
Perdu dans la foule, ravi de passer inaperçu, un grand cinéaste applaudit un autre grand cinéaste.
Mercredi après midi, c’était David Cronenberg assistant à la projection hors compétition de Io e Te de Bernardo Bertollucci, ovationné par les spectateurs.
Belle image en effet Jean-Michel. J’avais rencontré une fois Cronenberg à un débat sur la censure à l’Arlequin, 2000, Paris. Je l’avais trouvé accessible, humble, humain, abordable. David Cronenberg saluant le travail de Bernardo Bertollucci , c’est beau, on a eu aussi dernièrement de bien jolis mots de la part de Marty Scorsese à l’égard du grand Sergio Leone (article du “Monde” récent, cf. “Il était une fois Sergio Leone et Martin Scorsese”, mai 2012, Cannes). Des intelligences cinématographiques qui se visitent, c’est tout simplement cadeau pour les cinéphiles, avec à la clé des connexions possibles, continuités ou ruptures, à établir entre des sensibilités et univers différents.