Brèves de comptoir (noir)

detective

Quelques nouvelles du monde du polar avant un prochain post consacré à l’immense R.J. Ellory, dont le dernier roman, Les Anonymes, sera disponible dans deux jours. Direction donc la Grande-Bretagne, mais aussi Tahiti, Israël et le palais de justice de Paris pour ce petit tour du monde des affaires noires.

Commençons par les récompenses en ces temps de remise des prix Nobel et des sélections pour les prix littéraires. En ce qui me concerne, j’attache plus d’importance au Grand prix de la littérature policière qu’au Goncourt, chacun ses goûts. Cette année, le 62e GPLP comme on dit revient à deux excellents ouvrages. Pour le domaine français, c’est Alexandra Schwartzbrod qui est l’heureuse lauréate avec Adieu Jérusalem (Stock). Pas un véritable polar au sens strict du terme – ce qui agace quelques “puristes” du mauvais genre et qui, personnellement, me ravit -, mais une politique fiction très bien menée. Chez les étrangers, la palme revient à William Gay pour La mort au crépuscule (Masque), un polar plus classique mais efficace.

Preuve que le roman noir se porte bien, il chausse ses tongues et met un maillot de bain la semaine prochaine pour investir les plages de Tahiti. La dixième édition du salon du livre à Papeete, du 14 au 17 octobre prochain, organisé par l’Association des éditeurs de Tahiti et des îles (AETI), est placée sous le signe du noir. Et, bien sûr, plusieurs auteurs français ne se sont pas fait prier pour accepter l’invitation. Un programme riche sous les cocotiers 😉

Après le plaisir, l’action. Le procès pour diffamation qui oppose Lalie Walker et son éditeur Parigramme  aux dirigeants de Déballage Dreyfus, la société qui gère le Marché Saint-Pierre, aura lieu le 15 octobre prochain devant la 17e chambre. Je vous avais parlé ici des malheurs de Lalie, attaquée injustement pour avoir écrit une fiction, Aux malheur des dames, dont l’action se déroule dans un lieu qui existe réellement. Outre l’absurdité de la chose, les dommages et intérêts réclamés sont proprement hallucinants (2 millions d’euros). L’affaire sera plaidée à partir de 13h30 et l’audience est ouverte au public. N’hésitez pas à venir soutenir une auteure et un éditeur qui, même s’ils sont défendus par un excellent Emmanuel Pierrat, ont besoin de notre soutien.

That’s all folk’s !

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