Si, au tout début du mois de janvier, Jérôme Kerviel n’avait pas changé dans la précipitation le nom de la partie adverse pour son deal à quelques milliards, il serait peut-être toujours à la Société Générale. Mais voilà, le 3 janvier 2008, il sent un drôle de climat autour de lui. Il va chercher le nom d’un courtier allemand, un certain Baader, comme contrepartie. Les logiciels chargés d’évaluer le risque de l’opération s’affolent, il faut trouver d’urgence 3 milliards de fonds propres, 10 % de ce dont dispose la banque pour un seul de ses 130.000 employés ! Et tout ça, à moins de trois semaines de la clôture des comptes. Il aurait mis la Deutsche Bank, comme d’habitude, ça passait. Avec ce Baader, ça a cassé…
Pour comprendre comment un petit trader a fait vaciller l’un des plus beaux édifices de la planète bancaire, il faut remonter le temps. Un peu. Jusqu’au vendredi 13 avril 2007. Un vendredi, forcément on est moins attentif. Ce jour-là, il faisait beau, très beau même au-dessus des tours de La Défense, le week-end s’annonce chaud sans même un risque d’orage : 20 °C et du soleil, selon les archives de Météo France. Des jours comme ça, le boulot paraît un peu plus lourd.
Martine Auclair était pourtant sur ses gardes. Chargée de border les opérations des traders, elle était tombée sur des montages bizarres d’un certain Kerviel, Jérôme de son prénom. Elle ne comprenait pas le pourquoi du comment. Pour tout dire, elle les trouvait suspects. Pour que tout le monde comprenne bien ses inquiétudes, elle allait d’ailleurs rédiger un mail. Voilà, c’était écrit « noir sur blanc », dira-t-elle aux policiers de la brigade financière et aux juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset. (Lire l’ordonnance de renvoi du juge Van Ruymbeke et les procès-verbaux d’audition de Jérôme Kerviel par la brigade financière publiée le 30 janvier 2008 par Médiapart, Lexinter.net a publié une chronologie très claire de l’affaire)
Ce 13 avril 2007, tout aurait dû s’arrêter si quelqu’un avait porté un peu d’attention à ce mail, mais bon, le week-end arrivant… Bien sûr, la Société Générale aurait perdu un peu d’argent, 4 ou 5 millions d’euros, 10 au maximum. Le trader indélicat aurait été secoué, ou viré et personne n’aurait jamais entendu parler de ce Jérôme Kerviel, né le 11 janvier 1977, à Pont-Labbé, en pays bigouden. Affaire classée.
Au lieu de ça, la mécanique infernale s’enclenche sur ce manque d’attention à la veille d’un week-end. Tout est là, concentré en quelques heures, quelques mots et quelques chiffres. Ce 13 avril 2007, on met sur pied une « réunion d’urgence » pour essayer de comprendre les acrobaties bizarroïdes. On parle alors d’une centaine de millions d’euros engagés avec des contreparties fictives. La « contrepartie », c’est celui avec lequel vous faites un deal, il vend ce que vous voulez acheter, il achète ce que vous voulez vendre. Pas plus compliqué.
Du bagout à défaut d’avoir du métier
Cette fois, il est assez simple d’aller vérifier : la contrepartie est Click Option, une filiale de la Société Générale. Et Click Option n’a rien dans ses livres, pas de deal avec Kerviel. Alors, pourquoi monter ce deal ? Pour cacher une perte. Tous les services d’audit le savent. Mais Jérôme Kerviel a du bagout, à défaut d’avoir du métier. Il explique qu’il est contraint de mettre en place ces fausses contreparties pour maintenir des opérations bien réelles, mais qui se retrouvent momentanément sans personne en face. Il va régler ça rapidement et le plus simplement du monde en annulant l’opération. Y a plus rien à voir, plus rien à contrôler. On peut partir en week-end. De fait, le 17 avril, c’est effacé.
Pourquoi aller plus loin ? Éric Cordelle, le nouveau responsable de Delta One, le desk où officie Jérôme Kerviel au côté de cinq autres traders, vient d’arriver depuis quelques semaines. S’il connaît bien les produits dérivés (1) qu’il conçoit et Tokyo, d’où il arrive. En revanche, il ne connaît rien au trading. Mauvais choix. Jérôme Kerviel a fait ses classes avec un trader confirmé tout au long de l’année 2005, Alain Declerck. Un trader à qui on ne la fait pas. Il se souvient d’ailleurs parfaitement de la première fois où son protégé est sorti des clous.
Une opération, trois règles enfreintes
C’était en juillet 2005, comme Declerck le racontera au juge Van Ruymbeke : « À un moment donné, j’ai vu sur son écran qu’il traitait des titres Allianz. Je lui ai demandé ce qu’il faisait. Il m’a dit qu’il gagnait de l’argent, 200.000 €. Cela m’a surpris, il m’a dit qu’il avait fait le matin même des achats-ventes sur Allianz. De mon propre poste, j’ai consulté les deals qu’il avait passés dans la journée sur Allianz, en consultant à distance la station de trading de Jérôme. J’ai réalisé que le compte n’y était pas qu’il n’avait pas généré 200.000 € dans la journée et que les positions prises ce jour-là impliquaient des positions prises la veille. J’ai regardé les positions prises la veille en consultant Eliot [le système informatique enregistrant toutes les opérations des traders, ndlr]. J’ai constaté qu’il avait pris des positions la veille au soir. » En douceur, Jérôme Kerviel vient d’enfreindre trois règles. Il n’a rien à faire avec des actions Allianz, il a engagé 15 millions, quand sa limite, jamais clairement établie, ne dépassait pas 1 million. Enfin, il joue sur plusieurs jours quand la règle l’autorise à faire des aller-retour dans la journée (intraday). Et surtout, il ment à son supérieur sur ses gains. Il parle de 200.000 € quand il a gagné 500.000 € !
La même histoire racontée de l’autre côté : « Le 4 juillet, je me portais vendeur d’Allianz pour (…) 15 M€. J’espérais déboucler ma position dans la journée, afin de ne pas faire apparaître le dépassement de ma limite dans le reporting quotidien. » « Mais, le marché n’allant pas dans le sens que j’espérais [la baisse], je dus attendre. Trois jours plus tard (…)Londres commençait à “gerber” (…) des bombes venaient d’exploser dans le métro londonien. » (2) Il déboucle sa position et réalise donc un gain de 500.000 €.
Alain Declerck et les responsables de la salle de marché se souviennent d’avoir passé un savon au trader indélicat. Tout DeltaOne est convoqué pour une réunion de recadrage, le chef est là, le chef du chef aussi… Bref, ça valse. Celui qui fait figure d’accusé en conserve un autre souvenir : « Il [le manager non identifié] nous fit part de sa désapprobation face à de tels agissements, mais me félicite de mon gain. » Et plus loin : « Alain Declerck désapprouvait ma conduite », mais lui permettait d’aller jusqu’à « 2 ou 3 millions d’euros ». « Étrange façon de limiter le champ d’action de quelqu’un que d’accroître sa marge de manœuvre ! » s’amuse Jérôme Kerviel dans son livre.
Dans une école de management, on appelle ça un « message brouillé », ou du grand n’importe quoi. Le trader débutant vient d’intégrer une bonne leçon : tu gagnes, ça passe, tu perds, t’es mal. Quand, le 27 janvier 2007, Alain Declerck quitte la Société Générale pour HSBC, Kerviel se retrouve sans patron et celui qui débarque le 1er avril ne comprend rien au métier. Alors les choses sérieuses peuvent commencer. Le funambule des salles de marché n’a aucune estime pour le nouveau venu : « Je crois qu’il était foncièrement allergique au risque », note-t-il dans son livre. Traduire, nous sommes de preux chevalier et il ne sait pas monter à cheval.
En 2007, on compte en dizaine de milliards
Cette fois, il faut une bonne calculette parce que l’unité de compte va devenir le milliard d’euros. En mars 2007, Jérôme Kerviel, libre de penser, a une (excellente) intuition. Le marché des subprimes, les prêts immobiliers aidés, aux États-Unis va s’effondrer et les marchés financiers vont craquer. « En mars, la question des subprimes commença à agiter le monde bancaire (…) Cette fois j’engageai progressivement rien moins que la somme de 30Mds €. (…) Il me fallut donc continuer à porter cette position colossale. Je l’ai fait de mars à juillet. » Quelques mots suffisent à changer le monde. À force de contreparties bidon, il accumule des ordres pariant sur un effondrement des marchés boursiers qui ne vient pas. Le 30 juin, il creuse un trou de plus de 2 milliards d’euros dans la trésorerie de la banque (l’argent disponible pour le quotidien). Pour bien comprendre, écrivons le chiffre exact : –2.127.305.024 euros et 53 centimes. Vous avez le vertige ? Pas les financiers de la banque qui ne bronchent pas. L’activité normale de Kerviel aurait nécessité 100.000 €, voire 200.000 € de trésorerie, pas 2 milliards ! Éric Cordelle, le nouveau chef, n’a pas vu.
Comme il ne verra pas que le solde devient positif à la fin de l’année. Kerviel a eu raison et pendant que la direction de la banque ne croit pas à l’effondrement du marché américain de l’immobilier, le grand festival des subprimes aux États-Unis a bel et bien commencé. Les emprunteurs ne peuvent plus rembourser et la banque ne peut plus se payer en vendant la maison dont la valeur chute. « Et puis soudain, en juillet, le retournement s’est opéré de façon brutale, frôlant même la panique (…). J’ai débouclé ma position, enregistrant un gain de 500 M€. Mais très vite, je pensais que le mouvement n’allait pas en rester là. Alors qu’après cette chute brutale le marché commençait à rebondir, je repris une position vendeuse pour 30Mds. Au bout d’un mois, nouveau débouclage, et gain, cette fois-ci, de près de 1 Md€. »
Au moment des comptes, Jérôme Kerviel a donc fait gagner 1,554 milliards d’euros. Impossible d’afficher officiellement un tel gain pour un seul homme, alors il camoufle ses gains et affiche 55 millions de bénéfice pour son propre compte. L’écart entre les deux chiffres reste un mystère pour nous. Le trader a changé de statut. Ouachel Meskine, un autre trader de DeltaOne, se montre admiratif devant le juge Van Ruymbeke : « Il arrivait à gagner 400.000 € sur une demi-journée, alors que moi je dégageai 700.000 € dans le mois. » La machine Kerviel est si brillante, qu’à la fin de l’année 2007, Ouachel Meskine se souvient d’une conversation avec Éric Cordelle : « Éric disait qu’il avait vu Jérôme prendre une position de quelques centaines de futures [des positions à terme] qui avait rapporté 300 à 400.000 €. Éric disait qu’il fallait rationaliser tout cela pour 2008 et en faire un système de trading. » Autant imaginer Renault se lancer dans le commerce de voitures volées.
La Société Générale ne deviendra pas le plus grand receleur de l’histoire de la banque, car Jérôme Kerviel va commettre une petite erreur. Un détail va le faire chuter. Les 30 milliards engagés deux fois en 2007 sont oubliés. Cette fois, c’est 50 milliards qui sont posés sur la table. Pas fictivement, réellement. La SG se retrouve acheteuse de titres Porsche (15 % du capital du constructeur allemand) à terme. Il s’engage à acheter des actions Porsche à 100 euros dans 15 jours. Si d’ici là le marché est monté à 110, il déboucle son opération débourse 100 et revend à 110. Il a gagné 10. Dans la réalité, on compte en centimes sur une action, mais sur des volumes énormes. Kerviel lui va jouer avec 50 milliards.
Une erreur et tout s’écroule
Mais, il va se tromper sur la contrepartie affichée. Il choisit un courtier allemand, Baader. La Deutsche Bank ou JP Morgan ça passait, Baader ça ne passe pas. Il faut faire 20 secondes de comptabilité bancaire. La règle veut que le métier d’une banque est de prendre des risques, mais pas trop. Toute la journée, des ordinateurs tournent et calculent l’exposition au risque, c’est le ratio Cooke. Peter Cooke n’était pas pirate, mais banquier de Sa Gracieuse Majesté. Et il dit un jour : face à un risque, la banque doit disposer de fonds propres, de l’argent bien à elle, ou bien à nous, vous, ses clients, pour faire face, au cas où… C’est l’argent de côté. Le ratio Cooke est donc un peu le garde-fou, le fil à plomb de la banque. Pour un engagement de 50 milliards d’euros face à la Deutsche Bank ou JP Morgan, les spécialistes du risque estiment qu’il faut mobiliser 200 millions d’euros de fonds propres. Ça paraît beaucoup, mais comparé aux 30 milliards de fonds propres de la Société Générale, ça ne pose pas de problème insurmontable. Ce sont des établissements connus, respectés, solides et avec qui la SG a signé des accords. Bref, entre gens de bonne compagnie, la confiance fonctionne.
Avec ce courtier au nom qui rappelle les « années de plomb », c’est autre chose. On passe de 200 millions, 390 millions selon certaines sources, à 3 milliards ! Or, la Banque de France a obligé les banques de la place de Paris à avancer le bouclage des comptes d’une dizaine de jours. Elle craint l’impact de la crise des « subprimes » aux États-Unis et elle nourrit quelques doutes sur la Société Générale. Ses inspecteurs ont relevé, en 2007, un certain laxisme autour des opérations menées à DeltaOne ! Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, veut les comptes validés par les conseils d’administration sur son bureau pour le lundi 21 janvier, au plus tard. Nous sommes le mardi 3 janvier, il reste donc moins de trois semaines pour mettre les comptes au carré. Que se passe-t-il le 3 janvier ? Jérôme Kerviel reprend 8 forwards (des ventes à terme de gré à gré quand les futures sont des produits bordés) et substitue Baader à Click Option comme contrepartie. Click Option c’est la maison dès lors vérifier la réalité de l’opération est un jeu d’enfant. Baader à l’avantage d’être quasi inconnu et de l’autre côté du Rhin, c’est plus prudent. Sauf que les logiciels chargés de calculer le ratio Cook prennent l’ascenseur : 200 millions, 400 millions… 3 milliards.
«Il est mort le poto»
À 11 jours ouvrables des comptes de la banque, ça devient un problème insurmontable. À moins de revenir à une autre contrepartie. Cette fois, Jérôme Kerviel se fait faussaire de mail. Il fabrique un mail, à l’entête de la Deutshe Bank, pour dire que Baader n’est qu’un intermédiaire et un autre, à en tête de Baader, pour expliquer que la Deutsche Bank est le vrai client… Le 9 janvier, il tente d’annuler les forwards, mais on lui explique qu’en l’état actuel, la Société Générale doit 1,5 milliard à Baader. Le jeudi 10 janvier, l’incendie paraît circonscrit.
Le week-end approche. Du vendredi 11 au lundi 14, l’Inspection Générale de la banque note sobrement que « les calculs réglementaires sont effectués ». Le temps s’écoule. Et le mardi 15, les soucis reprennent. La direction financière se retrouve avec 3 milliards de fonds propres mobilisés pour un seul trader (2,997 Mds pour être précis). Le 18 janvier, M. Paolantonacci, le monsieur Risque de la Générale, demande des explications. Cette fois, elles sont confuses, embarrassées. Kerviel écrit à un ami au cours d’un chat désespéré : « Là chui vire ce soir je pense » vendredi 18 janvier 13h50 : Réponse le même jour à 16h06 : « Courage poto. » Retour quelques minutes plus tard : « Il est mort le poto. »
Le procès de la Société Générale, ce sera aux États-Unis
Jérôme Kerviel peut pourtant partir en week-end à Deauville… Toujours cette affaire de week-end. Jean-Pierre Mustier, le numéro deux de la Générale, est alerté, il doit aller devant le conseil administration qui se tiendra dimanche 20 janvier avec un dossier bien rangé, pas avec 3 milliards en l’air. Il demande à voir Jérôme Kerviel le lendemain. Celui-ci tient un temps et finit par reconnaître les faits. Les 50 milliards de positions sont débouclés à la hussarde entre le lundi 21 janvier et le jeudi 24. Résultat, une perte de 6,3 milliards dont on peut déduire 1,5 milliard gagnés en 2007. Il reste un trou de 4,9 milliards dans les comptes de la banque.
Pour la justice française, le seul accusé est donc aujourd’hui Jérôme Kerviel. Ce que ses défenseurs appellent la «connivence généralisée» et que l’on peut résumer par «tant qu’il gagnait ça passait» n’est pas un délit. Une faute, oui pas un délit. Depuis janvier 2008, Jean-Pierre Mustier a proposé sa démission, refusée, donné ses revenus à des oeuvres de charité et finalement quitté la banque en août 2009. Les responsables directs de DeltaOne ont été licenciés.
Pas de procès donc pour la Société Générale, en France du moins. Il en va autrement aux États-Unis où une class action est en route. D’ici au moins de juillet, les plaignants et les accusés s’expliquent en échangeant des documents (3). À la rentrée prochaine, le juge du Tribunal fédéral de New York (district sud) dira s’il y a lieu d’instruire plus avant et de réunir un jury populaire. Les petits actionnaires américains accusent la banque d’avoir dissimulé la vérité sur ses comptes, d’avoir laissé faire Kerviel et reprochent aux dirigeants de s’être enrichis alors qu’eux s’appauvrissaient.
PhDx
Photo : REUTERS/Gonzalo Fuentes
(1) Les produits dérivés sont construits à partir d’un produit financier simple. On ne vend plus une action ou un panier d’actions des 50 plus grandes entreprises européennes, ou un panier d’actions du BTP Espagnol…
(2) Toutes les citations de Jérôme Kerviel sont tirées de son livre plaidoyer : L’Engrenage. Mémoire d’un trader Flammarion
(3) Nous avons écrit plusieurs papiers sur la class action, la plainte collective instruite aux États-Unis contre la banque française :
«Nous accusons la Société Générale de violation des lois fédérales» (1/2)
“We accuse the Société Générale of a violation of the federal laws” (1/2)
«Nous accusons la Générale…» d’avoir laissé faire Jérôme Kerviel (2/2)
“We accuse Société Générale…” of letting Kerviel off the hook (2/2)
A la Société Générale, pendant la crise Daniel Bouton s’enrichit
La Société Générale rejette les accusations venues de New York
La Société Générale se dote d’une super inspection générale
Les pièces du dossier
Le 5 février 2008, Christian Noyer le gouverneur de la Banque de France est auditionné par la commission des finances de l’Assemblée nationale.
[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par Fabrice Pelosi, Philippe Douroux. Philippe Douroux a dit: Le jour ou Kerviel a commis un petite erreur, une bourde… il est tombé sur une connerie. http://bit.ly/djIXsO […]
[…] PhDx » Une bourde, un très mauvais timing et l’affaire Kerviel … […]
[…] de l’autre côté du comptoir pour visiter la maison de la cave au grenier. Alors que le procès de Jérôme Kerviel démarre demain, le 8 juin, pour 3 semaines, c’est sans doute le bon […]
[…] du journaliste économique indépendant Philippe Duroux sur le site français de Slate – « Une bourde, un très mauvais timing et l’affaire Kerviel démarrait » – 3 juin 2010 – Une analyse des 3 premiers mois de la com’ de la Société Générale […]
[…] Mustier, le numéro 2 de la Société Générale, est là. Il veut une réponse claire sur la supposée fraude organisée par un trader inconnu. Le samedi, un comité spécial doit boucler les comptes de la banque qui devront être validés le […]
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