La Tunisie enCHANtée

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Macarena version tunisienne

gravesenOn vous avait présenté le CHAN, ce Championnat d’Afrique des Nations réservé aux joueurs évoluant sur le continent. La finale a eu lieu hier à Khartoum et s’est terminée par la victoire, pleine d’allégresse, de la Tunisie.

Plat du pied sécurité avait mis les Tunisiens parmi les favoris de la compétition, puisque les Aigles de Carthage s’appuyaient sur les joueurs d’un des championnats locaux les plus structuré et puissant, autour de l’Espérance de Tunis, du Club Africain, de l’Etoile du Sahel etc. Pas mal vu (pour une fois), la Tunisie atomisant l’Angola en finale 3-0 grâce à son jeu à terre, à ses passes courtes et à sa rapidité dans les contres. En poule, les Tunisiens avaient fait match nul contre ces mêmes Angolais (1-1) avant de sortir le Rwanda (3-1) et le Sénégal (2-0).

En quarts, les Aigles ont dominé le favori et tenant du titre, la RD Congo et les vice-champions du monde des clubs du TP Mazembe, cramés par des mois de compétition non-stop. Comme un symbole, les révoltés tunisiens ont réussi à sortir leurs voisins algériens, étouffés aux tirs aux buts en demies. Prends ça Boutef !

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Rien ne vaut le CHAN CHAN CHAN

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(Mudathir El Tahir du Soudan ne respecte pas les pas du Cha Cha Cha)

gravesenLes meilleurs joueurs du continent africain se retrouvent jusqu’à la fin du mois au Soudan pour disputer le deuxième CHAN, Championnat d’Afrique des Nations, à ne pas confondre avec la CAN. Une compet’ sans Eto’o ni Drogba, mais avec le meilleur du Mouloudia, du Tout Puissant et des Astres de Douala.

Idée de génie” de la CAF en 2007: organiser une compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent pour donner plus de visibilité aux championnats de clubs locaux et aux compétitions interafricaines. En espérant ainsi augmenter les revenus et freiner l’exil accéléré des joueurs continentaux vers les clubs d’Europe et du Moyen Orient. Pourtant,  à bien y regarder, ce CHAN va surtout permettre à des jeunes joueurs pas encore repérés à l’étranger, de signer dans des clubs de meilleur niveau, avec, surtout, un salaire décent.

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Le best of des clubs de foot africains

GravesenAvatarTeddyBertinAvatarLe foot de club en Afrique, ce sont les duels homériques entre le Tout-Puissant Mazembe et l’Asante Kotoko, les discours enflammés du “Camarade Responsable Suprême de la Révolution” Sékou Touré aux joueurs du Hafia Conakry, les cadeaux de Mobutu, les derbys de malades entre Al Ahly et Zamalek. Sélection nostalgie.

Vous vous souvenez peut-être du grand Real Madrid, celui de Di Stefano, Puskas et Kopa, qui remporta les cinq premières éditions de la Coupe d’Europe des clubs champions, à la fin des années 1950. Pour vous, l’équipe du début des années 70, c’est à coup sûr l’Ajax Amsterdam, celui de Cruyff, Rep & co. Puis vient le temps du Bayern de Munich, antichambre de l’équipe d’Allemagne. La fin des années 80, elle, est marquée par le révolutionnaire Milan AC de Sacchi.

Mais connaissez-vous le duel acharné que se livrèrent le Tout-Puissant Mazembe et l’Asante Kotoko à la fin des années 60? Vous souvenez-vous des destins mêlés du Hafia Conakry et du dictateur guinéen Sékou Touré? Et que dire du derby cairote, Al Ahly contre le Zamalek? Tous ces clubs africains ont marqué l’histoire de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Sélection.

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Le Tout-Puissant va-t-il sauver les clubs d’Afrique noire?

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GravesenAvatarTeddyBertinAvatarLes Corbeaux du Tout-Puissant Mazembe, malgré leur défaite en finale contre l’Inter Milan, ont flambé au Mondial des clubs. Présidés par Moïse Katumbi, gouverneur de la riche province du Katanga, les Congolais font pourtant figure d’anomalie. Les clubs de foot d’Afrique noire, à leur apogée dans les années 70 et 80, ne cessent depuis de s’effondrer.

Pour la première fois depuis la création du Mondial des clubs en 2005, la finale de samedi [défaite du Tout-Puissant 0-3] n’a pas tourné au duel Europe-Amérique du Sud. Si l’Inter Milan avait assuré en demi-finale contre les Coréens de Seongnam (3-0), l’Internacional Porto Alegre s’était ramassé face aux Congolais du Tout-Puissant Mazembe (0-2). Une reconnaissance pour l’Afrique et son football de club, rayonnant il y a quelques décennies, plus pâlot aujourd’hui.

L’an dernier, le TPM avait fini à une vulgaire sixième place, éliminé par les Coréens de Pohang Steelers et battu en match de classement par les peintres néo-zélandais du Auckland FC. Alors forcément, on n’aurait pas parié une cacahuète sur le club de Lubumbashi, cette ville du bout du monde, à quelques pas de la Zambie, capitale minière du Katanga, la province rebelle où l’on assassina Patrice Lumumba. Mais le Tout-Puissant avait les augures avec lui. Soutenu par l’Eglise congolaise et le président Kabila, il était déjà parvenu, il y a quelques semaines, à conserver son titre en Ligue des champions africaine. Aujourd’hui, son parcours à Abou Dhabi, ce n’est que du bonus, comme on dit.

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Que sont devenus les coachs de la CAN ?

TeddyBertinAvatarSteveSavidanAvatar1Ce sont les maux chroniques du foot africain: l’ingérence politique et son corolaire, l’instabilité sur les bancs de touche. Trois semaines après le coup de sifflet final d’Egypte-Ghana, et à quatre mois de la première Coupe du monde sur le continent africain, Plat du Pied sécurité a voulu faire le point sur la situation des coaches engagés dans la CAN angolaise. Combien sont restés en poste? Les coachs européens sont-ils menacés, après les réussites des locaux Saâdane et Shehata? Le point, en 4 familles: les menacés, les débarqués, les dissous, et les confirmés.

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Le foot, c’est aussi simple qu’une dissolution

guinée
GazzaAvatarTeddyBertinAvatarC’est l’histoire de la dissolution d’une équipe nationale. Mardi 17 novembre 2009, le ministre guinéen des Sports, Fodéba Isto Kera, décide de supprimer le Syli. Et comme pour une autre dissolution bien connue, cela s’apparente à une belle bourde politique. “Ils ont dissous l’équipe sur des critères financiers, le prix était trop élevé par rapport aux résultats”, détaille Robert Nouzaret, sélectionneur de décembre 2006 à 2009.

Si en France, le sélectionneur reste quels que soient ses résultats et si le Président de la République se refuse à toute ingérence, il n’en est pas de même en Guinée depuis la prise de pouvoir de Moussa Dadis Camara, capitaine anonyme devenu potentat, habitué aux règlements de comptes télévisés (voir vidéo) et impliqué dans le massacre d’opposants guinéens en septembre.

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