Petite virée dans un « Puticlub » de la frontière espagnole

Chauffeurs routiers, VRP, ou vacanciers Français du sud-ouest… Certains villages de la frontière espagnole sur les Pyrénées s’apparentent pour eux à la légendaire « île des plaisirs » de Pinocchio, où les enfants livrés à leurs fantasmes se transforment en ânes… Un no man’s land fabuleux, plein de tentations, de lumières colorées, à 20 minutes de Perpignan. Un espace entièrement dévolu à la délectation des insatiables, avec tout ce qui est ailleurs plus cher ou interdit.

jdd.fr

 

Du village de la Jonquera, on dit souvent que c’est le bordel de l’Europe, tant pour sa situation géographique charnière et la variété des plaques minéralogiques que l’on y croise, que pour sa législation libérales en matière de prostitution. Un coup d’œil sur les bâtiments leur donne des airs d’un Las Vegas de pacotille (!), si on excepte le relief montagneux en arrière plan. Une quinzaine de magasins-hangars cubiques, striés de néons fluorescents, se suivent en enfilade le long de la nationale, la route de tous les commerces. C’est aussi le paradis des poids lourds, stationnés par centaines, en rangs bien serrés sur les parkings interminables.

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Les envies de Maria Beatty, reine érotique du SM lesbien

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Première cinéaste à avoir filmé des relations sadomasochistes saphiques, l’américaine Maria Beatty est probablement la réalisatrice de porno lesbien la plus connue. Avec une vie peu commune (soumise dans un donjon new-yorkais, quatre années passées au Chelsea hôtel, quelques histoire de fantômes…), cette amatrice « d’érotisme noir » manie le porno-artistique en bâtisseuse d’identité, artisane perfectionniste d’une culture de l’image proprement lesbienne. De quoi séduire le chasseur d’étrange. Mais pour cette virée “girls only”, évidemment, mieux vaut céder la plume l’espace d’un post à l’excellente et experte Marie Kirschen, mademoiselle loyale des nuits lesbiennes de l’hexagone pour le site Têtue.com…  

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La voiture, le sexe et les femmes : sexualités mécaniques et mécanique du sexe

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Dans le cliché du fantasme de l’adepte de tuning, belle voiture et belle compagnie vont de paire. Si longtemps on a acheté la voiture pour inviter ces dames à danser (« achètes la caisse, tu feras tomber la belle »), ces dames sont peu à peu devenues des faire-valoir décoratifs dans les publicités automobiles (il reste qu’une caisse que met en valeur la belle). Mais depuis quelques années émerge un phénomène surprenant : « plus que la gonzesse, tu aimeras la caisse ». Sous des atours de mordus des beaux moteurs, ils s’appellent fétichistes du revving, cranking ou du pedal pumping. Les plus extrêmes sont les mécaphiles et se revendiquent de “l’objectùm-sexualité. Ils se sont détournés de la chair pour s’exciter de la seule mécanique.

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Les pires métiers du monde : La routine masturbatoire des «branleurs de dindons»

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L’élevage industriel génère des effets perturbateurs inattendus sur les espèces qui en sont la proie. Prenez la dinde par exemple. Volatile au mauvais caractère importé d’Amérique, sa viande est très consommée de nos jours. Rien qu’en France, environ 95 millions de spécimens sont abattus chaque année. Dans les usines géantes à viande blanche, les dindes sont parquées dans des hangars par dizaines de milliers. Elles étouffent, développent des pathologies respiratoires, sombrent parfois dans le cannibalisme. La volaille est électrocutée, ébouillantée avant d’être égorgée. Dans cet environnement, les dindons reproducteurs sont sélectionnés depuis des décennies notamment pour leur volume de chair. Leurs cœurs lâchent prématurément, les os ne suffisent plus pour supporter leur masse. Trop énormes, ils s’avèrent même aujourd’hui incapables de se reproduire normalement. C’est là que l’huile de coude de l’humain entre en jeu…

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Que pense le tapin du racolage actif de l’UMP ?

On ne finira pas de s’en étonner : des membres de l’UMP, à défaut de viser juste, envoient depuis quelque mois des signaux répétés en direction des filles joies. C’est pourtant Nicolas Sarkozy lui-même qui a porté l’offensive en 2003, avec l’invention du délit de racolage passif (article L50 de la loi de sécurité intérieure). Après la surprenante sortie de Christine Boutin sur les maisons closes, c’est au tour de la députée Chantal Brunel, porte parole de l’UMP, d’avoir déposé (en vain) un amendement visant à abroger l’article en question, dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. Alors qu’approche la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle prévue ce jeudi, le bilan est jugé catastrophique par à peu près tout le monde, de la Brigade de répression du proxénétisme jusqu’aux abolitionnistes du Nid. Au Syndicat du travail sexuel (Strass), consulté par la députée UMP, les prostitué(e)s ne se font pas d’illusions. Mais tant pis pour la loi, un an tout juste après sa création, c’est une victoire pour l’organisation de sexworkers.

Une putesSlate 

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Pourquoi faut-il que nos grands-parents continuent à faire l’amour ?

 

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by Erwin Olaf, Kate M. www.erwinolaf.com

«Bien évidemment, on ne se trouve pas beau tout nus quand on est un couple d’octogénaires!», s’exclame Thérèse Clerc, du haut de ses 82 ans. «Mais j’aime que mes amant(e)s soient intelligents. Ces messieurs ont parfois des difficultés, ces dames n’ont plus la même fermeté. On est plus du tout dans la performance. Les prouesses sont inutiles, on devient souvent plus attentif au plaisir de l’autre qu’au sien». Quant on est vieux, l’amour se pratique en longueur, avec patience. Son diagnostic est sans appel: la galipette est l’un des meilleurs conservateurs qui soient. Dans une France dont la toison grise vire au blanc, la sexualité des personnes âgées est un enjeu majeur de société.

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Sexe, Valentin(e)s et Picture Show: le «Rocky Horror» n’est pas mort !

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Tous ceux qui vivent en ménage depuis longtemps le savent : l’amour vieillissant nécessite des brisures ponctuelles de la routine et du conventionnel affectif. Autour de moi, rares sont ceux qui comme au premier jour, s’enivrent encore au 14 février de la niaiserie rose-bonbon des emballages de « Mon chéri », du romantisme surfait de la gondole vénitienne, du fumet artificiel d’un bouquet de fleurs surgelées. Peut-être parce qu’avec l’âge, ça devient de la mauvaise foi, ça sonne comme un jour d’excuses pour le délaissement, tout le reste du temps. Mais hélas, chaque Saint-Valentin tombe comme un couperet sur le couple, comme une obligation impersonnelle d’aimer tout de suite et de le montrer concrètement. Alors tant qu’à sacrifier au rite, autant revenir aux sources : optez pour une célébration des lupercales inattendue avec une séance de cinéma « inoubliablement » sexy au Rocky Horror Picture Show*.

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