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Arrière droit ou ailier gauche, le footballeur est un animal politique comme un autre.
Depuis quasiment deux mois, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas et on a encore le droit à une journée de mobilisation ce jeudi 28 octobre. Un conflit à priori bien éloigné des préoccupations des footballeurs professionnels. Foot et politique, ça ressemble à un oxymore: pas étonnant pour des types qui ne pensent qu’au sport depuis leurs 14 ans. Biberonnés dans les centres de formation des clubs pros, on les dit formatés, dotés d’un piètre niveau scolaire et peu imprégnés des cours d’éducation civique dispensés au collège.
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On devrait toujours faire confiance aux lecteurs de PDPS. Le 21 février dernier, en réponse à notre article «Heureux groupe pour l’Euro 2012», dans lequel nous nous ingénions à démontrer le faible niveau de notre groupe de qualification pour la compétition ukraino-polonaise, Arviol nous écrivait, la plume acerbe et sévère. «Redescendez sur terre la France est forte que sur les papier, sur le terrain vous êtes pitoyable.» Arviol avait malheureusement raison, sauf pour la grammaire.
Les Bleus affrontent ce soir la Biélorussie au Stade de France, et on n’est pas loin d’avoir peur des gars de Bernd Stange, sympathique sélectionneur des verts et rouges, ancien informateur de la Stasi et ex-coach de l’Irak (au crépuscule de Saddam). Le Mondial sud-africain est passé par là. On ne reviendra pas en détail sur le fiasco de juin, déjà brillamment exposé ici. Tout juste rappellera-t-on quelques faits. Un nul, deux défaites, et surtout un délire politico-sportif de deux mois, culminant avec la sortie sur les «caïds immatures» de Roselyne Bachelot dans l’hémicycle et le procès brinquebalant fait aux «meneurs» de la mutinerie de Knysna.
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Alors que nos anciennes gloires presque toutes retraitées se transforment de temps à autres en Harlem Globe Trotters du foot hexagonal, un ancien docteur des Bleus, Jean-Pierre Paclet, sort un bouquin dans lequel il s’interroge sur les résultats louches des tests sanguins de certains joueurs de la génération 98.
Des “révélations” signées de celui qui, de 2004 à 2008, a observé la déliquescence du système Domenech et le changement chaotique de génération, jusqu’à porter le chapeau pour la blessure de Vieira à l’Euro austro-suisse. Là où Paclet parle de raison d’Etat, son prédécesseur, Jean-Marcel Ferret, se dit “totalement surpris”.
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Anelka n’a plus la cote auprès des jeunes de banlieue, selon l’AFP. Sauf dans sa ville d’origine, Trappes. C’est vraiment fini, alors. Au revoir, Nico.
Bon ce n’est pas un sondage, plus une impression au doigt mouillé après avoir interrogé quelques jeunes, mais l’honneur républicain est sauf. Entre la France et Nicola Anelka, les jeunes de banlieue ont choisi la France. Sauf à Trappes, mais c’est normal, la culture de clocher fait que l’on défend jusqu’au bout ses enfants prodigues, même s’ils deviennent terribles sur la fin. En Corrèze, on votera pour Chirac, ou pour son avatar Bernadette, même après sa mort.
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Après la surprise des 30 de la semaine dernière, la liste presque définitive est enfin tombée. On connaît maintenant les 23 joueurs + Gallas qui participeront à la Coupe du Monde…. Landreau, Ben Arfa et les Rennais sont les grands perdants.
Et, comment dire, on voudrait s’extasier, on a un peu de mal. Attention, la liste de Domenech est tout sauf illogique. Il a construit une équipe dans un esprit de club, c’est à dire que ce n’est pas le rassemblement des meilleurs mais la constitution d’un groupe. Avec des titulaires, ultra-titulaires, et des remplaçants, ultra-remplaçants. Une partie des mecs, au hasard Carrasso, Planus, Reveillère, Diaby, Valbuena, Cissé sont juste contents d’être là et de jouer les porteurs d’eau pendant un mois.
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On ne va pas se mentir, les chances que la France gagne le mondial frôlent le zéro. Qualif’ foireuses, matchs amicaux pourris, ambiance délétère, sélectionneur narcissique, vieux cadres blessés, jeunes prometteurs remplaçants, bons joueurs de Ligue1. Dans le meilleurs des cas, sortie honorable programmée en quarts de finale, et dans le pire, retour à la maison après une fessée mexico-uruguayenne. Trop facile de tirer à vue sur les Bleus, alors envers et contre tout, il faut se donner quelques raisons de croire à un mondial pas si pourri que ça. Lire la suite…
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Le sélectionneur national annoncera mardi sa liste de 23 joueurs appelés à disputer la Coupe du Monde. En exclusivité, PDPS vous propose de vous plonger dans la tête de Domenech, au cœur de ses interrogations.
Trézéguet. Les sélectionneurs commencent toujours leur liste par le nom d’un joueur incontournable autour duquel ils construisent l’équipe. Deschamps pour Jacquet, Betsen pour Laporte. Mes seules certitudes sont les joueurs que j’ai écartés du groupe. Trézéguet, Pirès, Mexès. Quoiqu’il arrive, je ne peux plus prendre ces trois là.
J’ai dit partout dans la presse que cette coupe du monde appartiendrait aux joueurs, mais quels joueurs? Je ne peux même plus compter sur mon épine dorsale. Gallas, Lass, Gourcuff, Henry, Gignac. Voilà mes choix, ceux en qui je croyais. Aujourd’hui ils sont tous blessés, sur le banc ou en méforme. Et avec l’affaire Zahia, je risque en plus d’avoir quelques joueurs qui ont la tête ailleurs. En plus, Ribéry, Anelka et Benzema se font un plaisir de ne pas écouter mes consignes et de n’en faire qu’à leur tête comme contre l’Espagne! Bon allez, arrête de te plaindre, il faut s’y mettre.
« Estelle, tu me prépares une tasse de thé, s’il te plaît? »
Le mieux c’est de continuer avec mes convictions. On joue en 4-2-3-1 et je double les postes. J’ai un groupe en place depuis plus de deux ans que je ne vais modifier qu’à la marge. Mais il y a quelque chose de pourri dans ce groupe, on se croirait au royaume du Danemark. Il faut que j’envoie des messages clairs si je veux que mes menaces dans la presse soient prises au sérieux. Je leur ai promis des surprises, ils vont être servis.
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C’est mardi prochain, à la sainte Estelle, que Raymond dévoilera les 23 pour la Coupe du monde sur le plateau du 20 heures de TF1. De quoi faire plaisir au diffuseur qui surpaye les Bleus et éviter les méchantes questions technico-tactiques de L’Equipe (blague) pour se contenter de celles de Laurence Ferrari sur le sexe des anges, enfin de Ribéry. Pendant ce temps, la France du foot se demande qui emmener prendre la marée en Afrique du sud, et Plat du pied a fait une “anti-liste” de 23 joueurs que Raymond n’emmènera pas (normalement).
Sébastien Frey
Bon ok, son trop long passage en Italie lui a fait choper une crise de berlusconite aiguë, et son seul match en équipe de France a été complètement foireux. Mais quand même, sans lui, la Fio ne jouerait même pas la Ligue Europa.
François Clerc
Non, on déconne. Autant prendre Réveillère si on veut un figurant.
Benoît Trémoulinas
Il fut un temps où le couloir gauche des Bleus, c’était Lizarazu, Liza ou Bixente. Ou Candela. Donc si le basque se pétait, on était mal. Maintenant, on est tranquille. Entre Eric Abidal, Pat Evra “le mangeur d’enfants” et Gaël Clichy, l’enfant en question, on est tranquille. Et puis Trémoulinas. La mobylette réunionnaise de Bordeaux fait une saison de haut vol. Arrière gauche, milieu gauche, ailier gauche, les trois en même temps, Trémoulinas est partout, a bouffé du Bavarois au petit déjeuner et surnagé contre l’OL. Too bad, Tremoulinas est barré en Bleu, Ray lui préfère même l’homme-tronc Aly Cissokho. Vivement Laurent Blanc.


La rédaction est abattue. Sauf incroyable retournement de situation, Emmenez-moi de Charles Aznavour ne sera pas l’hymne officiel de l’équipe de France à la Coupe du monde. La FFF nous a dit non. Henry, Domenech et le chanteur arménien nous ont snobés. Même Clément d’Antibes n’a pas approuvé notre initiative. La honte.
C’était début janvier. Pleins d’enthousiasme pour la nouvelle année, nous décidions de lancer un grand sondage pour élire la chanson officielle des Bleus pour le Mondial sud-africain. Celle qui devait immanquablement les conduire à la victoire le 11 juillet. Un vote massif et innocent de nos lecteurs désignait quelques semaines plus tard la célèbre chanson du taulier arménien. Fort de cette légitimité démocratique, Plat du Pied Sécurité a sollicité les principaux responsables du foot français pour imposer cet hymne. En vain.
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Raymond est en chasse. Pas après les journalistes, comme d’habitude, mais bien après ses joueurs. Il l’a dit dans L’Équipe de mardi: “La leçon, c’est qu’ils doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c’est l’équipe qui compte, pas eux. S’ils n’ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil !“. Voilà qui est clair (pour le compte-rendu voir avec So Foot).

Raymond veut donc mettre de l’ordre dans la baraque bleue. Très bien, vas-y Raymond, sort les machettes, les tonfas, les francisques (enfin pas trop) et la sulfateuse, et mets en plein la tronche aux égos surdimensionnés qui pourrissent ton vestiaire. D’ailleurs, Plat du pied t’a préparé une “shooting list”.
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