787 524044

En ouvrant la compétition avec «Rester vertical» d’Alain Guiraudie et «Sieranevada» de Cristi Puiu, le Festival fait d’emblée une proposition ambitieuse à ses spectateurs.

LIRE ICI

lire le billet

Cannes, jour 2: film événement et événement-monde

 

De rouille et d’os de Jacques Audiard (Compétition officielle), avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts. En salles le 17 mai.

Après la bataille, de Yousry Nasrallah (Compétition officielle), avec Mena Shalaby, Bassem Samra, Nahed El Sebaï.

Très attendus l’un et l’autre, les deux films en compétition jeudi 17 se situent pourtant à deux extrémités du spectre des événements de festival. De rouille et d’os de Jacques Audiard est un «événement» dans le landernau festivalier, un ténor identifié du champ convoité du «film d’auteur qui va faire des entrées», graal de tout festival. Alors que si Après la bataille de Yousry Nasrallah est bien présenté comme œuvre de cinéma, il est aussi là comme la réponse d’un cinéaste égyptien particulièrement doué aux événements qui secouent son pays depuis 16 mois. «L’événement», dans ce cas, est a priori moins le film lui-même que ce qui l’a inspiré.

Lire la suite

lire le billet

Cannes: cru classieux

 

La sélection officielle du 64e Festival de Cannes était confrontée à un effet d’annonce fragilisant: réputée d’emblée comme un «bon cru», elle risquait d’apparaître inévitablement comme en deçà d’un top niveau idéal, tout en courant le risque symétrique d’être accusée de se conforter avec des «valeurs sûres» si la sélection se concentrait sur les grands noms du cinéma mondial.

Lire la suite

 

lire le billet