Nous sommes tous des cannibales !

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Nous sommes une espèce cannibale. On dit souvent du cannibalisme qu’il n’est qu’un fantasme d’explorateur en mal d’exotisme, au pire une légende de colon destinée à animaliser les « primitifs ». Il est pourtant constitutif du fonctionnement de nos sociétés. De la messe dominicale au monde de l’entreprise, de la science-fiction survivaliste de « The Road » à l’icône vampirique pré-pubère de « Twilight », la marque de l’anthropophagie est partout. Et elle l’a toujours été. Mais la nouvelle tendance est à positiver l’idée de dévorer, voire de se laisser dévorer par l’autre… Pour accroitre sa puissance, pour transgresser, pour se dépasser ou pour s’en sortir. Une pratique en vogue, au moins dans son acception symbolique, qui la rend plus acceptable.

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Sexe, Valentin(e)s et Picture Show: le «Rocky Horror» n’est pas mort !

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Tous ceux qui vivent en ménage depuis longtemps le savent : l’amour vieillissant nécessite des brisures ponctuelles de la routine et du conventionnel affectif. Autour de moi, rares sont ceux qui comme au premier jour, s’enivrent encore au 14 février de la niaiserie rose-bonbon des emballages de « Mon chéri », du romantisme surfait de la gondole vénitienne, du fumet artificiel d’un bouquet de fleurs surgelées. Peut-être parce qu’avec l’âge, ça devient de la mauvaise foi, ça sonne comme un jour d’excuses pour le délaissement, tout le reste du temps. Mais hélas, chaque Saint-Valentin tombe comme un couperet sur le couple, comme une obligation impersonnelle d’aimer tout de suite et de le montrer concrètement. Alors tant qu’à sacrifier au rite, autant revenir aux sources : optez pour une célébration des lupercales inattendue avec une séance de cinéma « inoubliablement » sexy au Rocky Horror Picture Show*.

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Il a testé pour vous : aide-boucher dans un abattoir de Cholet

Faire n’importe quoi pour de l’argent, cela n’arrive pas qu’aux autres. Le chasseur d’étrange vous propose de débuter une petite série consacrée à ces boulots alimentaires difficiles, que vous vous seriez bien passé d’essayer : les pires métiers du monde. N’hésitez donc pas à me faire part de vos expériences et suggestions. Pour entrer en matière voici l’expérience difficile et incroyable d’un job en abattoir, par mon estimé collègue Benoît Puichaud. Pour que vous puissiez manger des hamburgers, des milliers de gens passent héroïquement des vies de travail à l’image de ce récit.

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