L’automobile rapportait 7 milliards à la balance commerciale, elle creuse le déficit de 7 milliards en 2009

La France, pays exportateur de voitures particulières. C’était avant. Le Général de Gaulle ne l’aurait pas supporté, mais c’est bien fini. On a d’abord pu croire qu’il s’agissait d’un accident statistique, d’une mauvaise passe. Chaque année, l’automobile, l’échange aux frontière de véhicules automobiles, apportait sa contribution à l’équilibre de la balance commerce extérieur : +7 milliards par an entre 2000 et 2006. Cette année ce sera 7 milliards, mais de déficit. Si la balance import/export s’améliore ce n’est pas grâce à la voiture.

En fait depuis 2007, la balance commerciale de l’automobile n’a cessé de se dégrader pour devenir négative de 700 millions d’euros en 2007. A ce moment là, on pouvait parler d’un accident ou d’aléas conjoncturels.pour les 9 premiers mois de 2009, le déséquilibre est déjà supérieur à celui de l’année dernière : 5,3 milliards de déficit en 2009 contre 4,8 milliards en 2008. Au train ou vont les choses le déficit atteindra 7,4 milliards le 31 décembre.

L’automobile comblait une partie du déficit chronique de notre balance commerciale, elle le creuse. Les +7 milliards, sont devenus -7 milliards. C’est une inversion complète des perspectives.

Conséquence, un plan de relance de l’automobile avec une “prime à la casse”, destinée à soutenir l’activité provoque un accroissement de notre balance commerciale. Et toute reprise du marché français creuse un peu plus le déficit! Que les ventes de voitures particulières fasse un bon de 20% en octobre (plus de 210.000 immatriculations de voitures neuves) n’est plus une si bonne nouvelle que cela. En tout cas vue depuis la douane c’est devenu une très mauvaise nouvelle.

Comment en est-on arrivé là? Les constructeurs français se tiennent plutôt bien dans l’hexagone puisque 54% des voitures neuves immatriculées sortent d’usines Peugeot, Citroën ou Renault. La question est aujourd’hui de savoir où sont ses usines? Ailleurs, elles sont ailleurs. En Slovénie, en Turquie en Roumanie pour Renault. A eux deux les constructeurs français auront assemblés à la fin de l’année 3,2 millions de voitures hors France, et, seulement, 1,4 million en France.

Il y a deux façons de voir les choses. Quelle horreur! Il n’y a plus d’industrie automobile. Cocorico, nous avons deux constructeurs français mondialisés, capable de rivaliser avec Toyota, ou Volkswagen. C’est au choix. Mais dans l’automobile il ne faut pas oublier que le consommateur demande une chose des voitures “pas cher” ou “moins cher”. Regardons Dacia. Il y a dix ans, l’entreprise roumaine fabriquait des copies de Renault 12 dans une usine à l’agonie. Cette année, plus de 200.000 Logan seront sorties des cahînes de Colibasi, près de Pitesti, dans l’ouest de la Roumanie, à un prix impossible à atteindre dans l’Hexagone : 7.600€ pour une berline 4 portes, 5 places. Les consommateurs adorent.

PhDx

A propos de la balance du commerce extérieur : Le Figaro, L’Usine Nouvelle, Le Point

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# Des liens attachants # 3

1/ Pour l’OCDE la reprise sera modérée et le chômage reculera lentement. Perspectives n°86.
2/ Pour la France, l’OCDE table sur une croissance de 1,4% en 2010 et de 1,7% en 2011. Perspectives pour la France.
3/ Les Etats=Unis devrait connaître une croissance de 2,5% en 2010 et de 2,8% en 2011. Perspectives pour les Etats-Unis.
4/ L’affaire des délits d’initiés supposés chez EADS récapitulé avant le verdict en décembre. Les Echos/AFP.
5/ Trop fort l’euro, trop fort le yen, trop faible le dollar, trop faible le yuan… La Tribune

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Exclusif. Les salaires d’Henri Proglio à EDF et Veolia dépasseront les 4 millions d’euros

Question : combien gagne Henri Proglio? Réponse, en 2008, le patron de Veolia et d’EDF, a empoché : 6.114.410 euros (1). Voilà ce qui apparaît à la lecture des documents de référence déposés auprès de l’Autorité des marchés (AMF). Pour 2009, il faudra attendre le printemps prochain. Heureusement, à ces sommes devrait s’ajouter le salaire de PDG d’EDF qu’il est devenu le 25 novembre. Mais là, les observateurs en sont réduits à des suppositions. Le salaire d’Henri Proglio devrait atteindre 1,6 million d’euros, en hausse de 45% par rapport à celui de Pierre Gadonneix, son prédécesseur.

Heureusement, pour les caisses d’EDF que François Fillon parle en l’air quand il monte au créneau pour défendre le salaire de l’ami du président, l’hyper-président directeur général. Que dit-il? “Il faut que les choses soient très claires : on a choisi Henri Proglio, parce que on en avait besoin. (…) Dans ces conditions, il est parfaitement normal que sa rémunération soit proche de celle qu’il avait dans ses fonctions précédentes.” (3)

De quoi parle-t-on ? Des 6 millions d’euros liés à son activité à la tête de Veolia Environnement en 2008 (10 millions en 2007 -2-). Sans doute pas, puisqu’il faut retrancher 3,6 millions d’euros (7,6 millions en 2007) empochés à l’occasion de la vente de stocks options le 21 avril 2008. Il reste donc 992.000 euros pour la partie fixe de son salaire, 1,275 million d’euros pour la partie variable et 3.050 euros pour “les avantages en nature”, soit une voiture de fonction. Forcément, avec un salaire annuel de 2,415 millions d’euros c’est difficile de se payer une voiture.

Nous avons donc un salaire annuel qui dépasse, de peu, 2,4 millions d’euros. Reprenons la phrase du premier ministre : “il est parfaitement normal que sa rémunération soit proche de celle qu’il avait dans ses fonctions précédentes.” Il faut donc que sa rémunération s’approche de 2 millions d’euros. Les 1,6 million dont on parle actuellement serait vexant pour notre hyper-pdg.

En même temps, François Fillon semble oublier qu’il va cumuler ses revenus à la tête d’EDF et à la tête de Veolia dont il reste président non exécutif. Ses salaires devraient donc dépasser 4 millions d’euros l’an prochain! Pour les stocks options il a sous le coude 232.714 actions Veolia. C’est vrai qu’il peut attendre qu’elle monte l’action Veolia pour les exercer. Quoique, ça fait un moment qu’elle ne monte pas. Depuis l’introduction en bourse de Veolia Environnement la valeur du groupe est passée de 11,4 milliards à moins de 11 milliards! Voilà pour les performances de notre grand capitaine d’industrie.

Un dernier mot sur la retraite. Il y a pensé à sa retraite? Le conseil d’administration de Veolia Environnement s’est beaucoup préoccupé de la question l’année dernière. Accordant une prime de retraite de 13,1 millions d’euros, à condition qu’il reste dans l’entreprise jusqu’à sa retraite. On comprend mieux la volonté de notre super patron de conserver deux présidences plutôt qu’une. Plus que 5 ans à tenir.

Un détail encore? Il ne paye pas son électricité. Et l’eau?…

PhDx

Document de référence Veolia Environnement 2008

(1) Décomposition des revenus en 2008 : Salaire fixe (992.000 euros) + salaire variable 1,423 million d’euros) + avantage en nature (3050 euros) + jetons de présence au conseil d’administration ou au conseil de surveillance de Lagardère, Dassault Aviation et Dalkia (83.594 euros) + 3,6 millions d’euros = 6,1 millions d’euros.

(2) Décomposition des revenus en 2007 : Salaire fixe (992.000 euros) + salaire variable (1,423 million d’euros) + avantages en nature (2954 euros) + jetons de présence au conseil d’administration ou au conseil de surveillance de Lagardère, Dassault Aviation et Dalkia (74.000 euros) + stocks options exercés 7,6 millions d’euros = 10 millions d’euros.

(3) Le Monde

Ils en ont parlé : Le Monde, Reuters, Le Figaro, Le Point, Les Echos

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3 augmentations… sans autres commentaires

“Le nombre de conseillers des cabinets ministériels a crû de 17,2 % entre 2008 et 2009 et la rémunération moyenne mensuelle des personnels contractuels de ces cabinets a augmenté de 12,8 %, pour atteindre 7 157 euros brut, relève jeudi 26 novembre le député apparenté PS René Dosière.” Le Monde (27/11/09)

“Le nombre de chômeurs, de catégorie A, a augmenté de 52.400 par rapport à septembre (+2 % sur un mois), selon les chiffres publiés hier par Pôle emploi. Ce chiffre met fin à trois mois consécutifs de hausse relativement contenue.” Les Echos (27/11/09)

“(…) il est parfaitement normal” que sa rémunération [Henri Proglio] “soit proche de celle qu’il avait dans ses fonctions précédentes”, a dit François Fillon [premier ministre]. Reuters (26/11/09) Il semble que le nouveau patron d’EDF obtienne un salaire annuel de 1,6 million d’euros, soit une agmentation de 45%.

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# Des liens attachants # 2

1/ A propos de Tanksgiving, The Economist souligne que les dindes ont pris 8 kg entre 1960 et 2008. Elles pèsent désormais 29 kg, soit exactement l’accroissement du poids moyen des Américains.
2/ Pour tout convertir les poids, les monnaies, les volumes… le-convertisseur.com
3/ Pour la bourse de paris c’est Les Echos ou La Tribune
5/ Pour le reste du monde Bloomberg, y a pas mieux, avec une version IPhone bluffante.

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Une baisse du chômage aux Etats-Unis lente, très lente

La sortie de crise? Quelle sortie de crise? Pour la Fed le chômage devrait baisser lentement, très lentement aux Etats Unis, comme le pointe Paul Krugman, le blogueur du New York Times, à la lecture des dernières notes le Federal Reserve bank. Il est actuellement de 10% aux Etats-Unis, il devrait être de 9% à la fin de 2010, de 8% à la fin 2011 et de 7% à la fin de l’année 2012.

Pour un pays qui est habitué à vivre avec un taux de chômage au dessous de 4%, cela risque de poser de sérieux problèmes sociaux. Mais cela ne semble pas être l’affaire des banquiers centraux, comme le souligne le blogueur libéral.

PhDx

Ils en ont parlé : Le Monde, La Tribune, La Croix, Le Nouvel Obs, Le Figaro.

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55% des Français font des dons, mais combien donnent-ils? 1, 2, 3 milliards… On cherche

Le Téléthon démarre, mais il faudrait inventer une peur millénariste tous les ans pour mobiliser les Français. En l’2000, 67% d’entre eux ont fait un don. Peut-être se débarrassaient-ils de ce qu’ils avaient accumulé pour passer le cap de l’an 2000? Qui sait? Peut-être le bonheur d’avoir échappé à la grande faille spacio-temporaire promise par Nostradamus, les a-t-il rendu altruistes. Qui sait? Pas la Fondation de France qui dans son “Baromètre 2008 de la générosité en France” n’avance pas d’explication. En tout cas, le tsunami qui a touché l’Indonésie, la Thaïlande et le Sri Lanka en 2004 n’a pas incité plus de Français à se mobiliser. Ils étaient 54% à faire des dons en temps, en nature (nourriture, vêtements, meubles…) ou en argent. Un chiffre d’une incroyable stabilité depuis 10 ans : 55%.

Un peu plus d’un Français sur deux donne mais combien donne-t-il? La question paraît simple. Elle l’est. Mais la réponse, elle, est introuvable. “On”, c’est à dire une source indéterminée, dit que le Téléthon (2) représente 3% des dons (20 Minutes). Le total des dons s’élèverait donc à 3 milliards d’euros.

Une étude de la Fondation de France, datant de 2003 (1), est plus précise et recense les dons déclarés auprès de l’administration fiscale par les particuliers : 1 milliard en 2002. Elle y ajoute les dons de la main à la main évalués par la TNS Sofres (entre 374 et 385 millions d’euros) et les dons en chèque ou par virement, non déclarés à l’administration fiscale (300.000 euros environs) et propose un chiffre compris en 1,6 et 1,9 milliards d’euros. Nous sommes donc entre 2 et 3 milliards. Une porte-parole de la La TNS Sofrès nous a assuré que l’institut de d’étude n’avait aucune estimation récente. Une étude signée par une association Recherche et Solidarité avance également le chiffre de 3 milliards pour l’année 2007, mais sans l’étayer. Toujours en 2007, l’étude estime que 1,7 milliards de dons ont été déclaré à l’administration fiscale par 6 millions de foyers. Un coup d’œil sur le détail de ces dons défiscalisés laisse sans voix. La proportion de don déclaré baisse au fur et à mesure que les revenus augmentent (1)!

Quant aux disparités régionales elles sont confondantes. Les experts de la Fondation de France ont regardé la proportion de foyers imposables déclarants des dons sans tenir compte de leur montant. Et le trio de tête est : le Haut-Rhin (29,2% des foyers imposables déclarent un don auprès de l’administration fiscale), les Hauts de Seine (27,1%) et le Bas-Rhin (27%). Et en bas de liste : la Seine-Saint-Denis, l’Eure-et-Loir et la Corse (16,6%). Les gens du Nord sont loin : 62° position pour le département du Nord, 84° pour le Pas-de-Calais et 85° pour la Somme. Les Parisiens font plutôt bonne figure pour des “têtes de veaux” avec une huitième place (26%). De quoi revoir quelques clichés.

PhDx

Ils en ont parlé : Le Monde, Le Monde Qui donne?, Le Post, l’Alsace, La Croix

(1) La Générosité des Français, 2003. La Fondation de France.
(2) Pour faire un don au Téléthon 2010

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Pour la CIA, heureusement que la France à la tourisme!

Pour la CIA, la France est un pays développé qui se trouve à mi-chemin entre l’économie étatique et l’économie de marché, dans lequel les oppositions au réforme du marché du travail gêne les tentatives de réformes du gouvernement.
Avec un taux de prélèvement obligatoire qui représente 50% du PNB en 2005, la France détient un record d’Europe.
Heureusement, il y a le tourisme. Avec au moins 75 millions de touristes par an, la France demeure la première destination mondiale.
On apprend aussi que les Etats-Unis ne reconnaissent pas les territoires de l’Antarctique revendiqué par la France. Faut-il craindre une déclaration de guerre?
Quelques dates pour l’histoire : en 486 survient l’unification des Francs, avec l’épisode du vase de Soisson, et 843 l’avènement des Carolingiens. Et puis un rappel important : la fête nationale du 14 juillet, est une commémoration du 14 juillet 1790 qui elle même célébrait la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Pas faux.

PhDx

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Le jour où les banques françaises s’embrouillent avec le futur secrétaire d’Etat au Trésor

Parfois, les meilleurs scénario de films à suspens proviennent d’endroits inattendus. Par exemple derrière les murs de pierres grises de la Réserve fédérale de New York, 33 Liberty Street, en plein Financial district, au sud de Manhattan. L’inspection générale de la Fed de New York vient en effet de publier un rapport (1) sur les discussions tendues qui ont eu lieu durant 48h00, entre le 6 et le 7 novembre 2008, quand se dessinait la sauvetage d’AIG et par rebond celui de Goldman Sachs ou de la Société Générale.

Deux jours après l’élection d’Obama, entre le 6 et le 7 novembre, tout l’état-major de Réserve fédérale de New York se mobilise pour prendre contact avec les principaux clients d’AIG Financial Product’s (AIGFP), une filiale qui propose aux banques de se protéger contre les défauts de paiement de leurs créanciers. Ça n’est pas de l’assurance, mais ça y ressemble et comme tout réussit à AIG, devenu le n°1 sur la planète… Evidemment, dans la tourmente de l’automne 2008, la liste des clients défaillants s’allonge à une vitesse folle. Il faut joindre de toute urgence les sept plus gros clients d’AIGFP qui demandent 55 milliards.

Le temps presse, la flopée de vice president, d’executive vice président, et de senior vice president vont tenter de négocier avec les huit plus gros clients qui réclament leur dû. Parmi elles, les plus belles banques mondiales : Goldman Sachs, la Deutsche Bank, Merrill Lynch ou l’UBS. Et un joli score de la France qui compte deux banques parmi les sept plus impliquées : la Société Générale et la CALyon, filiale du Crédit Agricole. Il faut obtenir très rapidement des concessions pour alléger le fardeau d’AIG.

Leurs réponses sont nettes et sans ambiguïtés : c’est non! Dans toutes les langues, c’est non. AIG doit tenir ses engagements à 100%. Les Suisses de l’UBS, en permanence dans le viseur des autorités américaines pour les dossiers de fraudes fiscales, acceptent une ristourne de 2%, mais à condition que les autres fassent pareil…

Au cours des journées cruciales des 6 et 7 novembre 2007, un executive vice president et un senior vice président ont appelé la Commission bancaire, l’organe de régulation des banques en France, pour la tenir au courant des discussions menées avec la Société Générale et la CALyon. Après concertation avec les deux intéressées la Commission assure que les banques française ne peuvent, pour des raisons légales, donner suite à la demande qui leur est faite.

Le ton du rapport paru récemment laisse entendre que l’on croit moyennement aux explications avancées par la Commission bancaire. “Les banques françaises ont prétendu qu’elles ne pouvaient faire de concessions au regard de la loi française et que dans le cas contraire elles s’exposaient à des poursuites pénales”.

A ce moment là de l’histoire c’est sauve qui peut. Et puis, comme le note l’inspection générale de la Fed of New York, l’état fédéral américain a accordé un premier prêt de 85 milliards de dollars, il n’est plus question de laisser tomber en faillite. La mort en place publique de Lehman Brothers, le 15 septembre, a suffisamment marqué les esprits. Et puis, tout le monde le sait, mettre en faillite une banque d’affaires New-Yorkaises ça n’aura pas de conséquences majeures sur le système financier planétaire. Alors que mettre AIG dans la même situation et c’est tout le château de carte qui s’effondre. Cette fois le système capitaliste est en péril. Too big too fail, AIG est trop grosse pour qu’on la laisse tomber.

Le refus français débouchait sur un blocage général qui amenait Timothy Geithner, le président de la Fed de New York, a lâcher 27 milliards de dollars de fonds publics pour participer à un sauvetage qui allait coûter 180 milliards de dollars au contribuable américain. Le 7 novembre 2008, la Fed de New York admet sa défaite et renfloue AIG qui fera face à ses engagements.

La Société Générale va recevoir 7 milliards de dollars d’argent public et 10 milliards de la part d’AIG, Goldman Sachs respectivement 6 et 8 milliards, CALyon 1 et 2 milliards. Si Tim Geithner, devenu secrétaire d’Etat au Trésor de l’administration Obama, est épinglé pour la manière dont il a mené les négociations, se coinçant lui même, les banques françaises sont montrées du doigt et leur bonne foi n’est pas certaine. Ils leur faudra de bons arguments quand ils auront un dossier à plaider auprès de la Fed de New York.

PhDx

Ils en ont parlé : Le Figaro, AFP, Le Monde
(1) Board and New York comments regarding SIGTARP AIG Audit. SIGTARP AIG Audit.
(2) “Too Big Too Fail”, Andrew Ross Sorkin
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