Anelka, l’idole ratée

SOCCER-CHAMPIONS/GazzaAvatarDommage. Les foules aiment conspuer les personnes honnies. Mais Chelsea a décidé de protéger Nicolas Anelka et de ne pas l’aligner au Vélodrome contre Marseille mercredi soir. L’homme est trop détesté dans l’Hexagone. La faute à une attitude bling-bling et à un épisode sud-af’ calamiteux. Pourtant, l’attaquant avait tout pour devenir une nouvelle idole.

C’est raté, autant en raison d’une mauvaise gestion de son image que d’une communication trop orientée sur ses origines. Dernier exemple en date, son interview croisée avec Booba. Un entretien à lire dans Les Inrocks ou sur leur site Internet. Le cri de la cité. Écouter ou lire Anelka revient à entendre un cri de la cité. Tous les propos tournent constamment autour des cités et des clichés qu’elles véhiculent. Islam, immigration et anti-nationalisme. Comme s’il s’agissait du seul prisme pertinent pour comprendre ce garçon.

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Pour qui votent les footballeurs?

Footpolitique copy
LucarelliAvatarTeddyBertinAvatarArrière droit ou ailier gauche, le footballeur est un animal politique comme un autre.

Depuis quasiment deux mois, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas et on a encore le droit à une journée de mobilisation ce jeudi 28 octobre. Un conflit à priori bien éloigné des préoccupations des footballeurs professionnels. Foot et politique, ça ressemble à un oxymore: pas étonnant pour des types qui ne pensent qu’au sport depuis leurs 14 ans. Biberonnés dans les centres de formation des clubs pros, on les dit formatés, dotés d’un piètre niveau scolaire et peu imprégnés des cours d’éducation civique dispensés au collège.

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Hypocrite comme un gamin qui n’aime plus Anelka

Anelka n’a plus la cote auprès des jeunes de banlieue, selon l’AFP. Sauf dans sa ville d’origine, Trappes. C’est vraiment fini, alors. Au revoir, Nico.

Bon ce n’est pas un sondage, plus une impression au doigt mouillé après avoir interrogé quelques jeunes, mais l’honneur républicain est sauf. Entre la France et Nicola Anelka, les jeunes de banlieue ont choisi la France. Sauf à Trappes, mais c’est normal, la culture de clocher fait que l’on défend jusqu’au bout ses enfants prodigues, même s’ils deviennent terribles sur la fin. En Corrèze, on votera pour Chirac, ou pour son avatar Bernadette, même après sa mort.

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