Les 23 du Ballon d’or du marketing

La liste des 23 en course pour le Ballon d’or a été dévoilée ce lundi. Les années passent et le prix perd de sa saveur. Aucune surprise ou presque, principalement des attaquants et des joueurs des deux grands clubs espagnols, à croire que le jury ne regarde que Madrid-Barcelone pour faire ses choix.

On remarque également une prime certaine à la médiatisation, avec des Balotelli ou Neymar sélectionnés, alors qu’ils ont encore tout à prouver. L’année dernière, il n’y avait pas de Français, il y en a un en 2012, Benzema. C’est gentil, mais on n’est même pas sûr que nous on l’aurait sélectionné. On est méchants ? Oui, c’est lundi. Voici donc comment le service de com’ a fait le boulot.

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Zlatan, critique de la littérature pure

Il ne gagnera peut-être jamais le Ballon d’Or, mais Zlatan Ibrahimovic pourrait décrocher l’équivalent du prix Goncourt suédois. Une carrière de critique littéraire s’offre d’ailleurs à lui. Nous avons pu lire des extraits de son prochain ouvrage.

Zlatan est en lice pour gagner l’équivalent suédois du prix Goncourt (non, ça ne s’appelle pas le Goncourtsön, ni le Goncourtqvist) pour son autobiographie Moi Zlatan Ibrahimovic. Selon le jury, ce succès d’édition (500 000 exemplaires vendus dans un pays de 9 millions d’habitants) a “une narration précise qui laisse une impression durable et brute qui attire aussi celui qui n’emprunte pas si souvent les chemins de la littérature”. Zlatan s’en fout, il est déjà passé à autre chose. PDPS a mis la main sur des extraits de son futur livre, Critique de la littérature pure, où il rétablit quelques vérités sur la littérature mondiale. En écriture comme sur le terrain, Zlatan est le meilleur et il le démontre.

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Sinama et Le Tallec : une histoire française

Sinama heureux, et majeur, une photo rare.

Deux informations sont passées relativement inaperçues en cette fin de mercato: le retour d’Anthony Le Tallec en Ligue 1, et le départ annoncé de Florent Sinama-Pongolle dans un club russe de seconde zone. L’histoire d’un double échec symbolique de la décrépitude du foot français.

C’était le 30 septembre 2001. La France étrillait le Nigéria 3 à 0 dans le champêtre stade de Port of Spain à Trinitad et Tobago (oui, le pays d’Ato Boldon). Les bleuets de 17 ans remportaient le premier titre junior du foot français depuis belle lurette. Florent Sinama-Pongolle, avant-centre, marquait ce soir là son neuvième but en 6 matchs, pour s’arroger le titre de meilleur joueur du tournoi, devant les dénommés Carlos Tevez, Diego et Fernando Torres… A la baguette de la meilleure attaque du tournoi, son “neuf et demi” Anthony Le Tallec.

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Pourquoi le foot masculin aux JO n’intéresse personne

Peinard comme un match des J.O

Défaites par les Japonaises en demi-finales, les joueuses de foot françaises ont encore une possibilité d’obtenir une médaille de bronze, face aux Canadiennes, battues dans les ultimes secondes de leur match contre les Etats-Unis, lundi soir. Cette compétition passionnante a éclipsé celle des hommes, qui n’intéresse pas grand monde. Et voici pourquoi.

Parce qu’il y a la Coupe du monde

Contrairement à beaucoup de sports pour lesquels les Jeux sont l’occasion d’une incroyable mise en lumière tous les quatre ans, le foot vit au rythme de sa compétition, la Coupe du monde. Les deux évènements se disputent le titre de plus grand évènement sportif de la planète et se livrent à un chassé-croisé en termes d’indicateurs économiques.

D’ailleurs, les Brésiliens, qui vont organiser les deux, ont une idée bien arrêtée de ce qui est le mieux pour eux: ils pensent en effet majoritairement que la Coupe du monde leur apportera beaucoup plus de retombées que les Jeux. Une idée biaisée puisque selon les derniers chiffres disponibles, il n’y a pas vraiment match à première vue. Lire la suite sur Slate.fr

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Les ministres de Hollande au banc d’essai du foot

A qui ressembleraient les futurs ministres de François Hollande dans le monde du foot? Tentative de typologie.

François Hollande l’a juré : il sera un président modeste. Après l’hyperprésident Sarkozy, le tulliste veut redonner toute leur place aux ministres. Hollande suit en quelque sorte l’exemple du foot, où les présidents délèguent de plus en plus à des entraîneurs-managers aux pouvoirs élargis. Le casting du président socialiste n’est pas encore bouclé, mais on a suffisamment d’indices pour tenter une comparaison foireuse avec le monde du ballon rond.

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Hollande, le sportif total ?

André-Pierre, je suis ton père

Quand Nicolas Sarkozy aimait davantage les champions que leurs disciplines, le PSG que le foot, François Hollande affirme depuis longtemps son goût pour la chose sportive et le ballon rond.

Lassée d’un Nicolas Sarkozy dont le geste technique favori, la transversale vers la droite, était devenu trop prévisible, l’équipe de France a décidé de se doter d’un nouveau patron pour réorienter son plan de jeu et se donner plus de variété dans l’alternance et les combinaisons. François Hollande s’est révélé coriace dans les un contre un. Reste à savoir comment il va assumer son leadership technique. Les attentes sont fortes, bien qu’en l’occurrence, il remplace plus un Reynald Pedros qu’un Michel Platini, une personnalité qu’Hollande, vrai fan de foot et de sport en général, cite volontiers. Mais au fait, ça va ressembler à quoi la présidence sportive de François Hollande ?

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Le Brésilien qui jouait à Montpellier et qui n’existait pas

Les faux profils Facebook de footballeurs professionnels ont désormais remplacé les forums. De toute façon, la plupart des amateurs de football sont déjà habitués à ces illusions de réalité.

Jolie histoire racontée sur le blog de Dimitri Moulins, journaliste à RTL et Infosport +, selon son profil. L’autre jour, il reçoit un email en français manifestement écrit grâce à Google translate, qui lui demande combien de joueurs brésiliens évoluent à Montpellier et si notamment un certain Gabriel Hinkel y porte le numéro 90.

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Quand le monde rachète la Ligue 1

Return to Sanders, nouveau tube de l’Abbé Deschamps

Le rachat du PSG par le Qatar rend la Ligue 1 bankable. Les plus grandes entreprises internationales veulent associer leur image à notre top 20. PDPS a des infos inédites sur les négos en cours dans les clubs.

AC Ajaccio: Carlos Slim
L’AC Ajaccio l’a compris, le club corse de France, c’est Bastia. L’AC doit donc se trouver une autre identité. Ce sera le Mexique. L’achat d’Ochoa est une première étape dans leur volonté de séduire Carlos Slim, l’homme le plus riche du monde. Pendant que JMA s’épuise dans les Emirats pour marcher sur les traces du PSG, Ajaccio vise le plus haut possible (après tout, c’est la ville des Bonaparte). On imagine déjà les spectacles de Lucha Libre à la mi-temps et les tacos arrosés de tequila à la buvette. On attend Cuhautemoc Blanco comme directeur sportif.

Auxerre: KFC
L’AJA a deux caractéristiques majeures. C’est d’abord un club de terroir portant haut les couleurs de l’agroalimentaire. Du maillot Duc de Bourgogne à Senoble, le paletot bourguignon est proche du peuple et surtout de son ventre. Un ancrage dans le poulet et la transformation industrielle des aliments qui ne peut pas laisser indifférente une marque comme KFC. L’AJA se démarque aussi par les personnalités qui la représentent. Guy Roux, bien sûr mais aussi Bourgoin, le roi du poulet et ami de Fidel Castro. Des personnes issues du centre de la France, avec un vrai sens entrepreneurial qui s’inscrivent pleinement dans l’histoire du colonel Sanders, icône et fondateur de la ligne KFC.

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Le «complot du Barça» contre Bachar al-Assad

Bachar et ses copains se marrent aussi devant OM-Quevilly

EDIT: 24/3 Comme le relève le journal Le Monde daté de ce dimanche, nous sommes tombés, et de nombreux sites français avec nous, au piège d’un hoax, c’est à dire d’un faux, d’un canular, lancé sur Internet par on-ne-sait qui, visiblement inspiré par la propagande ridicule habituellement utilisée par le régime syrien, notamment via sa chaine Al-Dounya. Nous faisons donc, chers lecteurs, notre mea culpa pour s’être fait berner comme des bleus.

Comme toute bonne dictature qui se respecte, la Syrie voit des complots étrangers partout. La télé d’Etat est même allée en chercher sur le terrain du Camp Nou.

Pep Guardiola et Leo Messi sont-ils de dangereux terroristes ? C’est ce que croit savoir la télévision d’Etat syrienne Al Dunya. La chaîne, contrôlée par le régime de Bachar El-Assad, n’en finit pas de dénoncer un complot international contre le pays. Elle présente les groupes de rebelles et les déserteurs de l’armée qui combattent les milices présidentielles depuis un an comme des factions terroristes armées par l’Occident et certains pays arabes, comme l’Arabie Saoudite et le Qatar. Mais dans cette guerre de l’information, Al Dunya a dégainé une arme pour le moins surprenante, en accusant le FC Barcelone de faire parvenir des messages codés aux insurgés via ses formations tactiques et sa circulation de balle.

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Un onze à 75%

Jallet au garde-à-vous devant le bouclier fiscal

Lofteurs, remplaçants, blessés perpétuels ou joueurs surcôtés, ils touchent plus d’un million d’euros par an en tapant dans un ballon. Voilà pourquoi le foot est fou, et à qui il faut appliquer les 75%.

C’est un des grands sujets du moment, une proposition qui polarise vraiment le débat présidentiel. On ne parle bien sûr de la viande halal, mais de la taxe Hollande à 75% pour les revenus à partir d’un million d’euros annuels.

Pour faire court, les “pour” mettent en avant le besoin de solidarité financière face à la crise. On trouve certains de ces dangereux partageux dans le sport de haut niveau, à l’image du sélectionneur de l’équipe de France de hand Claude Onesta, ou de notre bien aimé “cap’tain whisky-cocaSidney Govou. Les “contre” dénoncent une mesure confiscatoire qui fera fuir les riches et les talents à l’étranger. En figure de proue de ces indignés, le président de la LFP Frédéric Thiriez et quelques joueurs de foot, qui s’inquiètent de payer trop d’impôts et théorisent la mort de notre championnat. Pierre Menès peut continuer de s’indigner, on leur rappellera gentiment qu’ils pronostiquaient déjà la fuite des gros salaires en 2009 à l’abrogation du Droit à l’Image Collectif, mécanisme qui permettait de faire des économies de charges salariales.

En première division, le salaire moyen est de 45.000 euros par mois. Un quart des pros dépasseraient le million annuel. Parmi eux, Christophe Jallet est devenu la tête de gondole des footeux-contribuables contre Hollande: “On en a parlé entre nous les joueurs, je ne vous le cache pas. On verra s’il passe mais je doute que cette proposition soit la bonne. Si on était soumis à ce régime, on aurait forcément l’impression de travailler pour pas grand chose (…) Tous les joueurs de football donnent beaucoup de leur temps et de leur argent. S’il y a besoin de taxes supplémentaires, il faut que cela reste dans une certaine mesure. Moi, je n’ai braqué personne pour avoir ce que j’ai.

Donner 100.000 euros par mois à Jallet, c’est bien la preuve que le foot marche sur la tête. On en a donc fait notre capitaine d’un onze de lofteurs, de remplaçants et de footballers surcotés aux poches trop pleines pour être honnêtes. (NB: Sauf mention contraire, le salaire est donné en net mensuel et ressort d’indications de presse. Ce sont donc des estimations). Pour info, on joue en 4-4-2

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