
Il y avait la brouette japonaise, la marmite à tourniquet, le tournedos béarnaise et le derviche à grand braquet. Dans la liste imagée des positions de l’amour, sans doute va-t-il falloir, au cours du siècle à venir, instaurer une nouvelle nomenclature, celle des positions interplanétaires, liée à l’exploration du système solaire. Car l’homme, en plus d’être une bête de sexe, est devenu depuis plus d’un demi-siècle, un animal spatial. Douze mâles sont déjà allés caresser la Lune (avec un L majuscule…) et, s’il est fort peu probable qu’on plante un jour un drapeau sur les monts de Vénus, planète fort inhospitalière, Mars constitue la prochaine étape de la conquête. Ce seront des voyages au long cours (520 jours aller-retour si l’on reprend les données de la mission Mars-500, mais cela peut aller jusqu’à deux ans et demi), avec des équipages mixtes – car les femmes apaisent les tensions dans les situations de confinement prolongé –, et en microgravité.
Si vous ne pouvez pas imaginer trois hommes et trois femmes flottant, pendant des mois, dans un vaisseau spatial, et voyant la Terre devenir un minuscule point bleuté dans l’immensité noire du vide interplanétaire, pas de problème, Rhawn Joseph l’a fait pour vous, dans un des 55 chapitres du livre collectif Human Mission to Mars. Colonizing the Red Planet. Je précise qu’il ne s’agit pas là d’une publication scientifique mais ce psychiatre passionné d’astrobiologie y a rassemblé de nombreuses études réalisées dans l’espace, qui donnent une idée des dangers qui entourent les amours spatiales. Il part du principe que, dans les les conditions très particulières de ce genre de voyage, il se passera ce qui est déjà advenu lors d’hivernages dans des stations polaires en Antarctique : liaisons, relations sexuelles, grossesses.
Le problème, c’est que dans l’espace, tout est plus compliqué. S’envoyer en l’air tout là-haut s’apparente à une véritable épreuve de gymnastique en raison de l’absence de gravité. Un mot d’ordre : se cramponner l’un à l’autre. Parce qu’un mouvement trop brusque risque de vous catapulter, votre partenaire et vous, aux deux extrémités du module martien. On peut néanmoins faire confiance à l’inventivité de l’homme (et de la femme) pour se dégoter des bittes d’amarrage. Il n’est d’ailleurs pas impossible que des précurseurs aient déjà mené quelques expériences, côté soviéto-russe sur la station Mir ou côté américain avec les navettes spatiales, comme le raconte ce documentaire (en anglais) :
On risque donc quelques bleus à monter au septième ciel. Mais tout cela n’est rien à côté du risque qu’il y aurait à essayer de se reproduire dans l’espace. L’absence de gravité et l’exposition aux rayons cosmiques peuvent avoir de graves conséquences : endométriose, menstruation rétrograde, perturbations hormonales, altération des gamètes (notamment chez l’homme), changements dans le noyau cellulaire et dans la forme des cellules, anomalie dans la formation du système nerveux primitif de l’embryon, développement fœtal anormal, fausses couches, stress pré- et post-natal, altérations génétiques, retard intellectuel chez les enfants, etc. Dans sa compilation, Rhawn Joseph rappelle notamment que, lors d’une expérience menée par les Soviétiques, des rats se sont accouplés, mais sans que cela soit suivi de naissances.
Une fois posés sur Mars, les astronautes n’auront plus à subir plus les effets délétères de la microgravité. Néanmoins, leur environnement sera sensiblement différent de celui de la Terre, dans lequel l’homme a toujours évolué (avec les deux sens du verbe “évoluer”). Par conséquent, si des humains naissent sur la planète Rouge, ils auront de bonnes chances de présenter des différences génétiques notables avec ceux venant au monde sur notre globe bleu. Ce qui pourrait (qui sait ?), à terme, nous conduire vers un processus de spéciation, avec l’apparition d’une espèce que les auteurs de science-fiction nous ont souvent appris à redouter : les Martiens.
Pierre Barthélémy
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“L’astronome, inondé de rayons, pèse un globe à travers des millions de lieues”, écrivait Victor Hugo. Si l’on prend le poète au pied de la lettre, on s’aperçoit vite que le secteur retenu est riquiqui eu égard aux très grandes distances qui séparent les planètes, les étoiles ou les galaxies. En réalité, le seul globe que l’astronome peut peser dans un rayon de quelques millions de kilomètres est… la Lune.
Car les distances astronomiques sont véritablement… astronomiques ! J’ai un jour voulu m’amuser à dessiner un système solaire à l’échelle et, si vous voulez reproduire cette expérience avec des enfants, commencez par sortir de chez vous. Voici pourquoi. Pour l’occasion, j’avais décidé de réduire la Terre à sa plus simple expression, c’est-à-dire à un point de stylo sur une feuille de papier. Un point d’un peu plus d’1 millimètre de diamètre. Comme le diamètre réel de notre planète est d’un peu plus de 12 700 km, je me suis dit qu’on allait dessiner le système solaire au dix-milliardième. Du coup, le Soleil, énorme boule de gaz d’1,4 million de km de diamètre, prenait des proportions plus acceptables, avec ses 7 cm de rayon. Mais à quelle distance de la Terre devais-je le placer ? Dans mon coin d’Univers en modèle réduit, notre étoile se trouvait tout de même à 15 mètres de mon point de stylo… D’où l’intérêt d’être dehors. Mars se plaçait à 23 mètres du Soleil, Jupiter se promenait à 78 mètres, Saturne à 140 mètres, etc. A l’époque, Pluton n’avait pas été déclassée et était toujours considérée comme une planète, la plus petite du système solaire. Eh bien, pour situer ce nain astronomique, il fallait courir à l’autre bout du quartier, à 591 mètres de mon Soleil miniature.
Pour donner une idée à mes enfants des tailles relatives des planètes, je me suis inspiré des conseils prodigués par Mireille Hartmann dans son excellent petit livre Explorer le ciel est un jeu d’enfant (éd. Le Pommier). L’idée consiste à leur faire dessiner, grandeur nature, les fruits inscrits sur cette liste de courses : une groseille, une cerise, un grain de raisin, un cassis, une pastèque, un melon, une pêche, une mandarine et une autre groseille plus petite que la première, qui représentent respectivement Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton.
Tout le problème, c’est qu’il n’existe aucun fruit assez gros pour représenter les étoiles, à commencer par le Soleil. On a vu plus haut que le diamètre de notre astre du jour est plus de cent fois supérieur à celui de la Terre. Eventuellement, une énorme citrouille pourrait faire l’affaire. Mais ce serait oublier que le Soleil est de taille relativement modeste, lui-même un nabot à côté d’autres étoiles, géantes à proprement parler. Pour faire saisir le diamètre colossal de ces “globes”, pour reprendre le mot de Victor Hugo, j’ai tout de même trouvé cette vidéo, qui impressionnera petits et grands, et leur fera saisir, peut-être mieux que de longs discours, à quel point la Terre est un tout petit monde…
Pierre Barthélémy
Post-scriptum : par un hasard extraordinaire, la Lune, 400 fois plus petite que le Soleil, est aussi située 400 fois plus près. Ce qui fait que, vu depuis la Terre, le diamètre apparent des deux astres est le même, ce qui permet le phénomène des éclipses totales de Soleil. Je profite de l’occasion pour dire que, le 4 janvier 2011, au matin, la France pourra assister (si la météo le permet) à une éclipse partielle de Soleil. Plus on ira vers le nord du pays, plus la surface du Soleil masquée par la Lune sera grande. Rappelons une fois de plus que, pour observer ce phénomène sans s’abîmer gravement les yeux, il faut s’équiper de lunettes spéciales.
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– Un accord modeste mais un accord quand même. Après la déception de Copenhague en décembre 2009, la conférence de Cancun, au Mexique, sur le changement climatique s’est terminée sur l’adoption d’une série de mesures pour lutter contre le réchauffement.
– Pendant ce temps-là, la NASA annonçait que l’année météorologique 2010, qui se terminait le 30 novembre, était la plus chaude jamais enregistrée en 130 ans de mesures.
– Pour terminer avec le climat, une étude vient de montrer qu’en fondant, les glaciers libèreront des polluants organiques persistants. Ce qui n’améliorera pas la santé des ours polaires ni celle du Père Noël. D’ici à ce que l’on dise que le réchauffement donne le cancer…
– Un grand débat qui agite le petit monde des cosmologistes ces temps-ci concerne l’origine de notre Univers. Certains considèrent que celui-ci est né de la collision de super-trous noirs existant dans un Univers précédent, lui-même créé de la même manière, etc. Deux chercheurs pensaient avoir trouvé des indices en faveur de cet Univers cyclique dans le rayonnement fossile qui baigne le cosmos. D’autres équipes interprètent ces données différemment…
– L’aspirine, c’est bon pour faire passer le mal de tête qui vous a pris en essayant de comprendre un article sur la cosmologie. Selon une étude anglaise, une petite dose quotidienne d’acide acétylsalicylique permet de réduire sensiblement le risque de décès par cancer.
– Pour la première fois, une équipe allemande a pu suivre un accouchement par IRM, dans une machine aménagée pour l’occasion. L’idée est de comprendre pourquoi, dans un certain nombre de cas, les bébés ne parviennent pas à se frayer un chemin par les voies naturelles, ce qui entraîne des césariennes.
– Et si la sortie d’Afrique de l’homme moderne s’était faite par le golfe Persique, à l’époque où celui-ci n’était pas une mer mais une immense oasis ? C’est l’idée d’un archéologue britannique, publiée dans Current Anthropology. Une manière de déplacer l’Atlantide et dans l’espace et dans le temps…
Pierre Barthélémy
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– Cela a la forme d’une navette spatiale, la couleur d’une navette spatiale, le style de vol d’une navette spatiale, mais ce n’est pas une navette spatiale. X-37B est un drone de l’espace, beaucoup plus petit que Discovery ou Endeavour. Cet engin sans équipage vient de terminer son vol inaugural de sept mois dans une relative discrétion. Il faut dire que X-37B n’est pas géré par la NASA mais par l’armée américaine, qui jure qu’il ne faut pas y voir une militarisation de l’espace…
– La deuxième semaine des négociations internationales sur le climat s’ouvre à Cancun, au Mexique. Avec l’espoir d’arriver à un consensus ?
– Une nouvelle sorte de tourisme médical semble voir le jour, notamment en Asie : le tourisme des cellules souches. Visiblement, des malades prêts à tout pour guérir tentent des traitements non encore validés par la médecine, à leurs risques et périls. Plusieurs décès suspects ont déjà été recensés raconte Nature.
– Si l’on met à part Internet et les impôts, l’évolution de l’homme ne nous a pas apporté que des bonheurs : le magazine du Smithsonian nous livre sa liste des 10 principaux inconvénients qu’il y a à être devenu un singe bipède et nu. Cela va du hoquet au mal de dos, en passant par le fait de se geler en hiver…
– 2010 n’est pas encore terminée mais les assureurs ont déjà commencé à faire leurs comptes. Sur les onze premiers mois de l’année, les catastrophes naturelles leur ont déjà coûté 31 milliards de dollars. La tempête Xynthia devrait leur faire payer 2,85 milliards de dollars.
– L’Allemand Sven Kopler est un Spiderman d’un genre un peu particulier, qui a eu une petite surprise en descendant de son avion à Los Angeles la semaine dernière. La police l’attendait et l’a mis en prison. Son crime : faire du trafic de tarentules, une espèce dont le commerce est strictement encadré. Ce monsieur s’en faisait expédier plus d’un millier et quand on sait que le prix d’une femelle en âge de se reproduire atteint les 1 000 dollars pièce, le trafic s’avérait juteux. Comme l’explique le New York Times, Sven Kopler risque 250 000 dollars d’amende et jusqu’à 20 ans de prison.
– Pour terminer, une très jolie histoire, paru dans Le Temps, celle de ces Indiens Yanomami du Brésil, qui se battent pour récupérer des échantillons sanguins prélevés dans les années 1960, lesquels empêcheraient les morts de gagner le “Dos du ciel”.
Pierre Barthélémy
Post-scriptum : alors que je publiais ces lignes, le classement Wikio/Sciences de décembre est tombé. Globule et télescope en occupe désormais la 3e place. Un grand merci à ceux qui lisent ce blog et un autre merci à ceux qui le font connaître. Et à tous, un seul mot : continuez !
lire le billetL’info du siècle n’est pas tombée le 2 décembre. Pourtant, une rumeur incroyable parcourait Internet depuis quelques jours : la NASA allait faire ce jeudi une annonce tonitruante sur la thématique de la vie extraterrestre. L’agence spatiale américaine avait-elle découvert la première trace de vie sur une autre planète ? C’est du moins ce que laissait entendre le communiqué officiel parlant d’“une découverte en astrobiologie qui aura un impact sur la recherche de preuve d’une vie extraterrestre”. Tout bon journaliste scientifique a dû voir qu’en réalité, cette conférence de presse, liée à une publication dans la revue Science, allait présenter une bactérie exotique capable d’intégrer de l’arsenic à son métabolisme. Mais la voix pondérée des journalistes scientifiques pèse si peu dans la déferlante de l’information…
Pierre Barthélémy
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– Cela fait dix ans que des hommes vivent dans la Station spatiale internationale. C’est parfait pour maintenir à flot le spatial russe et américain mais côté scientifique, les résultats sont maigres ou inexistants.
– Pendant ce temps, en toute discrétion, la Chine battait son record de lancements spatiaux dans une même année, avec 12 tirs pour 2010. Quand je vous disais que Pékin, doucement mais sûrement, maîtrisait de mieux en mieux les subtilités de l’espace…
– Le LHC va passer aux choses sérieuses avec les premiers pas d’Alice (A Large Ion Collider Experiment), une expérimentation où ce ne sont plus des protons qu’on enverra se percuter à une vitesse proche de celle de la lumière, mais des noyaux d’atomes de plomb, bien plus lourds. Ce qui permettra d’analyser une matière très dense et très chaude, comme l’était la matière juste après le big bang.
– On a identifié les petites variations génétiques qui permettent à de très rares séropositifs de ne pas développer de sida et de rester perpétuellement des porteurs sains. L’idée de copier ces “contrôleurs du sida” est déjà étudiée.
– Nigel Leck, développeur de logiciels de son état, en avait assez que Twitter devienne le champ d’action incontrôlé des climato-sceptiques. Il a donc créé un robot informatique qui scanne ce qui se dit sur le réseau et balance automatiquement les arguments scientifiques répondant aux sceptiques…
– Comment être sûr, au restaurant, que le poisson que l’on vous sert n’est pas une espèce protégée, ou que la fricassée du patron n’est pas préparée avec de la viande de rat ? Testez l’ADN de la bête…
– Cela n’arrive pas si souvent sur le Web francophone : je tiens à signaler la naissance d’OwniSciences, un nouveau site consacré aux découvertes et à la culture scientifiques. Longue vie à lui !
– Pour terminer, une étude qui raconte qu’une stimulation électrique (et bien dosée) du cerveau permet d’améliorer ses capacités en mathématiques. Qui est volontaire ?
Pierre Barthélémy
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C’est à un exercice spatial très délicat que s’est livrée la Chine, le 19 août dernier. Un véritable exploit. On n’a pas pour autant sorti les tambours ni les trompettes comme lorsque le premier cosmonaute de l’Empire du milieu, Yang Liwei, est parti dans l’espace le 15 octobre 2003. Cela n’a pas été non plus le grand tintamarre du 11 janvier 2007, jour où un missile balistique chinois est allé détruire un vieux satellite météorologique (lui aussi chinois), produisant du même coup une bonne dose de débris en orbite et montrant surtout au monde que la guerre des étoiles comptait un nouveau joueur, asiatique. Non, cette fois, la discrétion la plus absolue était de rigueur. Et, pour que cette scène ne demeure pas dans la confidentialité feutrée appréciée des Chinois, il a fallu la curiosité d’Igor Lissov. En analysant les données publiques fournies par l’armée américaine, ce spécialiste russe du spatial s’est aperçu que le satellite chinois SJ-12, lancé le 15 juin, avait progressivement gagné l’orbite d’un de ses cousins, SJ-06F (qui date, lui, de 2008), et s’en était rapproché si près, moins de 200 mètres, que l’on pouvait qualifier cette manœuvre de rendez-vous dans l’espace.
Un rendez-vous entre deux satellites, complètement automatique, sans contrôle humain à distance. Des analyses approfondies des orbites laissent aujourd’hui penser que les deux engins se sont même touchés. Comme l’a déclaré au New Scientist Brian Weeden, consultant dans le domaine spatial pour la Secure World Foundation, “pour autant que je sache, c’est la première fois qu’un autre pays que les Etats-Unis effectue un rendez-vous rapproché qui ne soit pas dans le contexte d’une station spatiale. C’est une étape importante dans le développement de la technologie des Chinois et de leur capacité à opérer dans l’espace.”
Une question se pose tout de même. S’agit-il juste d’un exploit technique, d’une simple étape obligatoire avant que ne commence, en 2011, la construction de la station spatiale chinoise (vue d’artiste ci-dessous) ?
Si nous vivions dans le monde des Bisounours, sans doute répondrait-on par l’affirmative. Ou peut-être chercherait-on un autre usage civil à ce genre de savoir-faire comme le nettoyage des déchets spatiaux, la mise hors orbite des vieux satellites ou un entraînement pour de futurs ravitaillements en orbite. Mais nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours et le silence de Pékin sur le rendez-vous du 19 août suggère une autre possibilité, militaire celle-là : l’inspection, voire la destruction, de satellites “ennemis”. Quelques indices vont dans ce sens. D’une part, les engins utilisés pour ce rendez-vous, SJ-12 et SJ-06F, font partie d’une classe de satellites officiellement dédiés à la science, mais comme aucun chercheur n’a jamais publié d’article scientifique avec leurs données il est probable qu’ils soient consacrés à la collecte de signaux électroniques émanant de satellites étrangers. D’autre part, l’orbite choisie n’est pas anodine puisque c’est celle dédiée à l’observation de la Terre. Et qui dit observation dit satellites espions…
Parano ? Brian Weeden ne croit pas vraiment à ce scénario militaire mais il serait plus rassuré si les intentions chinoises étaient clairement affichées : “Si le but [des Chinois] était bienveillant, alors pourquoi ont-ils été si silencieux sur le sujet ? Si ce genre d’activité est fait en secret, si on les fait sans une certaine transparence, alors cela peut créer une perception erronée.” Belle litote. Interrogé par Wired, James Oberg, un ancien ingénieur de la NASA spécialisé dans les rendez-vous en orbite, voit dans cette affaire un coup d’intox’ à trois bandes : “Cela pourrait être simplement un jeu psychologique. Ils n’ont pas besoin d’attaquer les installations spatiales américaines – ils doivent juste nous faire croire qu’ils en sont capables.” Dans la grande course à la conquête spatiale, la Chine n’est pas partie la première mais elle refait rapidement son retard. Et beaucoup sont prêts à parier que le prochain drapeau qu’un homme plantera sur la Lune n’aura pas cinquante étoiles comme le précédent mais cinq. Jaunes, sur fond rouge.
Pierre Barthélémy
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