Barça humanum est
“C’est qui qui m’a piqué mon doudou ?”
C’était écrit, le Barça devait tomber un jour. Une injustice peut-être eu égard à la morale tout ça tout ça, mais quand même une bonne nouvelle pour le foot. L’équipe de Plat du pied a regardé le match en ordre dispersé, mais s’est mise en escouade pour trouver ce qui cloche chez les seigneurs du jeu.
Prétendre être la plus grande équipe de club de l’histoire est une chose, mais rien ne prévient contre la défaite. L’élimination face à Chelsea marque la fin d’une domination outrageuse sur le foot espagnol et continental. Et peut-être la fin d’un cycle, puisqu’on ne sait pas si Pep Guardiola sera encore aux commandes la saison prochaine. Pourquoi, comment l’échec de ce Barcelone-là, quand il fut inarrêtable les saisons précédentes.
1-Le calendrier démentiel et des adversaires qui s’adaptent.
Le Barça jouait son troisième match en six jours. Les Catalans sortent meurtris d’une séquence infernale: défaite à Londres, défaite contre le Real à domicile et donc match nul – synonyme d’élimination de la Champion’s League, mardi soir, contre Chelsea. Être la meilleure équipe du monde oblige à disputer un nombre de match ahurissant. Depuis 2008 et l’arrivée de Pep Guaridola à la tête de l’équipe, Barcelone a remporté 13 titres sur 16 possibles et a joué plus de 60 matchs par saison. Et on ne compte pas les matchs (et les titres) internationaux pour les meilleurs joueurs ! Résultat, cette saison, Piqué et Puyol ont enchaîné les blessures. Messi a un coup de mou printanier, Iniesta et Alvès semblent moins tranchants que d’habitude. Xavi, irremplaçable, est obligé de jouer blessé (il sort d’ailleurs souvent avant la fin des matchs). Bref, les organismes sont usés. La rage de vaincre est peut-être un peu émoussée aussi. Ce qui explique, en partie, que la réussite semble fuir ce Barça 2011/2012 par rapport à ses prédécesseurs (quatre poteaux/barres en deux matchs)…
Et puis, trois ans de domination hégémonique, ça commence à faire beaucoup. Les adversaires du Barça ont eu le temps d’analyser les tactiques des Blaugranas et de s’y adapter. Premièrement, la plupart des équipes acceptent de laisser la balle aux Barcelonais. Leur domination outrageuse ne crée plus de frustration chez leurs adversaires. Ensuite, les équipes ont compris qu’il fallait blinder le centre du terrain afin d’éviter les redoublements de passes des lutins catalans. Résultat: Chelsea défendait avec cinq joueurs dans la surface, trois en ligne et au pressing devant, plus deux latéraux. Enfin, si Messi est toujours illisible, des joueurs importants comme Piqué, Dani Alvès ou Pedro ne sont pas des extraterrestres et peuvent être muselés. La force du Barça est de savoir anticiper les adaptations de ses adversaires. Guardiola a surpris tout le monde en plaçant Messi au centre de son attaque. Sa dernière innovation, la défense à 3, ne semble toujours pas parfaitement au point. Elle rend Barcelone beaucoup trop friable sur les ailes et en contre… Comme contre Chelsea et le Real. Sans oublier un manque de densité physique qui prive l’équipe de l’arme du jeu aérien et limite ses chances sur coups de pied arrêtés.
2-Achetez un gardien bordel !
Le football commence derrière. Depuis Helenio Herrera, tout le monde le sait. Mais à un certain moment, une bonne défense ne suffit pas. Car avec Piqué, Mascherano ou Puyol, ce Barça possède trois centraux de top niveau. Non, à un certain point, la défense est forcément trouée, transpercée, par une ouverture lumineuse, une feinte de corps, une passe parfaite, un contre favorable à l’attaquant, un coup de pied arrêté. Et là, que reste-t-il ? Le gardien, encore et toujours, seul face au monde. Tout ceux qui ont un jour joué à Football Manager savent que le premier joueur à acheter dans une équipe faible, c’est un gardien de classe supérieure. Force est de constater que Pep Guardiola n’a jamais joué à Football Manager. Avec un peu d’énervement, on pourrait s’emporter : mais Valdés bordel ! A 30 ans, le chauve facture plus de 400 matchs de haut niveau… Et pourtant, c’est encore lui le maillon faible de cette équipe. S’il est difficile de lui imputer l’élimination, les chiffres sont là: trois occas, trois buts pour Chelsea. Samedi déjà, c’est lui qui a peut-être coûté la Liga à son équipe, foireux sur le corner amenant le but de Khedira, bouchant l’angle comme un vulgaire Ronan Le Crom sur la frappe de CR7.
Son principal problème ? L’ennui. A force de n’avoir rien à faire pendant des matchs entiers, la concentration s’effrite, les réflexes aussi. Il faut alors un gros mental pour réussir LA sortie du match, sous l’oeil de la planète entière, LA parade qui fait la différence, in fine, entre champion et deuxième, entre finaliste et demi-finaliste. Valdés n’a pas ce mental. On le savait, c’est confirmé, il faut larguer ce totem, sûrement un bon gars et un symbole, mais qui n’a sa place que sur le banc dans un club qui vise rien de moins que l’hégémonie et la perfection. Si l’an prochain, le Barça veut repartir à la conquête d’un triplé, il lui faudra un grand gardien pour colmater la ou les deux-trois brèches laissées par match. Un gars à la hauteur de Petr Cech ou d’Iker Casillas. Il aime la sangria Hugo Lloris ?
3-Un effectif de puceaux, mais au fond, on sait qu’ils ont raison.
Il a suffi de voir un dénommé Cuenca, 15 matchs en pro avec le Barça, se faire remplacer par un homonyme de chanteur brésilien à la mode, pour comprendre que les Blaugranas n’y arriveraient pas face aux 10 salopards de Chelsea. Pendant ce temps, sur le banc anglais, Malouda et Essien (environ 1.000 rencontres professionnelles disputées à eux deux) jouaient aux cartes… Le club catalan a touché mardi les limites de son système. Quand tout l’effectif est de sortie, le Barça marche sur l’Europe. Mais il suffit de quelques blessures pour fragiliser l’ensemble.
Jean-Pascal Villa est absent des terrains depuis décembre. Eric Abidal soigne son foie. La vie normale d’un grand club, me direz-vous? Sauf que le Barça a choisi de faire appel aux jeunes de la Masia pour peupler son banc de touche. La période folle du début des années 2000, où le club catalan affichait un effectif pléthorique, est bel et bien terminée. Désormais, ce sont les Tello, Alcantara, Fontas, qui doivent prendre la relève quand les titulaires flanchent. Des gars sans grande expérience, et qui peuvent se planter dans les moments importants. Les déclinologues qui attendaient avec impatience que le Barça perde ses deux titres (Liga et LDC) ne manqueront pas de réclamer des recrues clinquantes au prochain mercato. La direction aurait bien tort de les écouter. Les puceaux sont l’avenir du Barça, et du foot en général. Quand des clubs comme le Real Madrid sont des mouroirs à grands talents (Sahin, Altintop, Diarra, Carvalho ne seront même pas sur la feuille de match ce soir contre le Bayern), le Barça, lui, creuse son sillon de la formation. Alors que la mise en place du fair play financier approche, l’idée ne semble pas si mauvaise.
4-Les supporters du Barça vivent-ils chez les bisournous?
Le Camp Nou, mardi soir, paraissait bien vide. C’est à peine si les supporters étaient derrière le Barça. Christian Jeanpierre, idolâtre entre les idolâtres, a un moment essayé de le défendre: si on a bien entendu sa logorrhée de prêtre aveugle, le public du Barça est un public attentif, connaisseur, qui ne rate rien. Un public différent, comprendre, dans la bouche du présentateur de TF1. Un public meilleur. Or, qu’avons-nous entendu? Des mecs qui râlent car ils ont oublié ce qui fait l’essence du football. Un jour on perd, un jour on gagne. La victoire n’étant pas, et ne pouvant pas être une condition sine qua non du plaisir dans ce sport. Sinon, à Sedan comme à Strasbourg, on n’aurait pas souvent été heureux. Le supporter catalan considère les trois points ou la qualification comme des faits acquis et conditionne ses encouragements à cela. C’est dommage, son équipe mérite mieux.
Lors de la défaite contre Madrid, à la sortie du stade, ils ont renversé la caméra de Canal+, car ils n’acceptaient pas l’idée que l’on puisse parler de la défaite. «Ce n’est pas le Barça qui a joué, c’était une autre équipe», témoignait ensuite une supportrice. Il fallait, d’une certaine manière, effacer des mémoires de tous ce qui ne pouvait pas arriver. La leur (ils en font ce qu’ils veulent), mais aussi celles des autres. De supporters parfaits, ils sont redevenus comme les autres, voire pire. Eux-mêmes l’avaient oublié, se confortant sans doute dans l’idée d’être des bisounours tous gentils contre les autres grands méchants. Espérons que Christian Jeanpierre l’a compris. A un autre moment, il m’a fait de la peine. Drogba est à terre, le Barça ne met pas le ballon en touche et le commentateur se met à hurler: «Non pas ça, ce n’est pas le genre du Barça, ce n’est pas le genre!» Il est facile d’apparaître grand seigneur lorsque l’on gagne. Mais dans l’adversité, quand la lumière se rallume et que l’on se rend compte que le Camp Nou était un décor de carton pâte à la Truman Show, le Barça et ses supporters redeviennent petits et mesquins, comme les autres.
La rédac’ de Plat du pied
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Photo: REUTERS/Albert Gea
Bel article bien nul. Vous faîtes donc parti des vautours qui se délectent de l’élimination du Barca sur les réseaux sociaux, tels des footix. Depuis quand, 2 matches perdus remettent tout en cause ? Et vous, si bons journalistes, pourquoi n’avez-vous pas écrit sur les lacunes du Barça avant ? Le barca construit son histoire, encore et tjs. S’ils préfèrent mettre des jeunes, c’est leur probleme. Ca a marché avec pedro, moins avec d’autres. Mais respectons ça, quand les autres articles assassinent les clubs de riches (real, chelsea, tient tiens). Pour Valdes, c’est pas nouveau, ça fait des années qu’il est décrié. Bref, vous ressemblez à des footix de bas étage qui après s’être paluché sur le barca le renie. Votre paragraphe sur les supporters est en outre érroné. Vous citez 2 sup sur 99 000. Wahou, ça c un panel représentatif. Moi, j’ai surtout entendu à la 92eme, après le contre de Torres, les encouragements. Jouons jusqu’au bout. Donc le “petits et mesquins” vous pouvez vous le carrer là où je pense. Et la une des journaux catalans est dans cet esprit. Ils perdent, reconnaissent mais ne sont pas forcés de l’accepter. Chelsea a tué le foot quand le Barça meurt avec ses armes et ses principes de ne pas se renier. Ca vaut de telles critiques de votre part cette pensée ?. Que des équipes jouent défensives ok. Mais quand tu entres sur le terrain sans vouloir mettre un but, si ce n’est sur 1 seul contre, en demie finale de LDC, c’est pas du haut niveau. Je rappelle qu’Arsenal, en jouant a battu le Barca à la régulière. N’ayez pas la mémoire courte pour défendre un fighting spirit forcené. Sur l’incident quand CJP dit “non,non…”, vous pouvez ouvrir les yeux. c’était la 50 ème fois que Drogba était à terre, à tort ou à raison, un moment ça suffit de casser le rythme du match. et je suis fan de Didier, mais là c t pas possible. Donc oui le barca a voulu continuer à jouer. Et ils ont eu raison ce coup-ci. Ils ne le font pas souvent, donc arrêtez de stigmatiser à la première incartade. Et CJP était infâme à ne cesser de répéter que chelsea était héroïque et à écarter les fesses dès que Drogba se curait le nez. Ca ira ou vous voulez que je vienne vous donner un cours sur le respect, l’objectivité et le sens de la mesure ? Ah oui, vous pouvez aussi ne pas me publier.
Bonjour,
Bon billet mais la chute est nullissime. On a l’impression qu’elle a été ajoutée par Slate pour faire claquer le Tweet ! Oui, une chute digne des meilleurs “déclinologues”, n’est ce pas ?
Autant la branlée donnée par la bande à Sacchi à la DreamTeam1 en finale de la C1 laissait émerger à un autre modèle de football, autant là, circulez il n’y a rien à voir. Trouvez-moi un gamin hors Londres qui va acheter la tunique de Chelski… ou des équipes de Nationale qui calquent sur Mourinho.
Pour faire court, le football anti-sinistrose du Barça continuera à faire des émules. Et comme disait Lineker, sur un seul match, le Barça reste imbattable, car les adversaires doivent jouer. En difficulté, les blaugranas ont plus de mal à courir derrière le score devant une équipe de bêtonneurs pour qui JogaBonito est juste une arnaque Marketing du Swoosh.
A toute chose, malheur est bon. Une purge de Barcelonix qui vont faire un tour du coté de City ou des galactiques, permettra à tout le monde de se recentrer sur l’essentiel. L’avenir du football, du jeu, dans un contexte économique morose, dans lequel l’armada merenguée a un goût d’indécence aiguë.
LaMasia est entrain d’influncer toutes les écoles de foot et le morphotype barcelonais redonne confiance aux gabarits les plus improbables, partout dans le monde.
Rien que pour cela, restons dans le rêve du Truman Culé Show, avec du carton pâte en guise de dėcor. Mais une chose est sure, c’est une inspiration pour tous les enfants et tous les connaisseurs du ballon rond.
Bisous,
PRFalcao
Ensuite, ce qu’il manque à Barcelone, c’est de la diversité dans son jeu offensif. Quand le plan A marche pas de souci, mais à un moment il faut l’adpater ou passer au Plan B.
Le plan A était un jeu de possession et de multiplication de passes rapides au sol dans l’axe pour mettre la pression sur la défense adverse et attendre son erreur (marquage, faute, erreur de relance, élimination,…).
Avant la variante du Plan A était “messi fait la différence”. Et cette année, cela était particulièrement vrai d’autant plus que depuis décembre c’est le seul attaquant-buteur. Mais voila Messi est sur-utilisé et il finit la saison “cramé”. Donc il aurait fallu passer au plan B.
Mais il n’existe pas car
– les autres joueurs ont trop tendance à attendre la lumière de Messi et oublient qu’ils peuvent apporter d’autres solutions (des frappes en dehors de la surface )
– l’absence d’avant-centre axial buteur. Sanchez, Cesc, Pedro, Xavi ou Iniesta peuvent créer une différence, etre un relais pour Messi, faire une passe mais ce sont pas des buteurs. Un axial qui rode dans la surface mais qui marque dès q’un ballon y traine. Dieu qu’il y a ce type de ballons avec le barça.
– une absence de jeu offensif percutant sur les cotes pour faire des centres vers cet attaquant axial et contourner les blocs défensifs axiaux
– la densité physique. Il manque des joueurs comme Henry, Zlatan, Eto’o qui en plus de marquer des buts pouvaient apporter d’autres options offensives basées sur des qualités plus “physiques” (conservation dos au but, appel en profondeur, duel aérien,…)
Bref, pour ce manque d’option, le jeu du barça de cette année était plus répétitif, plus mécanique. Plus prévisible? Plus facile à défendre?
Mais moins fort que les années précédentes.
Et le palmarès le prouve.
Je suis moi aussi bien fatigué de ce folklore bisounoursesque qui entoure ce club, entretenu non seulement par une armée de footix à la mémoire sélective, mais aussi par des professionnels du secteur (CJP en tête, mais il n’est pas seul).
Un seul exemple : en 2009 demie finale contre L’internazionale, Barcelone est dominé dans le jeu, bouffé dans les duels, et prend 3-0 à Giuseppe Meazza… stupeur chez les bisounours, sûrement un retour de baton terrible au match retour pour ces bétonneurs italiens et leur insupportable coach “Dark José Mourinho Vador”
Au retour donc, Busquets s’écroule seul, actor’s studio grotesque, carton rouge. Réduit à 10, l’Inter s’accroche, Samuel “le Melon d’Or” Etoo jouant latéral, et limite la casse 1-0.
Conclusion des commentateurs : les ritals truqueurs pas beaux ont volé les catalans !!?
Depuis moi j’ai des boutons quand j’entends “blaugrana”
euh 3-1 pardon à l’aller
@ Sundance
Z’avez mal du lire l’article, un truc classique de supporter du Barça. Il dit bien que le Barça a raison de s’appuyer sur la masia (au demeurant il faudrait être idiot pour le nier, ce sont des anciens de la masia qui lui ont filé tous ces titres). Il dit juste que là, des joueurs plus expérimentés étaient nécessaires.
Honnêtement, vous avez pas eu de la peine pour Telo hier soir? C’est quasi-impossible, à cet âge-là, d’entrer en cours de jeu et de peser dans un match comme ça avec un enjeu pareil, tout le monde n’est pas Messi.
L’article ne critique pas non plus le fait de continuer à jouer quand Drogba est à terre, il se fout de la gueule de CJP qui en fait tout un plat comme si c’était insupportable de voir Barcelone se comporter comme une équipe normale.
L’article rappelle aussi qu’il faut pas cracher sur le Barça, qu’ils vont pas mourir demain etc etc…
Après sur les supporters j’avoue que j’ai pas compris non plus. Ils ont quand même chanté alors qu’ils étaient éliminés, c’est pas à Stamford Bridge que ça arriverait!
Pour le reste, vous souffrez des mêmes maux que beaucoup: – le Barça est un club de riche, qui n’a jamais lésiné sur les moyens
– Chelsea a refusé le jeu, certes. Au retour ils n’ont pas le choix, les mecs jouent à dix de toute façon. Va pour l’aller. Mais PERSONNE ne peut éliminer le Barça sur deux confrontations en jouant. Vous évoquez Wenger, il avait gagné, certes. Mais il en a pris deux à domicile, et il est sorti. Au demeurant, c’est une forme d’hommage à Barcelone, ça veut dire que dans le jeu ils n’ont aucun rival possible, et ça c’est vraiment vraiment fort.
– Dire que les équipes qui jouent le contre et refusent le jeu “c’est pas du haut-niveau” c’est le truc typique qui me gave depuis deux trois ans. Le catenaccio c’est du très haut-niveau, et c’est du contre. Défendre comme un mort de faim, c’est beau, et perso j’aime voir les confrontations de champion’s essentiellement pour l’intensité défensive des matches. M’en branle de voir des buts, si j’aimais voir des buts je materais du hand.
Le Barça est une équipe incroyable (qui au demeurant défend hyper bien d’habitude), efficace en diable, capable de coups de génies à couper le souffle. Ok. Mais ils n’ont pas le monopole du football de haut-niveau. Ce qu’a fait Chelsea hier, c’est aussi ça le foot.
@ cléclé: +1. C’est aussi ce jour-là que les supporters du Barça ont commencés à me sortir par les yeux.
Bel article mais va falloir arrêter avec les expressions branchouilles comme “tel un vulgaire” ou “Jean-Pascal” ni drôle ni originales ni pertinentes. Car là c’est des saillies humoristiques qui tombent à plat et qui (personnellement) me mettent en rogne, tel un vulgaire ersatz de So foot.
Qui plus est, Ronan Le Crom est (ou pluôt a été) un bon gardien.
@Footix, j’aime bien votre réponse, mesurée, et il est vrai qui stigmatise mes généralités. Pour la jeunesse, je dis que c le prix à payer. Si sur le banc, vous avez de bons joueurs, alors les jeunes de la masia auront du mal à monter. Après, les lancer dans de tels matches, je vous l’accorde c très casse gueule. Surtt quand Pedro est sur le banc. mais c un cercle vicieux. Et dans un article que j’ai écrit, je précise bien que Guardiola a peut-être trop cherché son idéal et s’est fait prendre.
Ok, pour CJP, mea culpa, j’avais mal compris.
Quant à ma critique sur la défense, je précise. Je suis fan de foot, en pratique et en spectateur. Et je suis le premier à savoir qu’un bon 0-0 vaut tous les 2-2 pourris de la terre. Et vous parlez du Catenaccio. Là, d’accord, mais c’était une science. il y a eu des défenseurs reconnus pour ça (baresi, les milanais, cannavaro, la squadra). Mais jouer défensif est un équilibre. cela signifie ne pas se jeter à l’abordage et construire à la récup. Or, Chelsea n’est pas un spécialiste de la défense. Ce n’est pas un style. C’est une mauvaise adaptation au Barca (bonne en l’occurence), mais c’est un tue-le-jeu. Ne pas chercher à marquer, c’est quand même flagrant. Alors oui vous avez raison, je m’emporte peut-être un brin et devrait prendre ça pour un hommage en effet. Mais c’est rageant. Personne ne met sa vie en jeu, donc jouez au foot, et le meilleur passera. Là le meilleur n’est pas passé. Je ne milite pas pour des buts à foison, je prône l’image donnée aux enfants du football par le Barca. Et chelsea aurait été héroïque s’ils avaient fait ça pendant 30 minutes, à 10, cela aurait été compréhensible. Mais pas au bout de 45 secondes de jeu (vrai) et à onze. Ferguson a joué contre Barcelone, milan un peu. Et ils peuvent être fiers de ça. Et je continue en précisant que Chelsea, malgré cette soi-disante défense béton, aurait pu se prendre 2 manitas si l’efficacité et la forme du barca lui autorisaient. Car ils en ont eu des occaz, chelsea n’a pas été souverain non plus derrière. Et si j’aime le barca, j’aime MU, liverpool, arsenal, et plein d’autres. je ne suis pas un socio fanatique. Donc non ce qu’a fait Chelsea hier n’est pas du football (gain de temps de cech, de drogba, coup de terry, attentat de lampard, ça sent pas plutôt la frustration et la peur ?). Je crains qu’on ne puisse alors s’accorder.
C’est vrai que j’ai été dur avec Ronan Le Crom, j’espère que les fans de Guingamp et Troyes (entre autres) ne m’en tiendront pas rigueur
La masia, bel exemple de marketing!
Bojan remplaçant à la roma, giovanni dos santos remplaçant à totenham ou dans un obscur club anglais, pedro a disparu, j’attends de voir voir pour cuenca, tello etc…
Le centre de formation du real fournit bcp plus de joueurs professionnels aux divers championnat européen : mata, soldado, Javi García…
Même si le Real Madrid ne compte en ses rangs que seulement 5 joueurs issus de son centre de formation (La Fabrica), celui-ci est l’un des centres de formation les plus prolifiques au monde puisque pas moins de 107 joueurs professionnels en activité en sont issus que ce soit en Espagne ou dans le reste de l’Europe. On peut citer Iker Casillas, Alvaro Arbeloa, Esteban Granero, Antonio Adán, José Callejón, qui jouent en équipe première au Real Madrid. Mais également d’autres grands joueurs évoluant en Europe comme Samuel Eto’o (Anji Makhatchkala) , Raúl (Schalke 04), Guti (Beşiktaş), Juan Manuel Mata (Chelsea FC), David Mateos en prêt au (Real Saragosse), Álvaro Negredo (FC Séville), Roberto Soldado (FC Valence), Diego López (Villarreal), Javi García (Benfica Lisbonne), Daniel Opare (Standard de Liège)…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Real_Madrid_Club_de_F%C3%BAtbol
http://www.youtube.com/watch?v=V2CVTQiux5s&feature=player_embedded
en réponse à votre chute, cet enregistrement correspond à la fin du match, juste après le but de Torres…( ok, peut-être un façon fière de dire on a perdu mais on vous emmerde, on reste supporter de notre équipe, comme si on allait en douter!…mais aussi et sûrement une façon de soutenir les joueurs et les socios eux-mêmes, si habitués à gagner et qui ont oublié la saveur amère de la défaite et qui restaient encore sous la mauvaise gueule de bois du match du Real, encore en course et qui risque de prendre la place du Barça cette année en Liga et en CL…) et puis à la fin du match voici la vidéo qui a été diffusée sur les écrans du Camp Nou : http://www.youtube.com/watch?v=lQxrfoEaR3A&feature=share
Je ne suis pas d’accord avec votre critique de Valdés. C’est un très bon gardien mais vu qu’il est dans une équipe très offensive, il lui est plus difficile de briller que son homologue tchèque qui avait 10 défenseurs pour le protéger. le problème défensif du Barça c’est en partie le 3-4-3 qui n’est pas encore parfaitement au point (mais vu ce que ça permet de faire offensivement, moi j’accepte sans problème cette contre-partie). L’autre problème défensif c’est que contrairement à ce que vous écrivez, Piqué et Puyol sont loin de leur top niveau cette année. D’ailleurs sur le premier but encaissé contre le Real c’est Puyol pour moi le responsable et non pas Valdés.
Pour le problème d’effectif, cela ne date pas de cette année et cette critique avait déjà eu lieu après l’élimination contre l’Inter.
Mais cet effectif trop juste permet à des jeunes joueurs issus du centre de formation de jouer assez jeune et même des grands matchs. Tout ça en ayant gagné un nombre de trophées qu’aucune équipe n’avait gagné en si peu de temps. Alors j’accepte sans problème cet effectif réduit. Par contre pour le fair-play financier, j’aimerai bien mais on en est très loin, le Barça est très fortement endetté.
Très bon article de bout en bout, très drôle! Comme disait un autre com, il leur faudra un meilleur plan B la prochaine fois pour contourner le problème des équipes qui défendent très bien.
Pour ma part sur la fin de l’article il me semble qu’il est simplement dit que les supporters du barça sont tellement habitués à gagner qu’ils ont des réactions puériles lorsque ce n’est pas le cas. Et le barça à mon sens a le grand désavantage de pouvoir être facilement accaparé, à force de gagner et de bien jouer et d’être somme toute assez sympathiques (en tous cas plus que Mourinho et Ronaldo), par les Christian Jeanpierre est ses émules bêtement vénérateurs. D’où la fronde en sens inverse de ceux qui ne considèrent le barça que comme l’icône de la bien-pensance commentaro-philosophico-footballistique, ce qui est vous en conviendrez une position tout aussi inutile.
D’ailleurs, on peut tout à fait produire un jeu révolutionnaire et avoir des supporters tout à fait communs…
Un bon début d’analyse, une conclusion de mauvaise foi. Ceci étant dit, le Barça sera encore longtemps un club différent des autres, pour cause de dictature franquiste, achevée voilà 37 ans mais toujours pas totalement digérée par les Espagnols. Pour comprendre le phénomène Barça, il faut être catalan ou être imprégné du point du vue catalan, ce qui revient au même.
“Ce système de jeu efficace est souvent adopté depuis les années 1990 par les équipes menant d’un faible écart de buts lors de compétitions à fort enjeu, pour préserver à tout prix leur avance, ou par les équipes se sachant nettement inférieures techniquement et/ou physiquement à leur adversaire. Il est souvent stigmatisé comme un manque total d’ambition.”
C’est cité de l’article sur la Catenaccio, sur Wiki.
C’est Chelsea face au Barça, ils y allaient pas en croyant gagner. Sinon ils auraient pas exulté comme ça en fin de match, vous croyez pas ?
Alors c’était pas extraordinaire, c’était pas beau à voir. Alors Drogba qui passe sa vie par terre, Cech qui perds le plus de temps possible et certaines petites autres choses n’ont pas fait un “bon” Chelsea.
Mais ce qui compte, c’est pas le résultat ?
[…] « Barça humanum est », par Plat du pied, sécurité, Slate.fr. Analyse en quatre points de la défaillance du Barça cette semaine. […]
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En vous remerciant par avance
cordialement