Il y a 10 jours, un ressortissant britannique accusé de trafic de drogue était exécuté en Chine, malgré les protestations internationales et les éléments relatifs à sa faiblesse mentale. Akmal Shaik, 53 ans, est mort par injection létale, condamné à l’issue d’un procès expéditif pour trafic de drogue international. Cette tragédie nous éclaire encore, s’il était besoin, sur la souplesse légendaire de la justice pékinoise. Mais on constate surtout une évolution des mœurs, qui risque de voir s’effondrer l’une des images emblématiques du pays de Mao : la facturation de la balle à la famille du condamné. Car l’exécution reste là-bas un sport national, dont les chinois tiennent tous les records…
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