Le titre n’est pas très accrocheur, mais c’est un document irremplaçable pour comprendre la crise de la Société Générale. Administrativement baptisé «Seconde plainte collective pour violation des lois boursières fédérales», le document compte 204 pages d’accusations. Jérôme Kerviel, la crise des subprimes, ces crédits immobiliers à risque, des administrateurs indélicats, des coups bas, des témoins anonymes, des triturations informatiques réalisées à la hâte, des princes des dérivés évincés les uns après les autres… Il y a tout cela dans l’accusation rédigée par les avocats américains représentant la Caisse de retraite des enseignants de l’Etat du Vermont, le Fonds de pension national des chaudronniers et les forgerons ou les ouvriers de l’agroalimentaire et de la distribution de l’union locale UFCW 880 de Cleveland (Ohio).
Le dossier N°1:08-cv-02495-RMB mis à la disposition du public par la Cour Fédérale de New York, district sud, contient beaucoup de chiffres, mais il donne surtout les éléments d’un scénario pour Wall Street III dont l’intrigue s’est déroulée entre New York et Paris, du 1er août 2005 au le 25 janvier 2008.
Avant de se plonger dans le document, un mot sur la motivation des avocats spécialistes des class actions, ces plaintes collectives qui permettent à plusieurs victimes de rassembler leurs griefs en même temps que leurs forces: «l’argent!» Il y a quelque chose de savoureux à entendre ce reproche fuser de la bouche de banquiers sincèrement outrés par la méthode. Une première plainte, déposée au printemps 2008, était restée sans suite, mis à part quelques papiers rapides dans Les Echos, Le Figaro ou le New York Times passés inaperçus. Seul un blogueur existentiel, “Je-blogue-donc- je-suis”, s’était donné la peine de lire les 184 pages de la première plainte.
L’attaque manque toujours d’élégance, mais cette fois la Générale doit y répondre. Pas question de transiger même si la banque risque, après quatre à cinq ans de procédure, une condamnation comparable à celle de Vivendi en janvier dernier. Pour l’heure, la banque se refuse à tout commentaire et travaille activement à une réponse. Le juge Richard M. Berman a en effet donné à la banque et aux autres accusés (dont Daniel Bouton, l’ancien président de la banque) jusqu’au 15 avril pour répondre dans un texte commun qui ne devra pas excéder 40 pages.
Levons un coin du voile sur la ligne de défense. Cela devrait tourner autour d’un constat simple: nous avons respecté les normes comptables applicables en France, en 2007 et 2008. Si notre communication financière paraît erronée vue de Wall Street, elle est juste, sincère et fidèle à la réalité constatée à La Défense (au siège de la banque), place de la Bourse, à l’Autorité des Marchés Financiers, ou à la Banque de France. Question de point de vue donc.
Que peut-on reprocher aux dirigeants de la Société Générale quand on est un retraité du Vermont et son avocat new-yorkais âpre au gain? Tout, ou à peu près. Le premier grief vient à la page 1, paragraphe 3. A peine le temps de faire les présentations que les plaignants attaquent: durant la période visée par la plainte du 1er août 2005 au 25 janvier 2008, cinq administrateurs ou dirigeants de la Société Générale ont vendu pour 225 millions d’euros d’actions Société Générale en bénéficiant d’informations privilégiées ou en dissimulant la réalité de la situation de la banque. Nous sommes aux Etats-Unis, le reproche est dans la deuxième partie de la phrase «en dissimulant la réalité de la situation de la banque», pas dans le fait d’avoir gagné de l’argent. Suivent deux autres accusations beaucoup plus ennuyeuses. Primo, la banque a voulu dissimuler les conséquences de la crise des subprimes, comme on met la poussière sous le tapis. Deuzio, l’entreprise a laissé faire Jérôme Kerviel. A lire demain.
Tout le propos des actionnaires américains est en effet de démontrer que leur confiance a été trahie, jusqu’au 24 janvier 2008. Ce jour-là, Daniel Bouton dévoile une histoire incroyable: un trader, nommé Jérôme Kerviel, a fait perdre 5 milliards d’euros à la banque qui se serait fait berner (lire le deuxième volet de notre enquête, à venir). Quitte à annoncer une mauvaise nouvelle, le PDG de la Générale en glisse une deuxième: les «subprimes» lui ont fait perdre 2 milliards d’euros. C’est à ce moment que l’actionnaire américain devient vert, aussi vert que son billet de 1 dollar.
La crise des subprime au jour le jour
8 février 2007. HSBC, la première banque mondiale qui constitue une référence annonce une augmentation de ses provisions de 8 à 10 milliards de dollars, devant la dégradation du marché immobilier américain. C’est le premier signe de la crise des subprimes, ces crédits immobiliers à risque.2 avril 2007 : New Century, l’un des spécialistes des subprimes se place sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11) devant l’augmentation des défections des emprunteurs.
9 août 2007. BNP Paribas gèle l’activité de trois de ses fonds d’investissement qui détiennent, notamment, des titres liés au marché hypothécaire américain. La Banque centrale européenne injecte 95 milliards d’euros pour éviter un « crédit crunch », une paralysie du marché interbancaire en Europe.
14 septembre 2007. La BBC révèle que la Banque d’Angleterre à accordée une aide d’urgence à la Northern Bank. Les clients inquiets viennent retirer leurs économies.
Le 7 septembre 2007, Daniel Bouton se veut rassurant. Dans une interview au Figaro, il déclare que «la crise du crédit est sous contrôle» et que «l’exposition au marché des subprimes est marginale». Le 10 septembre, Frédéric Oudéa, alors directeur financier du groupe, fait le voyage de New York et se veut plus précis devant les analystes financiers, réunis par Lehman Brothers. Celui qui est devenu le Big Boss de la SocGen, prudent, reprend alors les mêmes termes: «L’exposition aux risques liés à l’implosion des marchés des subprimes et des produits dérivés est limitée.» Imprudent, il avance des chiffres: «Dans un scénario où le coût d’ensemble des pertes cumulées liées aux prêts hypothécaires s’élèverait à 150 milliards de dollars, les pertes estimées de la SG CIB [la filiale concernée] s’élèveraient à 100 millions de dollars et si la perte cumulée s’élevait à 200 milliards, la perte de la SG CIB serait de 200 millions de dollars.»
Le 19 décembre, Daniel Bouton rejoue l’air de la confiance dans une interview aux Echos: «La crise du subprime proprement dite coûtera 150 à 250 milliards de dollars au système financier mondial. C’est absorbable.(…) Pour le moment toutefois, le risque de contagion au reste de l’économie est limité.» Après tout, 200 millions de dollars, ou 175 millions d’euros, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Or, c’est précisément la distance qui sépare les 175 millions, avancés en décembre, des 2 milliards (dont 1,1 milliard directement lié à la crise de l’immobilier américain) de janvier qui agace à New York.
24 janvier 2008. La Société Générale dévoile l’affaire Kerviel et annonce qu’elle provisionne 1,2 milliard d’euros en prévision de pertes liées à l’immobilier américain.
15 février 2008, la banque suisse UBS annonce une perte 12,4 milliards de francs suisses sur le quatrième trimestre 2007. La banque admet devoir prendre en compte 44 milliards de dollars de dépréciations d’actifs à cause de la crise des subprimes.
Les actionnaires de la Générale, eux, voient leurs titres chuter: 140€ en mai 2007, 100€ en septembre, 85€ quand le big boss de la Générale estime que l’on reste dans «l’absorbable», 65€ quand ça commence à fuir, le 24 janvier 2008, et 47€ aux dernières nouvelles (Nyse Euronext FR0001130809GLE). En France, on ricane de voir les actionnaires, supposés «pleins aux as», se prendre une gamelle. A Cleveland (Ohio), pour les salariés des supermarchés syndiqués à l’UFCW 880, on parle du montant de leurs retraites.
L’accusation s’appuie, entre autre, sur une demi-douzaine de témoins anonymes, les Confidential Witness ou CW, qui, salariés de la Société Générale au moment des faits, décrivent une machine devenue folle. Numérotés de 1 à 6, les CW sont assez clairement identifiés par leur position hiérarchique et géographique, mais pour connaître leurs noms, il faudra attendre que la procédure avance et que la Générale dévoile ses batteries d’ici trois semaines. Pour l’instant, il s’agit de laisser entrevoir ses forces, sans les exposer en pleine lumière. Fin mars, début avril 2007, CW1 affirme que la filiale américaine de la banque est confrontée à de sérieux problèmes de liquidités aux Etats-Unis.
Dis comme ça, cela paraît bénin, mais Lehman Brothers disparaîtra pour une question de liquidités. CW2, lui, se souvient que deux responsables de la Société Générale à New York demandent alors à ce que l’on révise d’urgence les paramètres du modèle Calypso, le programme informatique qui permet d’évaluer les CDOs, les produits liés à la crise de l’immobilier américain. A l’époque, on ne peut plus dire que les prix s’effondrent: il n’y a plus de marché, plus d’échanges. Les spécialistes, un peu mathématiciens, un peu traders, un peu informaticiens, vont travailler 24h/24 pour trouver un point d’équilibre. En vain, Calypso ne répond plus. Des produits qui valaient 100 en août 2006, s’échangeaient à 60 en mai 2007, à 40 en septembre et à 10 en décembre. Comment donner une valeur à quelque chose qui vaut zéro à l’instant “T”? C’est tout le débat.
Les normes américaines autorisent les banques à ne plus utiliser le prix du marché pour évaluer un produit quand… il n’y a plus de marché. On passe alors de ce que l’on appelle le «mark to market» au «mark to model». On se tourne vers Calypso ou d’autres modèles mathématiques pour dire ce produit vaut… Il faut compter sur la sincérité et la capacité de la banque à construire un barrage contre le Pacifique. Si la valeur des produits financiers dont vous ne pouvez plus vous défaire remonte, c’est le bonheur, s’ils restent invendables, il faudra un jour ou l’autre en afficher la perte.
Pour évaluer la hauteur de la vague soulevée par la crise dite des subprimes, la Société Générale avait pourtant un excellent poste d’observation. Elle avait racheté TCW, une société californienne spécialisée dans la gestion d’actifs, et pouvait compter sur un spécialiste hors pair de l’immobilier américain, un certain Jeffrey E. Gundlach. En juin 2007, celui-ci dit les choses sans détours évoquant «un crash historique» et «une débâcle majeure, majeure» dans USA Today. Personne ne l’écoute. On triture Calypso pour lui faire cracher une bonne nouvelle. La confiance reviendra, les équations ont raison, semblent dire les responsables de la banque. Il n’est pas absurde de tenter de modéliser le risque représenté par des produits financiers, mais il faut parfois admettre que la barque est trop lourdement chargée et qu’elle va couler. Cela rappelle l’excès de confiance du capitaine du Titanic fonçant sur les icebergs de l’Atlantique Nord.
«Une crise de cette ampleur est imprévisible. En 1998, la Corée du Sud inquiète les marchés. Les obligations d’Etat s’échangent un temps à 10% de leur valeur. Dix-huit mois plus tard, Séoul a tout remboursé à 100%. Il y a parfois sur les marchés des réactions émotionnelles incontrôlables», plaide un ancien de la Société Générale. Soit, reprenons les calculs rationnels de la banque. Il faut aller dans les replis de son site Web à la rubrique «Investisseurs». Nous étions à 175 millions de risques donc, en décembre 2007, puis à 2 milliards pour l’ensemble de la crise un mois plus tard. Deux ans après le risque est de 35,5 milliards d’euros. Dans un tableau joliment intitulé «Actifs gérés en extinction – Synthèse des expositions» (p. 62), la Générale donne une liste des actifs dont elle ne peut rien faire. Il y a là toute la panoplie des produits à manier avec précautions: RMBS (Residential mortgage-backed assets), CMBS (Commercial mortgage-backed assets), CDOs (collateralised debt obligations) et «dérivés de crédits exotiques». «Il ne s’agit pas de pertes», s’agace un porte-parole de la Société Générale à qui on pointe la somme que représentent l’addition qui, par parenthèse, n’est pas faite dans le document. Effectivement, il s’agit d’un risque. Retour à l’instant “t”. A l’instant “t”, ça ne vaut pas grand-chose, mais qui sait? Demain, ça peut trouver preneur. Ou pas. Un produit instable n’explose pas forcément, mais il peut.
18 mars 2008. La presse dévoile que le Trésor américain a donné sa garantie à J.P. Morgan qui renfloue Bear Stearns, la cinquième banque d’investissement de Wall Street, sa faillite risque de provoquer une réaction en chaîne.
13 juillet 2008. Le secrétaire au Trésor d’alors, Henry Paulson, annonce que l’Etat américain apporte sa garantie aux deux agences de refinancement des prêts immobiliers Freddie Mac et Fannie Mae. Les deux organismes qui garantissaient plus de 5.000 milliards de dollars de crédits hypothécaires ne sont plus en mesure de se substituer aux emprunteurs défaillants.
Le chiffre de 35 milliards était sorti dans un court article de La Tribune, début janvier sans que l’on sache ce qu’il représentait exactement. Maintenant, on le sait. Et que fait-on? On regroupe tout dans une coquille que l’on va vider de sa substance –Inter Europe Conseil – et qui devra gérer au mieux ces actifs «en extinction». En clair, les enfouir comme des déchets radioactifs en attendant Godot. Personne évidemment ne se risque à dire combien cela coûtera à la banque. Pour être juste et complet, il faut ajouter que 10 milliards de ces produits exotiques ont déjà été passés par pertes et profits. Le montant du risque assumé ou cantonné s’élève donc à 45 milliards d’euros. Une remarque d’ordre historique tout de même. Le Consortium de réalisation (CDR), la structure de défaisance mise en place par l’Etat pour sortir du cauchemar du Crédit Lyonnais, avait 100 milliards de francs d’actifs pourris à gérer. Cette fois, nous en sommes au triple. Au-delà de la masse, il existe une différence importante entre le CDR et Inter Europe Conseil. Le premier était nationalisé, pas le second. Mais, le contribuable français ne sera pas complètement épargné puisqu’en regroupant ces actifs dégradés en France, la banque pourra réduire ses impôts en faisant de «l’optimisation fiscale». Cela devrait coûter 1, 2 ou 3 milliards aux contribuables français. Mais, on verra ça plus tard. Quand l’heure des comptes sera venue. Pour la Société Générale, il est encore trop tôt.
15 septembre 2008. La banque d’affaires Lehman Brothers (28.000 salariés) se déclare en faillite. Le même jour, Bank of America reprend Merril Lynch.
7 novembre 2008. La Réserve Fédérale de New York nationalise AIG (60 millions de clients). La Société Générale qui a refusé de revoir à la baisse les engagements d’AIG reçoit 10 milliards de l’assureur et 7 milliards de l’Etat américain.
Dans l’immédiat, une dernière remarque sur la manière de rendre des comptes plus «acceptables». La banque n’est pas toujours aussi carrée que son logo. La preuve: les pertes de la Société Générale Asset Management (SGAM) très engagée dans les années 2007, 2008 dans l’aventure américaine. Selon le Bilan (p. 6) déposés au Tribunal de Commerce de Nanterre, la perte 2008 est de 895.860.940 €. Abrégeons à 896 millions d’euros. Dans le Document de référence 2009 du groupe (comptes de l’année 2008) le chiffre à bigrement fondu, la perte n’est plus que de 43 millions d’euros. Comment passe-t-on de l’un à l’autre? Une calculette suffit. La SGAM estime que la perte de valeur de TCW, une filiale californienne spécialisée dans la gestion d’actifs et notamment l’immobilier américain, doit être affichée. Au 43 millions de pertes, il faut donc ajouter 513 millions d’euros.
Même opération avec une autre filiale, la SGAM Banque et pour 321 millions d’euros. Mais, au moment de consolider ses comptes, de faire l’énorme addition pour établir ses propres comptes, la Société Générale n’est pas tenue de prendre en compte les provisions affichées par ses filiales. Et voilà comment 834 millions de pertes certaines disparaissent en toute légalité.
Les plus chipoteurs diront qu’il nous manque encore 19 ou 20 millions, mais nous n’en sommes plus là. Il a fallu insister pendant deux longues semaines pour avoir confirmation de nos calculs. Dans le dernier document de référence, le chiffre d’affaires et le résultat annuel de la SGAM ont carrément disparu derrière la mention NC pour “non communiqué”. Quelques jours avant le 31 décembre, la Société Générale a cédé 75% de la SGAM au Crédit Agricole pour devenir Amundi. (Affaires à suivre)
PhDx
PS: Il existe deux chronologies dynamiques de la crise des subprimes, celle de la BBC et celle publiée sur Dipity.com. La Reserve Federal de New York tient également une chronologie minutieuse de la crise financière (PDF). La crise financière dans Wikipédia.
Photo: REUTERS/Benoit Tessier
[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par Emilie Lévêque, Slate.fr. Slate.fr a dit: Enquête: la Société Générale sous le coup d'une plainte pour dissimulation des conséquences de la crise http://bit.ly/bRiTd5 […]
Bonsoir, joli article. Merci pour le “blogueur existentiel”
J’ai commencé à dénoncer les méfaits de la Société Générale depuis le mois de juin 2008. J’ai écrit 13 articles en tout dont celui d’août 2008 où j’expliquais les pertes colossales de la banque et l’utilisation de JK comme bouc émissaire, avant même de prendre connaissance du dire des avocats Newyorkais.
A l’époque vous n’étiez pas là ? Ou alors vous n’étiez pas libre de vos opinions ?
Vous étiez où vous quand le “blogueur existentiel” se battait seul pour dénoncer les […] ?
Vous étiez comme vos ex-confrères, à qui vous reprochez leur silence aujourd’hui, vous étiez employé par un média qui ne voulait pas déplaire à Daniel Bouton, Non ?
Sans rancune,
Frenchy
Détendons nous. Blogueur existentiel ne faisant que reprendre le titre de votre blog. Ce qu je faisais? J’avais abandonné la rédaction et l’investigation. J’y reviens, voilà tout.
Pas de paranoïa, je ne reproche rien à personne et les médias de veulent pas plaire ou déplaire, mais c’est un travail long, difficile et coûteux d’établir des faits de ce type.
Bloguons ensemble.
Philippe Douroux
PS: J’ai retiré les insultes de votre commentaire.
bonsoir Mr Pourroux,
“Philippe Douroux. Journaliste indépendant, spécialisé dans l’économie. Ancien rédacteur en chef à Libération et à Télérama, ex-rédacteur aux Echos et à La Tribune.”
Mais Frenchy auteur du blog “je-blogue-donc-je-suis” a raison. notre colère , nous bâtisseurs d’économie, porte sur la destruction organisée dont la presse fait aussi partie. Pendant combien d’années aurons-nous contacté la presse, les journalistes des journaux que vous citez, ou vous avez exerçé vos activités, dont vous avez perçu des rémunérations, en sachant qui si vous étiez compétents et visionnaires que nous y allions à la faillite, à la destruction de nos industries, de nos entreprises de type TPE, PME, au sabotage de nos savoirs faire. Au lieu de penser que Frenchy ne serait que paranoïaque,observer plutôt sa colère, de vous voir seulement arriver depuis 3 ans, alors qu’il était seul contre des publications de journalisme bâclé, acheté parce qu’il le fallait pour endormir la masse. Vous parlez Société générale, Daniel Bouton, en en commentaire de cour d’école. Vous n’aviez qu’à lancer un appel aux citoyens francais pour étayer ce qui devait l’être et ne pas passer dans les mailles du filet les uns et les autres. Et les autres dirigeants, les 3 mousquetaires qu’en faites vous ? Avez vous vérifié qui ils étaient ?
Vous stoppez sur la Société générale, mais qui est la FBF, L’AFB la commission bancaire, l’ AMF, maintenant l’ACP, ? Enfin, entre les journalistes, si vous êtes investigateurs, plutôt qu’à sembler dénoncer vos confrères ou indiquer que vous aviez “arrêté” le journalisme et les investigations, il vous fallait travailler en commun. Aujourd’hui ce texte est déjà trop vieux. La société générale va payer…. et rétrocèdera comme le font déjà les fondateurs de la FBF le fief des banquiers qui tiennent dans le Monde par les C…. l’euro en dévaluation, la France à l’Allemagne, l C’est la guerre qui nous attend et la famine.
Mais bon continuez à dire trois ans après, dix ans après, “bloguons ensemble”…. pourquoi faire ? si les journalistes mangent un coup à droite un coup à gauche, pour être toujours en retard d’un métro. Trop d’égo ? trop de trouille ? trop de magouilles ? désintérêt pour les investigateurs citoyens car ce n’est pas le scoop. eh bien Frenchy il l’a sorti le scoop. et vous étiez alors vous ou votre confrères, si vous même étiez empêché ? Aucun journaliste ne lisait les blogs ? ou faisaient de la ” couture et du point de croix” avec les analyses visionnaires.En fait la vérité vous fait peur, et vous n’en sortez qu’une partie, au risque de représailles. Courage, fuyons.
Le First amended, daté de 2008, n’a pas été jugé recevable. Le Second amended, janvier 2010, a été recevable et les réponses des mis en cause doit être déposé sur le bureau du juge avant le 15 avril. Je pense donc être dans l’actualité. L’acrimonie dont vous faite preuve ne sert à rien. J’aurai peut être du éviter de citer votre blogue. Cordialement.
PhDx
Bonjour,
VDE n’est pas “je-blogue-donc-je-suis”. Des années de travail, d’entreprise, d’engagement, et une (ou une autre) banque adhérente de la Fédération Bancaire Française et c’est l’anéantissement. L’on découvre alors la toile d’araignée, les méandres d’une justice, qui n’en a plus que le nom, syndiquée comme toute le reste, des femmes et des hommes craignant pour leur poste, leur évolution de carrière, leur vie, tandis que les Codes sont au demeurant correctement rédigés. L’on ne lit pas sur le visage, des avocats, l’on ne sait plus, qui est qui, ni qui fait quoi. La corruption, l’absence de courage feront le reste. l’on découvre des femmes et des hommes aux basques “d’un pouvoir” ou d’ ordres”. Alors l’on est en colère, de voir que tout ce qui est écrit, nous le savons depuis longtemps, nous avons sans relâche croisé les informations, vérifié, enquêté, et transmis aux journalistes, ce que nous savions.. Il n’y a jamais eu de mise à plat. Les associations vivant des victimes qui se présentent à elles, les avocats n’ayant pas d’obligation de résultat, des Elus malheureusement embringués dans des affaires, que reste-t-il de propre plus l’on s’approche du sommet (quel que soit le sommet). Puisque nous le savons les Banquiers passent sans souci au dessus des Etats. Les ministres, secrétaires d’état , élus conseillent de s’adresser à la Justice, qui est elle-même n’est plus indépendante. Quel banquier français fondateur de la FBF, président tour à tour a été condamné au plan pénal en FRANCE ?
en revanche combien de femmes et hommes ayant souhaité mettre à plat ce système bancaire y compris la banque de France, dite indépendante, ” sans ordre à recevoir”, ont tant souffert, tans dérouillés, tant perdu en ayant les preuves ? oui mais voilà sans les journalistes indépendants investigateurs et compétents, il n’en a rien été . Bonne continuation et sincèrement, nous n’avons aucune rancune, si ce n’est que la colère d’avoir bâti, pour aller à la ruine, à la famine, par trop de fuite de responsabilités, et impunité.
Bonsoir,
Sachez tout d’abord que VDE et Frenchy sont deux personnes différentes, deux histoires différentes et deux chemins complètement différents même s’ils nous ont emmenés aux mêmes conclusions.
Je vois bien, ensuite, l’agacement qui pointe dans vos propos ” Vous voyez on vous cite pour être charitable et qu’est-ce qu’on obtient en retour : que des ennuis !”
Le décalage de perception du devenir de notre société et des interactions qui existent ou qui doivent exister entre les acteurs, ce décalage entre nous est hallucinant ! Je crois que vous ne réalisez toujours pas que nous avons tous affaire à une mafia politico-financière qui n’en a rien à b… de nos états d’âmes ou de nos principes moraux du genre tant que la justice ne les a pas condamnés, il n’ya rien à investiguer.
Il me semble que les régimes fascistes d’entre-deux-guerres avaient démarré comme cela. Une assiette démocratique en apparence, pourrie à l’intérieur, et des acteurs socio-politico-économiques qui ne voulaient pas voir le degré de pourriture, même s’ils en avaient la capacité, sous prétexte que l’on ne peut questionner le comportement de quelqu’un que s’il a ouvertement enfreint la loi. Le fait que des instances de régulation ou de contrôle ou encore de justice, soient elles-mêmes atteintes par la pourriture, ne peut pas nous venir à l’esprit.
Probablement par instinct de survie, certains d’entre nous, ne peuvent concevoir brutalement une rupture de tous leurs repères, de leur système de pensée, au risque d’aller à la folie et à la mort.
Pour moi le voile s’est déchiré petit-à-petit au fur et à mesure des découvertes que je faisais sur la noirceur des âmes de certains, la cupidité des autres, l’incompétence coupable de certains, la lâcheté rassurante des autres…, j’ai découvert cela au fur et à mesure de l’arrivée progressive des malheurs auxquels j’ai eu à faire face.
Cependant je comprends que quelqu’un, qui ne s’est jamais posé de questions sur la probité de ses semblables, sur celle de élus ou collègues, de ces concitoyens ou des membres de sa famille, parce qu’il n’a jamais eu besoin de le faire, je comprends que si on la mettait brutalement face à la réalité crue, telle qu’elle existe, cette personne ne puisse réagir autrement que par un déni et une cécité salutaire.
Pour éradiquer la vermine qui gangrène notre société et pour contribuer à bâtir un monde meilleur pour nos enfants, nous avons besoin de nous rassembler et de ramer tous dans le même sens, alors soyez des nôtres et partageons nos informations et nos objectifs démocratiques et républicains.
Frenchy
[…] While the Kerviel trial is about to start in Paris a new case is opening in New York for the Société Générale. The class action brought in January having been deemed acceptable, the bank has to transmit its answers to the charges before April the 15th. The plaintiffs consider that the Société Générale has concealed the impact of the subprime mortgage crisis on its financial results (1/2) and turned a blind eye on Jérôme Kerviel’s actions if not protected him (2/2). Translation of french. Read it in french. […]
[…] While the Kerviel trial is about to open in Paris a new case is opening in New York for the Société Générale. The class action brought in January having been deemed acceptable, the bank has to transmit its answers to the charges before April 15th. The plaintiffs consider that the Société Générale concealed the impact of the subprime mortgage crisis on its financial results (1/2) and turned a blind eye on or even condoned Jérôme Kerviel’s actions (2/2). Translation of french. Read it in french. […]
[…] le troisième volet d’une enquête dont les deux premiers épisodes sont parus sur ce blog. “Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales” (1/2) et “Nous accusons la Société Générale…” d’avoir laissé faire Jérôme […]
[…] avons exposé les faits dans trois articles. Deux sont parus sur ce blog : «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) et «Nous accusons la Société Générale… d’avoir laissé faire Jérôme Kerviel» (2/2). Le […]
[…] ont par ailleurs attaqués la Société Générale devant un tribunal Fédéral de New York. 1/3 “Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales” 1/3 “We accuse the Société Générale of a violation of the federal […]
[…] elle-même, elle est plus rapide et moins factuelle. Comme nous le laissions entendre (Lire: “Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales”) elle se fonde sur le fait que «la plainte n’a pas à être déposée devant une cour […]
[…] LIRE ÉGALEMENT: «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» ; «Nous accusons la Générale…» d’avoir laissé faire Jérôme Kerviel et La […]
[…] stratégiques, tout y est. Nous racontions ici même comment la SGAM avait affiché une perte de 850 millions d’euros en 2008 (3). Un désastre effacé dans les comptes consolidés de la Société Générale dans lesquels […]
[…] sur la class action , la plainte collective instruite aux Etats-Unis contre la banque française: «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) “We accuse the Société Générale of a violation of the federal laws” (1/2) «Nous accusons […]
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
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[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
Je suis un professionnel connu (fondateur de Prime capital ) en annee sabbatique , et je souhaite pouvoir m’ exprimer en expert independant sur cet immense gachis concernant la societe generale et surtout les enseignements que nous pourrions peut etre en tirer …
J ajoute que ma Mere est decedee et detenait des parts de sub-Prime qui furent gelees par sa succession…
Or elle etait Americaine et a ce titre je fus sollicite pour faciliter la “class action suite” . je suis bilingue et j’ai eu la chance d’appendre mon metier de veritable Trader Independant aux U.S.A. Je connais les deux systemes et je souhaiterais etre entendu en Franais et en Americain aussi pour cette “affaire” tres caracteristique du systeme Francais Financier . Je le fais avec le detachement qui est je l’espere le seul moyen pour que bous en sortions par le haut et par dela toutes polemique de Parti quelle que soit les rancoeurs et les coleres des uns des autres auxquelles on ne peut ,malheureusement plus , que Compatir pour le moment.
Vous pouvez me contacter pa mon E-Mail ou bien meme sur mon tel: + 33 (0)6 21 55 93 48 .
Thomas Mayer , President Prime Capital International
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
Je poursuis mon article sur les quelques paradoxes de ce “gachis”:
-il est tout bonnement inadmissible qu une telle situation ce soit deroule jusqu a la catastrophe de cette maniere,comme cela ete dit et reconnue par a peu pres tous les intervenants . C est a peu pres comme si on confiait a un soldat ou un matelot le code d’ une arme redoutable sans formation sans double commande et sans securite …
C’ est aussi sans esprit d’equippe ,sans preparation et sans connaissances de base de la part de ses superieurs sur la nature meme des Instruments financiers utilises reflet d’un systeme educatif ou le “Diplome” des X etc font qu’ils commencent dans les activites “Nobles” de controles , a controler des operations qu’ils n’ont que tres peu pratiques…(je caricature a peine et il y a des rares exceptions bien sur,)
-Un malheureux Trader qui n’ a que tres peu et trop rarement l’occasion de connaitre l’ ensemble des divisions principales de la Banque … Resultat ,il initie dans la crise des Subprimes des positions qui detruisent les produits de Sicavs distribues par la Banque dans tous les guichets ,operant une sorte de transferts inconnus et non detectes de facon interne d’une division de la banque vers les fonds propres!… Comme si dans une equippe de sport on jouait contre soi meme et son propre camp… Et dailleurs sans que le malheureux trader ne s’en rende compte proprement ,ce qui montre que chacun agit dans son coin seul et sans concertation et analyse de la coherence et sans que L’Amiral de ce grand navire ne soit l’arbitre rellement aux comaandes et au fait de ce a lieu aupres de ses principaux sous amiraux … Quelle galere!!! quel desordre et pourtant la societe generale n’ est pas une petite fregate d’appoint pourtant c’est un porte avion dans le paysage bancaire …Confie a des gens qui en realite ont montre (Mr Daniel Bouton l a finalement reconnu dans sa sagesse courageuse et retrouvee) qu’ils n’etaient pas des Banquiers a la hauteur d’un tel Vaisseau…
Vu de l’etranger nous apparaissons comme des gens obtus ,Gaulois… Hautains… Gates…fermes entre eux… et memes comiquement droles :c’est triste et meme lamentable collectivement !…tous “coupables” mais pas “responsables”… ou bien tous responsables ou irresponsables …!!
Et puis cette relation bizare avec l’argent ou le trader est mal remunere ,ou tous les cadres se sont enrichis finalement alors qu’ ils franchement mal travailles mal coordonner qu’ils se sont si peu entraines qu’ils n’ont meme pas etudies ni raisonnes sur la portee de leurs orintations se strategie et d’organisation interne( je ne parle meme pas des aspect de “securite” et de controle qui est le dernier maillon de cette gestion et organisation de pilotage d’ un Vaisseau Amiral dont on se demande comment il n’a pas ete confie a des professionnel experimente et ayant gravi l’ensemble des competences tres simples et tres technique sans lesquelles on se demande comment ils en sont arrives a echouer un si beau “porte-avions” …
Et enfin et surtout le manque de communication interne , de formation de tant de “responsables” le manque de communication vers les autres etc … sauf parfois pour un “mea culpa” melange de contrition et d’aveu ridicule et qui n’absous que dans une mentalite moyen ageuse digne d’un catechisme faussement ignorant et tre depasse vis a vis des contreparties qui se sont dailleurs regales(Banquiers contrepartistes ,avocats…etc… )
Toute cette incompetence “benoite” fait peine a voir et a entendre ,:elle est aussi le signe et la manifestation d’ un manque de memoire et d’une abscence de savoir sur les crises et la finance pour des raisons similaires et dont j’espere qu’ils ouvrira les yeux a tous ceux quels qu’ils soient pour sereinement permettre que le savoir financier Pratique a tous les niveaux des doctes “economistes” et “financier” redescendent sur terre et sachent communiquer a leur tour sur les manquements graves et “trop Humain” de ce tres regrettable “gachis” qu un peu de Memoire et Dexperience aurait de l’aveu des observateurs neutres permis ou peut permettre a l’ avenir d’eviter
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
[…] mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait ; Kerviel, critique de la spéculation dure ; «Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2) «Nous accusons la Société générale…» d’avoir laissé faire Kerviel […]
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[…] Le 19 décembre, Daniel Bouton répète les chiffres dans une interview aux Echos. Un mois plus tard, jour pour jour, le 19 janvier 2008, le Big boss prépare un conseil d’administration difficile pour le lendemain puisqu’il doit y annoncer une provision de 2 milliards d’euros liées aux subprime. En 30 jours exactement, l’évaluation du risque est passé de 200 millions de dollars ou 170 millions d’euros à 2 milliards! (Lire aussi : “Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales 1/2) […]