Les dernières analyses statistiques réalisées par les astronomes de l’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP) révèlent que le nombre de planètes présentes dans notre galaxie, la Voie Lactée, serait au moins égal au nombre d’étoiles qu’elle contient. Soit entre 200 et 400 milliards… Ce résultat, publié dans la revue Nature du 12 janvier 2012 relance le fol espoir de découvrir une autre Terre en dehors du système solaire. La chasse à ces exoplanètes dure depuis 16 ans et elle a permis de détecter 720 de ces astres candidats au titre envié de “soeur de la Terre”. S’il existe quelque 300 milliards de planètes dans la Voie Lactée, leur découverte au rythme actuel devrait prendre plus de 6 milliards d’années… Cela devrait donc tout juste permettre aux astronomes de les identifier toutes avant que notre soleil n’explose et ne grille la Terre en se transformant en géante rouge.
Bien sûr, on peut espérer que le rythme des découvertes s’accélère considérablement. Ce sera fortement nécessaire car, si nous découvrons une planète-soeur, il nous faudra un certain temps pour y déménager. Pour l’instant, parmi les plus sérieuses candidates, c’est à dire celles qui présentent les caractéristiques les plus proches de celles qui pourraient héberger la vie, on trouve Gliese 581 g, découverte le 29 septembre 2010. Elle se situe à environ 20 années lumière de la Terre, ce qui signifie que le voyage vers elle durerait 20 ans si l’on pouvait se déplacer à la vitesse de la lumière. A titre de comparaison, le voyage vers Mars dure environ 180 jours, soit 6 mois, lorsque la planète rouge se trouve à une distance minimale de 56 millions de km. Etant donné qu’une année lumière représente une distance de 9400 milliards de km, notre exoplanète Gliese 581 g se trouve donc, elle, à 188 000 milliards de km, soit une distance 3,3 millions de fois supérieure à celle qui nous sépare de Mars. A la vitesse à laquelle on pense voyager vers la planète rouge, il ne faudrait donc pas moins de 1,6 million d’années pour l’atteindre. Ce qui, sauf grossière erreur de calcul que vous ne manquerez pas de me signaler, rend assez délicate la perspective d’un exode massif de l’humanité vers une telle destination salvatrice…
Il reste deux solutions: trouver une exoplanète habitable beaucoup plus proche de la Terre ou augmenter considérablement notre vitesse de déplacement dans le cosmos, un peu dans le genre de l’hyperespace des films de science-fiction.
Ou alors, faute de déménagement, nous pouvons rêver de communiquer avec les extraterrestres ayant pu se développer sur une exoplanète. Là encore, la distance rendra le dialogue difficile. Un message envoyé vers Gliese 581 g mettra environ 20 ans pour lui parvenir et la réponse tout autant. A raison d’un aller-retour de sms tous les 40 ans, faire plus ample connaissance prendra un certain nombre de générations humaines…
Michel Alberganti
En suposant que dans le futur nous puissions augmenter la vitesse de nos vaisseaux spaciaux, ne pas oublier que la rencontre de celui-ci avec une toute petite météorite signera sa disparution instantanée!
[…] Slate.fr (Blog) […]
Voici un scénario qui pourrait vous apporter certaines réponses
: htt://www.oviaivo.net
il soulève, bien sûr,beaucoup d’autres questions .
La transmission de pensée serait un moyen approprié pour établir des communications ! et là, ce serait instantané : une voie à travailler …
Je ne suis pas gastronome mais il me semble que la lumière provenant de mars ne met pas 180 jours pour arriver sur terre mais 180 secondes! sinon combien de temps mettrait la lumière pour nous provenir du soleil! (autour de 8 minutes)
Une autre façon de voir la chose (parce-que 200 à 300 milliards c’est un peu comme le pactole de l’euromillion, une somme très difficile à appréhender) si l’on se mettait à les compter à raison d’une par seconde il faudrait entre 6000 et 9000… Ans, pour en faire le tour ! (et cela juste pour notre galaxie)
@ Yves Fuseau: Les 180 jours sont la durée du voyage d’une sonde ou d’un vaisseau habité entre la Terre et Mars.
c’est bien beau de penser à quitter notre planète, mais ne serait-il pas plus judicieux d’en prendre soin pour qu’Elle perdure beaucoup plus dans le temps que de la détruire et penser que nous pourrions partir ailleurs, Au fait, combien faudrait-il de vaisseaux pour sauver l’humanité ? ou est-ce que ce serait encore les plus aisés et les politiques qui profiteraient de ces voyages ?????????????? A méditer !!!!
Yves FUSEAU,
Vous n’êtes pas gastronome non, pas cosmique non plus, plutôt comique.
Gastropode êtes-vous peut-être finalement… A la vitesse de l’escargot on peut aussi voyager, il suffit juste d’avoir du temps devant soi.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Petite erreur dans l’article : notre soleil n’esplosera pas, il est trop petit pour ça ! Sinon, pour ce qui est de la recherche d’exoplanètes, elles n’ont pas qu’un but de voyage, mais aussi d’écoute avec le programme SETI. En effet, notre connaissance de la vie étant limitée à ce que nous connaissons, la meilleure façon de trouver des traces d’une vie extraterrestre intelligente est de trouver des planètes proches voire identiques à la notre (taille, composition (eau notamment), orbite dans la zone habitable, etc…) etd’orienter nos radars vers ces zones. Le voyage sera pour plus tard, ne visons pas Kepler avant Mars !
GALAXIE
Andromède est à portée de vue : d’un regard borgne j’embrasse l’océan cosmique illuminant ma lunette.
Là, chaque astre est un grain de lumière composant la fresque sidérale dont l’envergure donne le vertige.
Avec ses ailes incommensurables, ce tourbillon galactique nommé Andromède n’est pourtant, à une échelle supérieure, qu’un autre grain de sable perdu dans une autre mer. Îles du cosmos rythmant l’Univers à l’infini…
Vastes systèmes de matière organisée voguant dans le mystère. Etranges conceptions ordonnées errant dans des étendues énigmatiques. Géants et lumineux oiseaux planant dans l’éther. Immenses points d’interrogation jetés dans un vide sans borne…
Mais revenons à l’oeil majestueux qui occupe toute ma lentille.
Par milliards et à chaque instant, à travers les mondes innombrables contenus dans cette structure nébuleuse que je contemple se produisent les événements épars, anodins, grandioses, curieux, mornes ou fabuleux de la vie, se manifestent les faits simples, complexes, inconstants, naturels, baroques, banals, titanesques, dérisoires, mystérieux ou familiers des choses et des êtres qui y grouillent.
Des drames et des merveilles, des naissances et des morts, des cris de bêtes et des chants d’hommes.
Des joies indicibles et des épreuves inouïes. Des platitudes et des prodiges. Des destinées divines et des aventures minuscules.
Des hasards inimaginables et des siècles tous pareils aux autres siècles. Des révolutions invisibles dans des fourmilières et des fêtes éclatantes chez des civilisations de bipèdes éclairés.
Des réflexions sublimes et des rêves monotones. Des individus à l’intelligence suprême et des peuples de crétins. Des guerres paradisiaques et des paix infernales. Des pluies de glace et des orages de feu. Des découvertes inconcevables et d’immuables pensées.
Renouvelé à chaque seconde, le miracle de la vie. A chaque minute qui passe des myriades de têtes nouvelles, humaines ou animales, émergent des astres. Les unes placides avec des bouches ouvertes, les autres levées avec des yeux étonnés.
Collé à la lorgnette du télescope, mon oeil s’écarquille, béat, tandis que mon imagination s’enflamme.
Je demeure longtemps ainsi, immobile, absorbé par le spectacle somptueux des étoiles, oubliant le temps, la fraicheur, et même mon nom.
Soudain des nuages dissimulent le firmament. Je sors aussitôt de ma rêverie.
Il est déjà tard sous la voûte obscurcie. Le sommeil me gagne.
Je rejoins ma couche, plein de questions sans réponse dans la tête, le coeur alangui, l’âme vague, laissant l’espace à son silence éternel.
VOIR LES DEUX VIDEOS :
http://www.dailymotion.com/video/xkyyj6_galaxie-raphael-zacharie-de-izarra_creation
http://www.dailymotion.com/video/xkyxqx_galaxie-raphael-zacharie-de-izarra_webcam
Raphaël Zacharie de IZARRA
VUE SUR LES ÉTOILES
Je contemplais depuis des heures le ciel étoilé de septembre, étendu dans un près en quelque lieu reculé de la campagne sarthoise. La nuit était sereine, la brise douce.
Je m’endormis sous le firmament.
Je fis un rêve dans ce champ d’herbe. Un rêve mystérieux et pénétrant, puissant et profond. Un songe à la fois étrange et réel, un mirage comme une vision. Une sorte de fantasmagorie faisant naître en moi des sensations étrangères et familières où je vis ce qui se trame dans les profondeurs des galaxies, ce qui s’y passe à l’échelle humaine… Comme si le temps d’un somme j’avais eu dans la tête les pensées du dieu Jupiter ou que des flammes divines avaient éclairé subitement le ciel devant moi. Bref, ma conscience s’ouvrit sur le cosmos, sonda les espaces infinis pour aller observer jusqu’au moindre insecte, jusqu’au plus petit grain de sable, jusqu’à la plus quelconque peuplade d’hommes vivant là-bas sur des planètes aux confins de l’espace… Par quel prodige eus-je accès au grand théâtre sidéral ? Peu importe. Toujours est-il que là, endormi par une nuit de septembre en pleine campagne, je vis couler au-dessus de moi l’incommensurable fleuve cosmique. Composé d’une infinité d’étoiles, ce flot que l’on nomme Univers charriant la vie à gros bouillons, sans fin, sous des millions de formes, je l’ai rêvé.
Et ce songe était palpable.
Voilà ce que je vis :
Des humanités par milliards peuplant l’Univers, des mondes minuscules ou gigantesques, certains aussi isolés dans l’espace qu’une coquille de noix en pleine mer, d’autres rassemblés en bouquets formés de millions d’étoiles. Partout, des peuples, des civilisations, des océans humains. Des races d’hommes variées, étonnantes, magnifiques, laides, effilées, trapues… De la vie même là où c’est inimaginable, des espèces animales par milliards répandues à travers autant de mondes. Ces mondes multipliés eux-mêmes par cent milliards : autant qu’il y a de galaxies, abritant chacune cent milliards d’autres formes de créatures ! Des contrées grandes comme des planètes et des planètes aussi vastes que des petits soleils. Il n’est pas rare qu’en ces lieux mille Chine puissent ne former qu’une province d’une partie plus étendue encore. Deux-cent milliards d’individus s’agitent sur certains globes. Dix milliards de sosies parfaits vivront et mourront simultanément sans jamais soupçonner que leurs doubles pussent exister à dix milliards d’exemplaires, dispersés à travers l’océan sidéral… Moi, je les ai vus.
J’ai vu bien des choses encore : des empires paisibles de plus de 100 000 ans, des bâtiments étranges, des grandes villes silencieuses et mystérieuses, habitées par quelques personnes seulement. Et sur cet autre monde, qu’étaient ces déserts semés de cubes de verre oranges hauts comme des maisons ? Des cités endormies ou des champs de batteries solaires ? Ailleurs, par millions des habitants primitifs sortaient de leurs forêts et s’alignaient pour former des signes magiques. Il y avait des processions de toutes sortes, sur beaucoup de mondes très différents les uns des autres. On brandissait des espèces de noix géantes en pleurant dans les rues tortueuses d’une cité sombre sur tel monde. Sur un autre des voix à l’unisson scandaient des mots aigus le long d’une route étroite (cette route était creuse et faite d’un assemblage de plusieurs bandes de couleurs différentes) tout en faisant jaillir des fumées bicolores dans lesquelles se formaient des images de paysages (des genres d’hologrammes ?) à partir de cônes géants translucides posés sur leur tête… Qu’était-ce donc ? Une manifestation de revendications sociales, des opposants politiques, des réjouissances profanes, des ingénieurs établissant des mesures lors de travaux publics ? Il m’a été permis de voir, non de comprendre.
Ailleurs il y avait un homme qui marchait dans une prairie vêtu d’une multitude de cercles -d’un rouge vif- très minces superposés, comme suspendus en l’air par je ne sais quel effet magnétique tout en épousant sa silhouette et ses membres (un peu comme le bonhomme Michelin). Ces cercles tournaient sur eux-mêmes lentement tout en flottant autour du corps de l’homme qui marchait. Je me dis : voilà une espèce de farfelu qui, comme chez nous, entreprend quelque exploit courageux et inutile. A l’image de nos “traverseurs” d’océans à la rame, de ces sauteurs de tours en parachute, de ces excentriques allant se perdre volontairement dans le désert munis de casques à pointe ou de ces funambules habillés en clown qui font du vélo en équilibre sur une corde suspendue au-dessus de quelconques chutes d’eau… A moins qu’il ne s’agît d’un citoyen banal d’une république utopiste ou d’un royaume complexe en train de vaquer à des occupations fort ordinaires échappant à mon regard profane… Comment aurais-je pu interpréter avec justesse ce que je voyais ? Des gouffres psychologiques, des abîmes philosophiques me séparaient de ces mondes. Je me contentais d’observer, émerveillé, étonné, amusé.
J’ai pu voir mille autres choses que je suis incapable de nommer, des merveilles impossible à relater, des phénomènes que je percevais comme extraordinaires et qui semblaient naturels à des milliards d’individus…
Lorsque je me réveillai l’herbe était humide, les constellations avaient changé de place. La vision avait duré deux heures… Je sais intimement que ce songe n’était point un mirage mais un voyage fulgurant vers des mondes disséminés à travers le cosmos, un voyage qu’il m’a été permis d’effectuer comme une grâce, emporté par les ailes de Séléné.
VOIR LA VIDEO :
http://www.dailymotion.com/video/x95c7n_vue-sur-les-etoiles-raphael-zachari_creation
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PRECISION DE L’AUTEUR
A ceux qui à travers ce texte me reprocheront de m’égarer sur les sentiers d’une imagination à leurs yeux peu réaliste :
Ne serait-ce pas plutôt le manque d’imagination qui paralyse les petits esprits et les empêche de projeter leurs pensées plus haut que leur friteuse électrique, plus loin que leur programme télévisé du samedi soir ? La réalité dépasse de toute façon tout ce que l’on peut imaginer et ce dans tous les domaines, la preuve à chaque instant sous nos yeux que ce soit à travers le mystère mille milliards de fois reproduits du brin d’herbe, du moucheron, à travers l’incroyable complexité du cerveau humain ou bien tout humblement à travers les atomes de l’air qui nous entourent… Tout procède d’une imagination infiniment plus fertile, plus folle que la simple imagination humaine qui elle ne prend qu’une infime mesure de la réalité des choses.
Qu’aurait donc pensé un laboureur du Moyen-Âge s’il lui avait été donné de voir son descendant taper sur un ordinateur dans son exploitation agricole ? Il aurait dit :
– J’ai vu un paysan s’entretenir avec un carré plein de lumière et le carré lui répondait avec des signes magiques qui apparaissaient, disparaissaient. Puis naissaient des images fulgurantes qui s’agrandissaient, rétrécissaient… Et même des bruits étranges sortaient du carré lumineux. Ensuite le paysan est sorti de sa maison et un énorme animal de fer l’a avalé. Et je vis l’homme dans la tête du monstre qui rugissait, il se maintenait accroché à une roue derrière les yeux du dragon, il était vivant mais ne bougeait pas, tournant juste la roue devant lui, et la créature avançait pour emporter sa proie jusque dans un immense champ de blé dans un grondement de tonnerre… Un oeil orange clignait au-dessus du démon d’acier et cet oeil éclairait le champ de blé comme une torche qui s’allumait et s’éteignait cent fois par minute !
Le paysan du Moyen-Âge viendrait juste de décrire avec ses yeux médiévaux un paysan contemporain faire ses comptes sur son ordinateur avant de monter sur sa moissonneuse-batteuse surmontée d’un gyrophare. Un fait qui nous semble à nous parfaitement banal peut être observé avec effarement, incrédulité par un témoin d’une autre époque ou d’une différente mentalité.
Je ne fais rien d’autre à travers mon “rapport de voyage” à travers les étoiles : je raconte avec mes mots de terrien du XXIème siècle ce que j’y ai vu. Je n’ai pas affirmé que je comprenais ce que je voyais, je n’ai fait que raconter ce que j’ai perçu du haut de mon esprit non initié, de la même manière qu’un citoyen de la Rome antique raconterait à ses contemporains le métropolitain de TOKYO du XXIème siècle ou notre aviation de transport de masse…
Soyez persuadés que des habitants d’autres planètes observant certains de nos comportements seraient aussi incrédules que vous face à ce que je rapporte de mon voyage onirique. Marco Polo racontant certaines scènes orientales n’avait pas été cru de ses contemporains qui l’accusaient d’affabulation (même si certains historiens prétendent qu’il ne fit jamais son voyage en Chine).
On pourrait ainsi multiplier les exemples.
Ce n’est pas parce que je raconte des faits avec mes mots que ces faits n’existent pas. Qu’on me laisse au moins la liberté de proposer à mes lecteurs l’évocation de ces autres mondes. Libre à eux de ne pas y porter crédit, de restreindre leur vue à leurs clochers, leur LOTO, leurs vacances en Normandie et leurs croquettes pour chiens.
VOIR LA VIDEO :
http://www.dailymotion.com/video/x95c7n_vue-sur-les-etoiles-raphael-zachari_creation
Raphaël Zacharie de IZARRA
Sinon, on peut aussi procréer dans le vaisseau voyageur qui serait capable lui-même de fournir boire et à manger à plusieurs générations pendant 1,6 millions d’années…
Ou bien rester sur la terre tout autant…
Peut être que les futurs voyages interstellaires se feront tout simplement en exploitant les dimensions parallèles à la notre, dimension que l’on exploitent dans les calculs mais que l’on ne veut pour l’instant voir qu’en virtuel 🙂
@Yves Fuseau… La distance entre la Terre et Mars à sa périhélie est à peu près la même que la distance Terre-Soleil (150 millions de kms) la lumière nous arrivant donc de Mars mettra environ 8 minutes (vitesse-lumière) !
Bonne journée…
Il y a 720 (725 à présent) planètes qui ont été découvertes et confirmées, mais elles ne sont pas toutes des candidates pour être des “soeurs de la Terre”. Parmi ces objets, il y a des planètes gazeuses très proches de leur étoile respective (= Hot Jupiter) et bien d’autres dont les propriétés ne permettent pas l’apparition de la vie telle que nous la connaissons.
Vous citez Gl 581 g, mais la dernière étude datant de 2011 (http://arxiv.org/abs/1109.2505) semble ne pas confirmer l’existence de cette planète (http://exoplanet.eu/star.php?st=Gl%20581). L’étoile hôte Gl 581 est certes à 20 années lumière (AL), mais au niveau de la Voie Lactée, elle est très proche. A titre de comparaison, Proxima Centauri, qui est l’étoile la plus proche de notre système solaire, est située à 4,22 AL.
Concernant le rythme des découvertes, les équipes qui travaillent sur des instruments comme Kepler, Corot, HARPS … ont de nombreux candidats en attente de confirmation. Rien que Kepler a annoncé qu’il avait un total de 2326 candidats (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=en5OObU0ryU) lors d’une conférence de presse datant du 5 décembre dernier. Cependant sans publication, elles ne sont pas comptabilisées. En plus, il y a de nombreux projets d’instruments et d’autres qui sont en cours de développement ou en phase de test qui permettront d’accélérer le nombre de découvertes et de confirmer ou infirmer celles déjà connues. Le lien suivant répertorie l’ensemble des missions terrestres et spatiales pour la recherche de planètes : http://exoplanet.eu/searches.php. Il y a aussi le projet SPIROU (http://www.cfht.hawaii.edu/en/projects/SPIRou/) avec une collaboration française.
L’existence de Gl581g est plus que mise en doute. Les astronomes américains qui ont annoncé cette découverte ont sur-interprété leurs données. Cela a été démontré par de nombreuses équipes dont l’équipe franco-suisse ayant découvert les premières planètes autour de ce système. Par contre Gl581d (autre planète du système) est pour l’instant la planète répondant le mieux aux critères d’habitabilité. Elle fut découverte en 2007 par une équipe franco-suisse, et confirmé en 2009 par la même équipe.
@Duquesnoy domy:
Oui il serait judicieux de prendre soin de la Terre, mais c’est totalement hors sujet …
Oui, il faudrait beaucoup de vaisseaux,
Et OUI, ce serait encore les plus aisés et les politiques qui profiteraient de ces voyages.
Méditer sur les paroles de quelqu’un qui enfonce des portes ouvertes, je ne vois pas l’intéret…
On ferait beaucoup de choses, SI… 😉
Les 56 millions de Km entre la terre et Mars sont une distance minimale “en ligne droite” lorsque les 2 planètes sont du même côté de leur orbite. Lorsqu’elles sont en opposition cette distance monte à plus de 350 millions de Km. La ligne droite sur 56 millions de Km est une trajectoire qui peut être empruntée par la lumière car les planètes bougent peu pendant les quelques minutes que dure ce trajet, mais certainement pas par un vaisseau spatial lent qui doit prendre une trajectoire elliptique en l’absence de poussée. En 6 mois de trajet, Mars a parcouru une bonne partie de son orbite avant que le vaisseau ne la rattrape. La distance réelle parcourue par le vaisseau est donc un arc d’ellipse bien plus long qu’indiqué.
Pour le cas d’un voyage en direction d’une étoile, la ligne droite est par contre un trajet réaliste si l’étoile visée bouge peu par rapport au soleil.
La durée du trajet calculée est donc fausse. CQFD.
Je crois que la technologie terrienne evolue au plus vite qu’on ne la pensait, l’homme entre doucement et surement le monde de la fiction, ils nous restent peut de temps pour decouvrir la vitesse de la pensee. Il y a 14 ans j’ai entendu une voix a travers ma pense, ” je ne comprend pas ce qui dit la voix”, ca ma parrait bizarre. Je dit aux amis, le monde est une fiction un jour va venir on voyerait sans l’aide des avions.
Avant d’aller plus loin pour retrouver une planète similaire,il faut penser a pouvoir s’échapper de l’attraction solaire…parce que jusque-là nous avons un petit problème..avec notre astre qui a comme habitude de tout garder pour lui, les planètes et les morceaux des ceintures…
Certes, les 56 millions de km sont une distance en ligne droite. Les sondes envoyées vers Mars parcourent des distance bien plus grandes lorsqu’elles doivent exploiter l’effet de fronde dû à la gravité des planètes. Pour aller sur Mars, il est prévu de profiter de la distance la plus courte, tant qu’à faire… Cela signifie que l’on ne lance pas le vaisseau au moment où la distance est la plus courte mais bien avant afin qu’il arrive au moment où cette distance est la plus courte. La durée de trajet indiquée est tout à fait… indicative. Il s’agissait simplement de montrer qu’un voyage vers une exoplanète connue est impossible, dans l’état actuel de la technologie.
Un vaisseau spatial, par définition échappe aux attractions. Sinon, il n’irait jamais où on veut l’envoyer. Par ailleurs deux sondes sont déjà sorties du système solaire…
Une petite observation. On aura beau s’occuper de notre planète, ce n’est pas pour autant que soleil nous fera des cadeaux. S’il veut exploser un jour, il le fera! Donc ne soyons pas idiots, protégeons notre planète certes, mais cherchons en d’autres de “secours”. Enfin ce n’est pas la recherche spatiale qui pollue le plus. Elevons donc le débat pour lebien de tous.
Les scientifiques, ce qui est tout a leur honneur, ont sciemment, mésestimés le nombre de planète de notre galaxie car les prochains chiffres seront astronomiques ! Le satellite Kepler appuyé par les nombreux télescopes terrestres vont encore nous épater ! A mon avis on se dirige vers 5 fois plus de planète tellurique que de soleil visible…
Dans ces estimations, au combien difficiles, il faut prendre en compte la visibilité des astres. On ne voit qu’une petite partie des soleils, 99 % des étoiles naines (dont les classes augmentent presque tout les mois…) sont invisibles, des poussières et autres nuages cachent de nombreux astres et seul a gravitation ne peut compter correctement ces astres, d’autres éléments sont trop brillant pour permettre de voir leurs proches voisins…
Une observation qui permet de multiplier le nombre de planètes est celle de système binaire a planète ou dernièrement on a trouvé des planètes gravitant autour, alors que les prédictions trouvaient ces phénomènes périlleux gravitationnellement parlant…
La découverte de géantes gazeuses attachées a aucun soleil et donc circulant seules dans notre galaxie est aussi source d’espoir…
Ensuite il faut se mettre d’accord sur planète et satellite, la découverte de géantes gazeuses plus grosse que Jupiter, en nombre gigantesque, nous font imaginer des satellites de la taille de notre Terre ou encore plus gros…
Il suffit de voir déjà dans notre système solaire le nombre d’astre tellurique gravitant autour de nos géantes…
Bref, pour moi le nombre est largement sous estimé et c’est une bonne chose. Il ne faut pas oublier que les sciences ce ne sont que la compréhension des constations et donc “la preuve de contraire” tourne a plein pot en astronomie… 🙂
En ce qui concerne la probabilité de vie bactérienne, celle ci aussi a augmenté de façon exponentielle, avec les découverte de niche toujours plus extrêmes…
Le fait que des astres puissent avoir une chaleur interne dû simplement a la gravitation est une manne pour les futurs exobiologistes…
Plus rien n’est impossible, l’équation soleil + planète = vie a disparu, imaginez le nombre de niches probables… Ensuite la brièveté de l’apparition de la vie, sur Terre est aussi une manne d’espoir, sur Terre nous sommes sûr aujourd’hui que les première bactéries (ou organisme similaire et simple) étaient la il y a 3.8 milliard d’année et les dernières estimations parlent de 4.3 milliards d’année soir 100 millions d’années après la création de notre proto Terre !
Donc non seulement les niches sont partout, mais en plus le développement de la vie est rapide, très rapide…
Je ne parle pas de “l’accrochage” a la vie de ces bactéries, car avec tout les accidents cosmiques qu’a connu notre planète, la vie est repartie de plus belle !
Si il y a un domaine ou l’on ne risque pas de s’ennuyer dans les prochaines années, c’est bien celui l’astronomie et c’est un vrai régal ! Bonne année ! 🙂
[…] l’extérieur, le reste de la Voie Lactée avec ses centaines de milliards d’étoiles et au moins autant de planètes. Partout, circulent des particules portées par les vents galactiques et attirés par les étoiles. […]